Différences entre les versions de « Bio-Bac »

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Le remède pseudo-médical, non autorisé en Espagne en tant que médicament, aurait été vendu, selon le dires de ses partisans, des dizaines de milliers de fois (au moins 35.000 fois). Il était promo comme une sorte de panacée à la fois contre le cancer, le SIDA et les rhumatismes, bien qu'aucune preuve sérieuse de l'efficacité n'existe. Comme pour beaucoup d'autres remèdes de ce genre, il était aussi affirmé qu'il n'y avait aucun effet secondaire.
 
Le remède pseudo-médical, non autorisé en Espagne en tant que médicament, aurait été vendu, selon le dires de ses partisans, des dizaines de milliers de fois (au moins 35.000 fois). Il était promo comme une sorte de panacée à la fois contre le cancer, le SIDA et les rhumatismes, bien qu'aucune preuve sérieuse de l'efficacité n'existe. Comme pour beaucoup d'autres remèdes de ce genre, il était aussi affirmé qu'il n'y avait aucun effet secondaire.
  
La Guardia Civil espagnole a confisqué le remède en 2002 à la demande de la «Agencia del Medicamento" (AEM) vu qu'il était vendu illégalement, sans autorisation légale en tant que médicament [sans AMM]. Le fabricant était une entreprise médicale vétérinaire exploitée illégalement. En Outre, l'autorité de contrôle AEM a également constaté des composants différents dans divers échantillons de Bio-Bac <ref>Communiqué de l'AEM : "[...] se subraya que el Bio-Bac se ha vendido ilegalmente bajo dos formas farmacéuticas: una oral, fabricada por un laboratorio veterinario sin autorización para producir esta sustancia, y otra inyectable, cuyo origen de fabricación se desconoce".<br>Traduction: "[...] on souligne que le Bio-Bac a été vendu illégalement sous deux formes pharmaceutiques: l'une orale, fabriquée par un laboratoire vétérinaire sans autorisation pour produire cette substance, et une autre injectable, dont l'origine de fabrication est inconnue".</ref> <ref>http://clinicaenelplantio.blogspot.com/ Traduction du 2ème article:<br>La composition du médicament varie.<br>'''Le rapport de santé conclut que le Bio-Bac est inefficace'''.<br>L'Agence des médicaments détecte quelques champignons et virus dans quelque uns des échantillons injectables.<br>SERVIMEDIA<br>MADRID. - Le rapport commandé par le Ministère de la santé publique conclut que le Bio-Bac manque d'efficacité thérapeutique, '''c'est un produit qui n'est ni sûr ni efficace''', sa composition change d'un récipient/conditionnement à l'autre (ce qui invalide toute tentative de réaliser des essais cliniques en règle) et de plus '''il est fabriqué en marge de la Loi du Médicament'''.<br>[...] Dans le Centre national de microbiologie, ils ont eu des difficultés à analyser la composition réelle et exacte du produit, car '''les souches contenues dans les échantillons analysés sont différentes'''. Par conséquent, on ne peut parler d'un produit uniforme puisque ont été détectés dans le même lot au moins quatre groupes différents de souches.<br>En outre, selon les informations actuellement disponibles, les méthodes utilisées par le fabricant pour inactiver les bacilles varient aussi selon les lots par rapport aux autres, ce qui, d'un point de vue pharmacologique, rend impossible de caractériser le produit.<br>Pour l'Agence espagnole des médicaments [AEM], ce sont précisément ces différences dans la composition des lots analysés et les méthodes pour inactiver bacilles qui invalident toute tentative pour démontrer l'efficacité thérapeutique dans les essais cliniques.<br>Contamination<br>L'étude détaillée de la documentation saisie a montré que, dans le processus de production, '''des substances d'origine inconnue sont utilisées''', telles que la peptone pancréatique et peptone peptique pour la fermentation du produit. Dans le cas des échantillons injectables, l'analyse a confirmé la présence d'une contamination par des champignons, "mucor circillenoídes" et des bacilles gram positifs et gram négatifs et dans certains des recipients des lot analysés."<br>
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La Guardia Civil espagnole a confisqué le remède en 2002 à la demande de la «Agencia del Medicamento" (AEM) vu qu'il était vendu illégalement, sans autorisation légale en tant que médicament [sans AMM]. Le fabricant était une entreprise médicale vétérinaire exploitée illégalement. En Outre, l'autorité de contrôle AEM a également constaté des composants différents dans divers échantillons de Bio-Bac <ref>Communiqué de l'AEM : "[...] se subraya que el Bio-Bac se ha vendido ilegalmente bajo dos formas farmacéuticas: una oral, fabricada por un laboratorio veterinario sin autorización para producir esta sustancia, y otra inyectable, cuyo origen de fabricación se desconoce".<br>Traduction: "[...] on souligne que le Bio-Bac a été vendu illégalement sous deux formes pharmaceutiques: l'une orale, fabriquée par un laboratoire vétérinaire sans autorisation pour produire cette substance, et une autre injectable, dont l'origine de fabrication est inconnue".</ref> <ref>http://clinicaenelplantio.blogspot.com/ Traduction du 2ème article:<br>La composition du médicament varie.<br>'''Le rapport de santé conclut que le Bio-Bac est inefficace'''.<br>L'Agence des médicaments détecte quelques champignons et virus dans quelque uns des échantillons injectables.<br>SERVIMEDIA<br>MADRID. - Le rapport commandé par le Ministère de la santé publique conclut que le Bio-Bac manque d'efficacité thérapeutique, '''c'est un produit qui n'est ni sûr ni efficace''', sa composition change d'un récipient/conditionnement à l'autre (ce qui invalide toute tentative de réaliser des essais cliniques en règle) et de plus '''il est fabriqué en marge de la Loi du Médicament'''.<br>[...] Dans le Centre national de microbiologie, ils ont eu des difficultés à analyser la composition réelle et exacte du produit, car '''les souches contenues dans les échantillons analysés sont différentes'''. Par conséquent, on ne peut parler d'un produit uniforme puisque ont été détectés dans le même lot au moins quatre groupes différents de souches.<br>En outre, selon les informations actuellement disponibles, les méthodes utilisées par le fabricant pour inactiver les bacilles varient aussi selon les lots [les lots sont différents les uns des autres], ce qui, d'un point de vue pharmacologique, rend impossible de caractériser le produit.<br>Pour l'Agence espagnole des médicaments [AEM], ce sont précisément ces différences dans la composition des lots analysés et les méthodes pour inactiver les bacilles qui invalident toute tentative pour démontrer l'efficacité thérapeutique dans les essais cliniques.<br>Contamination<br>L'étude détaillée de la documentation saisie a montré que, dans le processus de production, '''des substances d'origine inconnue sont utilisées''', telles que la peptone pancréatique et peptone peptique pour la fermentation du produit. Dans le cas des échantillons injectables, l'analyse a confirmé la présence d'une contamination par des champignons, "mucor circillenoídes" et par des bacilles gram positifs et gram négatifs dans certains des recipients des lots analysés."<br>
 
Remarque: Les mises en gras figurent dans l'article lui-même</ref>. Après la saisie du Bio-Bac-saisie, il y a eu des manifestations de partisans et utilisateurs du Bio-Bac qui ont aussi occupé un certain temps une église. Le Parti socialiste espagnol (parti PSOE) et les Verts espagnols se sont engagés pour le Bio-Bac et ont essayé d'obtenir, par voie parlementaire, une permission exceptionnelle et une approbation en tant qu'aliment diététique (voir l'article Psiram allemand "aliment diététique" <ref>https://www.psiram.com/ge/index.php/Di%C3%A4tetisches_Lebensmittel</ref>)<ref>http://www.elpais.com/articulo/sociedad/Oxigeno/electoral/Bio-Bac/elpepisoc/20030518elpepisoc_1/Tes</ref>. On a eu connaissance de manifestations similaires en Italie pour le remède du physiologiste Luigi DiBella <ref>https://www.psiram.com/ge/index.php/DiBella-Methode</ref>.
 
Remarque: Les mises en gras figurent dans l'article lui-même</ref>. Après la saisie du Bio-Bac-saisie, il y a eu des manifestations de partisans et utilisateurs du Bio-Bac qui ont aussi occupé un certain temps une église. Le Parti socialiste espagnol (parti PSOE) et les Verts espagnols se sont engagés pour le Bio-Bac et ont essayé d'obtenir, par voie parlementaire, une permission exceptionnelle et une approbation en tant qu'aliment diététique (voir l'article Psiram allemand "aliment diététique" <ref>https://www.psiram.com/ge/index.php/Di%C3%A4tetisches_Lebensmittel</ref>)<ref>http://www.elpais.com/articulo/sociedad/Oxigeno/electoral/Bio-Bac/elpepisoc/20030518elpepisoc_1/Tes</ref>. On a eu connaissance de manifestations similaires en Italie pour le remède du physiologiste Luigi DiBella <ref>https://www.psiram.com/ge/index.php/DiBella-Methode</ref>.
  

Version du 21 octobre 2016 à 19:40

Manifestation des partisans espagnols du Bio-Bac
Fernando Chacón Mejías, né en 1917 à Cordoba (Espagne), microbiologiste, pharmacien et vétérinaire, décédé le 25 septembre 2004, inventeur du Bio-Bac Source [1]

Le Bio-Bac (aujourd'hui: RENOVEN ) est le nom d'un remède miracle du pharmacien espagnol Rafael Chacón contre plusieurs maladies complètement différentes. Chacón aurait aussi obtenu un brevet pour le remède. Selon les déclarations des fournisseurs et des partisans le remède stimulerait le système immunitaire. Pour l'anecdote, deux soi-disant guérisons miracles du cancer en Espagne attribuées au remède sont mentionnées par ce cercle.

Le remède pseudo-médical, non autorisé en Espagne en tant que médicament, aurait été vendu, selon le dires de ses partisans, des dizaines de milliers de fois (au moins 35.000 fois). Il était promo comme une sorte de panacée à la fois contre le cancer, le SIDA et les rhumatismes, bien qu'aucune preuve sérieuse de l'efficacité n'existe. Comme pour beaucoup d'autres remèdes de ce genre, il était aussi affirmé qu'il n'y avait aucun effet secondaire.

La Guardia Civil espagnole a confisqué le remède en 2002 à la demande de la «Agencia del Medicamento" (AEM) vu qu'il était vendu illégalement, sans autorisation légale en tant que médicament [sans AMM]. Le fabricant était une entreprise médicale vétérinaire exploitée illégalement. En Outre, l'autorité de contrôle AEM a également constaté des composants différents dans divers échantillons de Bio-Bac [2] [3]. Après la saisie du Bio-Bac-saisie, il y a eu des manifestations de partisans et utilisateurs du Bio-Bac qui ont aussi occupé un certain temps une église. Le Parti socialiste espagnol (parti PSOE) et les Verts espagnols se sont engagés pour le Bio-Bac et ont essayé d'obtenir, par voie parlementaire, une permission exceptionnelle et une approbation en tant qu'aliment diététique (voir l'article Psiram allemand "aliment diététique" [4])[5]. On a eu connaissance de manifestations similaires en Italie pour le remède du physiologiste Luigi DiBella [6].

Après l'interdiction de Bio-Bac, le RENOVEN, la préparation qui lui succéde, arrive sur le marché espagnol [7].

Un partisan espagnol est le médecin Fermín Moriano Marcos qui, en même temps, s'est engagé pour la [[Médecine Nouvelle Germanique}} du guérisseur allemand Ryke Geerd Hamer.

Liens externes

  • http://www.iracm.com/2014/05/la-cour-penale-de-madrid-juge-les-responsables-impliques-dans-la-commercialisation-controversee-de-lanti-cancereux-bio-bac/ Article "LA COUR PÉNALE DE MADRID JUGE LES RESPONSABLES IMPLIQUÉS DANS LA COMMERCIALISATION CONTROVERSÉE DE L’«ANTI-CANCÉREUX» BIO-BAC" publié le 28 mai 2014.
    Le Bio-Bac est un traitement non autorisé qui a été prescrit pour le traitement de diverses maladies comme le VIH/sida, divers cancers, l’hépatite ou des maladies rhumatismales. En Espagne, plus de 2 000 personnes auraient ainsi consommé ce produit dangereux entre 1997 et 2002.
    L’audience a débuté le 19 mai. Le principal accusé est Rafael Chacón qui comparait pour crime contre la santé publique. Pour la fabrication de son traitement, l’accusé avait fait appel à la société IVEN, uniquement autorisée à fabriquer des médicaments vétérinaires. Les médicaments étaient ensuite envoyés dans une des propriétés de l’accusé pour être emballés et étiquetés par de simples employés de maison.
    Source: www.abc.es

Références

cet article est une ébauche
  1. http://www.elmundo.es/elmundo/2004/09/27/obituarios/1096296514.html
  2. Communiqué de l'AEM : "[...] se subraya que el Bio-Bac se ha vendido ilegalmente bajo dos formas farmacéuticas: una oral, fabricada por un laboratorio veterinario sin autorización para producir esta sustancia, y otra inyectable, cuyo origen de fabricación se desconoce".
    Traduction: "[...] on souligne que le Bio-Bac a été vendu illégalement sous deux formes pharmaceutiques: l'une orale, fabriquée par un laboratoire vétérinaire sans autorisation pour produire cette substance, et une autre injectable, dont l'origine de fabrication est inconnue".
  3. http://clinicaenelplantio.blogspot.com/ Traduction du 2ème article:
    La composition du médicament varie.
    Le rapport de santé conclut que le Bio-Bac est inefficace.
    L'Agence des médicaments détecte quelques champignons et virus dans quelque uns des échantillons injectables.
    SERVIMEDIA
    MADRID. - Le rapport commandé par le Ministère de la santé publique conclut que le Bio-Bac manque d'efficacité thérapeutique, c'est un produit qui n'est ni sûr ni efficace, sa composition change d'un récipient/conditionnement à l'autre (ce qui invalide toute tentative de réaliser des essais cliniques en règle) et de plus il est fabriqué en marge de la Loi du Médicament.
    [...] Dans le Centre national de microbiologie, ils ont eu des difficultés à analyser la composition réelle et exacte du produit, car les souches contenues dans les échantillons analysés sont différentes. Par conséquent, on ne peut parler d'un produit uniforme puisque ont été détectés dans le même lot au moins quatre groupes différents de souches.
    En outre, selon les informations actuellement disponibles, les méthodes utilisées par le fabricant pour inactiver les bacilles varient aussi selon les lots [les lots sont différents les uns des autres], ce qui, d'un point de vue pharmacologique, rend impossible de caractériser le produit.
    Pour l'Agence espagnole des médicaments [AEM], ce sont précisément ces différences dans la composition des lots analysés et les méthodes pour inactiver les bacilles qui invalident toute tentative pour démontrer l'efficacité thérapeutique dans les essais cliniques.
    Contamination
    L'étude détaillée de la documentation saisie a montré que, dans le processus de production, des substances d'origine inconnue sont utilisées, telles que la peptone pancréatique et peptone peptique pour la fermentation du produit. Dans le cas des échantillons injectables, l'analyse a confirmé la présence d'une contamination par des champignons, "mucor circillenoídes" et par des bacilles gram positifs et gram négatifs dans certains des recipients des lots analysés."
    Remarque: Les mises en gras figurent dans l'article lui-même
  4. https://www.psiram.com/ge/index.php/Di%C3%A4tetisches_Lebensmittel
  5. http://www.elpais.com/articulo/sociedad/Oxigeno/electoral/Bio-Bac/elpepisoc/20030518elpepisoc_1/Tes
  6. https://www.psiram.com/ge/index.php/DiBella-Methode
  7. http://www.nodo50.org/tortuga/La-polemica-sobre-el-Bio-bac Article "La controverse sur le Bio-bac" publié le 16 février 2007.
    Attention aux remèdes «miracleux» (en théorie, il guérit le cancer, le sida et l'hépatite) qui ne reposent sur aucune base scientifique