Gérard Guéniot

De Psiram
Aller à la navigation Aller à la recherche
Gérard Guéniot. Capture d'écran [1]

Gérard Guéniot, né 22 mars 1946 à Paris (9e) - décédé le 13 juillet 2009 à Mourcourt (Belgique), de nationalité française, médecin homéopathe acupuncteur, membre du Graal[2].

Après avoir obtenu son diplôme d’État de la Faculté de médecine de Lille en 1975, il s'était d'abord installé à Roubaix comme homéopathe et acupuncteur en médecine libérale, puis avait exercé à La Madeleine et à Tourcoing.

Le Dr Guéniot est surtout connu pour avoir été mis en cause dans le décès d'Evelyne Marsaleix[3], survenu en janvier 1997, suite à un cancer du sein traité par des méthodes non conventionnelles par le Dr Guéniot et son co-accusé, le dr Michel Saint-Omer (radié dès 1997 par l'ordre des médecins du Nord-Pas-de-Calais[4]).

Article de l'express de 1998 intitulé "Ces sectes qui prétendent guérir" [5]

Dans cet article, des précisions sur les dérives sectaires des docteurs Gérard Guéniot et Michel Saint Omer :

[...] Daniel Grunwald, du Conseil national de l'ordre des médecins [...] Il y a deux ans, Daniel Grunwald a dénoncé pour la première fois, dans un rapport sur les pratiques médicales et les sectes, les connivences et les dérives de certains de ses confrères: «L'aura de la qualité de médecin constitue une situation idéale de masque, permettant contacts et sensibilisation de possibles nouveaux adeptes.» Depuis la publication de ce rapport, les sanctions disciplinaires se multiplient, mais le phénomène prospère.

Exemples: un généraliste, le Dr Michel Saint-Omer, a été radié il y a un an par l'ordre des médecins du Nord-Pas-de-Calais. Il a fait appel, et le jugement définitif sera rendu en juillet prochain. Un autre généraliste de la région, le Dr Gérard G., vient d'être impliqué à son tour dans une procédure disciplinaire de l'ordre. Tous deux sont soupçonnés d'avoir une part de responsabilité dans la mort de deux jeunes femmes atteintes de cancer. Homéopathes, ces médecins appartiennent au Mouvement du Graal.

Cette secte, qui se réclame de la «conscience cosmique» et de l' «irradiation divine», oriente ses «patients» vers des pratiques médicales ésotériques. Jeûnes et obscurs traitements homéopathiques se substituent à la chimiothérapie et à la radiothérapie, soupçonnées de «trouer le corps astral», ce qui compromettrait la vie dans l'au-delà... Cadre commerciale dans une société informatique, Evelyne M., victime de la secte, a porté plainte, avant de mourir, quelques mois plus tard. «Pendant un an, j'ai été privée des soins qui auraient pu me donner une chance de guérir, déclarait-elle à L'Express deux mois avant sa mort, en 1997. Tant qu'il me restera un souffle de vie, je me battrai pour que les médecins du Graal cessent de faire des émules.» Evelyne, 31 ans, mère de deux fillettes de 3 et 5 ans, souffrait d'un cancer du sein. Assommée par l'annonce brutale de sa maladie et la perspective d'une amputation urgente, fascinée par les médecines douces et l'homéopathie, Evelyne est une proie idéale. Sans méfiance, elle suit alors les recommandations d'un ami qui se dit guéri d'un cancer du testicule grâce à deux médecins homéopathes du nord de la France, Gérard G. et Michel Saint-Omer. Elle rencontre une fois le premier et quatorze fois le second: jouant sur sa crainte, légitime, des effets secondaires de la chimiothérapie, ils la persuadent de suivre leur cure. Le médecin du Graal la convainc d'entamer un jeûne drastique, seul «remède» capable de porter le coup de grâce au cancer. La tumeur, lui promet-il, «s'éliminera en coulant par l'abcès» qui lui ronge le sein. Il lui fait avaler des pilules vétérinaires destinées à soigner le cancer de la mamelle chez la chienne. Elle doit «soigner» également sa spiritualité en dévorant la bible du gourou fondateur, Abd-Ru-Shin[6], Dans la lumière de la vérité, message du Graal. En vain.

Devant l'ordre des médecins, le Dr Saint-Omer a clamé son innocence, inversant les rôles, se disant «dompté, possédé, manipulé par une patiente extravagante et incontrôlable» - c'est une morte qu'il accuse. Mais la justice aussi s'intéresse à Saint-Omer, de même qu'à son confrère Gérard G. Tous deux ont été mis en examen pour non-assistance à personne en danger, ainsi qu'une troisième adepte du Graal, une petite mamie ardente qui tient avec conviction la boutique de diététique Vie Nature, à Tourcoing: elle avait hébergé Evelyne pendant son jeûne «purificateur» de vingt-cinq jours.

Alors que l'instruction touche à sa fin, le Dr Gérard G. poursuit ses activités de médecin de ville, à La Madeleine, dans la banlieue de Lille, même si tout indique qu'il joue un rôle majeur dans la secte. En tout cas, il présidait le cercle lillois du Mouvement du Graal et officiait encore récemment à son propre domicile. Sous le pseudonyme de Louis d'Asté, il dirige aussi la collection Conscience et santé aux Editions françaises du Graal. Dans L'Homme malade de la civilisation, sa profession de foi, il écrit: «La science médicale est dans une impasse» parce qu'elle «méconnaît les lois de l'environnement terrestre». La mort d'une autre de ses patientes, atteinte elle aussi d'un cancer du sein, devrait prochainement conduire Gérard G. devant l'ordre des médecins du Nord-Pas-de-Calais.

[...]

Publications

Sous le pseudonyme de louis d'Astré

  • L'homme malade de la civilisation. (conscience et sante collection dirigée par le docteur Louis d'Asté), 286 pages, 1994. Éditions françaises du Graal (adresse: 5, rue de la Paix, 02400 Essômes-sur-Marne)
  • L'enfant ... autrement! (conscience et sante collection dirigée par le docteur Louis d'Asté), 272 pages, 1995. Éditions françaises du Graal

Autres livres

  • Nouveaux regards sur votre santé (Dossier médecines alternatives) de Gérard Gueniot, 1986
  • De la médecine naturelle à la médecine de l'individu du Dr. Gérard Gueniot 14 octobre 2010 Editions Amyris (dont le fondateur est Franck Ledoux)
  • Phytembryotherapy. The Embryo of Gemmotherapy de Franck Ledoux / Gérard Guéniot, 368 pages, 16 avril 2012.

Liens externes

  • http://forum.aufeminin.com/forum/sante25/__f1869_sante25-Arrestation-du-docteur-gueniot-en-belgique.html Publié le 20/10/2005 Arrestation du docteur guéniot en belgique:
    Cet ex-praticien de la Madeleine, près de Lille, avait été radié par le Conseil de l'Ordre des médecins pour trois ans.
    Depuis un an, le docteur Gérard Guéniot exerçait donc en Belgique où il proposait des soins à base de plantes naturelles et d'injection d'eau de mer pour soigner les cancers. Les policiers belges l'ont arrêté mardi 11 octobre et placé en détention à Nivelles, où il pourrait rester jusqu'à sa comparution devant un tribunal, le mois prochain.
    Dans le Nord Pas-de-Calais, les méthodes du docteur Guéniot étaient appréciées de manière fort contrastée : certains patients recommandaient sa façon de soigner quand d'autres insistaient sur ses résultats catastrophiques.
    "Ma fille atteinte d'un cancer du sein ne voulait pas faire de chimiothérapie, elle s'est donc adressée au docteur Guéniot sur les conseils d'amis. Elle était convaincue du bien fondé des méthodes de ce docteur mais cela n'a rien donné", explique Dolores Cavoit, mère d'Evelyne Marsaleix, décédée en 1997 de son cancer du sein.
    En 2003, le docteur Guéniot avait ensuite été suspendu par le Conseil de l'Ordre des Médecins, avant de partir s'installer en Belgique comme "consultant en santé naturelle". Les patients du docteur Gueniot étaient généralement des personnes atteintes de cancer dans des phases jugées critiques, et sur lesquelles il se livrait à des pratiques qualifiées de non classiques, voire peu orthodoxes . L'homme se défend, parlant non pas de médecine, puisqu'il reconnaît ne pas être autorisé à la pratiquer, mais bien d'accompagnement. Tout est dans la nuance : chacune de ses consultations (où il prescrivait des produits naturels) se facturait de 150 à 200 euros !
    Certains le décrivent aujourd'hui comme un leader régional du Mouvement du Graal, une secte proposant des soins via une purification du corps et de l'esprit. Une quinzaine de médecins appartiendrait d'ailleurs à cette secte dans le Nord Pas-de-Calais.
    Aujourd'hui, le docteur Guéniot a été placé sous mandat de dépôt à la prison de Nivelles pour exercice illégal de la médecine et escroquerie. La chambre du conseil de Nivelles a confirmé le mandat d'arrêt jeudi 13 octobre.
  • http://www.20minutes.fr/lille/91249-Lille-Le-docteur-Gueniot-a-la-barre-aujourd-hui.php Publié le 12/06/2006 Le tribunal correctionnel de Lille examine jusqu'à demain les responsabilités, dans le décès d'une jeune femme, de deux médecins et d'un couple à l'époque tous membres du Graal, un mouvement répertorié comme groupe sectaire [...] L'enquête a débuté à la suite d'une dénonciation de l'Association de défense des familles et de l'individu (Adfi). Cette association antisecte avait été alertée par la mère et l'époux d'Evelyne Marsaleix, décédée en 1997 d'un cancer du sein.
    Désemparée par la lourdeur des traitements à subir, cette mère de deux enfants s'était tournée vers des thérapies alternatives dont un jeûne hydrique suivi au domicile d'un couple de Tourcoing. Gérard Guéniot, 60 ans, homéopathe et acupuncteur madeleinois, ex-représentant du Graal dans le Nord, et Michel Saint-Omer, 59 ans, un médecin de Tourcoing radié dès 1997, ont-ils influencé la patiente ? « Le Graal n'a rien à voir dans ce dossier. Il ne faut pas faire d'amalgame », considère François Jacquot, l'avocat du docteur Guéniot. Ce dernier dirige aujourd'hui un centre de bien-être à Tournai. Il fait également l'objet d'une instruction ouverte en octobre 2005 en Belgique pour exercice illégal de la médecine et escroquerie. F. Lépinay
    Sanctionné en 2002, dans un autre dossier, à trois ans d'interdiction d'exercer, le docteur Gérard Guéniot se dit persécuté. Selon lui, il est victime de l'acharnement de l'Adfi, partie civile avec la famille de la victime dans le procès qui s'ouvre aujourd'hui. Il n'a jamais été condamné ni en France ni en Belgique.
  • http://www.ccmm.asso.fr/spip.php?article1360 LILLE, 7 sept 2006 (AFP) Prison avec sursis pour 2 médecins ex-adeptes d'une secte [...] Une interdiction définitive d’exercer la médecine a également été prononcée contre les deux prévenus, Gérard Gueniot, 60 ans, et Michel Saint-Omer, 59 ans, qui comparaissaient pour homicide involontaire. Ils devront par ailleurs verser collectivement 130.000 euros de dommages et intérêts à la famille de la victime, selon Me François Jacquot, défenseur de M. Gueniot. [...]
  • http://www.sos-derive-sectaire.fr/ARCHIVES%202009%20G.htm DOCTEUR GUENIOT Mort d'une patiente: relaxe en appel pour un médecin ex adepte d'une secte. LILLE - 17 février 2009 (AFP) — La cour d'appel de Douai a relaxé mardi un médecin, ex-membre de la secte Graal, condamné en première instance pour non-assistance à personne en danger après la mort, en 1997, d'une patiente cancéreuse traitée par homéopathie.
    Gérard Guéniot, 62 ans, avait été condamné à deux ans de prison avec sursis et à l'interdiction définitive d'exercer, en juin 2006, par le tribunal correctionnel de Lille.
    En appel, le parquet avait requis la confirmation de cette condamnation.
    Craignant de suivre une chimiothérapie, Evelyne Marsaleix, une mère de deux enfants atteinte d'un cancer du sein, avait consulté deux médecins lillois, M. Guéniot et un confrère, Michel Saint-Omer, tous deux adeptes de médecine douce et anciens membres du Graal.
    Ce mouvement, qui recommande notamment les thérapies parallèles plutôt que la médecine classique, avait été classé comme secte dans un rapport parlementaire de 1995.
    Les médecins avaient notamment fait observer à leur patiente un jeûne de 21 jours et prescrit des soins à base de cataplasme d'argile ainsi qu'un traitement avec des gélules homéopathiques à base de gui. La malade était décédée en janvier 1997 à l'âge de 31 ans.
    L'Association de défense des familles et de l'individu victimes de sectes (ADFI), qui s'était constituée partie civile, a vivement regretté mardi la relaxe du Dr Guéniot. [...]
  • http://www.unadfi.org/IMG/pdf/Dossier_documentaire_Sante.pdf Voir pages 28 et 29. [...] Les deux médecins condamnés en septembre dernier par le Tribunal de Lille à des peines de prison avec sursis et une interdiction définitive d’exercer la médecine, viennent tous deux de déposer plainte devant les conseils départemental et régional de l’Ordre des Médecins de Paris et Ile de France, contre le Docteur Yves Coscas, cancérologue à Villejuif qui, selon eux, a joué un rôle dans la mort d’Evelyne Marsaleix. (Remarque de Psiram: Le monde à l'envers !)
  • http://griess.st1.at/gsk/fecris/34%20conf%20franc%20BERLINER.htm Evocation à mots couverts par Charles Berliner, Membre du Centre belge d’Information et d’Avis sur les Organisations Sectaires Nuisibles (CIAOSN) et Président de l’Association des Victimes des Pratiques Illégales de la Médecine (AVPIM), d'un cas où la femme n'est pas, semble-t-il, Evelyne Marsaleix, mais où le médecin traitant est bien Gérard Géniot. Ce cas n'a pas eu, semble-t-il, de suites judiciaires :

    II. L’histoire de la maman de Cécile

    Le second récit est celui de Cécile, une très jeune fille, étudiante en journalisme, d’une étonnante maturité qui m’a contacté peu après le décès de sa maman. Elle était choquée, incapable d’admettre que sa maman ait disparu prématurément par la faute d’un médecin qui l’avait privée des soins que sa maladie justifiait.

    Les faits

    Sa maman consulte pour la première fois un gynécologue sérieux le 18/1/1995, au moins 2 ans et demi après la découverte d’une tumeur du sein droit que le Dr G. soignait par « conjonctil viscum album » et applications d’argile ... Elle réalise alors un bilan complet à l’exception de la scintigraphie osseuse qu’elle refuse sur l’injonction du Dr G. ! et subit ensuite une mastectomie avec curage axillaire le 27/1/1995 suivie d’une cobaltothérapie. Mais elle refuse la chimiothérapie alors qu’elle présente plusieurs facteurs pronostiques défavorables (son jeune âge, une tumeur de gros volume, etc.).

    Le Dr G. lui prescrit alors des oligo-éléments, de la vitamine A du viscum album et des suppositoires de sérocytol. Elle revient chez son gynécologue le 27/10/1996 en généralisation et se laisse enfin convaincre d’accepter une polychimiothérapie. Après une diminution initiale réelle des plaintes, les cures de chimiothérapie et de radiothérapie appliquées à un stade trop tardif n’empêcheront pas son décès le 11/8/1997. A noter qu’elle refusera entre-temps une transfusion sanguine et réduira volontairement ses doses d’anti-douleurs.

    Dans ses conclusions, le gynécologue dit : « lorsque la patiente refusait –comme ce fut le cas à plusieurs reprises- certains examens ou certains traitements, elle motivait souvent son refus par l’avis qu’elle avait recueilli auprès du Dr G. en qui elle plaçait une confiance aussi étonnante qu’inébranlable. Il ajoute qu’il n’a jamais reçu de courrier de ce médecin alors qu’il l’avait régulièrement tenu informé par écrit de l’évolution de sa malade. »

    Quelques considérations à propos de cette histoire, elle aussi, dramatique.

    -1- Le Dr G. était à l’époque des faits un médecin homéopathe bien connu de la région lilloise. Adversaire farouche de la médecine classique que selon Cécile « il diabolise sans aucune retenue et regarde avec le plus grand mépris », il avait déjà fait parler de lui dans le cadre de la mort d’Evelyne B. en 1996.

    -2- Le Dr G. a maintenu sa patiente dans l’ignorance totale de la nature de sa maladie pendant deux ans. Il n’a adressé sa patiente à un chirurgien qu’à un stade où l’acte chirurgical était devenu inévitable. Il a découragé sa patiente de suivre la chimiothérapie classique, lui préférant des traitements homéopathiques très coûteux pour cette femme de condition modeste ainsi qu’un régime alimentaire très pauvre et très strict. Et toujours au nom de la philosophie de sa secte, il a laissé sa patiente terminer son existence dans d’importantes douleurs alors que le serment d’Hippocrate nous oblige dans tous les cas de soulager la souffrance de nos malades à défaut de pouvoir les guérir.

    Il a largement bafoué, le code de déontologie qui stipule :

    -1- que le médecin doit se tenir au courant des progrès de la science médicale pour assurer à son patient les meilleurs soins.

    -2- que le médecin ne doit pas outrepasser ses compétences.

    -3- Que le médecin s’interdit de heurter son patient par ses convictions philosophiques, religieuses ou politiques.

    Or qu’a fait le Dr G. ?

    Il a abusé de l’emprise qu’il exerçait sur sa patiente et de son état de grande faiblesse pour l’endoctriner et l’entraîner dans sa secte. Le Dr G. a écrit sous un nom d’emprunt plusieurs livres qu’il fait lire à ses patients. Elle est donc devenue durant sa maladie une fervente adepte de la secte du Graal

    - qui méprise la médecine classique,
    - refuse la radiothérapie parce qu’elle fait des trous dans le corps astral,
    - encourage la souffrance physique qui est toujours méritée et qui nous assure un au-delà plus heureux.
    - Dans son livre "L’homme malade de la civilisation», il affirme que l’homme est responsable de sa maladie, que celle-ci a pu être contractée au cours d'une de ses vies antérieures ou encore qu’il existe des maladies karmiques nécessitant de souffrir maintenant pour disposer après sa mort d’une vie meilleure
    - et enfin que le médecin n’a pas de véritable rôle thérapeutique mais n’est qu’un simple conseiller de vie.

    Totalement sous l’influence de son gourou, responsable important du Graal dans le département du Nord de la France, elle va refuser toute remise en question et se couper de ses amis et de ses proches rejetant tous ceux qui ne partagent pas ses convictions.
    Si sa fille aînée Cécile a pu garder la tête froide, il n’en fut pas de même pour sa jeune soeur qui a suivi sa maman dans la secte et éprouvé les plus grandes difficultés à sortir de cette prison mentale après le décès de sa mère.

    -1- Comment ne pas être inquiet lorsque l’on sait que c’est ce Dr G. et ses collègues également membres du Graal qui donnent depuis plus de 20 ans l’un des principaux cours d’homéopathie en Belgique ?

    -2- Le Dr G. a finalement été radié de la profession médicale. Il n’en continue pas moins à faire des conférences pour l’une des principales firmes de médicaments homéopathiques et à pratiquer sa médecine en Belgique dans deux cabinets distincts (Tournai et Bruxelles).
  • http://medecineindividuelle.com/l-histoire-de-l-acharnement/ Un site prenant la défense de Gérard Guéniot, on y trouve quelques renseignements sur son parcours professionnel et ... ses démélés avec l'Ordre des médecins et la justice. Il y est aussi présenté 3 vidéos prenant sa défense, une de Jean-Luc Martin-Lagardette mise en ligne par le CICNS), une autre de Jean-Luc Martin-Lagardette mise en ligne par Mr Martin-Lagardette lui-même.

Références

  1. http://dr.moulinier.fr/mon-histoire/histoire-professionnelle
  2. http://www.vigi-sectes.org/visage_decouvert/graal.htm Ce mouvement veut être une organisation philosophique et religieuse basée sur l’œuvre d’Abd-Ru-Shin, Fils de Lumière. C’est ainsi que se présente le fondateur.
    Le Graal est une coupe existant dans le Manoir du Graal, dans le royaume de Dieu, le Père, et de laquelle la Force divine est déversée dans toute la création pour la maintenir en vie. Il s’agirait de la coupe utilisée par Jésus lors du dernier repas de la sainte cène avant sa crucifixion. C’est la coupe sacrée du pur amour du Tout-Puissant, le symbole de l’amour de Dieu. [...]
  3. http://www.prevensectes.com/graal3.htm
  4. http://www.legifrance.gouv.fr/affichJuriJudi.do?oldAction=rechJuriJudi&idTexte=JURITEXT000007573921&fastReqId=1484046957&fastPos=1
  5. http://www.lexpress.fr/informations/ces-sectes-qui-pretendent-guerir_629462.html Par Festraëts Marion et Koch François et Kouchner Annie, publié le 18/06/1998
  6. https://fr.wikipedia.org/wiki/Oskar_Ernst_Bernhardt
cet article est une ébauche