Différences entre les versions de « Moxibustion »

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== Origine ==
 
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La moxibustion provient de Chine. Dans l'ouvrage "Ying Yang Shi Yi Mai Jui Jing" (Onze canaux pour la moxibustion dans le système Yin-Yang), qui a été trouvé dans la sépulture de Ma Wang Dui (IIIe siècle av. J.-C), est mentionnée pour la première fois la moxibustion. Le terme est étymologiquement dérivé du mot portugais mechia (mèche) ou du mot japonais Mogusa (une variante de la plante Armoise). En chinois, il est appelé Jiu Fa (Jiu = brûler). En Europe, la moxibustion est mentionnée par écrit pour la première fois en 1677.<ref> Auteroche B, Gervais G, Auteroche M, Navailh P, Toui-Kan E: Übungen zur Akupunktur und Moxibustion. Hippokrates Verlag, Stuttgart, 1993</ref>
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La moxibustion provient de Chine, elle a été mentionnée pour la première fois dans l'ouvrage "Ying Yang Shi Yi Mai Jui Jing" (Onze canaux pour la moxibustion dans le système Yin-Yang) qui a été trouvé dans la tombe n°1 du site archéologique chinois Ma Wang Dui (IIIe siècle av. J.-C) située à Wulibei à quelques kilomètres à l’est de Changsha dans la province du Hunan<ref>https://fr.wikipedia.org/wiki/Mawangdui</ref>. Le terme est étymologiquement dérivé du mot portugais mechia (mèche) ou du mot japonais Mogusa qui signifie en japonais herbes brûlantes<ref>https://fr.wikipedia.org/wiki/Moxibustion</ref> (les herbes brûlées étaient de l'Artemisia argyi ou armoise chinoise, une variante de l'Armoise<ref>https://en.wikipedia.org/wiki/Mugwort Voir dans l'article anglais "Mugwort", c.à.d. Armoise, les précisions au sujet de l'espèce Artemisia argyi</ref> faisant partie du genre Artemisia et donc de la famille des Astéracées). En chinois, elle est appelé Jiu Fa (Jiu = brûler). En Europe, la moxibustion est mentionnée par écrit pour la première fois en 1677.<ref> Auteroche B, Gervais G, Auteroche M, Navailh P, Toui-Kan E: Übungen zur Akupunktur und Moxibustion. Hippokrates Verlag, Stuttgart, 1993</ref>
  
 
== Méthode ==
 
== Méthode ==

Version du 17 février 2016 à 10:12

Moxa.jpg

La Moxibustion, aussi appelée Moxa-thérapie, est une variante de l'acupuncture, elle fait donc partie de la Médecine Traditionnelle Chinoise.

On utilise la moxibustion, à savoir la chaleur dégagée par la combustion du moxa, sur une zone spécifique du corps pour rééquilibrer un "dysfonctionnement énergétique".

Origine

La moxibustion provient de Chine, elle a été mentionnée pour la première fois dans l'ouvrage "Ying Yang Shi Yi Mai Jui Jing" (Onze canaux pour la moxibustion dans le système Yin-Yang) qui a été trouvé dans la tombe n°1 du site archéologique chinois Ma Wang Dui (IIIe siècle av. J.-C) située à Wulibei à quelques kilomètres à l’est de Changsha dans la province du Hunan[1]. Le terme est étymologiquement dérivé du mot portugais mechia (mèche) ou du mot japonais Mogusa qui signifie en japonais herbes brûlantes[2] (les herbes brûlées étaient de l'Artemisia argyi ou armoise chinoise, une variante de l'Armoise[3] faisant partie du genre Artemisia et donc de la famille des Astéracées). En chinois, elle est appelé Jiu Fa (Jiu = brûler). En Europe, la moxibustion est mentionnée par écrit pour la première fois en 1677.[4]

Méthode

Ce sont surtout des feuilles d'armoise qui sont brûlées. De nos jours, on utilise cependant aussi les rayons du soleil ou l'électricité comme source de chaleur. On peut aussi trouver des produits ou des préparations [utilisés] sur la peau qui irritent les tissus par l'effet de la formation de cloques, sans apport de chaleur (voir Baunscheidtismus[5]). Cette sorte de thérapie est qualifiée de Moxibustion sans chaleur. La plante d'armoise (Aiye, Artemisia vulgaris ou Artemisia argyi) vient de la famille des composées. L'armoise (Aiye, Artemisia vulgaris ou Artemisia argyi) fait partie de la famille des Astéracées ou Composées.

Types de Moxibustion

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  • Moxibustion directe: la peau est irritée avec de l'alcool ou du jus d'ail et le cône est posé directement sur le peau. Ici, on différencie trois sortes de moxibustion. Dans la moxibustion sans formation de cicatrices, le cône qui se consume est enlevé en temps voulu avant d'atteindre sa surface d'appui (la peau) de sorte qu'aucun dommage aux tissus ne se produise. Dans la moxibustion avec formation de cloques, des petites boules de Moxa sont allumées sur la peau et laissées là pendant 3 à 5 secondes. Cela produit une cloque, cependant la cloque est percée après une à deux heures. Dans la moxibustion avec formation de cicatrices, le cône de moxa se consume complètement, ce qui peut produire une douleur intense au site d'application. A l'occasion, par conséquent, une anesthésie locale est effectuée. On traite l'emplacement avec des onguents. Le résultat du traitement est la formation de cicatrices.
  • Moxibution indirecte:

Preuves d'efficacité et risques

Cicatrices après Moxibustion[6]

Cette méthode de thérapie médiévale n'a fourni, jusqu'à aujourd'hui, aucune preuve d'efficacité.

Références

  1. https://fr.wikipedia.org/wiki/Mawangdui
  2. https://fr.wikipedia.org/wiki/Moxibustion
  3. https://en.wikipedia.org/wiki/Mugwort Voir dans l'article anglais "Mugwort", c.à.d. Armoise, les précisions au sujet de l'espèce Artemisia argyi
  4. Auteroche B, Gervais G, Auteroche M, Navailh P, Toui-Kan E: Übungen zur Akupunktur und Moxibustion. Hippokrates Verlag, Stuttgart, 1993
  5. https://www.psiram.com/ge/index.php/Baunscheidtismus
  6. Fisman D: Unusual skin findings in a patient with liver disease. Can Med Assoc J, 166, 2002, http://www.cmaj.ca/cgi/content/full/166/12/1567
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