Biologie numérique

De Psiram
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Luc Montagnier

La Biologie numérique, dite aussi biologie digitale, est la désignation d'une hypothèse émise au milieu des années 80 par le pseudo-scientifique Jacques Benveniste: d'une part les champs électromagnétiques auraient une influence sur les systèmes biologiques et d'autre part les molécules d'ARN et d'ADN de bactéries et de virus dans de l'eau fortement diluée se manifesteraient par un rayonnement électromagnétique qui serait détectable. Ainsi, chaque fois on pourait découvrir une fréquence spécifique pour la bactérie ou le virus concerné. Luc Montagnier, prix Nobel de médecine, qui s'occupe de la biologie numérique depuis 2005, pense de surcroît qu'un tel rayonnement serait émis seulement par des micro-organismes pathogènes (c. à d. déclenchants des maladies) ou leurs nanostructures. Des réflexions semblables sont aussi connues chez des charlatans célèbres comme Royal Raymond Rife ou Hulda Clark. Le concept de la biologie numérique est à classer dans le spectre des méthodes de biorésonance. Une réception scientifique est hors de question.

En 1995 Beneviste fut licencié par le célèbre institut INSERM. Benveniste se mettait à réfléchir sur une mémoire d'eau, qui était certes réfutée, mais qui, pourtant, retenait et retient encore l'attention dans l'environnement de l'homéopathie. Selon Beneviste les hypothétiques informations contenues dans l'eau pouvaient être digitalisées. De telles informations digitalisées seraient aussi transmissibles par téléphone, ce qui fut cependant également réfuté. Ses efforts lui valurent finalement le prix Ig Nobel en 1998.[1]

Références

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