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'''Mère Teresa''', née le 26 août 1910 à Uskub, Empire ottoman (actuellement Skopje, Macédoine), décédée le 5 septembre 1997 à Calcutta, Inde, était une religieuse catholique originaire d'Albanie, connue pour son action personnelle caritative en Inde, et pour avoir fondé une congrégation de religieuses, l'ordre les Missionnaires de la Charité. En 1979 elle reçut le prix Nobel de la paix et fut béatifiée en 2003.
 
'''Mère Teresa''', née le 26 août 1910 à Uskub, Empire ottoman (actuellement Skopje, Macédoine), décédée le 5 septembre 1997 à Calcutta, Inde, était une religieuse catholique originaire d'Albanie, connue pour son action personnelle caritative en Inde, et pour avoir fondé une congrégation de religieuses, l'ordre les Missionnaires de la Charité. En 1979 elle reçut le prix Nobel de la paix et fut béatifiée en 2003.
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==Critiques==
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==Les Critiques de Christopher Hitchens==
 
*Article paru en novembre 1996 dans Le monde Diplomatique<ref>http://www.monde-diplomatique.fr/1996/11/HITCHENS/7400</ref> sous le titre de 'Censeur des pauvres, amie des riches, Mère Teresa, une sainte médiatique', signé de Christopher Hitchens, auteur du livre The Missionary Position, Verso, Londres, 1995, qui devait paraitre en français en décembre 1996, sous le titre Le Mythe de Mère Teresa, Dagorno, Paris, 1996
 
*Article paru en novembre 1996 dans Le monde Diplomatique<ref>http://www.monde-diplomatique.fr/1996/11/HITCHENS/7400</ref> sous le titre de 'Censeur des pauvres, amie des riches, Mère Teresa, une sainte médiatique', signé de Christopher Hitchens, auteur du livre The Missionary Position, Verso, Londres, 1995, qui devait paraitre en français en décembre 1996, sous le titre Le Mythe de Mère Teresa, Dagorno, Paris, 1996
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Ainsi, elle reconnaissait, dès avant de rencontrer les victimes, qu’il y avait quel­que chose à pardonner. Elle demandait aux victimes de ne pas chercher quoi. Pourtant, ne faut-il pas connaître la vérité au cours d’un vrai procès pour pouvoir ensuite décider ou non de pardonner ? N’est-ce pas d’un vrai progrès social, aussi, qu’on pourrait seulement louer l’Eglise et le Dieu au nom duquel elle dit agir ? Non. «Pardonnez» est l’adresse des riches aux pauvres, l’adresse de l’Eglise aux peuples, et signifie : «Renoncez à comprendre. Renoncez à la vérité. Et si nous vous le disons, renoncez à vivre.» (p. 88)  
 
Ainsi, elle reconnaissait, dès avant de rencontrer les victimes, qu’il y avait quel­que chose à pardonner. Elle demandait aux victimes de ne pas chercher quoi. Pourtant, ne faut-il pas connaître la vérité au cours d’un vrai procès pour pouvoir ensuite décider ou non de pardonner ? N’est-ce pas d’un vrai progrès social, aussi, qu’on pourrait seulement louer l’Eglise et le Dieu au nom duquel elle dit agir ? Non. «Pardonnez» est l’adresse des riches aux pauvres, l’adresse de l’Eglise aux peuples, et signifie : «Renoncez à comprendre. Renoncez à la vérité. Et si nous vous le disons, renoncez à vivre.» (p. 88)  
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==L'article du magazine Stern "Mère Teresa, où sont vos millions"==
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Cet article paru en 1998 n'est plus accessible en allemand, cependant nous avons trouvé sur un site visiblement anti-catholique, et dont nous ne savons pas à quel courant il se rattache, un texte en français évoquant l'article du Stern<ref>http://esaie.free.fr/pdv/articles/A162.vierge_marie.htm</ref>. Mentionnons qu'il est impossible de savoir vers la fin du texte où s'arrète l'article du Stern et où commence les commentaires de l'auteur du texte:
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Le magazine allemand Stern, l'un des plus importants magazines européens, a écrit un article sur Mère Thérésa en 1998. Il a posé cette question : "Mère Thérésa, où sont vos millions ?" Le magazine ajoutait : "A Calcutta même, on peut rencontrer beaucoup de gens qui doutent fort de la générosité de l'organisation de Mère Thérésa. Par exemple, Samity, un homme d'une trentaine d'années, qui n'a plus de dents et qui vit dans un taudis. Il fait partie des "plus pauvres des pauvres". C'est à ces gens que Mère Thérésa est censée avoir consacré sa vie. Un sac en plastique à la main, il fait une queue d'un kilomètre de long dans la Park Street de Calcutta. Tous ces pauvres attendent patiemment qu'on leur glisse un peu de riz et de lentilles dans leur sac. Samity, et tous les autres, ne reçoivent pas ces dons de l'organisation de Mère Thérésa, mais de l'Assemblée de Dieu, une organisation missionnaire américaine, qui sert 18.000 repas gratuits par jour. Samity déclare : "Mère Thérésa ? Nous ne recevons rien d'elle ! Posez la question dans les taudis ! Demandez à tous ces gens quels sont ceux qui ont reçu quelque chose des Sœurs de Mère Thérésa ! Vous n'en trouverez pas beaucoup !"
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Pannalal Manik, né il y a 56 ans dans les taudis de Calcutta, exprime aussi ses doutes : "Je ne comprends pas pourquoi, vous qui êtes des occidentaux éduqués, vous avez fait de cette femme une déesse ! Tout le monde sait que les Sœurs de Mère Thérésa ont beaucoup d'argent. Mais personne ne sait ce qu'elles en font !"
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Le magazine Stern révèle aussi qu'il y a environ 200 organisations charitables à Calcutta qui aident les pauvres. Les Sœurs de la Charité de Mère Thérésa ne font pas partie de celles qui les aident le plus. Cela contredit l'image de cette organisation, qui est celle qui reçoit le plus d'argent, parmi toutes celles qui travaillent à Calcutta. On a raconté que Mère Thérésa avait secouru 250.000 lépreux. Un autre article a prétendu que les Sœurs de Mère Thérésa avaient aidé 40.000 lépreux. Or, à Calcutta, le nombre des lépreux dépasse à peine 8.000. Il y a bien d'autres chiffres contradictoires. A la suite de l'enquête de Stern, le magazine a été officiellement informé par un Ministère du Gouvernement Indien que les résultats de cette enquête devaient être considérés comme "confidentiels". Voici ce qu'a découvert aussi Stern :
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"L'organisation de Mère Thérésa comprend six branches en Allemagne. Même dans ce pays, les données financières sont rigoureusement secrètes. Sœur Pauline, responsable de l'Ordre en Allemagne, a déclaré : "Cela ne regarde personne de savoir combien d'argent nous avons". Maria Tingelhoff s'est occupée de la comptabilité de l'Ordre jusqu'en 1981, à titre bénévole. Elle se rappelle avoir comptabilisé 3 millions de marks par an. Mais Mère Thérésa ne faisait pas entièrement confiance aux personnes qui ne faisaient pas partie de son Ordre. Ce sont donc les Sœurs qui se sont occupées elles-mêmes de la comptabilité, à partir de 1981. Maria Tingelhoff a déclaré : "Bien entendu, je ne sais pas combien d'argent est rentré après cette date, mais cela doit largement dépasser les 3 millions de marks ! Mère Thérésa était toujours très satisfaite des Allemands".
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Mais la branche la plus lucrative de l'Ordre était sans doute la "Maison du Saint-Esprit", située à New York, dans le Bronx. Susan Shields a servi dans cet Ordre pendant neuf ans et demi, sous le nom de Sœur Vierge : "Nous passions une bonne partie de la journée à écrire des lettres de remerciement et à traiter les dons en chèques. Chaque soir, près de 25 Sœurs devaient passer de longues heures à établir des reçus pour les dons. C'était un travail à la chaîne : certaines Sœurs tapaient à la machine, d'autres faisaient des relevés, glissaient les lettres dans les enveloppes, ou triaient les chèques. Les dons allaient de 5 dollars à 100.000 dollars. Des donateurs laissaient souvent des enveloppes pleines d'argent devant notre porte. Avant la période de Noël, le flot des dons échappait à tout contrôle ! Le facteur nous apportait des sacs entiers de courrier. Les chèques de 50.000 dollars n'étaient pas rares. Sœur Vierge se souvient qu'une année, il y avait près de 50 millions de dollars sur un compte bancaire de New York. 50 millions de dollars reçus en une année ! Alors que l'Amérique est un pays majoritairement non-catholique ! Combien d'argent cet Ordre devait ramasser en Europe et dans le monde entier ? On estime que la collecte devait avoisiner les 100 millions de dollars par an dans le monde. Et cela a duré de nombreuses années !
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Comme pour les recettes, le détail des dépenses reste secret. Cet Ordre n'est pas en mesure de dépenser seul des sommes aussi importantes. Les établissements soutenus par les Sœurs de l'Ordre sont si insignifiants que même les autochtones ont du mal à savoir où ils se trouvent ! Souvent, un "Foyer de Mère Thérésa" est représenté simplement par un local d'habitations pour les Sœurs, qui ne gèrent aucune œuvre charitable. Personne ne peut obtenir une aide significative dans ces Foyers. Voir le site ... (Spiram: le lien étant brisé, il a été supprimé)
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Sur un site web, on montre des photos pour informer les curieux de la manière dont l'Ordre de Mère Thérésa dépense ses millions de dollars pour les pauvres : ... (Spiram, le lien étant brisé, il a été supprimé)
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On commence seulement à réaliser que les Catholiques occidentaux ont été délibérément dupés. Mère Thérésa a trompé son public. Au lieu d'employer l'argent qu'elle a reçu pour aider les pauvres et les mourants, elle se délectait de leurs souffrances, leur assurant qu'elles représentaient le "baiser de Jésus" ! On raconte qu'un malade a hurlé dans sa souffrance : "Demandez donc à Jésus d'arrêter de m'embrasser !"
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L'Ordre de Mère Thérésa n'a rien fait pour aider les victimes des famines en Ethiopie ni les orphelins de l'Inde, malgré les dons qu'il a reçus à cet effet.
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D'autres personnes ont été les victimes directes de l'idéologie de cette organisation. En 1994, Robin Fox, rédacteur en chef du prestigieux journal médical Lancet, a révélé les conditions sanitaires catastrophiques des Foyers de Mère Thérésa. Il a choqué le monde médical en disant que l'hygiène la plus élémentaire était inconnue dans la gestion de ces foyers. Les malades de la tuberculose n'étaient pas isolés. Les seringues étaient simplement lavées dans de l'eau tiède avant d'être réutilisées. Le médecin anglais Jack Preger avait travaillé dans un Foyer pour mourants. Il a déclaré :
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"Si l'on veut leur donner de l'amour, de la compréhension et de la compassion, la première chose à faire est d'employer des seringues stériles ! Il s'agit sans doute de l'Ordre religieux le plus riche du monde ! Beaucoup de ces mourants ne devraient même pas mourir, d'un point de vue strictement médical !"
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Le journal anglais The Guardian a décrit cet hospice comme une "forme organisée de non-assistance à personne en danger". En 1991, le responsable de l'organisation allemande Pro Infante a adressé une lettre circulaire à des parents adoptifs d'enfants provenant de l'organisation de Mère Thérésa, avec l'avertissement suivant :
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"Veuillez vérifier la validité des vaccinations de ces enfants. Nous pensons que, dans certains cas, ils ont été vaccinés avec des vaccins périmés, ou avec des vaccins rendus inopérants en raison des mauvaises conditions de conservation".
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Mère Thérésa se contente de répondre à toutes ces critiques de la manière suivante :
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"Dites-leur que nous ne sommes pas ici pour accomplir une œuvre sociale. Nous sommes là pour Jésus. Notre but est religieux avant tout. Nous ne sommes pas des travailleurs sociaux, ni des enseignants, ni des médecins. Nous sommes des Sœurs catholiques !"
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Ce n'est pas une excuse ! Avec tous les millions qu'elle reçoit, l'Ordre de Mère Thérésa aurait pu recruter des médecins et des infirmières pour contribuer à soigner les malades, comme Mère Thérésa prétend le faire. Mais, comme elle l'affirme, elle n'est pas un médecin, mais quelqu'un qui "travaille pour Jésus". Pour quel Jésus ? Le biographe de Mère Thérésa, Desmond Doig, rapporte cette citation de la Mère :
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"Ce que nous nous efforçons de faire par notre travail au service des gens, c'est de nous approcher plus près de Dieu. Si, en nous trouvant face-à-face avec Dieu, nous L'acceptons dans notre vie, alors nous passons par une conversion. Nous devenons un meilleur Hindou, un meilleur Musulman, un meilleur Catholique, quelle que soit notre religion. En devenant meilleurs, nous nous approchons toujours plus près de Lui. Si nous L'acceptons pleinement dans notre vie, nous passons par une réelle conversion. Quelle est donc mon approche ? Pour moi, bien entendu, il s'agit d'une approche catholique. Mais si vous êtes Hindou, votre approche sera hindoue, ou bouddhiste, selon la conscience de chacun. Vous devez accepter la forme que prend Dieu dans votre pensée".
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Non seulement Mère Thérésa renie ses propres doctrines catholiques, et défend la doctrine luciférienne du Nouvel Age, mais elle renie ouvertement Christ en tant que seul Chemin ! Est-il donc étonnant qu'elle ait dû être délivrée de démons par un Archevêque, quelques années avant sa mort, alors qu'elle se trouvait dans un hôpital ?
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Je dois ajouter que l'hôpital dans lequel s'est retrouvée Mère Thérésa pouvait lui offrir les meilleurs soins qu'il était possible d'avoir, moyennant finances, alors qu'elle n'avait jamais essayé de faire bénéficier les pauvres de Calcutta de tels soins !
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Malgré toute cette perversité, c'est cette Mère Thérésa que les Catholiques ont déjà commencé à prier  ! Ils n'attendent même pas qu'elle soit canonisée ! Ils ont tellement peur de leur propre indignité qu'ils cherchent toujours quelqu'un qui puisse les aider à s'approcher de Dieu ! J'ai toujours été très étonné que des hommes et des femmes cherchent aussi avidement d'autres hommes et femmes complètement corrompus pour intercéder pour eux, alors qu'ils ont un Médiateur parfait et sans péché, Jésus-Christ !
     
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