Medical Veritas[1] est une revue médicale bi-annuelle anglaise à comité de lecture dont l'éditeur en chef est (en 2014 et 2015) Leonard G. Horowitz[2][3] qui se qualifie elle-même de "The journal of truth in health science".

Le site Quackwatch de Stephen Barrett met Medical Veritas sur sa liste des périodiques non recommandables. Il est précisé :"Je considère que ces publications ne sont pas dignes de confiance car elles favorisent la désinformation, épousent des théories non scientifiques, contiennent des conseils sans fondement, ne sont pas assez sceptique et/ou ne savent pas faire la distinction entre les sources d'avis fiables et celles non fiables. Certaines ne sont plus publiées. Les magazines et journaux marqués d'un astérisque (*) ont fait de la publicité pour des potions, services, livres et/ou publications douteuses. Celles marquées d'un double astérisque (**) ont été accompagnées de sollicitations douteuses."[4]

Leonard Horowitz, "Editor-in-chief" de la revue scientifique Medical Veritas

Horowitz est un ancien dentiste, anti-vaccination, partisan de la théorie du complot, promoteur de divers "remèdes naturels", et auto-éditeur de livres et de pamphlets exprimant des croyances infondées telles que les épidémies de SIDA et Ebola ont été intentionnellement créées par le gouvernement américain, les vaccins contre la grippe H1N1 provoqueraient la stérilité, dans le cadre d'un plan de "pangénocide" contre les musulmans. On trouve de ce genre de déclarations d'Horowitz dans le journal Medical Veritas lui-même[5]. Il est propriétaire de l'entreprise OxySilver. Sur le site de celle-ci[6] vendant des produits de charlatanerie[7], quand on clique en haut et à gauche sur DrLenHorowitz.com, on aboutit au site suffisament éloquent[8], et, de là, via l'onglet "Who?", à sa page personnelle[9]. Pour plus de détails voir ici[10] et ici[11].

Autres "Editors" de la revue

Ceux-ci sont censés être les "peers" (les pairs) qui vérifient la qualité scientifique des articles que publie la revue.

Le journal a approuvé le dénialisme du VIH en publiant un rapport de Mohammed Al-Bayati, pathologiste comparatiste, qui prétendait de le décès d'Eliza Jane Scovill n'avait pas été causé par le VIH/SIDA mais par une réaction allergique à l'amoxicilline[16].

Références