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Résumé de l'article de Paul G Auwaerter et de ses collègues: <br>Le plaidoyer pour la [[maladie de Lyme]] est devenue un élément de plus en plus important d'un mouvement antiscientifique qui nie à la fois la cause virale du SIDA et les avantages des vaccins et qui soutient des traitements médicaux alternatifs non éprouvés (parfois dangereux). Certains activistes présentent la maladie de Lyme, une infection transmise par les tiques limitée géographiquement, comme une maladie insidieuse, omniprésente, difficile à diagnostiquer et presque incurable ; ils proposent également que la maladie provoque principalement des symptômes non spécifiques qui ne peuvent être traités que par des antibiotiques à long terme et d'autres traitements non orthodoxes et non validés. À l'instar d'autres groupes antiscientifiques, ces défenseurs ont créé une sélection pseudo-scientifique et alternative de praticiens, de recherches et de publications et ont coordonné des manifestations publiques, accusé les opposants de corruption et de conspiration et encouragé les efforts législatifs visant à subvertir la médecine fondée sur des preuves et la science évaluée par des pairs. Les relations et les actions de certains activistes, praticiens médicaux et organismes commerciaux impliqués dans la défense de la maladie de Lyme constituent une menace pour la santé publique.
 
Résumé de l'article de Paul G Auwaerter et de ses collègues: <br>Le plaidoyer pour la [[maladie de Lyme]] est devenue un élément de plus en plus important d'un mouvement antiscientifique qui nie à la fois la cause virale du SIDA et les avantages des vaccins et qui soutient des traitements médicaux alternatifs non éprouvés (parfois dangereux). Certains activistes présentent la maladie de Lyme, une infection transmise par les tiques limitée géographiquement, comme une maladie insidieuse, omniprésente, difficile à diagnostiquer et presque incurable ; ils proposent également que la maladie provoque principalement des symptômes non spécifiques qui ne peuvent être traités que par des antibiotiques à long terme et d'autres traitements non orthodoxes et non validés. À l'instar d'autres groupes antiscientifiques, ces défenseurs ont créé une sélection pseudo-scientifique et alternative de praticiens, de recherches et de publications et ont coordonné des manifestations publiques, accusé les opposants de corruption et de conspiration et encouragé les efforts législatifs visant à subvertir la médecine fondée sur des preuves et la science évaluée par des pairs. Les relations et les actions de certains activistes, praticiens médicaux et organismes commerciaux impliqués dans la défense de la maladie de Lyme constituent une menace pour la santé publique.
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En fait la polémique sur la maladie de Lyme avait débuté au milieu des années 1990 aux USA, [Allen] Steere avait vu la maladie de Lyme gagner en popularité, mais il craignait que la maladie de Lyme ne soit devenue un diagnostic non spécifique couvrant des maladies allant du syndrome de fatigue chronique (SFC), de la fibromyalgie à l'hypocondrie. Steere s'inquiétait du fait que de nombreuses personnes sans signe de maladie de Lyme passée ou présente recevant des traitements antibiotiques, en particulier des traitements au-delà du protocole de traitement recommandé de quatre semaines, « faisaient plus de mal que de bien ».
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En fait la polémique sur la [[Maladie de Lyme|maladie de Lyme]] avait débuté au milieu des années 1990 aux USA, [Allen] Steere avait vu la maladie de Lyme gagner en popularité, mais il craignait que la maladie de Lyme ne soit devenue un diagnostic non spécifique couvrant des maladies allant du syndrome de fatigue chronique (SFC), de la fibromyalgie à l'hypocondrie. Steere s'inquiétait du fait que de nombreuses personnes sans signe de maladie de Lyme passée ou présente recevant des traitements antibiotiques, en particulier des traitements au-delà du protocole de traitement recommandé de quatre semaines, « faisaient plus de mal que de bien ».
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Écrivant dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) en 1993, Steere et ses collègues ont déclaré que la maladie de Lyme était devenue « surdiagnostiquée » et surtraitée. Cette déclaration est devenue un point de ralliement pour ce que les groupes de défense appellent la controverse sur la maladie de Lyme. Face à certains éléments de l’opinion médicale dominante, certains médecins et groupes de défense des patients affirment que la maladie de Lyme peut évoluer vers une maladie chronique nécessitant de fortes doses d’antibiotiques sur de longues périodes. Cependant, au-delà de la question de la terminologie, certains avis médicaux dominants vont jusqu'à affirmer que certains cas de maladie de Lyme peuvent devenir « difficiles à traiter » s'ils ne sont pas diagnostiqués rapidement.
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Écrivant dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) en 1993, Steere et ses collègues ont déclaré que la [[Maladie de Lyme|maladie de Lyme]] était devenue « surdiagnostiquée » et surtraitée. Cette déclaration est devenue un point de ralliement pour ce que les groupes de défense appellent la controverse sur la maladie de Lyme. Face à certains éléments de l’opinion médicale dominante, certains médecins et groupes de défense des patients affirment que la [[Maladie de Lyme|maladie de Lyme]] peut évoluer vers une maladie chronique nécessitant de fortes doses d’antibiotiques sur de longues périodes. Cependant, au-delà de la question de la terminologie, certains avis médicaux dominants vont jusqu'à affirmer que certains cas de maladie de Lyme peuvent devenir « difficiles à traiter » s'ils ne sont pas diagnostiqués rapidement.
    
Bien que le terme « Lyme chronique » ait été autrefois utilisé par Steere et d'autres pour définir les complications persistantes consécutives à la maladie de Lyme aiguë, diverses organisations de défense de la maladie de Lyme et un groupe de médecins dissidents appelé [[ILADS|International Lyme and Associated Diseases Society (ILADS)]] ont redéfini le terme pour décrire un large éventail de symptômes, principalement chez les patients qui ne présentent aucun signe de maladie de Lyme. Steere et ses collègues ont déclaré que même les patients présentant une sérologie positive pour l'infection à Borrelia et présentant des symptômes ressemblant à ceux du SFC ou de la fibromyalgie ne seraient pas aidés par d'autres antibiotiques.
 
Bien que le terme « Lyme chronique » ait été autrefois utilisé par Steere et d'autres pour définir les complications persistantes consécutives à la maladie de Lyme aiguë, diverses organisations de défense de la maladie de Lyme et un groupe de médecins dissidents appelé [[ILADS|International Lyme and Associated Diseases Society (ILADS)]] ont redéfini le terme pour décrire un large éventail de symptômes, principalement chez les patients qui ne présentent aucun signe de maladie de Lyme. Steere et ses collègues ont déclaré que même les patients présentant une sérologie positive pour l'infection à Borrelia et présentant des symptômes ressemblant à ceux du SFC ou de la fibromyalgie ne seraient pas aidés par d'autres antibiotiques.
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L'importance de Steere et son soutien à l'opinion médicale selon laquelle les patients atteints de « [[maladie de Lyme chronique]] » n'ont souvent aucun signe réel de la maladie de Lyme et ne sont pas aidés par de longues cures d'antibiotiques, l'ont conduit à être ciblé, harcelé et menacé de mort par les patients et des groupes de défense irrités par son refus de valider leur conviction selon laquelle ils souffrent de la [[maladie de Lyme chronique]]. [...]<ref>https://en.wikipedia.org/wiki/Allen_Steere</ref><br>
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L'importance de Steere et son soutien à l'opinion médicale selon laquelle les patients atteints de « [[maladie de Lyme chronique]] » n'ont souvent aucun signe réel de la [[Maladie de Lyme|maladie de Lyme]] et ne sont pas aidés par de longues cures d'antibiotiques, l'ont conduit à être ciblé, harcelé et menacé de mort par les patients et des groupes de défense irrités par son refus de valider leur conviction selon laquelle ils souffrent de la [[maladie de Lyme chronique]]. [...]<ref>https://en.wikipedia.org/wiki/Allen_Steere</ref><br>
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==Participation de Christian Perronne à des événements à l'étanger==
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==Participation de Christian Perronne à des événements à l'étranger==
 
===La conférence Norvect en Norvège en 2014<ref>https://norvect.no/norvect-conference-program/</ref>===
 
===La conférence Norvect en Norvège en 2014<ref>https://norvect.no/norvect-conference-program/</ref>===
 
Programme du lundi 26 mai 2014:  
 
Programme du lundi 26 mai 2014:  
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L’[[ILADS]] a ainsi constitué un véritable réseau de ''Lyme literate medical doctors'' (LLMDs) qui sont présentés comme spécialistes de la maladie. Une structure spécifique de l’association, l’ILADEF (4), organise un cursus de formation réservé à ses membres. Très peu d’informations sont disponibles quant à son contenu (mis à part la référence aux recommandations alternatives de l’[[ILADS]]). Pour trouver un "Lyme doctor", l’[[ILADS]] propose de remplir un formulaire en ligne. (5) La plupart des dirigeants de l’[[ILADS]] ont ouvert leur propre consultation spécifique, ou même, pour certains, fondé une clinique spécialisée où ils mettent en œuvre les "guidelines" alternatives promues par l’association qu’ils dirigent, mais exploitent aussi l’idée propagée par cette association selon laquelle bon nombre de patients en errance médicale seraient en fait atteints de [[maladie de Lyme chronique]] non reconnue et que seuls certains médecins sauraient la diagnostiquer correctement et mettre en œuvre un traitement (forcément long).
 
L’[[ILADS]] a ainsi constitué un véritable réseau de ''Lyme literate medical doctors'' (LLMDs) qui sont présentés comme spécialistes de la maladie. Une structure spécifique de l’association, l’ILADEF (4), organise un cursus de formation réservé à ses membres. Très peu d’informations sont disponibles quant à son contenu (mis à part la référence aux recommandations alternatives de l’[[ILADS]]). Pour trouver un "Lyme doctor", l’[[ILADS]] propose de remplir un formulaire en ligne. (5) La plupart des dirigeants de l’[[ILADS]] ont ouvert leur propre consultation spécifique, ou même, pour certains, fondé une clinique spécialisée où ils mettent en œuvre les "guidelines" alternatives promues par l’association qu’ils dirigent, mais exploitent aussi l’idée propagée par cette association selon laquelle bon nombre de patients en errance médicale seraient en fait atteints de [[maladie de Lyme chronique]] non reconnue et que seuls certains médecins sauraient la diagnostiquer correctement et mettre en œuvre un traitement (forcément long).
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'''Condamnations pour mauvaises conduites professionnelles : un ancien président concerné'''<br>Le Dr [[Daniel Cameron]] est membre du comité de direction de l’[[ILADS]] et en a été le président de 2009 à 2011. Il est le premier auteur des recommandations de l’association publiées en 2004. Il dirige un cabinet médical dans la région de New York (Dr. Daniel Cameron & Associates) spécialisé dans la maladie de Lyme qui accueille des malades et dispense des formations à des confrères selon les lignes directrices de l’[[ILADS]]. (6) Daniel Cameron a été traduit en 2016 devant une instance disciplinaire de l’État de New York (''Office of Professional Medical Conduct– OPMC'') pour de graves défaillances dans la prise en charge de sept patients. (7) Pour six des sept cas, le Dr Cameron est accusé de traiter les malades « ''de façon inappropriée avec un régime croissant d’antibiotiques, sans examens physiques appropriés, sans réévaluation clinique et sans considérer la remise en cause du diagnostic ou la possibilité de traitements différents'' ». Pour quatre d’entre eux, il est accusé de n’avoir pas su identifier en temps voulu de possibles effets indésirables de la thérapie en cours. Pour l’un d’entre eux, il est accusé de n’avoir pas suivi un diagnostic précédent et des symptômes suggérant une sclérose en plaques et, pour un autre, de n’avoir pas su « ''évaluer correctement et en temps opportun un patient qui souffrait de la maladie de Parkinson'' »…
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'''Condamnations pour mauvaises conduites professionnelles : un ancien président concerné'''<br>Le Dr [[Daniel Cameron]] est membre du comité de direction de l’[[ILADS]] et en a été le président de 2009 à 2011. Il est le premier auteur des recommandations de l’association publiées en 2004. Il dirige un cabinet médical dans la région de New York (Dr. Daniel Cameron & Associates) spécialisé dans la [[maladie de Lyme]] qui accueille des malades et dispense des formations à des confrères selon les lignes directrices de l’[[ILADS]]. (6) [[Daniel Cameron]] a été traduit en 2016 devant une instance disciplinaire de l’État de New York (''Office of Professional Medical Conduct– OPMC'') pour de graves défaillances dans la prise en charge de sept patients. (7) Pour six des sept cas, le [[Daniel Cameron|Dr Cameron]] est accusé de traiter les malades « ''de façon inappropriée avec un régime croissant d’antibiotiques, sans examens physiques appropriés, sans réévaluation clinique et sans considérer la remise en cause du diagnostic ou la possibilité de traitements différents'' ». Pour quatre d’entre eux, il est accusé de n’avoir pas su identifier en temps voulu de possibles effets indésirables de la thérapie en cours. Pour l’un d’entre eux, il est accusé de n’avoir pas suivi un diagnostic précédent et des symptômes suggérant une sclérose en plaques et, pour un autre, de n’avoir pas su « ''évaluer correctement et en temps opportun un patient qui souffrait de la maladie de Parkinson'' »…
    
L’accusation ne fait finalement qu’exprimer ce qu’est le credo de l’[[ILADS]] qui cherche à tout prix à regrouper sous le terme de "[[maladie de Lyme chronique]]" un ensemble de symptômes très disparates et qui appelle les patients à « ''se méfier des avis médicaux qui avanceraient d’autres causes à leur pathologie (sclérose en plaques, fibromyalgie, fatigue chronique ou anxiété)'' ». (8)
 
L’accusation ne fait finalement qu’exprimer ce qu’est le credo de l’[[ILADS]] qui cherche à tout prix à regrouper sous le terme de "[[maladie de Lyme chronique]]" un ensemble de symptômes très disparates et qui appelle les patients à « ''se méfier des avis médicaux qui avanceraient d’autres causes à leur pathologie (sclérose en plaques, fibromyalgie, fatigue chronique ou anxiété)'' ». (8)
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Dans ses conclusions, l’instance disciplinaire énumère les « actes d’inconduite » pour lesquels le Dr Cameron « ''n’a pas pu se défendre avec succès ». Ces allégations comprenaient « la pratique de la profession de médecin avec négligence et à plus d’une occasion »'', "l’incompétence, la négligence grave", " l’incompétence flagrante" ou encore "la non-maintenance de dossiers médicaux précis du patient". En conséquence, le Dr Cameron est soumis à une période probatoire de trois ans durant lesquels il devra exercer de façon encadrée et sous l’autorité et le contrôle d’un médecin qualifié dans les spécialités considérées.
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Dans ses conclusions, l’instance disciplinaire énumère les « actes d’inconduite » pour lesquels le [[Daniel Cameron|Dr Cameron]] « ''n’a pas pu se défendre avec succès ». Ces allégations comprenaient « la pratique de la profession de médecin avec négligence et à plus d’une occasion »'', "l’incompétence, la négligence grave", " l’incompétence flagrante" ou encore "la non-maintenance de dossiers médicaux précis du patient". En conséquence, le [[Daniel Cameron|Dr Cameron]] est soumis à une période probatoire de trois ans durant lesquels il devra exercer de façon encadrée et sous l’autorité et le contrôle d’un médecin qualifié dans les spécialités considérées.
    
'''Un autre "Lyme doctor" condamné'''
 
'''Un autre "Lyme doctor" condamné'''
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'''Le président de l’[[ILADS]] et les traitements hyperbares'''
 
'''Le président de l’[[ILADS]] et les traitements hyperbares'''
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Le Dr Samuel Schor est, en 2017, le président en exercice de l’[[ILADS]]. Il est également président et fondateur d’une clinique spécialisée dans les traitements hyperbares où la maladie de Lyme figure en première place dans la liste des pathologies pour lesquelles la clinique offre ses services. (12) La médecine hyperbare est une modalité thérapeutique d’administration d’oxygène par voie respiratoire à une pression supérieure à la pression atmosphérique. Parmi les principales indications retenues par les agences sanitaires, on compte les intoxications au monoxyde de carbone ou les accidents de décompression sous-marine. (13) D’autres indications sont également reconnues, mais la maladie de Lyme ne figure jamais comme pouvant bénéficier d’un traitement hyperbare. Le Haut conseil de la santé publique ne mentionne pas cette méthode dans les 86 pages de son rapport consacré à la maladie de Lyme. (14) La Haute autorité de santé ne retient pas non plus la maladie de Lyme dans la liste de ses indications pour une thérapie hyperbare. (15) Les CDC américains (''Centers for disease control and prevention'') mettent le traitement hyperbare contre la maladie de Lyme au même niveau de réserve (à savoir, « ''sans preuve d’efficacité'' ») que « ''les antibiothérapies longues – mois ou années –, les injections intraveineuses de peroxyde d’hydrogène, les traitements par des champs électromagnétiques, les compléments d’ail, l’argent colloïdal, la transplantation de cellules souches…'' ». (16)
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Le Dr Samuel Schor est, en 2017, le président en exercice de l’[[ILADS]]. Il est également président et fondateur d’une clinique spécialisée dans les traitements hyperbares où la maladie de Lyme figure en première place dans la liste des pathologies pour lesquelles la clinique offre ses services. (12) La médecine hyperbare est une modalité thérapeutique d’administration d’oxygène par voie respiratoire à une pression supérieure à la pression atmosphérique. Parmi les principales indications retenues par les agences sanitaires, on compte les intoxications au monoxyde de carbone ou les accidents de décompression sous-marine. (13) D’autres indications sont également reconnues, mais la [[maladie de Lyme]] ne figure jamais comme pouvant bénéficier d’un traitement hyperbare. Le Haut conseil de la santé publique ne mentionne pas cette méthode dans les 86 pages de son rapport consacré à la [[maladie de Lyme]]. (14) La Haute autorité de santé ne retient pas non plus la [[maladie de Lyme]] dans la liste de ses indications pour une thérapie hyperbare. (15) Les CDC américains (''Centers for disease control and prevention'') mettent le traitement hyperbare contre la [[maladie de Lyme]] au même niveau de réserve (à savoir, « ''sans preuve d’efficacité'' ») que « ''les antibiothérapies longues – mois ou années –, les injections intraveineuses de peroxyde d’hydrogène, les traitements par des champs électromagnétiques, les compléments d’ail, l’argent colloïdal, la transplantation de cellules souches…'' ». (16)
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[Psiram.com: suivaient les références de l'article de Jean-Paul Krivine. En 2023, l'article et les références qui l'accompagnaient ne sont plus accesssibles.]
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[Psiram.com: suivaient les références de l'article de Jean-Paul Krivine. En 2023, l'article et les références qui l'accompagnaient ne sont plus accessibles.]
    
=='''Analyse d’un de ses discours au Luxembourg - 2022'''==
 
=='''Analyse d’un de ses discours au Luxembourg - 2022'''==
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==Liens externes==
 
==Liens externes==
*https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC4489928/ Antiscience and ethical concerns associated with advocacy of Lyme disease ('''Préoccupations antiscientifiques et éthiques liées à la défense de la maladie de Lyme''')<br>Authors: ''Paul G Auwaerter'' 1, Johan S Bakken 1, Raymond J Dattwyler 1, J Stephen Dumler 1, John J Halperin 1, Edward McSweegan 1, Robert B Nadelman 1, Susan O’Connell 1, Eugene D Shapiro 1, Sunil K Sood 1, Allen C Steere 1, Arthur Weinstein 1, Gary P Wormser 1<br>''Abstract: Advocacy for Lyme disease has become an increasingly important part of an antiscience movement that denies both the viral cause of AIDS and the benefits of vaccines and that supports unproven (sometimes dangerous) alternative medical treatments. Some activists portray Lyme disease, a geographically limited tick-borne infection, as a disease that is insidious, ubiquitous, difficult to diagnose, and almost incurable; they also propose that the disease causes mainly non-specific symptoms that can be treated only with long-term antibiotics and other unorthodox and unvalidated treatments. Similar to other antiscience groups, these advocates have created a pseudoscientific and alternative selection of practitioners, research, and publications and have coordinated public protests, accused opponents of both corruption and conspiracy, and spurred legislative efforts to subvert evidence-based medicine and peer-reviewed science. The relations and actions of some activists, medical practitioners, and commercial bodies involved in Lyme disease advocacy pose a threat to public health. [...]<br>''Conclusions''<br>Many individuals who represent themselves as Lyme disease activists and LLMDs hold and promote views of a tick-borne infectious disease that is inconsistent with credible scientific evidence. Although relatively small in number, their effect should not be underestimated. Their unorthodox perspectives and resulting practices have contributed to injury and even deaths of patients.35,65 Millions of dollars have been spent refuting their claims, and thousands of hours have been spent responding to false allegations, legal threats, congressional queries, and other harassments. At a time when unnecessary health-care expenditures are being scrutinised and widespread bacterial resistance has been linked to overuse of antibiotics, it is particularly important that unsubstantiated treatments be avoided.66<br>This situation is not likely to end anytime soon. As with other antiscience groups, many Lyme disease activists are well funded and often connected to influential political and media sources. Treatment of Lyme disease with long-term antibiotics is profitable for LLMDs and can be falsely reassuring to patients, who believe that they have a debilitating chronic infection and thus do not seek diagnosis and treatment for other disorders. There is no deficiency of either new patients or activists. The medical anthropologist Sharon Kaufman wrote that “Information technology has transformed the way trust and knowledge are produced”.67 Most people now find medical information on the internet, and the websites of LLMDs and activists are often viewed as legitimate and reliable sources of information, which they may not be.68,69 Such misplaced trust has also contributed to a similar situation in Europe, with increasing pressure being brought on authorities there to sanction the use of prolonged antibiotic treatment for patients without credible evidence of Lyme disease by groups such as the German Borreliosis Society and Dutch Lyme Association. This ill-founded advocacy is being extended to other, less common, tick-borne infections (and to non-Ixodes tick-transmitted pathogens such as Bartonella).48,70<br>In conclusion, activists, through public appeal and political lobbying, have managed to divert attention away from existing evidence-based medicine in their quest to redefine Lyme disease. There is a serious concern that they will further endanger the public’s health unless responsible physicians, scientists, government leaders, and the media firmly stand up for an evidence-based approach to this infection that is based on high-quality scientific studies. Many patients who have been labelled as having chronic Lyme disease arrive at this diagnosis as a consequence of inadequate or frustrating previous medical care for symptoms that are difficult to define. Patients who suspect or who have been diagnosed with chronic Lyme disease should consider seeking a comprehensive assessment from an empathetic physician. This physician should objectively look at all elements of history, physical examination, and laboratory data to guide assessment and management based on the best available clinical evidence.<br>('''En conclusion, les activistes, par le biais d'appels publics et de lobbying politique, ont réussi à détourner l'attention de la médecine factuelle existante dans leur quête de redéfinition de la maladie de Lyme. Il est à craindre qu'ils ne mettent encore plus en danger la santé du public, à moins que des médecins, des scientifiques, des responsables gouvernementaux et des médias responsables ne défendent fermement une approche de cette infection fondée sur des études scientifiques de grande qualité. De nombreux patients étiquetés comme souffrant de la [[maladie de Lyme chronique]] sont arrivés à ce diagnostic à la suite de soins médicaux antérieurs inadéquats ou frustrants pour des symptômes difficiles à définir. Les patients qui soupçonnent ou qui ont été diagnostiqués comme souffrant de la maladie de Lyme chronique devraient envisager de demander une évaluation complète à un médecin empathique. Ce médecin doit examiner objectivement tous les éléments de l'anamnèse, de l'examen physique et des données de laboratoire afin d'orienter l'évaluation et la prise en charge sur la base des meilleures preuves cliniques disponibles.''')
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*https://pmc.ncbi.nlm.nih.gov/articles/PMC4489928/ Antiscience and ethical concerns associated with advocacy of Lyme disease ('''Préoccupations antiscientifiques et éthiques liées à la défense de la [[maladie de Lyme]]''')<br>Authors: ''Paul G Auwaerter'' 1, Johan S Bakken 1, Raymond J Dattwyler 1, J Stephen Dumler 1, John J Halperin 1, Edward McSweegan 1, Robert B Nadelman 1, Susan O’Connell 1, Eugene D Shapiro 1, Sunil K Sood 1, Allen C Steere 1, Arthur Weinstein 1, Gary P Wormser 1<br>''Abstract: Advocacy for Lyme disease has become an increasingly important part of an antiscience movement that denies both the viral cause of AIDS and the benefits of vaccines and that supports unproven (sometimes dangerous) alternative medical treatments. Some activists portray Lyme disease, a geographically limited tick-borne infection, as a disease that is insidious, ubiquitous, difficult to diagnose, and almost incurable; they also propose that the disease causes mainly non-specific symptoms that can be treated only with long-term antibiotics and other unorthodox and unvalidated treatments. Similar to other antiscience groups, these advocates have created a pseudoscientific and alternative selection of practitioners, research, and publications and have coordinated public protests, accused opponents of both corruption and conspiracy, and spurred legislative efforts to subvert evidence-based medicine and peer-reviewed science. The relations and actions of some activists, medical practitioners, and commercial bodies involved in Lyme disease advocacy pose a threat to public health. [...]<br>''Conclusions''<br>Many individuals who represent themselves as Lyme disease activists and LLMDs hold and promote views of a tick-borne infectious disease that is inconsistent with credible scientific evidence. Although relatively small in number, their effect should not be underestimated. Their unorthodox perspectives and resulting practices have contributed to injury and even deaths of patients.35,65 Millions of dollars have been spent refuting their claims, and thousands of hours have been spent responding to false allegations, legal threats, congressional queries, and other harassments. At a time when unnecessary health-care expenditures are being scrutinised and widespread bacterial resistance has been linked to overuse of antibiotics, it is particularly important that unsubstantiated treatments be avoided.66<br>This situation is not likely to end anytime soon. As with other antiscience groups, many Lyme disease activists are well funded and often connected to influential political and media sources. Treatment of Lyme disease with long-term antibiotics is profitable for LLMDs and can be falsely reassuring to patients, who believe that they have a debilitating chronic infection and thus do not seek diagnosis and treatment for other disorders. There is no deficiency of either new patients or activists. The medical anthropologist Sharon Kaufman wrote that “Information technology has transformed the way trust and knowledge are produced”.67 Most people now find medical information on the internet, and the websites of LLMDs and activists are often viewed as legitimate and reliable sources of information, which they may not be.68,69 Such misplaced trust has also contributed to a similar situation in Europe, with increasing pressure being brought on authorities there to sanction the use of prolonged antibiotic treatment for patients without credible evidence of Lyme disease by groups such as the German Borreliosis Society and Dutch Lyme Association. This ill-founded advocacy is being extended to other, less common, tick-borne infections (and to non-Ixodes tick-transmitted pathogens such as Bartonella).48,70<br>In conclusion, activists, through public appeal and political lobbying, have managed to divert attention away from existing evidence-based medicine in their quest to redefine Lyme disease. There is a serious concern that they will further endanger the public’s health unless responsible physicians, scientists, government leaders, and the media firmly stand up for an evidence-based approach to this infection that is based on high-quality scientific studies. Many patients who have been labelled as having chronic Lyme disease arrive at this diagnosis as a consequence of inadequate or frustrating previous medical care for symptoms that are difficult to define. Patients who suspect or who have been diagnosed with chronic Lyme disease should consider seeking a comprehensive assessment from an empathetic physician. This physician should objectively look at all elements of history, physical examination, and laboratory data to guide assessment and management based on the best available clinical evidence.<br>('''En conclusion, les activistes, par le biais d'appels publics et de lobbying politique, ont réussi à détourner l'attention de la médecine factuelle existante dans leur quête de redéfinition de la [[maladie de Lyme]]. Il est à craindre qu'ils ne mettent encore plus en danger la santé du public, à moins que des médecins, des scientifiques, des responsables gouvernementaux et des médias responsables ne défendent fermement une approche de cette infection fondée sur des études scientifiques de grande qualité. De nombreux patients étiquetés comme souffrant de la [[maladie de Lyme chronique]] sont arrivés à ce diagnostic à la suite de soins médicaux antérieurs inadéquats ou frustrants pour des symptômes difficiles à définir. Les patients qui soupçonnent ou qui ont été diagnostiqués comme souffrant de la maladie de Lyme chronique devraient envisager de demander une évaluation complète à un médecin empathique. Ce médecin doit examiner objectivement tous les éléments de l'anamnèse, de l'examen physique et des données de laboratoire afin d'orienter l'évaluation et la prise en charge sur la base des meilleures preuves cliniques disponibles.''')
    
*https://fr.wikipedia.org/wiki/Hold-up_(film,_2020) Christian Perronne est un des 5 Acteurs principaux de ce film, en compagnie de Michael Levitt, [[Luc Montagnier]], Laurent Toubianna et Martine Wonner.<br>Ce film documentaire français de propagande pseudoscientifique est produit par le conspirationniste Pierre Barnérias ainsi que par Nicolas Réoutsky et Christophe Cossé, il sort le 11 novembre 2020 sur Vimeo. Il met d'abord en avant des controverses autour de la pandémie de Covid-19 telles que l'utilité des masques, du confinement, des traitements comme l'hydroxychloroquine, pour développer dans une seconde partie la théorie d'un complot mondial qui aurait créé la maladie à coronavirus 2019 pour éliminer la moitié de l'humanité et asservir les survivants.<br>Malgré l'arrêt de la diffusion sur Vimeo, le film est partagé de manière virale sur les réseaux sociaux. Les médias et les universitaires critiquent quasi-unanimement son conspirationnisme, du fait des nombreuses fausses informations qu'il contient et de ses conclusions complotistes, et participe à ce titre à la désinformation sur la pandémie de Covid-19. [...]
 
*https://fr.wikipedia.org/wiki/Hold-up_(film,_2020) Christian Perronne est un des 5 Acteurs principaux de ce film, en compagnie de Michael Levitt, [[Luc Montagnier]], Laurent Toubianna et Martine Wonner.<br>Ce film documentaire français de propagande pseudoscientifique est produit par le conspirationniste Pierre Barnérias ainsi que par Nicolas Réoutsky et Christophe Cossé, il sort le 11 novembre 2020 sur Vimeo. Il met d'abord en avant des controverses autour de la pandémie de Covid-19 telles que l'utilité des masques, du confinement, des traitements comme l'hydroxychloroquine, pour développer dans une seconde partie la théorie d'un complot mondial qui aurait créé la maladie à coronavirus 2019 pour éliminer la moitié de l'humanité et asservir les survivants.<br>Malgré l'arrêt de la diffusion sur Vimeo, le film est partagé de manière virale sur les réseaux sociaux. Les médias et les universitaires critiquent quasi-unanimement son conspirationnisme, du fait des nombreuses fausses informations qu'il contient et de ses conclusions complotistes, et participe à ce titre à la désinformation sur la pandémie de Covid-19. [...]
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*https://www.conspiracywatch.info/notice/christian-perronne<br>Le Pr Christian Perronne est un infectiologue controversé, connu en particulier pour avoir publié le livre ''Y a-t-il une erreur qu'ILS n'ont pas commise ?'' (Albin Michel, juin 2020), véritable succès de librairie au cours de l'été 2020.<br><br>Le 17 décembre 2020, il a été mis fin à ses fonctions de chef du service des maladies infectieuses et tropicales à l'hôpital Raymond-Poincaré à Garches (AP-HP), dans les Hauts-de-Seine, sur décision de Martin Hirsch, directeur général de l'AP-HP.<br><br>L’AP-HP a en outre déposé une plainte contre Christian Perronne auprès du conseil départemental de l’ordre des médecins, compte tenu des attaques ad hominem proférées publiquement par le médecin à l’encontre d’un confrère et pour avoir notamment affirmé que les malades du Covid représentaient une aubaine financière pour les médecins.<br><br>Ayant pris fait et cause pour le traitement à base d'hydroxychloroquine et d'azithromycine préconisé par le Pr Didier Raoult contre la Covid-19 (le 30 mars 2020, dans l'émission de Cyril Hanouna, « Balance ton post ! », Christian Perronne déclare : « ''C’est une évidence scientifique mondiale. Ça marche et nous ne faisons pas ce choix'' »), l'infectiologue est devenu pendant la pandémie une icône médiatique célébrée aussi bien par le journaliste André Bercoff (Sud Radio) [archive] que par le député souverainiste Nicolas Dupont-Aignan ou le vidéaste complotiste Silvano Trotta [archive] qui l'interviewe pendant une heure, le 26 juin 2020, en visio-conférence (la vidéo, postée sur YouTube, a été vue plus de 129 000 fois à ce jour).<br><br>Dans son livre, Christian Perronne accuse ses confrères d'avoir écarté l'hydroxychloroquine pour satisfaire les laboratoires pharmaceutiques. Le 14 juin 2020, sur CNews, il accuse le CHU de Nantes d’avoir laissé mourir son beau-frère de la Covid-19. Le lendemain, sur BFM TV, il estime que 25 000 morts auraient pu être évités si les autorités avaient permis l'utilisation massive de l'hydroxycholoroquine. Des chiffres jugés « ''fantaisistes'' » par le Pr Gilbert Deray, chef du service néphrologie à la Pitié Salpêtrière à Paris.<br><br>[Psiram.com : est proposée ici la vidéo de la colère de @GilbertDeray à l’égard du professeur Christian Perronne]<br><br>Le 16 juin 2020, sur Sud Radio, Christian Perronne déclare : <br>« ''C'est une honte totale qui est immorale de continuer à dire que l'étude de Raoult ne montre rien, que c'est pas fait selon les canons de la science. C’est fait parfaitement selon les canons de la science ! Faut arrêter de délirer ! Tout ça, c'est parce que tous ces experts qui disent ça sont achetés par l'industrie pharmaceutique, j'ai pas peur de le dire : c'est une honte nationale !'' »<br><br>Le 23 juin 2020, le Pr Perronne est désavoué par la Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française (SPILF) qui dénonce ses « ''affirmations sans fondement » et « graves'' » qui « ''font passer pour des "criminels" les médecins qui s’appuient sur les données de la science pour soigner leurs patients, tout en cherchant à imposer des traitements probablement inefficaces'' ».<br>[...]<br><br>
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*https://www.conspiracywatch.info/notice/christian-perronne<br>Le Pr Christian Perronne est un infectiologue controversé, connu en particulier pour avoir publié le livre ''Y a-t-il une erreur qu'ILS n'ont pas commise ?'' (Albin Michel, juin 2020), véritable succès de librairie au cours de l'été 2020.<br>Le 17 décembre 2020, il a été mis fin à ses fonctions de chef du service des maladies infectieuses et tropicales à l'hôpital Raymond-Poincaré à Garches (AP-HP), dans les Hauts-de-Seine, sur décision de Martin Hirsch, directeur général de l'AP-HP.<br>L’AP-HP a en outre déposé une plainte contre Christian Perronne auprès du conseil départemental de l’ordre des médecins, compte tenu des attaques ad hominem proférées publiquement par le médecin à l’encontre d’un confrère et pour avoir notamment affirmé que les malades du Covid représentaient une aubaine financière pour les médecins.<br>Ayant pris fait et cause pour le traitement à base d'hydroxychloroquine et d'azithromycine préconisé par le Pr Didier Raoult contre la Covid-19 (le 30 mars 2020, dans l'émission de Cyril Hanouna, « Balance ton post ! », Christian Perronne déclare : « ''C’est une évidence scientifique mondiale. Ça marche et nous ne faisons pas ce choix'' »), l'infectiologue est devenu pendant la pandémie une icône médiatique célébrée aussi bien par le journaliste André Bercoff (Sud Radio) [archive] que par le député souverainiste Nicolas Dupont-Aignan ou le vidéaste complotiste Silvano Trotta [archive] qui l'interviewe pendant une heure, le 26 juin 2020, en visio-conférence (la vidéo, postée sur YouTube, a été vue plus de 129 000 fois à ce jour).<br>Dans son livre, Christian Perronne accuse ses confrères d'avoir écarté l'hydroxychloroquine pour satisfaire les laboratoires pharmaceutiques. Le 14 juin 2020, sur CNews, il accuse le CHU de Nantes d’avoir laissé mourir son beau-frère de la Covid-19. Le lendemain, sur BFM TV, il estime que 25 000 morts auraient pu être évités si les autorités avaient permis l'utilisation massive de l'hydroxycholoroquine. Des chiffres jugés « ''fantaisistes'' » par le Pr Gilbert Deray, chef du service néphrologie à la Pitié Salpêtrière à Paris.<br>[Psiram.com : est proposée ici la vidéo de la colère de @GilbertDeray à l’égard du professeur Christian Perronne]<br>Le 16 juin 2020, sur Sud Radio, Christian Perronne déclare : <br>« ''C'est une honte totale qui est immorale de continuer à dire que l'étude de Raoult ne montre rien, que c'est pas fait selon les canons de la science. C’est fait parfaitement selon les canons de la science ! Faut arrêter de délirer ! Tout ça, c'est parce que tous ces experts qui disent ça sont achetés par l'industrie pharmaceutique, j'ai pas peur de le dire : c'est une honte nationale !'' »<br>Le 23 juin 2020, le Pr Perronne est désavoué par la Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française (SPILF) qui dénonce ses « ''affirmations sans fondement » et « graves'' » qui « ''font passer pour des "criminels" les médecins qui s’appuient sur les données de la science pour soigner leurs patients, tout en cherchant à imposer des traitements probablement inefficaces'' ».<br>[...]<br><br>
    
*https://factuel.afp.com/doc.afp.com.9X68P6 Attention aux assertions trompeuses de Christian Perronne sur la vaccination anti-Covid devant des députés luxembourgeois (Article publié par l'Agence France-Presse (AFP) le mardi 23 novembre 2021)<br><br>
 
*https://factuel.afp.com/doc.afp.com.9X68P6 Attention aux assertions trompeuses de Christian Perronne sur la vaccination anti-Covid devant des députés luxembourgeois (Article publié par l'Agence France-Presse (AFP) le mardi 23 novembre 2021)<br><br>
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