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Un autre article du journal El Pais concerne le jugement de ce procès du [[Bio-Bac]]<ref>http://sociedad.elpais.com/sociedad/2014/03/16/actualidad/1395001599_038746.html?rel=mas Article intitulé "El fiscal pide cinco años de cárcel por el falso fármaco anticáncer Bio-Bac", sous titre "Los responsables de venderlo a 2.000 pacientes van a juicio 12 años después. Según el ministerio público, dieron “una expectativa irreal” a enfermos graves". (Le procureur requiert cinq ans de prison pour le faux médicament anti-cancer [[Bio-Bac]]. Les responsables qui l'ont vendu à 2000 patients passent en jugement 12 ans après. Selon le ministère public, ils ont donné “un espoir irréaliste” à des [personnes] gravement malades.) Publié dans le journal El Pais le 13 mars 2014, auteur de l'article Raphael Méndez.</ref>, on y lit à propos de Moriano:  
 
Un autre article du journal El Pais concerne le jugement de ce procès du [[Bio-Bac]]<ref>http://sociedad.elpais.com/sociedad/2014/03/16/actualidad/1395001599_038746.html?rel=mas Article intitulé "El fiscal pide cinco años de cárcel por el falso fármaco anticáncer Bio-Bac", sous titre "Los responsables de venderlo a 2.000 pacientes van a juicio 12 años después. Según el ministerio público, dieron “una expectativa irreal” a enfermos graves". (Le procureur requiert cinq ans de prison pour le faux médicament anti-cancer [[Bio-Bac]]. Les responsables qui l'ont vendu à 2000 patients passent en jugement 12 ans après. Selon le ministère public, ils ont donné “un espoir irréaliste” à des [personnes] gravement malades.) Publié dans le journal El Pais le 13 mars 2014, auteur de l'article Raphael Méndez.</ref>, on y lit à propos de Moriano:  
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Dans cette affaire, il y avait un cinquième: le docteur Moriano, maintenant décédé. C'était un adepte du médecin allemand [[Hamer]] qui, en 1995, fut dénoncé en Espagne pour avoir retiré des traitements de cancer à quelques patients. Moriano avait une consultation avec lui à Malaga et il fut, en ce temps là, ouvert une enquête par le Collège des Médecins de Malaga. Dans diverses apparitions publiques, Moriano affirmait que le cancer était une réponse de l'organisme aux conflits émotionnels et que, souvent, il n'y avait pas besoin de traitement et que la chimiothérapie [était] de trop. Un parent de Moriano n'a pas voulu hier commenter l'affaire.
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Dans cette affaire, il y avait un cinquième [accusé] le docteur Moriano, maintenant décédé. C'était un adepte du médecin allemand [[Hamer]] qui, en 1995, fut dénoncé en Espagne pour avoir retiré des traitements de cancer à quelques patients. Moriano avait une consultation avec lui à Malaga et il fut, en ce temps là, ouvert une enquête par le Collège des Médecins de Malaga. Dans diverses apparitions publiques, Moriano affirmait que le cancer était une réponse de l'organisme aux conflits émotionnels et que, souvent, il n'y avait pas besoin de traitement et que la chimiothérapie [était] de trop. Un parent de Moriano n'a pas voulu hier commenter l'affaire.
    
Moriano, toujours selon l'acte d'accusation du procureur, a joué un rôle dans le succès de [[Bio-Bac]] et a fait des efforts pour enregistrer le produit au Venezuela et en Colombie: "Il assurait à ses patients que le produit avait une efficacité thérapeutique, ce qui n'avait pas été prouvé [l'article est accompagné d'un encart au sujet du manque de preuves scientifiques de l'efficacité du produit], et arrivait parfois à inciter directement ou indirectement certains de ses patients à renoncer à tout ou partie du traitement conventionnel pour le remplacer par le [[Bio-Bac]]". L'acte d'accusation cite 15 cas de patients à qui Moriano a recommandé d'arrêter la chimiothérapie ou la radiothérapie pour le cancer. "Dans tous ces cas, il n'a pas pu être prouvé un lien de causalité entre la mort des patients et l'utilisation de [[Bio-Bac]] ou l'abandon d'un traitement conventionnel."
 
Moriano, toujours selon l'acte d'accusation du procureur, a joué un rôle dans le succès de [[Bio-Bac]] et a fait des efforts pour enregistrer le produit au Venezuela et en Colombie: "Il assurait à ses patients que le produit avait une efficacité thérapeutique, ce qui n'avait pas été prouvé [l'article est accompagné d'un encart au sujet du manque de preuves scientifiques de l'efficacité du produit], et arrivait parfois à inciter directement ou indirectement certains de ses patients à renoncer à tout ou partie du traitement conventionnel pour le remplacer par le [[Bio-Bac]]". L'acte d'accusation cite 15 cas de patients à qui Moriano a recommandé d'arrêter la chimiothérapie ou la radiothérapie pour le cancer. "Dans tous ces cas, il n'a pas pu être prouvé un lien de causalité entre la mort des patients et l'utilisation de [[Bio-Bac]] ou l'abandon d'un traitement conventionnel."
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