Critique de la vaccination

De Psiram
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Mépris des médecins juifs vaccinateurs dans un journal national-socialiste allemand appelé "Der Stürmer"
Traduction du titre de l'image: La vaccination
Traduction de la légende: "Je me sens bizarre - car poison et juif, ça fait rarement du bien."

La critique de la vaccination est émise soit par des personnes qui, dans un cas particulier, estiment les risques supérieurs aux bénéfices, soit, dans le cas des adversaires de la vaccination, c'est à dire des opposants à la vaccination comme les appelle le Pr Pierre Bégué membre de l'Académie de médecine, par des personnes qui mettent en doute le sens de toutes les vaccinations en bloc.

Historique et diffusion

Dès l'introduction au 19ème siècle du premier vaccin contre la variole, on trouve des prises de position polémiques contre la vaccination. En France, en 2012, la couverture vaccinale est insuffisante pour la plupart des vaccins, car elle est en dessous de la cible de 95% ou, s’agissant de la grippe saisonnière, de l’objectif de 75%. C’est le constat dressé et rendu public par l’Institut de veille sanitaire (InVS) le 20 novembre 2012[1]; dans un article d'octobre 2012, le Pr Pierre Bégué estime à au maximum 1% les opposants à la vaccination dans la population française. En Allemagne, selon l'Institut Robert Koch (RKI), jusqu'à 5% de la population allemande sont des adversaires de la vaccination ou des (gens) critiques à son sujet[2]. Leur argumentation s'inspire souvent des médecines alternatives et est peu fondé scientifiquement. Il faut faire la distinction entre les adversaires de la vaccination (les opposants à la vaccination) et les (gens) critiques des vaccinations qui ne rejettent pas les vaccinations par principe mais défendent des points de vue spécifiques sur les moments de la vaccination et les stratégies vaccinales, ou sur l'efficacité, l'innocuité et les effets secondaires des vaccinations.

Aujourd'hui, sont publiés des rapports critiques sur les accidents post-vaccinaux (les effets adverses), ou bien sur le principe de la vaccination lui-même, pour la plupart dans des forums du même tonneau sur Internet ou dans des livres critiques à l'encontre de la vaccination. Cela a conduit à l'inquiétude de certaines personnes, surtout des jeunes parents, au refus de la vaccination. Les opinions anti-vaccinationistes sont très hétérogènes et souvent motivées par des arrière-plans religieux, de médecine alternative (homéopathie, anthroposophie, etc) ou ésotériques. La crainte des accidents post-vaccinaux, la méfiance à l'encontre des institutions gouvernementales, à l'encontre de l'industrie pharmaceutique, et aussi à l'encontre de la médecine scientifique, l'ignorance et l'incertitude contribuent à de tels points de vue.

La critique de la vaccination est également courante dans certains milieux croyant aux théories du complot, pour ceux-ci le programme de vaccination recommandé par les institutions de l'Etat (en Allemagne le STIKO, le Comité permanent de la vaccination) est considéré comme une intrusion du gouvernement fédéral dans la vie privée. Cependant, en Allemagne, il n'y a pas de vaccinations obligatoires. En France, ils s'en prennent pour la même raison directement aux ministres de la santé[3], le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) n'ayant été créé qu'en 2007. Certaines théories du complot vont même jusqu'à insinuer que l'Etat, au moyen de la vaccination, veut rendre les vaccinés sans la moindre volonté ou leur faire sciemment du mal.

Les critiques

Les critiques des adversaires de la vaccination varient d'un pays à l'autre. En France, par exemple, les adversaires de la vaccination associent la sclérose en plaques à la vaccination contre l'hépatite B, au Royaume-Uni est populaire la croyance en un lien entre le vaccin ROR (rougeole, oreillons et rubéole) et l'autisme (voir Andrew Wakefield ), les adversaires de la vaccinations italiens discutent volontiers au sujet d'un prétendu lien entre les vaccins et le syndrome de la mort subite du nourrisson. Aux États-Unis, sont fréquents chez les adversaires de la vaccination des thèmes comme le thiomersal[4], les vétérans de la guerre du Golfe et le squalène.

Aujourd'hui, Internet joue un rôle important dans la visibilité des adversaires de la vaccination. Les points de vue de divers illuminés, d'activistes du Net et des (gens) sceptiques des vaccinations s'y expriment "haut et fort", généralement plus fort que les voix de la science. Quand on surfe sur Internet pendant une heure (ou dix), écrit le journaliste scientifique américain Michael Specter[5] dans son livre «Negationnism», on pourrait avoir l'impression que de nos jours personne ne s'occupe de la sécurité des vaccins.

Selon une analyse de Werner Zenz du Département de pédiatrie et de médecine pour jeunes de Graz, l'argumentation des adversaires de la vaccination se ramène à des variantes des trois chapitres suivants, qui sont souvent combinés d'une manière quelconque [6] [7].

Preuve d'efficacité soi-disant manquante

Une fillette de 10 ans ayant besoin de soins constants après une encéphalite due à la rougeole
Dianne Odell: des dizaines d'années dans un poumon d'acier après une poliomyélite
Des poumons d'acier dans un hôpital de Los Angelès (vers 1953) Source Wikimedia Commons [1]

Les adversaires de la vaccination soutiennent qu'il manquerait une preuve de l'efficacité des vaccinations qui résisterait à des critères scientifiques. Il est critiqué là, entre autres choses, (l'absence de) la preuve d'efficacité au moyen du taux (titrage) des anticorps et le manque d'études à long terme comparant la morbidité des vaccinés et des non vaccinés. Cependant, on ne peut pas faire des essais en double aveugle contrôlés contre placebo pour des raisons éthiques, puisque le groupe de contrôle non vacciné serait exposé sans protection contre les agents d'infection et ainsi à un risque incalculable. C'est pourquoi, pour de nombreuses vaccinations, on doit avoir recours à un "marqueur de substitution", le taux (titrage) d'anticorps. Cela s'est souvent révélé fiable pour l'évaluation de l'immunisation résultante.[8].

De nombreuses recherches fiables et des essais cliniques, ceux aussi, entre autres, qui sont nécessaires pour l'autorisation de mise sur le marché des vaccins, prouvent l'effet direct de la vaccination sur les maladies infectieuses; ceci est également prouvé par des données épidémiologiques utilisées.[9]. L'incidence des maladies infectieuses s'enfondre généralement peu de temps après l'introduction des vaccinations. Par exemple, avant l'introduction de la vaccination contre la rougeole aux USA en 1963, sur une estimation de 2 à 4 millions de cas annuels, environ 500.000 cas annuels de rougeole avec 500 décès ont été répertoriés/notifiés. Quelques années après l'introduction, un déclin de la maladie de 98% a été enregistré.[10][11]. En outre, il a été démontré par de nombreuses études sur les animaux que le principe de l'immunisation fonctionne. Grâce à l'utilisation réussie des vaccins anti-rabiques, la France est considérée depuis le 19 février 2010 comme "un pays indemne de la rage" selon les critères de l'Organisation Mondiale de la Santé Animale (OIE), statut qu'elle avait perdu en février 2010 à cause du cas d'un chien importé qui s'était révélé enragé[12].

Il y a effectivement des indications indéniables pour la "protection des troupeaux" au moyen de la vaccination. De façon analogue, la vaccination du personnel dans les maisons de retraite et les maisons médicalisées contre la grippe peut faire baisser considérablement le taux de mortalité des résidents dans les années avec de fortes vagues de grippe[13].

Selon le médecin allemand Gerhard Buchwald, à qui beaucoup d'opposants à la vaccination se réfèrent, les vaccinations sont inefficaces et le déclin des maladies infectieuses au cours du siècle dernier était dû exclusivement à l'amélioration de l'hygiène et du niveau de vie. Pour d'autres, qui nient que les virus et les bactéries soient la cause des maladies, les vaccinations seraient, pour cette raison, inefficaces par leur principe même; en conséquence, ils vénèrent l'obscur (Antoine Béchamp) et fustigent Pasteur. D'éminents représentants de cette thèse absurde sont Stefan Lanka et Hamer.

Les effets adverses de la vaccination et les risques

Illustration propagandiste typique dûe à David Dees, adversaire de la vaccination

Les opposants à la vaccination argumentent qu'il y aurait des maladies et des séquelles qui peuvent être considérées comme des effets adverses (des effets secondaires) de la vaccination. Les conséquences mentionnées en tant que séquelles de la vaccination allant des allergies, de l'asthme ou de l'autisme jusqu'à la criminalité, le VIH, la trisomie 21 et le syndrome de mort subite du nourrisson[14].

On fait valoir que les études en vue de l'autorisation (de mise en oeuvre) des vaccins, en raison de leur taille limitée, ne pourraient détecter qu'une fraction de ces effets adverses graves, et c'est ainsi que les effets adverses qui se produisent moins d'une fois sur 500, ne seraient pas découverts. En conséquence, est mis en doute le rapport entre le bénéfice attendu et réel de la vaccination et les risques potentiels.

Tout comme d'autres médicaments, les vaccins doivent passer par un processus d'autorisation complexe avant leur mise en œuvre. Pour cette autorisation, diverses études doivent être présentées par le fabricant qui en démontrent l'efficacité et la tolérabilité. Pour l'autorisation du vaccin contre le rotavirus, par exemple, cette étude, avec plus de 70.000 participants à l'étude, était d'une taille qui permet aussi une évaluation des rares effets adverses de la vaccination. Après la mise en oeuvre d'un vaccin, l'autorisation du vaccin est reconsidérée tous les cinq ans en tenant compte des dernières données, telles que des études de suivi indépendantes d'hôpitaux universitaires et autres intitutions de recherche ou de déclarations d'effets secondaires aux autorités de la santé.

Les effets indésirables des médicaments sont suivi très attentivement dans la plupart des pays industrialisés, soit par la déclaration individuelle spontanée des effets (obligatoire en France), soit à l’aide d’enquêtes ciblées (exemple : purpura thrombopénique et vaccination triple rougeole rubéole oreillons). Aux Etats-Unis un système très élaboré de surveillance et de pharmacovigilance (VAERS, Vaccine Adverse Event Reporting System) fonctionne depuis de nombreuses années et fait l’objet de rapports très réguliers publiés sur le site du CDC américain (Centers for Disease Control and Prevention). En France la pharmacovigilance est rattachée à l’AFSSAPS (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) sur le plan national, les centres régionaux (CRPV) faisant remonter toutes les informations. Selon la législation, "« Tout médecin, chirurgien-dentiste ou sage-femme ayant constaté un effet indésirable grave ou inattendu susceptible d’être du à un médicament ou produit mentionné à l’article R. 5144-1 du code de la santé publique, qu’il l’ait ou non prescrit, doit en faire la déclaration immédiate au centre régional de pharmacovigilance (CRPV) dont il dépend ». De plus, depuis 2011, les associations de malades et les malades eux-mêmes sont conviés à déclarer tout effet indésirable[15]. On peut donc répondre aux critiques qu’il existe un suivi des effets indésirables des vaccins. Cependant, il n'y a pas d'étude globale, mais seulement des suivis pour chaque vaccin particulier, voir par exemple les risques connus de la vaccination contre la grippe saisonnière[16].

En Allemagne, en 2004, furent signalés au Paul-Ehrlich-Institut 1237 cas suspects de possibles complications vaccinales (l'année suivante 1393). Parmi ceux-ci, 414 (517) ont été classifiés comme des cas avec des effets indésirables supérieurs à une réaction vaccinale habituelle, 30 (34) comme des cas avec dégats permanents et 35 (23) comme des cas de décès. Cependant, après évaluation des données, on a pû conclure qu'il y avait dans 6% (8%) seulement des cas une relation «vraisemblable/probable» entre la vaccination et les complications, et un lien "certain" dans 0,% (0,6%) des cas. Dans les 65 (53) cas graves (décès et dégats permanents), il n'a pas été possible d'établir une relation de causalité entre la vaccination et la complication. Environ 30-50 millions de doses sont administrées chaque année en Allemagne. Au total, selon RKI, il y a 2,6 cas suspects pour 100.000 doses de vaccin mises en circulation en Allemagne (0,0026%). De fait, le taux constaté de complications de la vaccination va donc à l'encontre des arguments avancés par les personnes critiquant la vaccination. Des complications peuvent donc être attribués à une plus grande disposition des parents ayant un préjugé à ce sujet à beaucoup plus remarquer des plaintes postérieures et à les imputer à la vaccination.

Suite au processus décrit, il y a toujours eu des vaccins à qui on reprochait des aspects partiels qui ont été retirés du marché. Par exemple, en 2012, le vaccins hexavalent Hexavac[17] en raison de doutes quant à l'efficacité à long terme de la composante hépatite B. En même temps, par ailleurs beaucoup d'études démentaient les déclarations sur les effets possibles de la vaccination (par exemple les allergies, l'asthme, l'autisme, etc.)[18] [19] [20] Des comparaisons épidémiologiques amènent ici des informations intéressantes, par exemple, les allergies ont augmenté de manière significative dans la population de l'ex-DDR, où la vaccination était obligatoire, après la «réunification» , - coïncidant donc avec une baisse des vaccinations effectuées. De tels résultats récents sont toutefois souvent ignorés par les opposants à la vaccination.

Adjuvants - renforceur non-spécifique de l'effet

Depuis des années, on rajoute aux vaccins modernes des renforceurs non-spécifiques de l'effet (les adjuvants) qui augmentent la réponse immunitaire et permettent d'inoculer de plus petites quantités d'antigène. Pendant longtemps, on a utilisé des composés de l'aluminium comme le sel de l'hydroxyde d'alumine, qui est contenu dans la formulation de l'AS04 (adjuvant breveté AS04 de GlaxoSmithKline) et le SHAA (sulfate d'hydroxyphosphate d'aluminium amorphe).

Techniques des militants anti-vaccinationistes

  • dénigrer la science, la médecine (suspicions de conflit d'intérêt, de dissimulation et de fraude)
  • dresser la liste des ingrédients potentiellement toxiques (en dénigrant/niant les études de sécurité réalisées)
  • prôner la liberté vaccinale (refus des obligations vaccinales)
  • mettre l'accent sur l'impossibilité d'assurer la fiabilité à 100 % des vaccins en terme d'efficacité ou d'effets secondaires (les vaccins étant des médicaments, ils ont des effets secondaires ou leurs efficacité ne peut pas être 100 % dans la population)
  • mettre en avant l'aspect contre-nature de la vaccination, qui n'hésite pas à mettre en danger les enfants en leur injectant des germes: notion de « soupe purulente »
  • nier la contribution des vaccins aux progrès en matière de santé des dernières décennies et les attribuer à d'autres facteurs (en général progrès en matière d'hygiène et meilleure nutrition)
  • pratiquer l'amalgame en citant des cas antérieurs d'erreur scientifique (scandale du sang contaminé, des hormones de croissance) sans rapport avec la vaccination
  • invoquer Bigpharma (industrie pharmaceutique décrite comme toute puissante en matière de santé grâce à l'argent, en référence à Bigbrother)
  • détourner les résultats d'études scientifiques sur la vaccination
  • rejeter la possibilité que les effets secondaires se produisent après la vaccination par coïncidence fortuite
  • se présenter comme les meilleurs des experts du fait de l'expérience acquise sur ses propres enfants; expérience acquise qui permet de conseiller les autres en matière de vaccination
  • présenter les maladies infantiles comme bénignes et affirmer qu'il est plus sûr et plus naturel de les contracter que de se faire vacciner (nier les complications des maladies infantiles)
  • nier l'utilité des vaccins en matière de politique de santé publique (passer sous silence le phénomène d'immunité grégaire ou présenter le fait d'imposer un risque de complication à des individus pour améliorer la santé globale d'un groupe comme une injustice)
  • faire témoigner les patients ou parents d'enfants touchés par une maladie grave après une vaccination (en invoquant le sophisme post hoc propter hoc)
  • abuser d'images humoristiques/caricatures en lien avec la vaccination

Liens externes

Vidéos

Références

  1. http://www.vie-publique.fr/actualite/alaune/sante-publique-taux-vaccinations-2012.html
  2. http://www.rki.de/DE/Content/Infekt/Impfen/Bedeutung/Impfgegner_Impfskeptiker.pdf?__blob=publicationFile (allemand)
  3. http://fonzibrain.wordpress.com/2009/12/18/hihihihih-la-criminelle-roselyne-bachelot-est-assignee-au-tribunal-de-grande-instance-de-paris-en-voila-une-bonne-nouvelle/ Shoah planétaire Face à la l'extermination programmée, qu'allons nous faire? Ce n'est pas un complot, c'est une question de logique. Madame Roselyne Bachelot, Ministre de la Santé, a reçu vendredi dernier une assignation à comparaître en référé devant le Tribunal de Grande Instance de Paris ...
  4. http://ansm.sante.fr/S-informer/Presse-Communiques-Points-presse/THIOMERSAL
  5. http://www.ted.com/talks/michael_specter_the_danger_of_science_denial.html Une vidéo sous-titrée en français
  6. http://www.apotheker.or.at/internet/oeak/NewsPresse_1_0_0a.nsf/e02b9cd11265691ec1256a7d005209ee/ab1bfa5ed90f31afc1256e5a0032679d/$FILE/Vortrag%20Prof.%20Zenz.pdf
  7. http://www.docs4you.at/Content.Node/Vorsorgemedizin/Impfungen/Argumente_von_Impfgegnern_Prof_Zenz.pdf
  8. Nauta et al. On the relationship between mean antibody level, seroprotection and clinical protection from influenza. Biologicals (2009) vol. 37 (4) pp. 216-21. (anglais)Artikel, englisch, beschränkter Zugriff
  9. Roush et al. Historical comparisons of morbidity and mortality for vaccine-preventable diseases in the United States. JAMA (2007) vol. 298 (18) pp. 2155-63,[Texte intégral (anglais)
  10. RT Perry, NA Halsey: The clinical significance of measles: a review. J Infect Dis. 2004 May 1;189 Suppl 1:S4-16 PMID 15106083
  11. Saad B. Omer, Daniel A. Salmon, Walter A. Orenstein, M. Patricia deHart, Neal Halsey. Vaccine Refusal, Mandatory Immunization, and the Risks of Vaccine-Preventable Diseases. NEJM, Volume 360 Number 19:1981-1988, Mai 2009
  12. http://agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/Rage_en_France_OSA_2010-8232.pdf Voir page 3
  13. http://www.bmj.com/content/early/2005/12/31/bmj.39010.581354.55 Effectiveness of an influenza vaccine programme for care home staff to prevent death, morbidity, and health service use among residents: cluster randomised controlled trial On peut charger là le document pdf (anglais)
  14. Liste des maladies pouvant être causées par les vaccins selon l'Association Liberté Information Santé (ALIS)
  15. http://ansm.sante.fr/S-informer/Points-d-information-Points-d-information/Les-patients-et-les-associations-de-patients-peuvent-desormais-declarer-directement-les-effets-indesirables-des-medicaments-Point-d-information
  16. http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1306
  17. http://agence-prd.ansm.sante.fr/php/ecodex/extrait.php?specid=68412220
  18. No epidemiological evidence for infant vaccinations to cause allergic disease.
  19. [http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15482514?dopt=Abstract Influence of MMR-vaccinations and diseases on atopic sensitization and allergic symptoms in Swiss schoolchildren.
  20. C. Haug: The Risks and Benefits of HPV Vaccination. Journal of the American Medical Association JAMA 2009;302(7):795-796
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