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== Etat de la recherche ==
 
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Dans les enquêtes cliniques préliminaires Guldager et al. (1993) ont prouvé que dans une recherche en double aveugle, randomisée, contrôlée par placebo (le placebo : NaCl 0.9%), l'administration d'EDTA à l'homme n'a eu aucun effet sur les niveaux de cholestérol, LDL, HDL et triglycérides sériques. Il a par la suite, dans une autre étude randomisée, en double aveugle, contrôlée par placebo chez 80 patients (EDTA) et 79 patients (placebo: 0,9% de NaCl) tenté de traiter avec succès leur claudication intermittente au moyen de la thérapie par chélation. Bien que tous les patients aient été invités à s'abstenir de fumer, à effectuer de l'exercice physique, à respecter des règles de diète et à réduire leur poids, il n'y avait pas de différences entre le placebo et le traitement de l'EDTA après 20 injections sur une période de 5-9 semaines (une perfusion durait 3-4 heures). Ni la distance du patient à couvrir sans douleurs (en mètres), ni la distance parcourue maximale ou les impressions subjectives, certains paramètres de laboratoire ou les effets secondaires n'étaient différents entre les deux groupes de l'étude (Sloth-Nielsen et al. 1991). Van Rij et al. (1994) ont également étudié, dans une recherche contrôlée par placebo, la distance parcourue par les patients atteints de claudication intermittente et ont trouvé qu'il n'y avait pas de différence entre un groupe traité avec de l'EDTA et le groupe traité par placebo. Détail piquant, la distance parcourue s'est même améliorée de 60% ​​dans les deux groupes de l'étude, ce qui indique un important effet placebo de telles thérapies.
 
Dans les enquêtes cliniques préliminaires Guldager et al. (1993) ont prouvé que dans une recherche en double aveugle, randomisée, contrôlée par placebo (le placebo : NaCl 0.9%), l'administration d'EDTA à l'homme n'a eu aucun effet sur les niveaux de cholestérol, LDL, HDL et triglycérides sériques. Il a par la suite, dans une autre étude randomisée, en double aveugle, contrôlée par placebo chez 80 patients (EDTA) et 79 patients (placebo: 0,9% de NaCl) tenté de traiter avec succès leur claudication intermittente au moyen de la thérapie par chélation. Bien que tous les patients aient été invités à s'abstenir de fumer, à effectuer de l'exercice physique, à respecter des règles de diète et à réduire leur poids, il n'y avait pas de différences entre le placebo et le traitement de l'EDTA après 20 injections sur une période de 5-9 semaines (une perfusion durait 3-4 heures). Ni la distance du patient à couvrir sans douleurs (en mètres), ni la distance parcourue maximale ou les impressions subjectives, certains paramètres de laboratoire ou les effets secondaires n'étaient différents entre les deux groupes de l'étude (Sloth-Nielsen et al. 1991). Van Rij et al. (1994) ont également étudié, dans une recherche contrôlée par placebo, la distance parcourue par les patients atteints de claudication intermittente et ont trouvé qu'il n'y avait pas de différence entre un groupe traité avec de l'EDTA et le groupe traité par placebo. Détail piquant, la distance parcourue s'est même améliorée de 60% ​​dans les deux groupes de l'étude, ce qui indique un important effet placebo de telles thérapies.
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== Des effets secondaires graves ==
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La thérapie de chélation n'est pas anodine. Il y a ainsi depuis des décennies sans cesse des rapports d'effets secondaires graves qui sont décrits dans la littérature spécialisée. Peterson (1983) a décrit un cas d'une vasculite sévère (inflammation des vaisseaux sanguins) sous traitement à l'EDTA, dans lequel une issue fatale a pu évitée seulement par une intervention chirurgicale rapide. Cet auteur décrit aussi un cas d'anémie hémolytique et un infractus consécutif. Proksch et Kölmel (1985) décrivent des complications aiguës psychiatriques (dépression, troubles de la mémoire, l'aggravation de la démence) après la thérapie d'EDTA, qui étaient dues à une perte massive de zinc induite par l'EDTA.
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Nissel (1986) a décrit le cours dramatique du cas d'un patient âgé de 77 ans souffrant de changements vasculaires artériosclérotiques augmentant depuis des années qui avait reçu pendant plus de 3 semaines des perfusions d'agents chélatants. Sept heures après la dernière perfusion, l'homme a dû être conduit dans un hôpital avec un œdème cérébral prononcé en raison d'une hypocalcémie sévère, où il est décédé malgré des mesures thérapeutiques intensives.
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On connait des cas aux USA dans lesquels cette thérapie a également aboutit à la mort du patient. Au Texas, un médecin a été condamné à une peine de $ 2.150.000. En 1992, l avait traité sans succès avec l'inefficace thérapie par chélation la maladie de coeur de Frank Vecchio, âgé de 61 ans, propriétaire de la Del Vecchio Foods Distribution Company, (NCAHF en 1996).
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Zwerling et Estes (1993) ont fait un rapport au sujet de deux patients chez lesquels une branche de l'artère centrale de la rétine se fermait sous la thérapie d'EDTA et limitait la capacité visuelle. Après l'arrêt de l'EDTA, cet effet secondaire ne fut réversible que dans une faible mesure.
    
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