Nutra News

De Psiram
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Couverture du no de Janvier 2007. Remarquer les mentions de Smart City et de supersmart.com
Pierre Boutron est l'auteur du livre "Arrêtons de vieillir" publié par les éditions Thierry Souccar.
Dans ce numéro, on apprend que "Le programme antiâge de Pierre Boutron comprend les nutriments suivants : Vitamine E, Sélénium, Bêta-carotène, Vitamine B5, Polyphénols de pépins de raisin, Centrophénoxine, Arginine, Zinc, Coenzyme Q10, DHEA, Mélatonine, Carnosine, Superoxyde dismutase (GliSODin®)"
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Nutra News, Science, Nutrition, Prévention et Santé (souvent écrit aussi NutraNews ou Nutranews) est une publication mensuelle diffusée d'abord sous forme papier ou de lettre électronique, puis uniquement sous forme de lettre électronique. Dans la rubrique "A propos", les seules informations données en 2014 sont : "Editeur : Fondation pour le Libre Choix, directeur de la Publication : Linus Freeman, Rédacteur en Chef : Yolaine Carel". [1]

Nutra News est sponsorisée par Supersmart.com, une société de vente en ligne de compléments alimentaires) et de suppléments nutitionnels [2]. Sur le site de Supersmart.com, on apprend que Smart Nutrition Ltd. est liée par une convention de prestation de services à Smart City SA, société de droit luxembourgeois installée au Grand-Duché depuis 1997. [...] Notre centre logistique principal se situe au Royaume Uni et un centre secondaire aux Etats-Unis. [...] Historiquement, les sociétés qui ont précédé Smart Nutrition Ltd. ont été, dès 1992, parmi les pionniers européens de la supplémentation nutritionnelle. Elles ont aussi été à l'origine, avec les Smart Drinks®, du marché aujourd'hui important des boissons énergétiques. Elles ont été parmi les toutes les premières à commercialiser sur internet : la première version de Supersmart.com remonte à 1997. Nous avons commencé par importer des produits américains, puis, pour faire bénéficier nos clients de rapports qualité-prix plus avantageux, nous avons très rapidement élaboré nous-mêmes nos propres conditionnements.
Smart Nutrition Ltd. sponsorise les activités de la Fondation pour le Libre Choix (FLC), une association sans but lucratif dont le but est d'informer le public des recherches concernant la supplémentation nutritionnelle et la santé préventive. La FLC [Fondation Libre choix] édite la lettre d'information mensuelle Nutranews et le site www.nutranews. [...] Smart Nutrition Ltd. et d'autres sociétés du groupe contribuent aussi à l'activité de plusieurs associations européennes et internationales, pour développer l'information et l'éducation du public en matière de supplémentation, ainsi que pour défendre ses droits et son libre accès aux compléments alimentaires.

On ne peut pourtant pas dire que les boissons énergétiques font vraiment partie de la santé préventive.

Dans la lettre de juillet 2000, on a une information supplémentaire: "NUTRANEWS Directeur de la publication : Philippe Serra - Rédacteur en chef : Dr Jean-Marc Robin © 2000 Association Nutrition & Prévention ". Le coupon d'abonnement est également à renvoyer à Juan les Pins." [3] Déjà dans le numéro de Nutra News de juillet 1999, à la rubrique intitulée "courrier des lecteurs", les seuls à répondre aux lecteurs sont Jean-Marc Robin et Philippe Serra.[4]

On lit tout à la fin de la lettre de novembre 2001 de nutranews [5] "Editeur : Association Nutrition & Prévention - 5, boulevard de la Pinède - F-06160 Juan Les Pins. Directeur de la Publication : Philippe Serra - Rédacteur en Chef : Yolaine Carel Parution mensuelle - Abonnement (12 numéros) : Frs 199", et ensuite "Bulletin d’Abonnement. La lettre d'information Nutranews est éditée par l'Association Nutrition et Prévention. Cette association à but non lucratif, créée en 1994, a pour objet d'informer et d'éduquer le public dans les domaines de la Nutrition et de la Santé préventive. Nutranews paraît 12 fois par an", le prix annoncé est de 30€, le bulletin d'abonnement est à retourner à "Association Nutrition et Prévention, 5 boulevard de la Pinède - F 06160 Juan les Pins - France".

Articles dans les journaux en 1995

Des petites pilules sous le manteau

Dans cet article publié dans le journal Libération du 4 janvier 1995 et signé Catherine Coroller [6], on lit :

"«Prises en trop grandes quantités, les vitamines A et D, ainsi que certaines vitamines B peuvent être toxiques. Les aliments ne recèlent jamais des quantités toxiques de vitamines, les suppléments, si.» Véronique Azais- Braesco, chargée de recherche à l'Inra.

Des petites pilules sous le manteau «Votre bilan est moyen, c'est-à-dire que vous vous dégradez lentement.» Le verdict est sévère. Dès son arrivée dans la salle, chacun des rares spectateurs venus assister à la manifestation organisée par l'association Nutrition et Prévention s'est vu remettre un questionnaire. Quelques jours plus tard, il a reçu chez lui un bilan nutritionnel personnalisé. «Savez-vous qu'une supplémentation quotidienne serait particulièrement appropriée pour vous aider à garder ou à retrouver la forme de vos 20 ans?», peut-on y lire. Pour ce faire, il faudra prendre de la vitamine A, B2, B5, B6, B12, C, E, de l'acide folique, de la biotine, de l'acide para-aminobenzoïque, du chrome, du sélénium, du zinc, de la phénylalanine, de la cystéine. Et où trouve-t-on ces petites merveilles? Dans les produits fabriqués par Nutrasciences, organisateur occulte de la soirée.

En réalité, cette manifestation n'est pas ce que promettaient les affiches placardées dans Paris: à la place d'une conférence sur la nutrition, un attrape-gogos pour amener le public à acheter des spécialités Nutrasciences. L'exposé de Philippe Serra, responsable de ce laboratoire américain pour la France, sur l'intérêt des vitamines et minéraux, se termine par une présentation des produits Nutrasciences. L'un retarde le vieillissement, un autre donne énergie et bonne humeur, un troisième permet d'atteindre de meilleures performances physiques" L'ensemble du traitement coûte autour de 1.000 F par mois. Les produits se commandent à un autre membre de l'association qui se voit alors reverser une ristourne. Chaque client peut devenir, à son tour, revendeur. Ce système de vente directe permet aux entreprises qui diffusent, comme Nutrasciences, de proposer, sans avoir pignon sur rue, des produits pas tout à fait conformes à la réglementation (voir article principal) et d'éviter ainsi les foudres de l'administration.

C.C."

La mine des vitamines

Dans cet article publié également dans le journal libération du 4 janvier 1995 et signé Catherine Coroller [7], on lit :

C'est dur de vieillir et d'être menacé par la maladie, c'est déprimant de se sentir fatigué, c'est angoissant de s'entendre dire qu'on n'est pas à la hauteur dans tel ou tel domaine. Or, la pharmacopée n'a pas grand-chose à proposer pour calmer les malaises existentiels. Sauf des anxiolytiques, dont les Français abusent, mais qui se contentent d'endormir les angoisses. Ceux que de tels remèdes ne satisfont pas en sont réduits à tâtonner. Ils cherchent, parfois du côté des suppléments nutritionnels, ces cocktails de vitamines et minéraux (les célèbres oligo-éléments), censés redonner l'énergie perdue.
Depuis quelques années, les fabricants de ces produits, également appelés compléments alimentaires, font du forcing pour convaincre les Français d'en consommer. «Actuellement, on dénombre en France plus de 2.000 suppléments ou compléments nutritionnels» contre 700 environ en 1990, dit Véronique Azais-Braesco, chargée de recherche à l'Institut national de la recherche agronomique (Inra). Si l'offre augmente, il n'est pas sûr que la demande suive. Alors que la consommation de suppléments nutritionnels a pris une rare ampleur aux Etats-Unis (près d'un Américain sur deux prend régulièrement des vitamines), les Français font la fine bouche. «Nous observons depuis 1980 une diminution de la consommation des vitamines qui ne sont plus remboursées, comme la B, la C (sauf une) et les polyvitamines, dit Thérèse Lecomte, directeur de recherches au Centre de recherche et d'économie de la santé (Credes), alors que la consommation des vitamines A et D qui sont toujours prises en charge augmente.» Peut-être les Français doutent-ils de l'efficacité de médicaments, privés de cette caution médicale que représente le remboursement. Rien de tel qu'une bonne alimentation En l'occurrence, ils pourraient bien avoir raison. Car l'utilité de ces produits est plus qu'aléatoire. Les fabricants ont beau affirmer que tout le monde souffre de carences en vitamines et minéraux, la chose est loin d'être prouvée. «Si les gens ne présentent pas de symptômes, il n'y a aucune raison de penser qu'ils souffrent de carences, dit encore Véronique Azais -Braesco. L'alimentation couvre les besoins de 97,5% de la population. Les 2,5% restants, qui souffrent d'une carence, doivent être traités sous surveillance médicale. En France, la vraie carence n'existe que chez ceux qui se nourrissent insuffisamment ou mal"» A contrario, une alimentation équilibrée, à base de bons produits, fournirait les vitamines et minéraux nécessaires. «Notre alimentation actuelle est trop riche en calories vides: sucres purifiés, farines blanches, dit Christian Rémésy, chargé de recherches à l'Inra. Mieux vaudrait faire correctement son marché que de prendre des suppléments nutritionnels.» D'autant qu'il y a loin d'une orange gorgée de soleil à un comprimé de vitamine C. «On ne sait pas reproduire la complexité d'un aliment dans une gélule», dit encore Christian Rémésy. Et Véronique Azais-Braesco d'ajouter: «Dans les aliments, il y a des tas de micro-constituants qu'on ne connaît pas, or ce sont peut-être ces composés-là qui sont bénéfiques pour la santé. Si l'on a pu établir une liaison statistique entre ce que mangent les gens et l'incidence des pathologies qu'ils développent, on ne sait pas ce qui, dans la nourriture, en est responsable. Ainsi, entre la survenue d'un cancer du poumon et la consommation de fruits et légumes qui contiennent des caroténoïdes.»
Non contents d'être d'une utilité douteuse, ces suppléments nutritionnels pourraient même se révéler dangereux. Surtout à fortes doses. Lorsque des laboratoires, comme Nutrasciences, préconisent l'absorption d'importantes quantités de vitamines et minéraux, ils jouent avec la santé des consommateurs. «Il est grand temps de faire connaître aux Français l'efficacité des nutriments pour la prévention des maladies et des manifestations dégénératives», dit Philippe Serra, représentant français de cette société américaine. Quelles doses prescrire?
Là où le ministère de la Santé recommande une quantité maximale de 2.500 unités internationales (UI) de vitamine A par jour, Nutrascience en préconise au moins 6.630, de même pour la vitamine E, la vitamine C, le zinc, le sélénium" «Les doses officielles sont trop faibles», dit Philippe Serra. Peut-être, mais elles ont le mérite d'être a priori sans danger.
«Prises en trop grandes quantités, les vitamines A et D, ainsi que certaines vitamines B peuvent être toxiques», dit Véronique Azais- Braesco. Les aliments ne recèlent jamais des quantités toxiques de vitamines, les suppléments, si.» Une enquête menée en Finlande sur les effets du bêta-carotène et de la vitamine E sur le cancer a donné des résultats contraires à ceux escomptés: «Non seulement les sujets n'ont pas fait moins de cancers du poumon, mais ils en ont fait significativement plus», dit Véronique Azais-Braesco.
Pour l'heure, le mystère reste entier. Peut-être les résultats de l'étude que Serge Hercberg, chercheur à l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) a lancée à l'automne, sous le nom de Suvimax, permettront-ils de lever un peu plus le voile. 15.000 personnes vont avaler pendant huit ans des doses de vitamines et minéraux représentant de une à deux fois les apports quotidiens recommandés par le ministère de la Santé. Beaucoup moins que ce que préconise Philippe Serra, mais un peu plus que ce que l'administration tolérait jusque-là. «On pense que des doses un peu supérieures à celles qui évitent les carences permettraient peut-être de prévenir le cancer et les maladies cardio-vasculaires», dit Serge Hercberg. Rendez-vous dans huit ans" Catherine COROLLER. Christian Rémésy est l'auteur d'un ouvrage intitulé Alimentation et santé, éditions Flammarion, collection Dominos, octobre 1994.
[ici les références citées dans l'article]
«Vivez plus longtemps et en pleine forme», promettent les vendeurs de cocktails de vitamines et minéraux, qui exploitent le filon du remède facile. Le premier coup de fatigue ou de cafard venu, il est tentant d'avaler des gélules ou de boire un grand verre de lait enrichi en fer. Pourtant, l'efficacité de ces produits n'est guère prouvée. Parfois, il suffit simplement d'avoir une bonne alimentation, variée et équilibrée, pour se sentir mieux. Afin d'y voir un peu plus clair, une vaste enquête scientifique a été lancée à l'automne. Mais il faudra attendre huit ans pour connaître la véritable action de ces suppléments nutritionnels.

Pourquoi. La Mutuelle lyonnaise et les produits miracles

Dans cet article publié dans le journal Libération du 22 février 1995 et signé Catherine Coroller [8], on lit :

"La Mutuelle lyonnaise et les produits miracles
- «D'accord, les gens de Nutrasciences marchent en dehors des clous, mais l'important pour nous, en tant que mutualistes, c'est que les gens ne soient pas malades.» Romain Migliorini, président de la Mutuelle de la région lyonnaise (MTRL), n'a pas d'états d'âme. Le fait que les responsables de Nutrasciences commercialisent des suppléments nutritionnels beaucoup plus fortement dosés en vitamines et minéraux que ce qu'autorise la réglementation ne le gêne pas. «Nutrasciences et la Mutuelle de la région lyonnaise (MTRL) ont décidé d'oeuvrer en commun pour informer et éduquer le public le plus large dans les domaines de la nutrition et de la santé préventive», annonçait le 17 février un communiqué conjoint.
D'un côté, on trouve donc une entreprise américaine qui organise, en France, sous le couvert d'une association loi de 1901, Nutrition et Prévention, des conférences destinées à promouvoir les produits Nutrasciences. Véritables pilules miracles, ces compléments alimentaires permettraient d'éradiquer les maladies cardio-vasculaires, d'améliorer ses performances physiques, mentales, sexuelles" Bref, de «vivre plus longtemps et en pleine forme». De l'autre, on trouve une coopérative mutualiste qui revendique plus de 200.000 adhérents et qui se définit comme «l'une des mutuelles les plus solides et les plus dynamiques de France».
Pour l'heure, Romain Migliorini reste très discret sur la forme que prendra l'«engagement actif» de la MTRL au sein de l'association Nutrition et Prévention. «Tout ce qui va dans le sens de la prévention comme la campagne sur le dépistage du cancer du col de l'utérus ou l'homéopathie et, plus largement, tout ce qui peut être fait pour améliorer la santé des gens nous intéresse, dit le président de la mutuelle. Pour l'instant, les choses ne sont pas bien déterminées. Peut-être mettrons-nous sur pied un centre de prévention à deux ou peut-être créerons-nous notre propre association de prévention. Moi, je ne fais pas de business, la vente des produits Nutrasciences ne m'intéresse pas.»
Sur le fond, à savoir l'efficacité et l'innocuité de ces suppléments nutritionnels, Romain Migliorini n'a pas d'arguments scientifiques à apporter: «J'ai eu d'énormes problèmes de santé, et comme je me tiens toujours à l'affût de ce qui sort, j'ai consulté un médecin qui m'a dit: ce sont de très bons produits, vous pouvez y aller. Depuis que j'ai pris des compléments alimentaires, je suis dans une forme magnifique"» Si Romain Migliorini est libre de se soigner comme il l'entend, sa déontologie devrait lui interdire d'inciter les 200.000 adhérents de la MTRL à jouer aux apprentis sorciers. D'autant que la lumière est loin d'être faite sur les risques qu'un tel surdosage peut faire courir à l'organisme. Légalement, rien n'interdit à Romain Migliorini de passer des accords avec qui bon lui semble. Ethiquement, en revanche, il pourrait se dispenser de s'allier à une association dont les pratiques sont plus que douteuses."


Commentaire de Psiram.com : L'association loi de 1901 (c'est à dire sans but lucratif) Nutrition et Prévention qui, est -il écrit dans l'article ci-dessus, "servait de couverture à l'entreprise américaine en question qui oeuvrait en France pour promouvoir les produits Nutrasciences. Véritables pilules miracles, ces compléments alimentaires permettraient d'éradiquer les maladies cardio-vasculaires, d'améliorer ses performances physiques, mentales, sexuelles" Bref, de «vivre plus longtemps et en pleine forme»."
Voyons ce qu'il en est de l'entreprise Nutrasciences (SIREN 392979845) ayant pour Activité principale : "Autres intermédiaires du commerce en denrées, boissons et tabac (4617B), ayant comme Forme juridique : S.A.R.L., ayant comme Capital : 7 622 €, ayant comme Etablissement : 1, avait été Immatriculée en 11/1993, Fin d'exploitation : 10/1995. Son adresse était lors : 2791 chemin de Saint Bernard Sophia Antipolis 6220 Vallauris, et son Gérant : Serra Philippe. De toute évidence, la SARL Nutrasciences de Mr Philippe Serra avait pour but de vendre les pilules miracles, c'est à dire de commercialiser "des suppléments nutritionnels beaucoup plus fortement dosés en vitamines et minéraux que ce qu'autorise la réglementation"

Nutrasciences SARL.jpg



























Article du 1er février 2001 de Nutra News "Nutrition et supplémentation alimentaire - Notre Santé au futur"

"Un colloque organisé par l'Union des Professionnels de la Supplémentation Nutritionnelle et Botanique vient de se tenir sur ce sujet à l'Assemblée Nationale, sous la présidence du député Pascal Terrasse. [...]" où se sont exprimés le "Docteur Dominique Rueff, président de la table ronde [...]", le Dr Christophe de Jaeger, gérontologue et fondateur de l'Institut Européen du Vieillissement, le Dr Gérard Guillaume [président de Chronimed], le dr Jean-Pierre Lablanchy [fondateur de l'Association Médicale Kousmine, et animateur du blog de Chronimed], et Me Isabelle Robard. Ce colloque revendique "La liberté d'ingérer les produits de son choix" [9] ou [10] (pour télécharger le document en pdf, cliquer une 2ème fois sur le lien, patience, celà peut être un peu long.).

[11]

[Remarque de Psiram.com: Dans le CV de Jean-Marc Robin, celui-ci indique qu'il a été Trésorier fondateur de l’A.D.S.N.B. (Association de Défense des consommateurs de Suppléments Nutritionnels et Botaniques), de 2002 à 2007). Un autre acteur dans le même domaine de la supplémentation lui apporte son soutien en 2003 et parle aussi des activités passées de cette association… Erreur de référence : Balise fermante </ref> manquante pour la balise <ref> (numéro de janvier 2004)

En 2021, on trouve, en plus des intervenants cités précédement:

  • BABIZHAYEV Mark (Dr)
  • BIGOT-PHILIPPE Marie Laure (Dr)
  • CASTRONOVO Vincent (Pr)
  • CORDAIN Loren (Pr)
  • DE GREY Aubrey (Dr)
  • DE JAEGER Christophe (Dr)
  • DE VARENNES Bérénice
  • FLEISHER Mitchell A. (M.D.)
  • FUJII Hajime (Dr)
  • G. DUMESNIL Jean (Pr)
  • HAMEL C. John
  • HOPKINS Virginia
  • KARLESKIND Brigitte
  • KLEINSEK Don (PhD)
  • LACROIX Bruno
  • LEE John R. (Dr)
  • LEMLER Jerry
  • MECHOULAM Raphaël (Ph D)
  • MERCIER Bruno (Dr)
  • MIRZA Anwar (Dr)
  • MONTIGNAC Michel
  • MORE Max (Dr)
  • NABET Jules-Jacques (Dr)
  • NAHON Maurice
  • RESHETNICKOV Andreï (Dr)
  • ROBERT Eugène (Ph D)
  • ROUCHY Armelle
  • SOUCCAR Thierry
  • VERKREK David (Dr) [Présentation (élogieuse) de ce contributeur par Nutranews: Directeur exécutif et scientifique de l'Alliance for Natural Health (ANH) Le Dr Robert Verkerk a eu l'heureuse idée, en 2002, de former l'ANH, initialement pour monter une campagne efficace, scientifique, juridique, médiatique et de lobbying dans l'objectif de stopper l'interdiction possible de milliers de suppléments nutritionnels à travers toute l'Europe. L'ANH est particulièrement active dans différentes parties de l'Europe, aux États-Unis, en Australie, en Nouvelle-Zélande et en Inde, partout où la liberté des gens d'utiliser des produits de santé naturels est menacée par des réglementations mal conçues, inspirées par l'industrie pharmaceutique. La mission de l'ANH est maintenant la protection et la promotion de la santé naturelle dans le monde entier par l'utilisation d'une « bonne science » et de « bonnes lois ».]
  • WEST Mickael (Dr)
  • WOLINSKI Maryse
  • Weil Andrew, MD
  • ZHIRI Abdesselam (Dr)
  • Zs.-NAGY Imre (Pr)

Liens externes

  • https://www.sciencesetavenir.fr/sante/piratage-sciences-et-avenir-pille-par-chronimed-le-groupe-de-medecins-du-pr-luc-montagnier_123320 Piratage : Sciences et Avenir pillé par Chronimed le groupe de médecins du Pr Luc Montagnier. Par Olivier Hertel le 23.04.2018.
    Voir à la fin de l'article, dans le paragraphe ALLEGATIONS: [...] Nous avons trouvé la copie intégrale d'un article de Nutranews, site qui a pour vocation de vendre les compléments alimentaires de la marque SuperSmart. Or certains de ces produits, non éprouvés, affichent des allégations fantaisistes qui devraient rendre méfiant tout médecin: "Puissant détoxifiant", "accroit la capacité d'apprentissage", "stimulation naturelle de l'immunité".
    Pourtant le Dr Jean-Pierre Lablanchy, ni aucun médecin de Chronimed ne font la moindre mise en garde sur leur site. Plus grave encore, Chronimed n'indique pas à ses lecteurs que l'article de Nutranews est destiné à promouvoir la vente des compléments alimentaires SuperSmart. Un mélange des genres entre information et promotion d'un site marchand qui finalement ne détonne pas avec les pratiques du Pr Luc Montagnier, autour duquel s'est constitué Chronimed. En 2002 le prix Nobel accordait effectivement une longue interview à Nutranews pour vanter les bienfaits antivieillissement de l'extrait de papaye fermenté, un complément alimentaire vendu par SuperSmart. [...]
    L'entreprise qui édite le site Nutranews / SuperSmart a une réputation pour le moins sulfureuse. Elle a reçu un avertissement du ministère de la Santé pour les allégations fantaisistes des produits vendus sur son site marchand. Par ailleurs, en 2012, le dirigeant de l'époque, a été condamné pour fraude fiscal.
  • https://www.amazon.fr/Tout-sur-compl%C3%A9ments-alimentaires-moins-ebook/dp/B01MY4NJNW Tout sur les compléments alimentaires: Les bons et les moins bons. Auteurs: le Pr Luc Cynober et le Dr Jacques Fricker.
    Présentation du livre: Faut-il prendre des compléments alimentaires ? Dans quels cas ? Et, si oui, lesquels ? Comment alors bien les choisir ? Pour quels bénéfices ? Ce guide combine l’expertise d’un professeur et d’un médecin. Il vous permet de distinguer les bons produits des moins bons, voire de ceux qui sont dangereux pour la santé. Pour choisir les bons compléments alimentaires qui peuvent améliorer votre bien-être quand vous voulez combattre la fatigue, retrouver du tonus, lutter contre les signes de l’âge, maigrir ou encore avoir de beaux cheveux… 155 compléments alimentaires de consommation courante passés au crible avec des conseils avisés pour bien les choisir, mieux acheter et préserver votre santé. Luc Cynober est pharmacien, professeur de nutrition à la faculté de pharmacie Paris-Descartes, chef du service de biochimie des hôpitaux Cochin et Hôtel-Dieu. Il est membre titulaire de l’Académie de pharmacie et membre correspondant de l’Académie de médecine. Enfin, il est rédacteur en chef du journal Current Opinion in Clinical Nutrition and Metabolic Care. Jacques Fricker est médecin nutritionniste, auteur d’ouvrages sur la nutrition et la minceur qui rencontrent un très grand succès auprès du public depuis Le Guide du bien maigrir. Chercheur à l’Inserm, puis nutritionniste à l’hôpital Bichat, il enseigne dans plusieurs facultés de médecine. Date de parution : 4 janvier 2017. Éditions Odile Jacob.

Références

  1. https://www.nutranews.org/a_propos.pl?langue_id=1
  2. http://www.supersmart.com/qui_sommes_nous.pl?lang=fr
  3. http://www.nutranews.org/data/pdf/numeros/fr/nutranews200007.pdf
  4. http://www.nutranews.org/sujet.pl?id=784
  5. http://www.nutranews.org/data/pdf/numeros/fr/nutranews200111.pdf
  6. http://www.liberation.fr/vous/1995/01/04/des-petites-pilules-sous-le-manteau_121206 Article signé Catherine Coroller, publié le 4 janvier 1995
  7. https://next.liberation.fr/vous/1995/01/04/la-mine-des-vitamines_121201 Article publié le 1 janvier 1995
  8. http://www.liberation.fr/vous/1995/02/22/pourquoi-la-mutuelle-lyonnaise-et-les-produits-miracles_122452 Article "Pourquoi. La Mutuelle lyonnaise et les produits miracles" signé Catherine Coroller, publié le 22 février 1995.
  9. https://www.nutranews.org/fr--multivitamines--nutrition-supplementation-alimentaire-notre-sante-au-futur--654
  10. Nutranews de janvier 2002. Y est republié pages 18-19 l'article Nutrition et supplémentation alimentaire - Notre Santé au futur qui avait déjà été publié le 1er février 2001
  11. https://www.legifrance.gouv.fr/ceta/id/CETATEXT000008123904/ Conseil d'Etat, 1 / 2 SSR, du 30 décembre 2002, 243990, inédit au recueil Lebon. Conseil d'Etat - 1 / 2 SSR statuant au contentieux N° 243990
    [...] Considérant qu'il résulte de tout ce qui précède que l'ASSOCIATION DES CONSOMMATEURS DE COMPLEMENTS ALIMENTAIRES ET SUPPLEMENTS NUTRITIONNELS et l'UNION DES PROFESSIONNELS DE LA SUPPLEMENTATION NUTRITIONELLE ET BOTANIQUE ne sont pas fondées à demander l'annulation de la décision du 8 janvier 2002 du directeur général de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé ;
    Sur les conclusions tendant à l'application des dispositions de l'article L. 761-1 du code de justice administrative : Considérant que ces dispositions font obstacle à ce que l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé, qui n'est pas la partie perdante, soit condamnée à verser aux organismes requérants la somme qu'ils demandent au titre des frais exposés par eux et non compris dans les dépens ;
    Article 1er : La requête de l'ASSOCIATION DES CONSOMMATEURS DE COMPLEMENTS ALIMENTAIRES ET SUPPLEMENTS NUTRITIONNELS et de l'UNION DES PROFESSIONNELS DE LA SUPPLEMENTATION NUTRITIONELLE ET BOTANIQUE est rejetée.
    Article 2 : La présente décision sera notifiée à l'ASSOCIATION DES CONSOMMATEURS DE COMPLEMENTS ALIMENTAIRES ET SUPPLEMENTS NUTRITIONNELS, à l'UNION DES PROFESSIONNELS DE LA SUPPLEMENTATION NUTRITIONNELLE ET BOTANIQUE, à l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé et au ministre de la santé, de la famille et des personnes handicapées.
  12. https://quackwatch.org/11ind/dean/ Ward Dean, M.D, Imprisoned for Income Tax Evasion (Ward Dean, MD, emprisonné pour fraude fiscale). Auteur: Stephen Barrett, M.D., publié: February 9, 2007