Différences entre les versions de « Philippe Bry »

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Version du 5 février 2016 à 20:23

Le Philippe Bry, "52 ans, pédiatre homéopathe, exerce depuis 28 ans à Fondettes. Il a été suspendu provisoirement cinq mois le 9 octobre 2015 par l'Agence régionale de santé (ARS), suspecté d'avoir produit un faux certificat de vaccination de complaisance pour un jeune de 8 ans qui, en tombant sur un tesson de poterie, le 13 juin 2015, a contracté le tétanos.
Hospitalisé d'urgence à Tours-Clocheville, le 28 juin 2015 en réanimation, l'enfant est admis en rééducation le 17 août et sort guéri du centre le 27 août. Il repend l'école et ses activités sportives en septembre 2015. Traduit devant la chambre disciplinaire du conseil de l'ordre régional des médecins (Crom) Centre-Val de Loire, il est représenté à l'audience par Me Clémentine Czorny aux fins d'obtenir la relaxe.
Tout au long des débats, s'affrontent la position des obligations vaccinales auxquelles se serait soustrait le Dr Bry selon les expertises et celle du médecin qui, dans ses déclarations constantes (23 juillet, 12 octobre et 21 octobre 2015) soutient avoir bien vacciné l'enfant contre cette maladie.
En arrière-plan, s'invite aussi la controverse des partisans des vaccinations libres, constituant une part importante du comité de soutien dont une cinquantaine de membres présents dans la salle, contre la médecine conventionnelle représentée par le conseil de l'ordre et l'ARS.
L'ARS a procédé à la saisine de cette chambre disciplinaire en application du non-respect du code de la santé publique et de la déontologie professionnelle qui interdit à un praticien de produire de faux documents. Le carnet de santé du jeune porte trace des étiquettes correspondant à des lots, ainsi que la signature du Dr Bry, mais les examens biologiques concluent à l'absence de trace de vaccination. [...]
"[1]

Le Dr Philippe Bry a, jeudi 17 décembre 2015, été interdit d’exercer la médecine pendant 18 mois. La sanction a été prononcée par la Chambre régionale de l’Ordre des médecins d’Orléans. « Le médecin peut faire appel, mais cet appel ne sera pas suspensif » précise La Nouvelle République du Centre Ouest.[2]

Antécédents du Dr Philippe Bry

Le Dr Bry est loin d'être un inconnu. Il a déjà été suspendu temporairement en février 2001[3] pour trois mois par l'Ordre national des Médecins qui avait, fait rarissime, augmenté la durée de la peine initiale de un mois prononcée en février 2009 par l'instance régionale.[4]

L'association anti-vaccination ALIS avait pris sa défense dans son courrier N° 33 de 2001[4] Ce courrier nous apprend que Le médecin est condamné une première fois à un mois de mise à pied, le 12 février 1999, par l'instance régionale et à trois mois par l'instance nationale, le 8 février 2001.
"L'aggravation de la peine, fait rare, fait suite au recours du Conseil départemental qui estimait que "la dangerosité des opinions et du mode d'exercice du Dr Bry était insuffisamment sanctionnée en première instance."
Il n'y a pas eu de plainte de patients. Le Dr BRY a été dénoncé par un confrère pédiatre de Tours, très engagé dans la lutte contre les sectes, pour avoir prescrit un traitement isothérapique (à base de dilutions homéopathiques de vaccins) à un enfant qui présentait une grande fatigue à la suite de toute une série de vaccinations.
L'Ordre des Médecins l'a donc accusé d'utiliser des procédés insuffisamment éprouvés faisant courir des risques injustifiés aux patients (Code de deontologie art.
39 et 40) ! [...]
"Philippe BRY, pour sa part, analyse la mesure qui le frappe comme un procès en sorcellerie: "On m'a déjà enlevé mes cours auprès des sages-femmes, on m'a supprimé les gardes pédiatriques et mes interventions à l'hôpital Clocheville. J'ai été parmi les premiers à tiquer contre le vaccin de l'hépatite B. Il y a un tabou médical sur les vaccins, il ne faut pas entacher le dogme selon lequel le vaccin va sauver le monde. Je paie pour ma liberté de parole".
Le pédiatre envisage d'intenter un recours contre sa mise à pied, prévue à partir du mois de mai, devant le Conseil d'Etat." [...]
.
Et ALIS avait conclu: "Tous ceux qui veulent manifester leur soutien au Dr Bry peuvent lui envoyer un petit d'encouragement par l'intermédiaire d'ALIS (Ecrire au siège à RIOM)."

La Ligue Nationale pour la Liberté des Vaccinations (LNPLV) avait elle aussi pris sa défense en 2001 dans un article "Hommage à un médecin courageux".[5] On y apprend que:
"Le 8 février le Conseil National de l’ordre des médecins a condamné le Dr Philippe BRY, pédiatre à Fondettes près de Tours, à 2 mois d’interdiction d’exercer.

La plainte à son encontre n’émane pas de patients mais d’un confrère pédiatre le Dr MIET. Le motif est une ordonnance du Dr BRY, prescrivant à un enfant de 7 ans des médicaments isothérapiques des vaccins ROR, Genhévac B, HI B, Tétracoq et BCG (soit tous les vaccins administrés habituellement aux enfants). L’enfant se plaignant de fatigue et de troubles digestifs le Dr BRY avait voulu soigner les effets secondaires de ces vaccinations.

Le Conseil National reproche au Dr BRY :
d’attribuer les troubles de l’enfant aux vaccinations,
de pratiquer l’isothérapie séquentielle de manière habituelle, et sans examens complémentaires,
d’employer des procédés thérapeutiques insuffisamment éprouvés,
de jeter la suspicion sur l’utilité des vaccinations chez les jeunes enfants en leur faisant courir des risques injustifiés. Le journal qui rapporte ces faits signale que certains confrères évoquent la personnalité du Dr BRY mais aussi celle du plaignant “très engagé dans la lutte contre les sectes”.
"

Être "très engagé dans la lutte contre les sectes", étrange prétexte pour tenter de discréditer le plaignant !

Dans le journal de décembre 1999 de la LNPLV, il est fait un compte-rendu d'un colloque "Faut-il avoir peur des vaccinations ?" auquel la LNPLV a participé. Le journal donne des détails sur l'intervention de Philippe Bry: "Le Dr Philippe BRY, pédiatre à Fondettes, a dénoncé cette polyvaccination du nourrisson qui perturbe le système immunitaire encore immature à tel point que le Japon a reporté les primo-vaccinations à …2 ans. Il a montré des documents témoignant de l'affaiblissement du système immunitaire matérialisé par l'effondrement du rapport T4/T8 (il s'agit de deux types de lymphocytes – globules blancs – intervenant dans l'immunité). Enfin il a dénoncé « l'artifice » de changement de dénomination du Virus Respiratoire Syncitial (VRS) qui, découvert en 1956, s'appelait alors Chimpanzé Coryza Agent (CCA). Serait-ce pour éviter que l'on se pose la question de savoir comment on a pu « écoper » d'un virus de chimpanzé ? Avec pertinence, notre orateur ne se prive pas de rappeler que les premiers vaccins antipolio des années 60 étaient contaminés par le SV40, virus provenant des singes verts sur les reins desquels étaient faites les cultures du vaccin antipolio…"[6]

Les soutiens du Dr Bry en 2015

Les soutiens du Dr Bry sont ici le groupe Facebook Info Vaccin Prevenar, groupe en cheville avec l'association belge Initiative citoyenne, et Sophie Guillot, présidente de l'association Info Vaccin France et membre active du groupe facebook précité.

Sophie Guillot affirme donc que le Dr Bry n'aurait pas falsifié le carnet de son patient:
"Or cet enfant avait bien été vacciné à plusieurs reprises en 2008 et 2009 conformément aux lois d'obligations vaccinales",
alors qu'elle a elle-même falsifié celui de ses enfants, comme elle l'avouait en 2013 sur un forum québécois.[3]

Recrudescence des cas de tétanos en France

Dans l'article "Certificat de complaisance. Enfant atteint du tétanos : le pédiatre de Tours suspendu", par Bruno Martrette, sous-titré "Un pédiatre tourangeau a été suspendu par son ARS, suite à un cas de tétanos décelé sur un enfant de neuf ans. Il aurait établi une fausse déclaration de vaccination" se trouve un encart intitulé "Recrudescence des cas de tétanos en France":

"Selon un récent bilan de l'Institut de Veille Sanitaire (InVS), le tétanos, maladie qu'on pensait éradiquée, connaît une recrudescence en France : 3 cas en 2008, 15 en 2010. « Tous ces cas et décès auraient pu être évités par une meilleure application du calendrier de vaccination antitétanique », soulignait l'étude. Au total, entre 2008 et 2011, 36 cas ont été notifiés, dont 11 décès.[7]

Pour la période 2005-2014, 96 cas de tétanos en France, dont 26 décès. Le taux de létalité est de 27%.[8]

Liens avec divers mouvements anti-vaccinalistes

Avec la LNPLV

Dans le journal de la LNPLV de mars 2001, vers la fin de la rubrique "Nouvelles brèves", on trouve un article "Hommage à un médecin courageux":

"Le 8 février le Conseil National de l’ordre des médecins a condamné le Dr Philippe BRY, pédiatre à Fondettes près de Tours, à 2 mois d’interdiction d’exercer.
La plainte à son encontre n’émane pas de patients mais d’un confrère pédiatre le Dr MIET. Le motif est une ordonnance du Dr BRY, prescrivant à un enfant de 7 ans des médicaments isothérapiques[9] des vaccins ROR, Genhévac B, HI B, Tétracoq et BCG (soit tous les vaccins administrés habituellement aux enfants). L’enfant se plaignant de fatigue et de troubles digestifs le Dr BRY avait voulu soigner les effets secondaires de ces vaccinations. [...]
"

Il est ensuite rappelé dans l'article "Hommage à un médecin courageux":

"Le Dr BRY avait participé au colloque “Faut-il avoir peur des vaccinations” qui s’était tenu à Paris le 16 octobre 1999. Son exposé figure dans le livre “Synthèse du Colloque”".

Puis on trouve un rajout de "dernière minute:

"Dernière minute...
Au moment de mettre sous presse, nous apprenons qu’une conférence d’information et de soutien au Dr BRY aura lieu le 10 avril à 20 h 30, salle polyvalente des Halles, place Gaston Pailhou, 37000 Tours. L’entrée est gratuite.
Cette action est organisée par la coordination ouest. Pour tout renseignement, téléphonez à M. PLOUGONVEN au 02 47 49 93 95. Nous invitons tous ceux qui le peuvent à y participer.
".

Le numéro mentionné est celue de Paul Plougonven et Christiane Plougonven à Fondettes (37230)[10].

Avec ALIS

Le Dr Bry a été l'un des conférenciers lors des Journées d'été d'ALIS, qui ont eu lieu du 25 août 2011 au 28 août 2011 en Normandie, et au cours de desquelles se sont tenues l'AG annuelle d'ALIS et diverses réunions des délégués locaux d'ALIS.[11]

Références