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L'ASCA[1], Fondation suisse pour les médecines complémentaires et alternatives, organisme indépendant et sans but lucratif basé à Fribourg en Suisse, a été créée en 1991 par des spécialistes en assurance-maladie, en effet les médecines complémentaires ne pouvent relèver que de l’assurance complémentaire puisque pratiquées par des non-médecins.

Historique

A l’origine, deux spécialistes de l’assurance maladie conquis par la découverte des médecines douces dans les années 1980: le Genevois Jean-Claude Brasey (76 ans) et l’avocat fribourgeois Bernard Berset (69). Le premier est à la retraite et le second est toujours président du conseil de fondation ASCA.

Le premier a suivi une formation dans des écoles reconnues en France et a peu à peu réuni thérapeutes et médecins dans le projet de convaincre les assureurs-maladie de prendre en charge certaines thérapies douces.

Le second, alors directeur général de l’Avenir Assurance à Fribourg après avoir travaillé douze ans à la direction de la santé publique de son canton, connaissait toutes les ficelles du secteur.

C’est ainsi que la Fondation ASCA pour les médecins complémentaires et alternatives est née officiellement en 1991, en partenariat administratif et financier avec l’Avenir Assurances (aujourd’hui membre du Groupe Mutuel). D’abord en région lémanique et à Fribourg, avant de conquérir toute la Suisse et la majorité des assureurs-maladie.

Les buts de l'ASCA

Etude et promotion des thérapies alternatives, agrégation des thérapeutes non-médecins et conclusion de conventions avec les professionnels de la santé et les assureurs-maladie.

La Fondation a mis l’accent sur les thérapies manuelles, la réflexologie, les techniques du toucher, les thérapies de la personne, les techniques énergétiques, les arts thérapeutiques et les techniques naturopathes. Dès le début, elle a distingué deux types de thérapeutes: les naturopathes et les techniciens de la santé.

Ci-dessus, les buts affichés publiquement par l'ASCA.

Regardons de plus près ses recrues, on y trouve l'Académie de Reboutologie de[2] [3] enregistrée à l'ASCA International en 1990, une antenne suisse de l'association Le Fil d'Ariane du kinésiologue toulousain Philippe Bombeeck qui propose une formation de TOUCH FOR HEALTH[4], le Centre d'Etudes et de formation en Reiki[5], le Centre de Médecine Naturelle Saint Maurice où on trouve l'acupressure, la Réflexologie plantaire thérapeutique, le Reiki et Cranio-sacral, l'iridologie, le Maximan Detox, la thérapie magnétique (Qrs, MRS 2000, MRS 2000 plus et MILTA, le Maximan Body Qi Meter, l'Otothérapie (une thérapie utilisant l’application de bougies auriculaires dans les oreilles), tous reconnus ASCA, et on pourrait poursuivre longtemps cette liste à la Prévert.

En Suisse, les médecines douces ont pignon sur rue

Les Suisses ont accès aux médecines complémentaires et alternatives pratiquées par un non-médecin tout en bénéficiant de la couverture d’une assurance complémentaire. Une particularité toute helvétique qui connaît un succès croissant ... et attire de nombreux "thérapeutes" français, de nombreuses spécialités citées ci-dessus y étant fort mal accueillies.

Liens externes

  • http://www.largeur.com/?p=3691 Une enquète en Suisse: Médecines douces, un succès controversé. Homéopathie, naturopathie, phytothérapie, biorésonance, acupuncture... Les médecines alternatives sont plébiscitées, malgré des résultats souvent scientifiquement discutables.
  • http://www.vigousse.ch/numeros/123/pdf/Vigousse_no123.pdf Médecine douce, une dure réalité. Lorsqu'il s'agit d'enquêter sur ses brebis gâleuses, la fondation suisse pour les médecines complémentaires déploie un zèle très homéopathique. [...] Depuis deux décennies, l'ASCA valide en effet les praticiens et leurs pratiques, de A à Z, des acupresseurs aux zoothérapeutes, en passant par l'hydrothérapie du côlon et le massage empirique [...] A l'ASCA, donc, d'exlure les brebis gâleuses [...] Mais a-t-elle intérêt à pousser ses enquêtes avec zèle? Non. Il suffit pour s'en convaincre d'un calcul simple: L'ASCA regroupe 15 000 thérapeutes et 262 écoles. Cumulées les diveres cotisations atteignent les 4,6 millions [...] Logiquement, l'ASCA n'est donc guère encline à tronçonner les branches sur lesquelles elle est perchée. [...]

Références