Marc Vercoutère

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Marc Vercoutère

L'ex-médecin Marc Vercoutère, né le 16 mai 1951, est diplômé de la Faculté de médecine catholique de Lille, homéopathe uniciste, membre du CSA (COMITE SCIENTIFIQUE AMESSI), Président de la CRI-VIE [1] (Coordination pour la Recherche et l'Information en matière de santé publique), membre du comité éditorial du magazine Morphéus [2], qui est associé à une radio de même nom [3] et co-auteur avec Sylvie Simon d'un livre "Vaccin Hépatite B. Les coulisses d'un scandale".

Les démélés judiciaires

Vercoutère explique lui-même en 2009 dans une vidéo vers 1mn20 [4] qu'il s'était installé en 1985 dans la région Centre comme médecin homéopathe, qu'il a été interdit d'exercer en 1989 pour une durée de 2 ans et que depuis 1991 on lui refuse systématiquement le droit de reprendre une activité pour des raisons de "moralité", Laure Pouliquen publie aussi en 2005 une lettre de Vercoutère [5] où il donne des détails sur ses démélés antérieurs avec l'ordre des médecins.

Vercoutère est condamné dans la région Centre, en octobre 1987, à six mois d’interdiction d'exercer, suite à des plaintes de patients. En janvier 1988 il est condamné à 2 ans d'interdiction d'exercer par Conseil départemental de l’Indre (probablement pour avoir continué à exercer et continué les mêmes choix thérapeutiques qui lui avaient été reprochés). Le date de 1989 que Vercoutère mentionne correspond probablement à la confirmation de cette interdiction après qu'il ait fait jouer tous les recours possibles.

On trouvera d'autre détails dans un mail de 2002 [6] où Vercoutère est mentionné en même temps qu'un dr Erick Dietrich sexologue[7] [8] [9] (dont le site aujourd'hui est ici[10]), proche de Christian Cotten: "La cour d’Appel de Bourges a condamné le Docteur Vertcoutère à 10 000F d’amende pour exercice illégal de la médecine. L’Homéopathe uniciste - un seul remède - était poursuivi pour avoir pratiqué clandestinement son activité dans un hôtel de Châteauroux alors qu’il était frappé d’une interdiction illimité au tableau départemental de l’Ordre des Médecins. Le conseil de l’Ordre lui reprochait notamment son rejet de l’obligation vaccinale. Il y a quelques années, il avait déjà suspendu le praticien pour deux ans, taxant ses pratiques unicistes de « Charlatanisme ». Ce charlatan dirige, jusqu'à ce jour un centre nommé le « Syndicat Hippocrate » agréé par la fédération du Docteur Dietrich." Il semble donc que Vercoutère ait réitéré son exercice illégal de la médecine à Chateauroux, la date de la condamnation de Bourges n'est malheureusement pas mentionnée.

Le 20 décembre 1994 Vercoutère dépose une requête devant le Conseil d'Etat demandant d'annuler sa radiation du tableau de l'Ordre des médecins et une condamnation de celui-ci à lui allouer une somme de cinq millions de francs en réparation du préjudice subi. La requête est rejetée en 1997 Vercoutère n'est pas réintégré et est condamné à verser à l'Ordre national des médecins une somme de 6 523 F[11].

Dans un article de preventsectes de 1998 intitulé "Le 3 juillet 1998 eut lieu à Tours une attaque frontale contre la médecine tout court et ses " valets secticides ", ceci en présence de membres de l'Ordre des Médecins. Que pouvons-nous faire pour les furieux que les lecteurs de BULLES vont découvrir ? " [12]. On y mentionne "Un leader du" Syndicat Hippocrate", médecin interdit par l'Ordre, continue, dit-il, à délivrer des certificats pour dispense de vaccinations, "génocides organisés" et source de profits", ce leader est de fait Marc Vercoutère. Il y est question encore du Dr Erick Dietrich et de l'Omnium des Libertés.

Pour avoir délivré un certificat de contre-indication médicale aux vaccinations obligatoires, le Dr Marc VERCOUTERE est poursuivi, le 13 février 2003 à 14 heures, devant le Tribunal de Grande Instance de Pau, pour exercice illégal de la médecine sur plainte de l’Ordre des médecins des Pyrénées-Atlantiques [13].

En 2009 Vercoutère n'est pas inscrit au tableau de l'ordre des médecins et n'a pas l'autorisation d'exercer la médecine en France [14].

Les campagnes anti-vaccinations

En avril 1999, Vercoutère adresse des lettres à Bernard KOUCHNER alors Ministre délégué à la santé au sujet du vaccin hépatite B [15] au nom du "Collectif National Santé Responsable et Syndicat Hippocrate", puis le 11 janvier 2001 au sujet des méningites et de l'inutilité des vaccins [16].

Le 30 octobre 2002, Vercoutère, qui avait assigné en référé [17] les laboratoires Aventis-Pasteur-MSD devant les TGI de Tarbes, Mont-de-Marsan et Pau à propos de la campagne de vaccination contre la méningite [18] est débouté pour abus de procédure.

références


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