Différences entre les versions de « Mesmérisme »

De Psiram
Aller à la navigation Aller à la recherche
m
Ligne 13 : Ligne 13 :
  
 
Il croyait maintenant avoir trouvé cette force et écrivait dans sa thèse : "''Elle augmente, diminue et perturbe la cohésion, la mobilité, l'irritabilité, le magnétisme et l'électricité dans les plus petites particules des composants solides et liquides de notre machine, et de ce point de vue, on pourrait aussi l'appeler «Gravitas animalis»'' (gravité animée). Plus tard, Hahnemann et surtout ses élèves devaient développer des idées similaires.
 
Il croyait maintenant avoir trouvé cette force et écrivait dans sa thèse : "''Elle augmente, diminue et perturbe la cohésion, la mobilité, l'irritabilité, le magnétisme et l'électricité dans les plus petites particules des composants solides et liquides de notre machine, et de ce point de vue, on pourrait aussi l'appeler «Gravitas animalis»'' (gravité animée). Plus tard, Hahnemann et surtout ses élèves devaient développer des idées similaires.
 +
 +
Sur la suggestion de son ami l'astronome Maximilien Hell, Mesmer croyait avoir trouvé la gravitas animalis définie dans sa thèse de doctorat dans les forces de l'aimant. Hell lui-même avait fabriqué des aimants et traité une connaissance souffrant de crampes d'estomac avec un certain succès, c'est pourquoi il recommanda cette thérapie à Mesmer.
 +
 +
Mesmer pensa alors que le corps doit aussi nécessairement avoir des propriétés magnétiques pour qu'il y ait une interaction entre le corps et l'aimant.
  
 
== Le baquet de Mesmer ==
 
== Le baquet de Mesmer ==

Version du 7 octobre 2018 à 18:11

Mesmérisme
Franz Anton Mesmer

Le Mesmérisme est une forme de thérapie par champs magnétiques dans laquelle sont utilisés à des fins thérapeutique des champs magnétiques statiques crées au moyen d'aimants permanents. De temps en temps, est aussi utilisé le terme magnétopathie.

Franz Anton Mesmer

Aux XVIIIe et XIXe siècles, le magnétisme animal du médecin souabe Franz Anton Mesmer (1734-1835) s'est établi dans le conglomérat des théories explicatives contradictoires et non prouvées de la perception de la réalité médicale.

Mesmer, adepte de l'Aufklärung allemand (trop souvent identifié sommairement à l'« âge des Lumières » français), obtint son doctorat en 1766 à Vienne, où il lui fut confirmé une "excellente érudition et connaissance de la pharmacologie".

Sa thèse de doctorat "De influxa planetarum" - L'influence des planètes sur la santé humaine - serait considérée comme astrologique du point de vue actuel, mais est basée, d'une part, sur les lois de la gravité de Newton ainsi que sur l'idée de Descartes de l'éther omniprésent, et, d'autre part, sur le fait que la physique ne fait pas encore la différence entre les différentes forces telles que la gravité, le magnétisme, l'électricité et autres forces hypothétiques comme une vis vitalis (force vitale [1]) essentielle au maintien de la vie.

Comme la majorité du monde savant de son époque, Mesmer était convaincu qu'il devait y avoir un principe naturel, une vis, une force qui non seulement agirait dans le cosmos, c'est-à-dire qui maintenait les planètes sur leur orbite, mais qui régirait également l'équilibre physiologique de l'homme.

Il croyait maintenant avoir trouvé cette force et écrivait dans sa thèse : "Elle augmente, diminue et perturbe la cohésion, la mobilité, l'irritabilité, le magnétisme et l'électricité dans les plus petites particules des composants solides et liquides de notre machine, et de ce point de vue, on pourrait aussi l'appeler «Gravitas animalis» (gravité animée). Plus tard, Hahnemann et surtout ses élèves devaient développer des idées similaires.

Sur la suggestion de son ami l'astronome Maximilien Hell, Mesmer croyait avoir trouvé la gravitas animalis définie dans sa thèse de doctorat dans les forces de l'aimant. Hell lui-même avait fabriqué des aimants et traité une connaissance souffrant de crampes d'estomac avec un certain succès, c'est pourquoi il recommanda cette thérapie à Mesmer.

Mesmer pensa alors que le corps doit aussi nécessairement avoir des propriétés magnétiques pour qu'il y ait une interaction entre le corps et l'aimant.

Le baquet de Mesmer

Baquet de Mesmer Source: Musée d'Histoire de la médecine et de la Pharmacie de Lyon

Liens externes

cet article est une ébauche

Article de Psiram dans d'autres langues

Références