Solidarité Homéopathie

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Solidarité Homéopathie, Hôtel de Ville 30128 GARONS, est une association qui a été créée en 1994 par le Docteur Marie Claude Yannicopoulos, celle-ci en est en 2012 toujours la présidente[1] [2].

Elle a pour but: « d’aider, en France et dans le monde, toute personne qui a besoin de soins médicaux, en privilégiant comme thérapeutique l’homéopathie ou toute autre médecine alternative reconnue». En France, elle a créé plusieurs « Antennes » ((Paris, Marseille, Lyon, Montpellier, Nîmes, Canne, Crest). Après avoir travaillé de 1995 à 1997en ex-Yougoslavie, elle travaille depuis juillet 1999 dans les différentes grandes villes du Pérou, depuis 2002 au Congo-Brazzaville, puis, successivement et depuis, en Inde, au Mali, au Niger et aux Philippines.

Solidarité Homéopathie est partenaire de Homéopathes Sans Frontières[3]

L'homéopathie en Afrique: une farce sinistre et révoltante

C'est le titre d'un article paru en juin 2010 sur le site de L'AFIS (Association Française pour l'Information Scientifique) et signé Jean-Paul Krivine[4]; sont citées deux associations qui font du prosélytisme pour l'homéopathie en Afrique: Abha Light (organisme anglais) et l’ONG française Homéopathes sans frontières[5].

Homéopathes sans frontière affirme sa conviction que « d’autres thérapeutiques, dites alternatives ou complémentaires, sont nécessaires pour favoriser l’accès à la santé pour tous ». Même son de cloche chez Abha Light, qui annonce une médecine naturelle et homéopathique « accessible, abordable et alternative », soulignant que « même les peuples les plus pauvres peuvent y avoir accès ». Abha Light proclame ainsi l’efficacité des médecines naturelles, homéopathie en tête, pour les pathologies graves et les épidémies, sida et malaria en tête.

Remarque de l'auteur de l'article: "L’homéopathie dans une Afrique ravagée par les épidémies, les maladies endémiques terribles telles que le sida, le choléra ou les diarrhées hémorragiques, prend une consonance bien différente de ce qu’elle a dans nos pays. Ici, l’état sanitaire est bien meilleur, la médecine scientifique est la règle et la pratique homéopathique, à de rares exceptions près, s’applique à des maux bénins sans se substituer aux traitements efficaces quand ils sont nécessaires."

Pour l’OMS, l’homéopathie n’a pas sa place: Répondant à une lettre de jeunes médecins britanniques (coordonnés par l’association Sense about science) s’inquiétant du développement de l’homéopathie dans les pays pauvres, développement qui met des vies en danger, l’OMS a rappelé que cette pratique « n’avait aucune place » dans la prise en charge des patients atteints de maladies graves telles que le sida, la tuberculose, la malaria, les grippes, ou encore les diarrhées chez les enfants. S’adressant aux pouvoirs publics au Royaume-Uni, les mêmes médecins demandent que cet avis soit communiqué largement aux agences de santé publique et que des efforts soient entrepris pour empêcher la promotion de thérapies inefficaces pour des maladies graves.

Et la conclusion de Mr Krivine: "Une farce qui doit cesser. Le prosélytisme homéopathique en Afrique se fait sous couvert d’installations de dispensaires, de formations de personnels soignants, de mise en place d’infrastructures pour l’assainissement des eaux et l’hygiène, autant d’activités nécessaires. Certaines associations locales, parfois certains services ministériels, sont trompés, ou acceptent de l’être, pour recueillir des aides qu’ils jugent utiles. Ils participent ainsi à la progression de « remèdes miracles », dangereux car inefficaces. Les activités de ces missionnaires des temps modernes doivent être arrêtées. Les populations des pays pauvres ont droit à une médecine éprouvée, efficace."

==Solidarité Homéopathie vient d’être reconnue Association d’Assistance et de Bienfaisance par la Préfecture du Gard[6]

Liens externes

références

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