Médecine énergétique

Médecine énergétique, (médecine informationnelle, médecine bioénergétique, médecine vibrationnelle, médecine vibratoire) sont les expressions avec lesquelles leurs partisans qualifient de manière imprécise une médecine qui se base sur l'utilisation d' "ondes électromagnétiques contrôlant le biologique", sur divers "champs" ou sur des "entités d'information". Il y a de forts recoupements avec la médecine quantique qui, de la même façon, est définie de manière toute aussi imprécise et est souvent défendue par le même groupe de personnes.

Ses protagonistes considèrent qu'appartiennent à la médecine énergétique, entre autres, les thérapies par champs magnétiques (c'est à dire les magnétothérapies ou thérapies par les aimants)[1][2], les chromathérapies, les méthodes avec biophotons, l'Elektroneuraltherapie[3], l'Electro-acupuncture selon Voll, les tests sanguins électromagnétiques[4] et la biorésonance. Sont également qualifiés de procédés « énergiques » par leurs partisans les méthodes dites russes[5]. Les ondes scalaires[6] sont aussi souvent mentionnées comme un élément important, mais également les «thérapies manuelles de médecine énergétique»[7], par là on entend des pratiques telles que le Reiki et le Rolfing[8].

En France

Tout d'abord, on trouve Luc Bodin qui se qualifie lui-même d'énergéticien et range l'énergie dans la catégorie Physique quantique (théorie des cordes et Matière, énergie et information). Il dispense ses lumières, entre autres, sur L’homme énergétique, Les corps énergétiques de l’être humain, Les principaux chakras de l’homme, La nature énergétique de l’être humain, l'Alimentation prânique, Les soins énergétiques lors d’un cancer, Le décodage biologique expliqué par l’énergétique, Les fondements de l’Ayurvéda, le chamanisme, EFT, etc.[9].

La médecine énergétique est enseignée par de multiples structures, par exemple, entre autres matières, à la Faculté Libre de Médecine Naturelle et d'Ethnomédecine de Jean-Pierre Willem[10], mais le plus souvent par des écoles de MTC comme le Collège S.F.E.R.E. Société Française d'Etudes et de Recherches en Energétique[11] ou l'Institut Energétique du Centre[12] ou encore des partisans de la géobiologie comme cette Ecole Européenne de l'Energie[13] qui propose des formations en "Bioénergétique : méthode ACMOS" pour "permettre au corps de reprendre le contrôle de ses circuits énergétiques" à l'aide de l‘antenne de Lecher ACMOS[14] et des "Formation Bio-environnement- Expertise de l’habitat"[15].

Autre exemple, trois sites créés par un certain Yannick Vérité (un pseudo; il est probablement le frère de Frédéric Tricot récemment décédé)[16] l'Institut de Bioénergie et Méthode Quantique Appliquée (IBMQA)[17], Planète Vérité La Transformation quantique®[18] et Planète Vérité, Ecole Française de Bioénergie Quantique (regroupant les deux premiers sites)[19], tous basés à 84860 Caderousse près d'Orange, proposant des formations où on trouve les termes "bioénergie", "quantique" et "énergétique".

Janine Fontaine est une des premières à avoir utilisé le terme "énergétique" dans son livre "La médecine du corps énergétique... Une révolution thérapeutique" (1998). Michel Odoul, auteur de divers livres, a créé les concepts de Psycho-énergétique et de Phyto-énergétique[20].

En Allemagne

L'expression médecine énergétique et informationnelle est surtout propagée par la Deutschen Gesellschaft für Energetische und Informationsmedizin DGEIM (Société allemande pour la médecine énergétique et informationnelle)[21].

On trouve également des soi-disant médecins énergéticiens dans l'association "Deutschen Akademie für Energiemedizin und Bioenergetik e.V." (DAEMBE) (association déclarée "Académie allemande pour la médecine énergétique et la bioénergétique") qui fut fondée en 2006 et dont le premier président est le médecin Folker Meißner qui dirige un cabinet médical à Königswinter axé sur la médecine énergétique et l'acupuncture.

Liens externes

Références