CRIIREM

De Psiram
Aller à la navigation Aller à la recherche

CRIIREM (Centre de recherche et d'information indépendant sur les rayonnements électromagnétiques) est une association écologiste annonçant avoir pour but d'informer sur les effets potentiels des champs électromagnétiques sur les biens et les personnes. adossées à une cause et expertes autoproclamées

Organisation

Bureau du CRIIGEM tel que mentionné dans l'article Wikipedia qui lui est consacré en août 2017

Le bureau est composé de 4 membres :

  • Président : Pierre Le Ruz (docteur en physiologie animale)
  • Vice-présidente : Michèle Rivasi (Professeur agrégé de biologie, Députée européenne Europe Écologie Les Verts, ex député PS, ex présidente de Greenpeace, fondatrice du CRIIRAD)
  • Secrétaire : Catherine Gouhier (enseignante en mathématiques/physique, consultante en environnement électromagnétique et adjointe au maire du Mans.
  • Trésorier : William Garrigou (dirigeant d'une société)

Bureau du CRIIGEM tel que figurant sur le site de l'association en août 2017

  • Pierre Le Ruz, Président, Docteur en physiologie animale, expert européen en nuisances électromagnétiques et en radioprotection. Auteur de livres et publications sur les effets biologiques des radiations non-ionisantes. Fondateur du CEPEM (Centre d’Etude en Protection Electromagnétique). Directeur scientifique de l’ABPE-Recherche (Association Biologie Prospective Environnement).
  • Michel Pernot, Vice président, Retraité du domaine de l’imprimerie. Actif depuis de nombreuses années dans divers associations.
  • Catherine Gouhier, Secrétaire Générale,Diplômée de Mathématiques de la Faculté des Sciences de Nantes. retraitée active, elle réalise depuis 20 ans des mesures de champ électromagnétique dans les habitations, les entreprises, les administrations, les lieux publics et les bâtiments d’élevages.
  • William Garrigou,Trésorier, Master Buisness, DESS contrôle de gestion et audit, dirigeant de société. Membre de CHAVETA, association de Défense des Indiens d’Amazonie.

Participation du CRIIREM au colloque "Pour la reconnaissance de l’électrosensibilité" (2016)

Celui-ci était organisé par Michèle Rivasi [députée européenne sous l'étiquette Groupe des Verts/Alliance libre européenne] et Laurence ABEILLE et a eu lieu à l'assemblée nationale le 11 février 2016 à l’Assemblée Nationale.[1]. Était présents à ce colloque:

  • Pr. Pierre LE RUZ – Expert européen, président du CRIIREM.
  • Pr. Dominique BELPOMME – cancérologue et président de l’ARTAC
  • Dr Pierre BIBOULET – médecin expert

ainsi que, à titre de "Témoignages et débat : les constats de médecins, le vécu de victimes des ondes":

  • Dr Béatrice MILBERT – médecin généraliste
  • Dr Alain COLLOMB – Association Santé-environnement Provence
  • Catherine NEYRAND – kinésithérapeute
  • Marie-Christine NAHON – électro-hypersensible
  • Témoignage du conjoint d’une personne électro-hypersensible
  • Maitre François LAFFORGUE – avocat spécialisé dans la santé publique

Critique de l'association CRIIREM sur le site de l'AFIS

Article "Électro-hypersensibilité : « Que Choisir ? » dénonce le jeu trouble des associations" par Jean-Paul Krivine, Mis en ligne le 21 janvier 2015[2].

Sous le titre « Ondes électromagnétiques, le jeu trouble des associations », l’hebdomadaire de l’association de consommateurs [Que Choisir] constate qu’« alors que les études scientifiques rassurantes s’accumulent à propos de l’innocuité des ondes de téléphonie mobile et du Wi-Fi, des associations tiennent un discours alarmiste, au risque d’amener les pouvoirs publics à adopter des mesures de protection aussi coûteuses qu’inutiles » [...] Poursuivant son enquête, Que Choisir ? souligne les conflits d’intérêts d’un certain nombre de ceux qui se proclament défenseurs des électrosensibles. Ainsi, André Bonnin, membre fondateur de Robin des toits, est également créateur d’une structure nommée CQFD qui vend des mesures d’exposition aux champs électromagnétiques. Michèle Rivasi, députée Europe Écologie, en tant qu’élue affirme « l’existence de dangers et se bat pour la création de zones blanches » et réclame la réalisation de mesures d’exposition « indépendantes » de celles réalisées par les organismes acrédités3. Et Michèle Rivasi est vice-présidente de l’association dénommée Criirem (Centre de recherche et d’information indépendant sur les rayonnements électromagnétiques), qui propose de telles mesures... au prix de 1 150 € par antenne-relais. [...]

Critique plus générale de Michèle Rivasi, entre autres, vice-présidente du CRIIREM

Michèle Rivasi en croisade contre la science et la santé publique [3]:

[...] Du haut de son agrégation de biologie, Michèle Rivasi s’est fait une spécialité de promouvoir différentes facettes de l’alterscience, en contestant systématiquement ce qui est le consensus scientifique sur certains sujets majeurs.

Elle a commencé sa carrière dans ce domaine en participant à la fondation de la Criirad, le principal lobby anti-nucléaire en France, qui a largement contribué à diffuser la légende urbaine selon laquelle les autorités de l’époque auraient menti à propos du passage du nuage de Tchernobyl sur l'Hexagone. [...]

Car avec Rivasi, on voit les « Crii » pousser de partout, avec le Criimachin et le Criichose, toujours pour mener des recherches « indépendantes». Comprenez : « indépendante » non pas de tous les lobbys, mais plutôt de la communauté scientifique qui travaille sur les sujets sur lesquels elle se penche.

Le Criigen, celui qui conteste le consensus scientifique sur les OGM ?

Elle en est.une compagne de route obligée. Par exemple, c’est elle qui a organisé l’an dernier au Parlement Européen la présentation d’une des nombreuses études-hoax de Séralini, celle dans laquelle il essaie de montrer que des vaches allemandes seraient mortes d’avoir mangé des OGM. [...]

Là où Michèle Rivasi fait preuve de plus d’originalité et s’enfonce un cran encore dans l’alterscience, c’est lorsqu’elle rajoute encore une corde à son arc et lance le « Criirem », qui milite contre le consensus scientifique sur les ondes électromagnétiques. Rivasi se montre particulièrement odieuse sur ce terrain, puisque son action autour des dits « ElectroHypersensibles », des gens qui se croient intolérants aux OEM, contribue à enfoncer ces victimes dans leur phobie, alors que toutes les expériences ont montré que leurs troubles, aussi sérieux soient-ils, étaient forcément psychosomatiques puisqu’ils ne manifestent aucune sensibilité particulière aux ondes. Parfois, des gens peuvent même mourir de ce genre de phobie, comme ce jeune drômois qui a été recouvert par un avalanche lors d’une sortie scolaire et qui n’avait pas allumé sa balise par peur des ondes.

Mais bon, toute ces peurs infondées ne sont pas nocives pour tout le monde, et ça fait vivre son Criirem.

« Michèle Rivasi, députée Europe Écologie, en tant qu’élue affirme « l’existence de dangers et se bat pour la création de zones blanches » et réclame la réalisation de mesures d’exposition « indépendantes » de celles réalisées par les organismes acrédités. Et Michèle Rivasi est vice-présidente de l’association dénommée Criirem (Centre de recherche et d’information indépendant sur les rayonnements électromagnétiques), qui propose de telles mesures... au prix de 1 150 € par antenne-relais. »[...]

La suite de l'article ne concerne plus le CRIIREM, mais n'en est pas moins instructive:
Citons encore:
A noter que Michèle Rivasi, qui se présente comme une farouche opposante au lobby de l’industrie pharmaceutique, ne l’est en fait que quand cette industrie produit des pilules qui contiennent vraiment un principe actif, c'est-à-dire qui ont une chance de pouvoir être efficaces. Au contraire, quand il s’agit de la fraction de cette industrie qui est quelque part la plus vénale, celle qui vend des pilules de vide aux gogos, Rivasi sait se faire le relais politique du lobby économique. .
Puis il y est décrit comment elle a invité Andrew Wakefield avec son film « Vaxxed : from cover-up to Catastrophe » dans les locaux du Parlement européen.

Gageons que la disparition de Michèle Rivasi du poste de vice-présidente du CRIIREM n'est pas étrangère aux articles de Yann Kindo, de la revue Que Choisir et de l'AFIS.

Références

cet article est une ébauche