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En 1998, un papier frauduleux a été publiée dans ''The Lancet'' par [[Andrew Wakefield]] présentant des preuves apparentes d'un lien entre le vaccin ROR, la maladie gastro-intestinale et l'autisme. Dans ce papier, qui a depuis été rétracté, [[Andrew Wakefield|Wakefield]] et al. ont supposé que des peptides dérivés d'aliments "pourraient exercer des effets opioïdes centraux, directement ou par la formation de ligands<ref>https://fr.wikipedia.org/wiki/Ligand_(biologie)</ref> avec des enzymes peptidases requises pour la répartition des opioïdes endogènes du système nerveux central, ce qui conduit à la perturbation de la neurorégulation normale et du développement cérébral par des enképhalines<ref>https://fr.wikipedia.org/wiki/Enk%C3%A9phaline</ref> et des endorphines<ref>https://fr.wikipedia.org/wiki/Endorphines</ref> endogènes.<ref>http://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(97)11096-0/abstract RETRACTED: Ileal-lymphoid-nodular hyperplasia, non-specific colitis, and pervasive developmental disorder in children. Dr [[Andrew Wakefield|AJ Wakefield]] and Al.</ref>
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En 1998, un papier frauduleux a été publiée dans ''The Lancet'' par [[Andrew Wakefield]] présentant des preuves apparentes d'un lien entre le vaccin ROR, la maladie gastro-intestinale et l'autisme. Dans ce papier, qui a depuis été rétracté, [[Andrew Wakefield|Wakefield]] et al. ont supposé que des peptides dérivés d'aliments "pourraient exercer des effets opioïdes centraux, directement ou par la formation de ligands<ref>https://fr.wikipedia.org/wiki/Ligand_(biologie)</ref> avec des enzymes peptidases requises pour la dégradation des opioïdes endogènes du système nerveux central, ce qui conduit à la perturbation de la neurorégulation normale et du développement cérébral par des enképhalines<ref>https://fr.wikipedia.org/wiki/Enk%C3%A9phaline</ref> et des endorphines<ref>https://fr.wikipedia.org/wiki/Endorphines</ref> endogènes.<ref>http://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(97)11096-0/abstract RETRACTED: Ileal-lymphoid-nodular hyperplasia, non-specific colitis, and pervasive developmental disorder in children. Dr [[Andrew Wakefield|AJ Wakefield]] and Al.</ref>
  
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== Recherches ultérieures ==
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Reichelt a publié un certain nombre de papiers qui concluent que les enfants autistes excrètent des taux plus élevés de peptides dans leur urines<ref>http://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/0031383950390304 "Autistic Syndromes and Diet: a follow‐up study". Auteurs: Ann‐Mari Knivsberg, [[Karl Reichelt|Karl Ludvig Reichelt]], Magne N⊘dland & Torleiv H⊘ien. Publié en 1995 dans le Scandinavian Journal of Educational Research</ref>, et aussi que de tels peptides pourraient être la cause de l'aversion pour le regard autistique [évitement]; plus précisement, en interférant avec le traitement cortical cortico-thalamique<ref>https://fr.wikipedia.org/wiki/Thalamus</ref> des stimuli visuels.<ref>http://www.karger.com/Article/Abstract/119167 Clinical Case Report: Opiate Antagonist and Event-Related Desynchronization in 2 Autistic Boys. Lensing P.· Schimke H.· Klimesch W.· Pap V.· Szemes G.· Klingler D.· Panksepp J. Neuropsychobiology. 1995</ref> À la suite de cette théorie, d'autres, en particulier Panksepp, ont émis l'hypothèse que les antagonistes opiacés tels que la naloxone et la naltrexone peuvent être utiles dans le traitement de l'autisme.<ref>http://link.springer.com/article/10.1007%2FBF01495056 "Brain opioids and autism: An updated analysis of possible linkages". Tony L. Sahley
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Endorphines et antagonistes des opiacés dans l'autisme: une brève revue des données empiriques el des implications pour les enfants<br>Une brève revue est faite, des hypothèses sur un dysfonctionnement des endorphines dans le développement de l'autisme, ainsi que des études cliniques sur l'action des antagonistes d'opiaces dans l'autisme et les comportement d'auto-agression. II n'y a pas encore d'évidences suffisantes pour conseiller l'utilisation des antagonistes d'opiacés dans le traitement de l'autisme. Des recherches ultérieures, notamment sur l'action de la naltrexone dans l'auto-agression grave, sont indispensables</ref> Cependant, plus récemment, deux études ont été publiées qui n'ont pas permis de trouver de différence dans les taux de peptides dans l'urine d'enfants autistes, par opposition à ceux d'enfants non autistes.<ref>[http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.1469-8749.2003.tb00915.x/abstract?systemMessage=Wiley+Online+Library+will+be+disrupted+on+24th+October+2015+at+10%3A00-10%3A30+BST+%2F+05%3A00-05%3A30+EDT+%2F+17%3A00-17%3A30++SGT++for+essential+maintenance.++Apologies+for+the+inconvenience "Opioid peptides and dipeptidyl peptidase in autism". C L Hunter, A O'Hare, W J Herron, L A Fisher, et J E Jones. February 2003. Developmental Medicine & Child Neurology. Article first published online: 13 FEB 2007]</ref><ref>http://adc.bmj.com/content/93/9/745 "Absence of urinary opioid peptides in children with autism". H Cass, P Gringras, J March, I McKendrick, A E O’Hare, L Owen, C Pollin. Publié le 12 mars 2008 dans Archive Disease in Childhood<br>Conclusions: Étant donné le manque de preuves d'une quelconque peptidurie opiacée chez les enfants autiste, les peptides opioïdes ne peuvent ni servir de marqueur biomédical pour l'autisme, ni non plus être employés pour prévoir ou contrôler une réponse à un [[régime sans gluten et sans caséine]].]</ref> Une revue de 2009 a révélé qu'il n'existe pas de preuves que les niveaux de peptides urinaires soient corrélés avec la [[Syndrome de l'intestin perméable]].<ref>http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1750946709001111 "Gluten-free and casein-free diets in the treatment of autism spectrum disorders: A systematic review". Austin Mulloy, Russell Lang, Mark O’Reilly, Jeff Sigafoos, Giulio Lancioni, Mandy Rispoli. Research in Autism Spectrum Disorders, July–September 2010</ref>
  
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== Les implications possibles pour le traitement ==
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* http://www.autisme-france.fr/offres/file_inline_src/577/577_P_21064_81.pdf "Est-ce que les peptides découverts dans les urines de patients autistes peuvent expliquer la pathophysiologie de l'autisme ?"<br>Un document de [[Karl Reichelt]] (et de Ann-Mari Knivsberg) qui a l'avantage d'être traduit en français. Il s'agit de son intervention du 23 mars 2002 à une rencontre intitulée "Approches Biologiques de l'Autisme." Sous-titre: "Consensus et controverses à propos de certaines pièces du puzzle", organisée par l'association autisme-france, à laquelle participait [[Paul Shattock]] et ... [[Andrew Wakefield]], et ce, Sous le Haut patronage du Ministère d'Etat à la Santé et aux Handicapés et le Ministère de la Recherche ! <ref>http://www.autisme-france.fr/offres/file_inline_src/577/577_P_21064_71.pdf</ref>
  
 
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Version du 25 octobre 2015 à 18:35

La Théorie de l'excès d'opioïdes est une théorie qui postule que l'autisme est le résultat d'un trouble métabolique dans lequel les peptides opioïdes produits par le métabolisme du gluten et de la caséine passent au travers d'une muqueuse intestinale anormalement perméable, voir à Syndrome de l'intestin perméable, et continuent ensuite à exercer un effet sur ​​la neurotransmission par la liaison avec les récepteurs opioïdes.[1] Les partisans de cette hypothèse croient que les enfants autistes sont particulièrement sensibles au gluten, ce qui entraîne une petite inflammation de l'intestin chez ces enfants, ce qui, à son tour, permet à ces peptides opioïdes d'entrer dans le cerveau.[2]

Les premières années

Cette hypothèse a été proposée par Jaak Panksepp dans un papier de 1979, dans lequel il supposait que l'autisme pourrait être "un trouble affectif résultant d'une perturbation dans les systèmes opiacés du cerveau."[3] Kalle Reichelt est ensuite devenu l'un des principaux partisans de cette théorie, publiant des papiers allégant que "les caractéristiques des peptides et des protéines associées [trouvés] dans les échantillons urinaires [de personnes atteintes d'autisme] diffèrent considérablement l'une de l'autre et des contrôles normaux". De plus, les recherches de Reichelt ont conclu que les personnes autistes ont des taux plus élévés de ces peptides dans leur liquide céphalo-rachidien.[4] En outre, dans un papier de 1991, Reichelt a prétendu que le gluten et la caséine pourraient jouer un rôle causal dans l'autisme en ce que la digestion incomplète de ceux-ci pourrait produire certains peptides opioïdes.[5] Donc, ceux qui, comme Paul Shattock, sont partisans de cette théorie sont également partisans de l'utilisation d'un régime sans gluten et sans caséine en tant que traitement pour l'autisme.[6]

Étude Wakefield

En 1998, un papier frauduleux a été publiée dans The Lancet par Andrew Wakefield présentant des preuves apparentes d'un lien entre le vaccin ROR, la maladie gastro-intestinale et l'autisme. Dans ce papier, qui a depuis été rétracté, Wakefield et al. ont supposé que des peptides dérivés d'aliments "pourraient exercer des effets opioïdes centraux, directement ou par la formation de ligands[7] avec des enzymes peptidases requises pour la dégradation des opioïdes endogènes du système nerveux central, ce qui conduit à la perturbation de la neurorégulation normale et du développement cérébral par des enképhalines[8] et des endorphines[9] endogènes.[10]

Recherches ultérieures

Reichelt a publié un certain nombre de papiers qui concluent que les enfants autistes excrètent des taux plus élevés de peptides dans leur urines[11], et aussi que de tels peptides pourraient être la cause de l'aversion pour le regard autistique [évitement]; plus précisement, en interférant avec le traitement cortical cortico-thalamique[12] des stimuli visuels.[13] À la suite de cette théorie, d'autres, en particulier Panksepp, ont émis l'hypothèse que les antagonistes opiacés tels que la naloxone et la naltrexone peuvent être utiles dans le traitement de l'autisme.[14][15] En outre, Christopher Gillberg de la Gothenburg University a publié quelques études montrant que les animaux traités avec des opiacés présentent se montrent moins pots de colle, en ligne avec le comportement des enfants autistes, qui, sa recherche l'a également montré, "ne semblent pas inquiets quand leurs parents ne sont pas à proximité" et "se montrent moins pleureurs que les petits enfants sans autisme" [16], et a également lié à un excès d'opioïdes endogènes à un comportement stéréotypé (c.-à-d. répétitif).[17] Cependant, plus récemment, deux études ont été publiées qui n'ont pas permis de trouver de différence dans les taux de peptides dans l'urine d'enfants autistes, par opposition à ceux d'enfants non autistes.[18][19] Une revue de 2009 a révélé qu'il n'existe pas de preuves que les niveaux de peptides urinaires soient corrélés avec la Syndrome de l'intestin perméable.[20]

Les implications possibles pour le traitement

Plusieurs études en double aveugle ont expérimenté avec de faibles doses d'antagonistes d'opioïdes, comme la naltrexone, pour le traitement d'autisme. Une revue systématique récente, publiée en 2014[21], a montré une amélioration statistiquement significative des symptômes d'irritabilité et d'hyperactivité chez 77 % des enfants traités avec la naltrexone. Les symptômes fondamentaux de l'autisme étaient inchangés. Les effets secondaires étaient légers et le médicament a été généralement bien toléré. Le nombre d'enfants suivant une telle thérapie dans les 10 études analysées était cependant seulement de 128.

Lien externe

  • http://www.autisme-france.fr/offres/file_inline_src/577/577_P_21064_81.pdf "Est-ce que les peptides découverts dans les urines de patients autistes peuvent expliquer la pathophysiologie de l'autisme ?"
    Un document de Karl Reichelt (et de Ann-Mari Knivsberg) qui a l'avantage d'être traduit en français. Il s'agit de son intervention du 23 mars 2002 à une rencontre intitulée "Approches Biologiques de l'Autisme." Sous-titre: "Consensus et controverses à propos de certaines pièces du puzzle", organisée par l'association autisme-france, à laquelle participait Paul Shattock et ... Andrew Wakefield, et ce, Sous le Haut patronage du Ministère d'Etat à la Santé et aux Handicapés et le Ministère de la Recherche ! [22]

Références

  1. [1] "Gluten- and casein-free diets for autistic spectrum disorder". Claire Millward, Michael Ferriter, Sarah J Calver, Graham G Connell-Jones. Cochrane Library. Published Online: 23 APR 2008
  2. Special diets and autism 19 mars 2008
  3. http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/0166223679900717 A neurochemical theory of autism. Auteur Jaak Panksepp. 1979 Trends in Neurosciences
  4. http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/7010949 Biologically active peptide-containing fractions in schizophrenia and childhood autism. Reichelt KL, Hole K, Hamberger A, Saelid G, Edminson PD, Braestrup CB, Lingjaerde O, Ledaal P, Orbeck H. Adv Biochem Psychopharmacol. 1981
  5. http://psycnet.apa.org/psycinfo/1993-26811-001 Probable etiology and possible treatment of childhood autism. Reichelt, Karl L.; Knivsberg, Ann-Mari; Lind, Gunnar; Nødland, Magne Brain Dysfunction, Nov-Dec 1991
  6. http://www.dailymail.co.uk/health/article-48156/Could-diet-beat-autism.html Could this diet beat Autism ? Fleur Brennan. Daily Mail. Consulté le 11 october 2013
  7. https://fr.wikipedia.org/wiki/Ligand_(biologie)
  8. https://fr.wikipedia.org/wiki/Enk%C3%A9phaline
  9. https://fr.wikipedia.org/wiki/Endorphines
  10. http://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736(97)11096-0/abstract RETRACTED: Ileal-lymphoid-nodular hyperplasia, non-specific colitis, and pervasive developmental disorder in children. Dr AJ Wakefield and Al.
  11. http://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/0031383950390304 "Autistic Syndromes and Diet: a follow‐up study". Auteurs: Ann‐Mari Knivsberg, Karl Ludvig Reichelt, Magne N⊘dland & Torleiv H⊘ien. Publié en 1995 dans le Scandinavian Journal of Educational Research
  12. https://fr.wikipedia.org/wiki/Thalamus
  13. http://www.karger.com/Article/Abstract/119167 Clinical Case Report: Opiate Antagonist and Event-Related Desynchronization in 2 Autistic Boys. Lensing P.· Schimke H.· Klimesch W.· Pap V.· Szemes G.· Klingler D.· Panksepp J. Neuropsychobiology. 1995
  14. http://link.springer.com/article/10.1007%2FBF01495056 "Brain opioids and autism: An updated analysis of possible linkages". Tony L. Sahley , Jaak Panksepp. Journal of Autism and Developmental Disorders June 1987
  15. http://www.psy-journal.com/article/0165-1781(95)02601-R/abstract "Low-dose naltrexone effects on plasma chemistries and clinical symptoms in autism: a double-blind, placebo-controlled study". Manuel P. Bouvard, Marion Leboyer, Jean-Marie Launay, Christophe Recasens, Marie-Hélène Plumet, Delphine Waller-Perotte, François Tabuteau, Dominique Bondoux, Michel Dugas, Patrick Lensing, Jaak Panksepp. Psychiatry Research. Accepté le 2 mai 1995, publié le 16 octobre 1995
  16. http://www.macalester.edu/psychology/whathap/UBNRP/autismopioid/Opioids%20and%20Autism.htm "Social Dysfunction in Autism and Connection with Endogenous Opioids (What is an Opioid?)"
  17. [2] "Endogenous opioids and opiate antagonists in autism: Brief review of empirical findings and implications for clinicians". Christopher Gillberg. Developmental Medicine & Child Neurology, mars 1995.
    RÉSUMÉ
    Endorphines et antagonistes des opiacés dans l'autisme: une brève revue des données empiriques el des implications pour les enfants
    Une brève revue est faite, des hypothèses sur un dysfonctionnement des endorphines dans le développement de l'autisme, ainsi que des études cliniques sur l'action des antagonistes d'opiaces dans l'autisme et les comportement d'auto-agression. II n'y a pas encore d'évidences suffisantes pour conseiller l'utilisation des antagonistes d'opiacés dans le traitement de l'autisme. Des recherches ultérieures, notamment sur l'action de la naltrexone dans l'auto-agression grave, sont indispensables
  18. "Opioid peptides and dipeptidyl peptidase in autism". C L Hunter, A O'Hare, W J Herron, L A Fisher, et J E Jones. February 2003. Developmental Medicine & Child Neurology. Article first published online: 13 FEB 2007
  19. http://adc.bmj.com/content/93/9/745 "Absence of urinary opioid peptides in children with autism". H Cass, P Gringras, J March, I McKendrick, A E O’Hare, L Owen, C Pollin. Publié le 12 mars 2008 dans Archive Disease in Childhood
    Conclusions: Étant donné le manque de preuves d'une quelconque peptidurie opiacée chez les enfants autiste, les peptides opioïdes ne peuvent ni servir de marqueur biomédical pour l'autisme, ni non plus être employés pour prévoir ou contrôler une réponse à un régime sans gluten et sans caséine.]
  20. http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S1750946709001111 "Gluten-free and casein-free diets in the treatment of autism spectrum disorders: A systematic review". Austin Mulloy, Russell Lang, Mark O’Reilly, Jeff Sigafoos, Giulio Lancioni, Mandy Rispoli. Research in Autism Spectrum Disorders, July–September 2010
  21. "Are opioid antagonists effective in attenuating the core symptoms of autism spectrum conditions in children: a systematic review". A. Roy, M. Roy, S. Deb, G. Unwin and A. Roy. Journal of Intellectual Disability Research. Article first published online: 4 MAR 2014
  22. http://www.autisme-france.fr/offres/file_inline_src/577/577_P_21064_71.pdf
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