Jacques Lacaze

De Psiram
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Jacques Lacaze en 2012 Source le journal L'avenir de l'Artois[1]

Jacques Lacaze, né le 19 décembre 1941 à Toulouse, est un médecin exerçant à Lievain qui pratique régulièrement l'homéopathie, la phytothérapie, l'oligothérapie soit comme thérapeutiques principales, soit en complément de traitement chimiothérapiques. Ses rapports avec l'ordre des médecins et ses confrères ne sont pas toujours cordiaux[2].

Défenseur des "médecines différentes"

Sur son blog, Jacques Lacaze revient en 2015 sur son parcours dans lea années 1985-1986 dans un article intitulé "UN RAPPORT OFFICIEL BIEN ESCAMOTE ! ÉVALUER LES MÉDECINES DIFFÉRENTES : UN DÉFI?[3] :

"A la fin de l’année 84, s’est mise en place une politique de répression des médecines qualifiées de « parallèles » (Voir note en fin de page). Dès le 15 janvier 1985, l’Institut Solomidés a été encerclé par des cars de CRS et fermé. Des poursuites ont été engagées contre le Dr Pierre Tubéry, et ses produits issus des plantes africaines. Les pharmaciens fabriquant comme préparation magistrale les solutés de Vernes ont été contraints d’arrêter par des menaces administratives. La pratique ancestrale et qui était historiquement le premier métier des pharmaciens d’officine : la réalisation de préparations magistrales a été drastiquement réduite et réservée aux seules préparations dermatologiques. En particulier les pharmaciens ne pouvaient plus délivrer des mélanges de TM homéopathiques. L’homéopathie et l’acupuncture étaient visées également.

Ces attaques de grande envergure, ont été effectuées à l’insu de la ministre des affaires sociales ayant la santé en charge, Mme Georgina Dufoix, et sans qu’elle soit même prévenue. Elle l’a appris aux informations du matin. Une première manifestation de protestation a été mise en place à l’initiative du CDIC (Comité de Défense et d’Information sur le Cancer) que je présidais et qui était centré au départ sur la défense des produits de Solomidés. Je me souviens avoir interrompu mes consultations qu’a assurées mon ami et associé le Docteur Marc Dumont pour diriger la mise en place des ripostes à ces attaques.

La manifestation va se dérouler le 26 janvier 1985. Plus de 2000 personnes seront dans la rue. Une délégation, que je vais conduire va rencontrer la Ministre.

Plusieurs actions seront organisées durant ce mois de janvier à Paris et dans plusieurs autres villes.

Le 4 mars, le Président de la république adressait une lettre à André Bergeron secrétaire général de a CGT-FO, « demandant à la Ministre en charge des Affaires Sociales et au secrétaire d’état chargé de la santé la mise en place d’un groupe de réflexion réunissant de façon paritaire des scientifiques et des membres du Collectif de défense des médecines alternatives ». Ce collectif (le CODEMA) venait d’être créé avec la participation d’une quarantaine d’associations. Il était présidé par Pierre Magnant.

Je vais rester quelque temps sur Paris pour négocier la mise en place du collectif. Le CODEMA organisera en parallèle avec les réunions du groupe de travail des auditions de promoteurs de pratiques thérapeutiques et/ou biologiques différentes. En particulier, nous auditionnerons Louis Claude Vincent dont on apprendra la disparition en 1988.

Une revue « Choisir la vie » sera éditée dès juillet 1985. J’en étais le directeur de publication. Elle publiera 21 numéros avant de cesser de paraître.

Le rapport sera remis à Mme Dufoix le 6 février 1986. Il sera publié à la Documentation française. Mais il ne sera lui donné aucune suite par Mme Barzac qui remplacer Mme Dufoix.

Ce rapport est en pièce jointe.

Ici le rapport que Mr Lacaze met en lien dans son article[4]. Ont participé en tant que membres du C.O.D.E.M.A. (Collectif pour la Défense et l’Evaluation des Médecines Alternatives et complémentaires), outre Mr Lacaze, Pierre Magnant, dessinateur, président du CODEMA et de la fédération nationale des groupes d’usagers de santé et Pierre Tubéry, docteur en médecine, membre du CODEMA. La quatrième personne portant les couleurs du COGEMA semble être le professeur Simon Schraub, professeur de cancérologie (radiothérapie) au CHU de Besançon, membre de l’ISERM, auteur du livre "La Magie et la Raison. Médecines parallèles, psychisme et cancer", qui n'était pas hostile à utiliser la psychologie pour traiter les cancéreux et qui a refusé de signer le rapport.


Références

cet article est une ébauche