John Gruia Ionescu

John Gruia Ionescu avec un pot de pommade Regividerm [1]

John Gruia Ionescu, ou John Ionescu, est un biologiste diplômé et un homme d'affaires de Rimbach. Le rapatrié d’Europe de l’Est (de Roumanie) de descendance allemande Ionescu est le directeur de la "Spezialklinik Neukirchen" (Clinique spéciale de Neukirchen) à Neukirchen beim Heiligen Blut dans la forêt bavaroise. Dans la clinique de Neukirchen d'Ionescu ont été effectués des traitements avec le médicament Regividerm (maintenant rebaptisé) auquel était fait de la promo au moyen de publicité clandestine. La Clinique spéciale de Neukirchen semble s'être spécialisée dans les propositions de thérapies pour les personnes souffrant d'allergies et de MCS (hypersensibilité chimique multiple). On y traite, entre autres, la dermatite atopique (eczéma) et le psoriasis "holistiquement" sans cortisone.

Généralités

Ionescu s'était installé en 1986 avec une méthode soi-disant révolutionnaire de guérison des maladies de la peau dans la ville de pèlerinage de Neukirchen. Il avait acquis deux cliniques dans des circonstances favorables et avait liés les activités des deux cliniques à une entreprise pharmaceutique. Le ministère public de Regensburg avait enquêté pendant deux ans à propos de fautes professionnelles présumées, de fraude/escroquerie dans la comptes des activités des cliniques et de publicité trompeuse. A la fin, un médecin a été reconnu coupable pour port de titres illégal et pour blessures corporelles [2].

Une partie du film-documentaire controversé de la WDR (la radio-télévison régionale allemande), "Heilung unerwünscht" (guérison indésirable) de 2009, avait été filmée dans la clinique spéciale de Neukirchen appartenant à Ionescu. Comme de plus en plus d'indices montraient que le film était de la publicité clandestine pour le produit pharmaceutique Regividerm, l'auteur du film et employé de WDR d'alors, Klaus Martens, avait été licencié par la WDR.

Ionescu se qualifie de professeur d'université à la Donau-Universität Krems en Autriche [3] [4]. En fait, dans l'annonce d'une association viennoise du nom de "Gesellschaft für angewandte Präventionsmedizin e.V." (Société pour la médecine préventive appliquée) [5], Ionescu a été nommé en 2008 en tant que conférencier d'un cours "Vital- und Mikronährstoffkunde" (Clients des nutriments vitaux et des micronutriments) de la Donau-Universität Krems (Donau-Universität Krems - Centre pour le management et la qualité en santé publique). Au groupe cible, il est dit: Le stage procurera aux professionnels dans les pharmacies, aux médecins et aux nutritionnistes, l'expertise dont ils ont besoin pour conseiller leurs clients dans le domaine de la santé préventive. Dans l'annonce, Ionescu est présenté en tant que « Prof. Dr.rer.nat Ionescu, Chaire de Médecine Intégrative, Université de Bucarest, directeur scientifique de la Clinique spéciale de Neukirchen [6]. L'événement semble être une coopération d'une "Internationalen Gesellschaft für angewandte Präventionsmedizin e.V." avec la Donau-Universität Krems et un Elisabeth-College School of Medicine Bratislava.

Ionescu est auteur chez CoMed [7] [8] (qui offre une large place à des thèmes comme les ondes scalaires et à l'opposition à la vaccination) et est partisan de l'hypothèse que les amalgames seraient la cause des névrodermites et des Psoriasis.[9] [10]. Par conséquent, la dite Détoxination et l'élimination des amalgames seraient ici utile. Il n'existe cependant pas de preuves de cela; Ionescu ne peut pas prouver au moyen des améliorations observée par lui-même dans l'image clinique des neurodermites et des psoriasis qu'il dit avoir faites au moyen de miroirs, d'autant plus qu'il n'existe aucun lien avec la gravité de la neurodermite ou du psoriasis. Ionescu se situe donc dans la tradition de pseudo-médicale de la Klinische Ökologie nach Randolph [11].

John Ionescu en France en 2014

Mr Ionescu a trouvé moyen de participer à un "colloque AM2E" en France au sujet des maladies environnementales ayant eu lieu le 16 octobre 2014 à l'Assemblée Nationale [12]. Notons le colloque à eu lieu à l'initiative de Jean-Louis Roumegas, député EELV de l’Hérault et Co-Président du Groupe d’études Santé-Environnement et mentionnons les interventions de Béatrice Milbert, médecin chercheur, spécialisée en pathologies infectieuses et médecine tropicale, vice présidente de Chronimed : L’électrohypersensibilité, une urgence sanitaire et de Marie Grosman, Agrégée de Sciences de la Vie et de la Terre, conseillère scientifique de Non Au Mercure Dentaire : Le mercure. Un seul toxique, une myriade d’effets délétères. Lors de ce colloque, John Ionescu se présente (au début d'une video de son intervention) comme "Professeur à l'université de Krems - Autriche" (en allemand, c'est plus précis: P Lehrbeauftragter [chargé-de-cours] der Donau Universität Krems - Austria). En réalité, la Donau Universität Krems s'appelle Universität für Weiterbildung Krems (Université pour la formation de Krems)[13]. Autre titre "Associate Professor für Gerontologie der UMF Bukarest".

On trouve un compte-rendu de ce colloque en chercher et télécharger le document rapportbilanperspectivescolloquem2e publié par plusieurs des associations qui ont organisé le colloque, à savoir: Réseau Environnement Santé (RES), Entraide aux Malades de Myofasciite à Macrophages (E3M), Non Au Mercure Dentaire (NAMD), Électrosensibles de France / Priartem et SOS-MCS.

Références

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