Marco Ruggiero

De Psiram
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Marco Ruggiero, né en 1956 à Florence en Italie, est titulaire d'un doctorat en biologie moléculaire, médecin spécialisé en radiologie clinique. Il a été professeur de biologie moléculaire au Département de expérimentale et clinique de sciences biomédicales de l'Université de Firenze (Italie) depuis plus de 20 ans (1992-2014). Depuis 2013, il est Directeur scientifique à Immuno Biotech Ltd, à Guernesey, Iles Anglo-Normandes, Grande-Bretagne[2].

Négationiste du VIH

Article "Florence, enquête interne au sujet du chercheur «négationniste» qui guérit le SIDA avec du yaourt" Par Alessandro Delfanti, publié le 21 mars 2012 dans Il Fatto Quotidiano[3]
Dans la ligne de mire de l'université florentine, l'activité académique du biologiste moléculaire Marco Ruggiero, connu au niveau international comme faisant partie du petit groupe de chercheurs selon lesquels il n’est pas acquis que le virus Hiv soit la cause du syndrome d'immunodéficience. Une thèse considérée comme très dangereuse par la plupart des experts en la matière.
Il y a quelques jours le recteur Alberto Tesi a ouvert une enquête interne sur les activités académiques de l'un de ses professeurs, le biologiste moléculaire Marco Ruggiero, suite à une lettre reçue d'un groupe de patients et des militants. Ruggiero, en fait, est connu à l'échelle internationale comme faisant partie d’un petit groupe de chercheurs qui nient que le VIH soit la cause du SIDA, une thèse sans fondement et en opposition de celle de la plupart des experts et de la communauté universitaire et médicale.
Ruggiero, selon la lettre envoyée par le groupe de discussion HIV Forum[4], dans ses activités à l'Université de Florence fait des cours négationnistes aux étudiants et est le superviseur de thèses dans la même veine. Il serait, en outre, arrivé à prendre contact avec des patients en réseau en proposant l'utilisation de yaourt additionné de Gc-Maf, une protéine avec des effets "qui renforcent le système immunitaire" et qui permettrait à l'organisme de lutter contre le virus sans l'utilisation de médicaments antirétroviraux: une 'hypothèse irrecevable pour qui fait de la recherche médicale et pour les mêmes patients. La lettre exprime sa "vive inquiétude à propos de la négligence avec laquelle l'Université de Florence semble aborder les théories enseignées et les activités menées par le professeur Marco Ruggiero sur une question d'intérêt vital pour nous: celle du VIH comme cause du SIDA".
En réponse à la lettre demandant de se dissocier des activités du biologiste, l’Université de Florence va enquêter sur "le comportement didactique et la responsabilité" de Ruggiero, comme l'a déclaré un porte-parole interrogé par la revue Nature. Il y a quelques mois Ruggiero avait signé avec le chef de file des négationistes, l'Américain Peter Duesberg, un article scientifique publié dans une revue de l'Université de Florence, l’Italian Journal of Anatomy and Embryology (Ijae). La revue est dirigé par un autre biologiste florentin, le professeur Paul Romagnoli. Dans cet article, il remet en question le rôle du VIH dans l'épidémie du SIDA en Afrique et rabaisse le rôle des médicaments antirétroviraux utilisés pour la combattre.
La guerre aux antirétroviraux menée dans le camp des "négationnistes»" est dangereuse: remettre en question l'efficacité est susceptible de convaincre les patients de ne pas les utiliser. Dans une interview avec Galileo, Stefano Vella, de l’Institut supérieur de la Santé et de la Commission nationale pour la lutte contre le SIDA, souligne que l'étude de Ruggiero "ne mentionne ni les bénéfices produits par ces médicaments en termes d'augmentation de survie et de réduction impressionnante de mortalité, observés à travers les deux essais cliniques contrôlés des études observationnelles [de suivi ?], ni ne cite le fait qu’aujourd'hui l'espérance de vie des patients [entrant] dans le schéma du traitement est comparable à celle des personnes non infectés. C’est le propre de cet effet extraordinaire de la thérapie de démontrer le lien de causalité entre le virus et la maladie”.
La commission d'enquête interne de l'université évaluera les activités éducatives de Ruggiero et se prononcera d’ici le 15 avril prochain. Il n’est pas encore clair si ses décisions pourraient avoir des répercussions sur la carrière académique de Ruggiero. Entre temps, deux membres internationaux du Comité scientifique de la revue de l'Université de Florence ont déjà démissionné. Aucune répercussion par contre sur celui qui la dirige, le professeur Romagnoli.

La suite donnée par l'Université de Florence semble avoir finalement aboutit, après diverses péripéties à une décision de radiation de Ruggiero de l'ordre des médecins et à sa démission le 31 décembre 2014 de l'Université de Florence.

Ruggiero et la GcMAF

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Le probiotique Bravo additionné de GcMAF de Ruggiero

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Références

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