Maladie de Lyme
Maladie de Lyme ou Borréliose de Lyme
Point sur les connaissances sur la Borréliose de Lyme publié par Santé publique France en 2016 [1]
Qu'est-ce que la borréliose de lyme ?
La borréliose de Lyme est une maladie infectieuse, non contagieuse, causée par une bactérie du complexe Borrelia (B) burgdorferi senso lato (principales espèces pathogènes en Europe : B.afzelii, B. garinii et B. burgdorferi sensu stricto), et transmise à l’Homme par piqures de tiques dures du genre Ixodes, infectées. La maladie s’exprime par diverses manifestations dermatologiques, neurologiques, articulaires et plus rarement cardiaques ou ophtalmiques. Cette zoonose est présente en Europe, Amérique du Nord et les régions tempérées de l’Asie. Elle est la première maladie vectorielle en Europe avec une estimation annuelle de 85 000 cas (http:// www.eucalb.com/).
Comment se fait la transmission ?
[...]
La borréliose de Lyme ne se transmet pas :
- de personne à personne
- par contact direct avec des animaux
- par voie alimentaire (par exemple : venaison)
- par piqure d’autres insectes
Aucun cas de borréliose de Lyme n’a été à ce jour lié à une transfusion sanguine. Des études ont cependant montré que la bactérie Borrelia burgdorferi pouvait survivre dans du sang stocké pour des dons (Nadelman RB et al. 1990 ; Johnson SE et al. 1990). Les données d’études anciennes suggérant que la borréliose de Lyme pouvaient contribuer à des issues de grossesse défavorables n’ont pas été confirmées par des études ultérieures (Maraspin V et al. 1999 ; .Strobino B et al. 1999).
En 2016, le Haut Conseil de la santé publique a émis un avis relatif à la borréliose de Lyme concernant le risque de transmission par voie materno-fœtale et lors de l’accouchement, par le lait maternel, par voie sexuelle, et via les produits sanguins labiles, les greffes d’organes, de tissus et de cellules (avis du 19/02/2016).
[...]
Avis du Haut Conseil de la santé publique (HCSP) relatif à la transmission de la borréliose de Lyme (19 février 2016) [2]
Le Haut Conseil de la santé publique a reçu le 9 mars 2015 une saisine de la Direction générale de la santé relative aux différents modes de transmission des Borrelia.
Il est demandé au HCSP, en s’appuyant sur les données scientifiques disponibles, de compléter le rapport publié en décembre 2014 par l’évaluation des risques éventuels de transmission des Borrelia par voie sexuelle, par voie materno-fœtale au cours de la grossesse et lors de l’accouchement, et via les produits sanguins labiles et les greffes d’organes, de tissus et de cellules.
[...]
Transmission par le lait maternel
Aucun cas de transmission par le lait n’a été à ce jour publié. Des PCR positives à partir de deux personnes sont mentionnées par une seule publication. Cependant, la présence de bactérie vivante et infectieuse n’a jamais été démontrée.
Transmission par voie sexuelle
Un seul article publié en 2015 rapporte l’isolement en culture de Borrelia dans les sécrétions génitales humaines avec confirmation par PCR. Cette constatation ne signifie pas pour autant un risque de transmission. Il n’y a pas d’autre documentation clinique. Aucune transmission sexuelle n’a, à ce jour, été démontrée chez l’homme. Les preuves d’une transmission sexuelle de Borrelia ont été recherchées également chez le rat, sans succès.
Transmission via les produits sanguins labiles
[...]
Bien que le risque d’une transmission par transfusion ne peut être totalement exclu, l’absence de cas humain publié pourrait être expliquée par plusieurs hypothèses : une auto-exclusion des candidats au don de sang ayant présenté un syndrome pseudo-grippal ou une morsure récente de tique [...]
Transmission via les greffes d’organes, de tissus et de cellules
Un article reprend les cas publiés de borréliose de Lyme chez les transplantés mais il s’agit de cas survenus plus de deux ans après la greffe dans des contextes de morsures de tique ou dans des régions de forte endémie. Il n’est donc pas question de transmission par la greffe.
Conclusions de l'article
D’une manière générale, la transmission par le lait maternel, par voie sexuelle ou via les produits sanguins et les greffes est à ce jour non documentée chez l’homme. Seule l’infection par voie materno-fœtale a pu être suspectée dans une dizaine de cas en trente ans.
En conséquence, le HCSP recommande que :
- chez les femmes enceintes avec un diagnostic de Borréliose de Lyme, un traitement antibiotique soit prescrit pendant 14 à 21 jours ; que la prescription d’une
antibioprophylaxie après piqûres de tiques multiples chez les femme enceintes en zone de forte endémie soit effectuée.
- des études complémentaires sur la transmission materno-fœtale ainsi que sur les autres modes de transmission, en particulier sexuelle, soient encouragées.
Controverse à propos de la Borréliose de Lyme
La position des autorités de santé en France est la même que celle préconisée par la communauté médicale internationale. Aux USA, cette position est représentée par les lignes directrices de l'IDSA (Infectious Diseases Society of America), adoptées également au Canada [3], en Europe [EUCALB : European Union Concerted Action on Lyme Borreliosis] et dans de nombreux autres pays. Or, aux USA, un groupe de pression (Advocacy group) très actif, l'ILADS (International Lyme and Associated Diseases Society), a émis ses propres lignes directrices qui sont en contradiction sur de nombreux points avec celles de l'IDSA. [4] [5] [6] [7]. La plupart des médecins membres de l’ILADS sont qualifiés de « Lyme Literate Doctors » (LLDs) ou « Lyme Literate Medical Doctor » (LLMDs) [Docteurs en Médecine formés/instruits/compétents pour Lyme], évidemment formés pour Lyme selon les lignes directrices de l'ILADS.
Les Lyme Literate Medical Doctors (LLMDs)
Un document intitulé An Evolving Rogues’ Gallery of “Lyme Literate” Quacks and Crooks, publié en janvier 2011, fait le tour des démêlés des LLMDs avec les autorités sanitaires ou judiciaires des USA, références à l'appui [8]. Il reprend et complète le document Updating the Rogues Gallery of LLMDs". Did we miss anyone? (Avons-nous oublié quelqu'un?), publié le 26 Janvier 2008 [9]. Traduction:
3 mars 2011.
KANSAS CITY, Kan. (AP) - Trois résidents de Californie ont été condamnés à une période de probation et il leur a été ordonné de payer une restitution au Kansas pour un stratagème de commercialisation frauduleux pour guérir la maladie de Lyme. Robert Bradford, âgé de soixante-dix-neuf ans, a été condamné cette semaine à une période de probation de cinq ans et à la confiscation de 400,000 $. Sa femme, âgée de 70 ans, Carole Bradford, a eu une période de probation de cinq ans et un jugement de confiscation de 700,000 $, tandis que Brigitte Byrd de 65 ans a été condamnée à une période de probation de trois ans et une confiscation de 10,000 $. Toute la trois résidents de Chula Vista, en Californie, ont également été condamnés à payer plus de 40 000 $ en restitution. Les trois ont travaillé avec le docteur du Texas, John Toth de Topeka, qui a été condamné le mois dernier à une peine de prison déjà accomplie [pendant l'instruction?]. Toth a reconnu que lui et les trois co-accusés ont vendu un microscope qu'ils ont dit pourrait diagnostiquer la maladie de Lyme et ont promu un plan de traitement médicamenteux qu'ils prétendaient pourrait la guérir.
2 mars 2011.
[Par] Phil. Inq. Un docteur condamné pour attentat à la pudeur sur des patients. Les autorités ont dit qu'un docteur qui pratiquait à Kennett Square et était connu pour traiter la maladie de Lyme avait une autre spécialité: faire des avances indésirables aux patientes. Peter Fabulian, 63 ans, de Strasburg, qui a plaidé coupable en décembre à propos de deux à deux accusations d'attentat à la pudeur, a été condamné mardi à un mois en prison et à cinq mois d'assignation à résidence avec une surveillance électronique, suivie d'une période de probation de deux ans.
9 février 2011.
KANSAS CITY, Kan. (AP) - Un médecin du Kansas a été condamné à une peine déjà accomplie [pendant l'instruction?] après avoir plaidé coupable de faire partie d'un plan pour vendre un système faux/bidon pour diagnostiquer et guérir la maladie de Lyme. Le procureur US [U.S. Attorney], Barry Grissom, a déclaré mercredi que John Toth, âgé de 61 ans, de Topeka, avait également été condamné à deux ans de mise en liberté surveillée et a été condamné à une amende de 25 100 $. Toth a déjà purgé 26 mois de prison après avoir plaidé coupable pour les accusations d'homicide involontaire de l'État en 2007 après le décès d'un patient. Il a été libéré en 2010. Dans l'affaire fédérale, Toth a admis en octobre que lui et les trois co-accusés ont commencé à vendre un microscope qu'ils ont dit pouvoir diagnostiquer la maladie de Lyme. Ils ont également promu un plan de traitement médicamenteux qu'ils prétendaient pouvoir guérir la maladie.
26 octobre 2010.
Le docteur qui offrait un faux remède contre la maladie de Lyme plaide
KANSAS CITY, Kan. (AP) - Un médecin du Kansas a plaidé coupable de faire partie d'un plan visant à vendre un système faux/bidon pour diagnostiquer et guérir la maladie de Lyme. Le procureur U.S. [U.S. Attorney] Barry Grissom dit que John R. Toth, âgé de 61 ans, de Topeka, a plaidé coupable lundi d'avoir participé à la fraude. Il a accepté de payer une amende de 30 000 $. La peine doit être prononcée le 18 janvier. Toth a admis que, à partir de septembre 2001, lui et les trois co-accusés ont commencé à vendre un microscope qu'ils ont dit pouvoir diagnostiquer la maladie de Lyme. Ils ont également promu un plan de traitement médicamenteux qu'ils prétendaient pouvoir guérir la maladie. Toth a facturé aux patients l'utilisation du microscope et les médicaments. Les autorités disent que les médicaments ont causé la mort d'un résident du Kansas et une insuffisance rénale chez un autre. Les trois co-accusés de Toth ont plaidé coupable et attendent le prononcé de la peine. [références figurant dans le document:[10][11]]
26 octobre 2010.
Le docteur qui offrait un faux remède contre la maladie de Lyme plaide
KANSAS CITY, Kan. (AP) - Un médecin du Kansas a plaidé coupable de faire partie d'un plan visant à vendre un système faux pour diagnostiquer et guérir la maladie de Lyme. Le procureur U.S. [U.S. Attorney] Barry Grissom dit que John R. Toth, âgé de 61 ans, de Topeka, a plaidé coupable lundi d'avoir participé à la fraude. Il a accepté de payer une amende de 30 000 $. La peine doit être prononcée le 18 janvier. Toth a admis que, à partir de septembre 2001, lui et les trois co-accusés ont commencé à vendre un microscope qu'ils ont déclaré pouvoir diagnostiquer la maladie de Lyme. Ils ont également promu un plan de traitement médicamenteux qu'ils prétendaient pouvoir guérir la maladie. Toth a facturé aux patients l'utilisation du microscope et les médicaments. Les autorités disent que les médicaments ont causé la mort d'un résident du Kansas et une insuffisance rénale chez un autre. Les trois co-accusés de Toth ont plaidé coupable et attendent le prononcé de la peine.
[références figurant dans le document:[12][13][14].]
27 septembre 2010.
Un médecin de la rive Est fait face à la mise en probation sur des cas de maladie de Lyme
The Virginian-Pilot
[Deux références figuraient dans le document, voici la seule disponible en 2017:[15]]
Un médecin sur la rive est, connu pour traiter les personnes atteintes de la maladie de Lyme, a été mis en probation pour une durée illimitée par le Conseil de médecine de l'état de Virginie et interdit à vie de prescrire des stupéfiants. Le Dr. Geoffrey Gubb, qui a un cabinet [médical] familial à Belle Haven, a été accusé par le Conseil d'avoir traité 15 patients avec des médicaments contre la douleur très puissants, tout en omettant de surveiller leur état ou de documenter correctement les diagnostics. Gubb, 73 ans, a jusqu'au 16 octobre pour faire appel à ce sujet. S'il ne le fait pas, le prononcé devient définitif ce jour-là. Dans une interview, la semaine dernière, Gubb a déclaré qu'il avait décidé de fermer son cabinet [médical] familial à la fin du mois. Il a dit qu'il traite environ 800 patients dont la plupart proviennent de Virginie, du Maryland et du Delaware. Environ 600 ont la maladie de Lyme, at-il dit, et beaucoup ont traversé le Chesapeake Bay Bridge-Tunnel de Hampton Roads pour obtenir un type de traitement que la plupart des médecins refusent de prescrire parce que cela va à l'encontre des lignes directrices recommandées.
[Un article qui ne figure pas dans le document, publié quelques mois auparavant dans le Virginian-Pilot, traitait du même sujet avec quelques détails supplémentaires:[16]]
17 septembre 2010. [Il] plaide coupable dans un système de maladie de Lyme
Par BRAD COOPER, The Kansas City Star
[référence figurant dans le document[17]]
Un homme de Californie a plaidé coupable vendredi devant la cour fédérale pour avoir manigancé de vendre un équipement médical et des traitements médicamenteux pour une fausse épidémie de maladie de Lyme.
Les procureurs ont dit que l'escroquerie avait conduit à un décès et à une personne souffrant d'insuffisance rénale. Robert W. Bradford, 79 ans, a plaidé coupable à Kansas City, Kansas, à l'accusation de conspiration pour commettre une fraude par courrier et pour introduire des médicaments mal étiquetés dans le commerce entre États, ont dit les procureurs fédéraux. Bradford a admis que lui et ses co-accusés ont fait plus de 400,000 $ en vendant un microscope qu'ils prétendaient pouvoir être utilisé pour diagnostiquer la maladie Lyme, et un plan de traitement qu'ils prétendaient pouvoir guérir la maladie. Bradford a fondé une société qui faisait du commerce en tant que [ou sous le nom de] Américain Biologics. Elle a distribué des documents de marketing appelant la maladie de Lyme « le fléau du 21e siècle ». Plus de 50 pour cent des gens chroniquement malades souffriraient de la maladie Lyme prétendait la société.
16 mars 2010. Joseph G. Jemsek, M.D., requérant. Domaine d'activité: Médecine interne (Charlotte, NC). Refus de demande de licence médicale [autorisation d'exercicer]. Le Conseil [du Maryland] a trouvé que les infractions de conduite contraire à la profession dans le diagnostic et le traitement des patients, à savoir, avoir omis d'informer adéquatement ses patients des risques de son traitement et ne pas d'être conformé aux normes normes acceptables et prévalentes de la pratique médicale, [infractions] pour lesquelles il a été discipliné en Caroline du Nord, sont des infractions aux fondements de la Loi médicale [Medical Act] du Maryland et constituent des raisons de refuser sa demande de licence.
[référence figurant dans le document [18]]
17 février 2010.
L'État Discipline le Docteur Au Centre De la Dispute sur la Maladie de Lyme
Par ARIELLE LEVIN BECKER. The Hartford Courant
HARTFORD - Le Conseil médical de l'État a voté mardi pour discipliner le Dr Charles Ray Jones, un pédiatre de New Haven connu pour son soutien à une forme controversée de traitement de la maladie de Lyme. La mesure disciplinaire - une amende de 10 000 $ et une probation de licence de quatre ans au cours de laquelle la pratique de Jones sera surveillée - ne prendra pas effet avant que le Conseil ne signe la décision, ce qui devrait se produire le mois prochain. Ce sera la deuxième fois en trois ans que le Conseil aura discipliné Jones, 80 ans.
[référence figurant dans le document [19]]
17 juin 2009.
Jenn Dombrowski, KFOX Las Cruces Bureau Reporter
LAS CRUCES, N.M. [Nouveau Mexique] -- Un homme de Las Cruses qui prétendait guérir les patients atteint de la maladie de Lyme a été arrêté sur des accusations de fraude. Les patients de Carl Haese ont dit qu'ils sont tombés malades après qu'il leur ait été facturé des milliers de dollars pour un remède, selon des documents de la Cour. Le Service de police de Las Cruces a lancé un mandat à l'encontre de Haese la semaine dernière après des mois d'investigations par le gouvernement fédéral. Formellement accusé par le gouvernement fédéral de fraude, les documents de la Cour montrent que Haese, âgé de 33 ans, est accusé de facturer aux patients des milliers de dollars pour guérir la maladie Lyme qu'il a dit aux patients avoir marché pour des milliers de gens. "Nous n'avons pas de milliers de cas au Nouveau Mexique," a dit Chris Minnick, le porte-parole du Département de la santé du Nouveau Mexique.[référence figurant dans le document[20]].
27 mai 2009. INDEPENDENCE, Mo. (CN)
Courthouse News [21]
Une femme affirme que la Dre Carol Ryser, des Health Centers of America-Kansas City [HCAKC], lui a facturé des milliers de dollars pour la traiter pendant près d'un an pour la maladie de Lyme et une longue liste d'autres maladies alors qu'elle n'avait aucune d'entre-elles. Elle affirme que Michael Ryser, PDG des Health Centers, "a formé les employés de HCAKC, leur apprenant comment vendre des services inutiles aux patients des HCAKC, comment convaincre les gens qu'ils ont une maladie de Lyme et ont besoin d'un traitement".
La plaignante Candace Anthony affirme que les accusés "s'en prennent au malade". Elle affirme que Michael Ryser "a déclaré aux employés de HCAKC qu'ils étaient des 'acteurs' et qu'ils avaient un 'scénario [script] à jouer avec les patients'". Elle affirme que "Pendant des années, Carol Ann Ryser a diagnostiqué la plupart des patients des HCAKC atteints de la maladie de Lyme", mais "presque aucun des patients plaignants, en réalité, n'a, ou n'a jamais eu, de maladie de Lyme". Anthony affirme que, le 28 avril, le State Board of Healing Arts [Conseil d'État des arts de guérison] du Kansas a engagé des poursuites pour suspendre, censurer ou révoquer la licence du Dr. Ryser "en conséquence du diagnostic médical et du traitement fournis à onze patients différents, semblables au diagnostic médical et au traitement fournis à Candace Anthony".
[remarque de Psiram: Chaque État faisant parti des USA a son propre State Board of Healing Arts (Conseil d'État des arts de guérison) dont la mission est de protéger le public par l'autorisation d'exercer (en délivrant les licences médicales), l'éducation et la discipline de ceux qui pratiquent l'art de guérir (en ayant le pouvoir de réprimander, sanctionner, retirer la licence)]
25 mai 2009. Kansas City.
[figurait dans le document un article paru dans le Kansas City Star le 25 mai 2005 qui n'est plus disponible en 2017. On en trouve une copie ici [22]]
Deux couples de Kansas City qui ont été faussement diagnostiqués atteints d'une maladie de Lyme ont gagné des verdicts totalisant 30 millions de dollars contre le laboratoire de Floride qui a testé leur sang. Le juge itinérant du comté de Jackson, Michael Manners, a prononcé les verdicts la semaine dernière contre Bowen Research and Training Institute Inc. de Tarpon Springs, en Floride, et en faveur de Keith et Sheri Klausner et David et Brenda Lampton. Bowen a été fondé par JoAnne Whitaker, qui se faisait passer pour "une chercheuse et médecin enseignante internationalement reconnue". Whitaker, ancienne présidente et directrice de la recherche de Bowen, a abandonné volontairement la licence de Bowen pour opérer en tant que laboratoire d'analyses médicales en 2002. Après que le Département de santé de Floride ait constaté que Bowen avait continué à faire des tests cliniques de patients, Whitaker a volontairement abandonné sa licence médicale en Floride en 2007.
15 avril 2009. www. rgj.com. Arnaque de médecine alternative.
Sherri Higgins, du Colorado, a déposé des plaintes auprès des examinateurs médicaux à la fois du Conseil d'Ètat homéopatique et [du Conseil d'État] ostéopathique contre le Dr Bruce K. Fong, soutenant qu'il a intentionnellement mal diagnostiqué qu'elle-même et sa famille étaient atteints de la maladie de Lyme afin d'obtenir au final leurs économies de compte bancaire de 80 000 $. Les deux femmes [il semble que la plaignante Higgins était accompagnée d'un membre de sa famille] ont déclaré que les tests médicaux effectués par d'autres médecins, après leur traitement avec Fong et son équipe au Sierra Integrative Medical Center, ont conclu qu'elles étaient négatives pour la maladie de Lyme. Elles ont déclaré que les médecins leur ont dit qu'elles n'avaient jamais eu la maladie décrite par Fong comme une "épidémie silencieuse". Fong et son équipe n'ont pas effectué de tests médicaux avant de les diagnostiquer, ont-elles déclaré. "Il a dit que j'avais besoin du traitement ou je mourrais", a déclaré Styskal. Les deux ont déclaré que Fong et son équipe affirmaient que la maladie de Lyme était transmise sexuellement et qu'elle se transmettait en utilisant pour boire les mêmes tasses. Elles ont déclaré qu'on leur avait dit que cela signifiait que leurs maris et leurs enfants étaient également infectés, les incitant à faire traiter aussi leurs familles. Le traitement à la clinique de Fong était de 1,500 $ par semaine, par personne et n'était pas été couvert par l'assurance, ont dit les femmes. Leurs traitements ont duré environ sept semaines et ont été faits à Reno.
[Le lien contenu dans le document "rgj.com" étant mort, voici une discussion sur un forum à propos de ces plaintes, du Dr Bruce K. Fong et du "Sierra Integrative Medical Center" de Reno [23]]
14 janvier 2009. L'ancien docteur a une première audition. The Capital-Journal.
Un ancien médecin Topeka a eu sa première audition mardi à Kansas City, Kan., dans une salle d'audience du tribunal fédéral, avec 13 chefs d'accusation liés à la vente de matériel médical et de traitements médicamenteux pour une épidémie de maladie Lyme inexistante. John R. Toth, qui purge une peine pour la mort d'un patient, fait face aux accusations fédérales de conspiration pour vendre un microscope qui diagnostiquerait prétendument la maladie Lyme et de médicaments qui la traiterait.
[référence figurant dans le document [24]]
5 décembre 2008. Médecin de Topeka inculpé dans un cas de maladie de Lyme.
KANSAS CITY, Kan. - Un ancien médecin de Topeka en prison pour la mort d'une femme qu'il a traitée pour la maladie de Lyme est confronté à des accusations fédérales liées au traitement.
Les procureurs ont déclaré vendredi que John Toth et deux Californiens ont été inculpés dans un présumé plan de vente de matériel médical et de traitements pour une épidémie inexistante de maladie de Lyme. Leur matériel de marketing a prétendu que la maladie de Lyme était "le fléau du 21ème siècle" et contribuait à 50 pour cent de toutes les maladies chroniques.
Robert W. Bradford, 77 ans, et Brigette Byrd, 63 ans, tous deux de Chula Vista, en Californie, et une société Chula Vista company, C.R.B. Inc., ayant des activités commerciales en tant que American Biologics, sont également nommés dans l'acte d'accusation. Toth, 59 ans, n'a pas contesté l'année dernière une accusation d'homicide involontaire par imprudence dans la mort, en 2006, de Beverly Wunder, 47 ans, de Topeka. Toth a traité Wunder en lui donnant des perfusions intraveineuses d'un "métal lourd" connu sous le nom de bismuth qui n'a pas été approuvé pour une tel usage. L'acte d'accusation de vendredi accusait les trois d'avoir violé la Loi fédérale sur les aliments, les médicaments et les cosmétiques en vendant un microscope qu'ils ont affirmé [capable de] diagnostiquer et guérir la maladie de Lyme.
[référence figurant dans le document [25]]
5 décembre 2008. Le duo de Chula Vista a été accusé dans le traitement de la maladie de Lyme.
UNION-TRIBUNE. SAN DIEGO - Un grand jury fédéral au Kansas a accusé deux résidents de Chula Vista soupçonnés de vendre de faux traitements de la maladie Lyme, ainsi qu'un microscope qu'ils ont affirmé [capable de] diagnostiquer la maladie. L'accusation avec 25 chefs d'accusation, accuse Robert W. Bradford, 77 ans, et Brigitte G. Byrd, 63 ans, de conspiration, de fraude postale, d'introduction d'un appareil médical misbranded [c.à.d. faisant des déclarations mensongères sur ses particularités, propriétés ou capacités] et de distribution de médicaments non approuvés et misbranded. La paire, avec un docteur de Topeka, Kan., qui a perdu sa licence médicale, sont accusés d'avoir gagné plus de 400,000 $ avec la conspiration reproché entre avril 2004 et août 2006, principalement au moyen d'une société appelée CRB Inc. basé à Chula Vista, selon l'acte d'accusation.
[référence figurant dans le document [26]
13 novembre 2008.
L-4452-03, COMTÉ DE MIDDLESEX ET DANS TOUT L'ÉTAT. JEFFREY SHECTMAN, Demandeur-Intimé, c. ROBERT BRANSFIELD, M.D., Défendeur-Appelant. No. A-3035-07T2, Cour supérieure du New Jersey, la Division d'appel a argumenté le 15 octobre 2008.
A décidé le 13 novembre 2008.
[référence figurant dans le document [27]]
En appel de la Cour Supérieure du New Jersey, Division du Droit, Comté du Middlesex, Dossier No. L-4452-03. L'avis du tribunal a été rendu par YANNOTTI, J.A.D. Le demandeur Jeffrey Shectman a intenté cette action contre le défendeur Robert Bransfield, M.D., alléguant que le défendeur s'est détourné des normes acceptées de soins psychiatriques en omettant de surveiller et de superviser la réponse à certains médicaments en omettant la détérioration de son état mental et que les digressions du défendeur ont entraîné une tentative de suicide du demandeur.
La question a été présentée à un jury, qui a rendu un verdict en accordant 250 000 $ de dommages et intérêts au demandeur. Le jugement a été saisi conformément au verdict du jury et aux appels du défendeur.
4 octobre 2008. Canada. Les dossiers d'un docteur saisis, Traitement controversé de la maladie de Lyme
[référence figurant dans le document [28]]
Les enquêteurs du Collège des médecins et chirurgiens ont demandé hier les dossiers des patients d'un médecin de Mississauga dont les méthodes de traitement controversées lui ont de nouveau attiré des ennuis [ou l'ont de nouveau mis sur la sellette, dans le pétrin]. Le docteur Jozef Krop, médecin généraliste et défenseur controversé de la "médecine environnementale", risque de perdre sa licence médicale après que le Collège ait ouvert une enquête sur son traitement de la maladie de Lyme chronique.
Comme ils quittaient le bureau [le cabinet] avec 20 dossiers, plus de 50 des patients de Krop - la plupart de ce qui sont traités pour la maladie de Lyme chronique - regardaient en silence. Ils étaient venus apporter leur soutien au docteur formé en Pologne qui fait maintenant face à sa deuxième enquête majeure pour des méthodes de traitement alternatives. En 1999, le Collège a trouvé Krop coupable d'inconduite professionnelle. Il s'ensuivit en 1994 des accusations de manquement au respect des normes d'exercice de la profession et de conduite honteuse, déshonorante ou non professionnelle, faisant de lui en quelque sorte un nom très connu dans la profession médicale pendant les années 1990.
20 septembre 2008. Joseph Burrascano (Voir à 23 avril 2002). (Profil du médecin du NYS [de l'Ètat de New York]- Domaine de médecine: Ne pratique pas activement [en clair: n'exerce pas]; Emplacements de bureau: Aucun d'indiqué)
Ci-dessous, quelques perles de sagesse médicale tirée de sa présentation sans données, sans références : "Lyme plus les co-infections ont commencé la cascade qui est allée si loin, [qu']elle ne pouvait pas être arrêtée seulement en tuant la bactérie", "Lyme et certaines co-infections produisent des toxines", "Tout d'abord, une évaluation médicale minutieuse pour enlever "œillères de Lyme" !!!", " Attendez-vous à [être avec] des traitements pour Lyme pendant des mois à des années", "Traiter la bartonella avant le babesia", "Le Mycoplasma est la source des pires cas de Lyme", " [Et] toujours, [il y a] des problèmes politiques épouvantables".
Espèrons que personne n'a payé pour entendre tout ce galimatias.
[référence figurant dans le document[29]
[Remarque de Psiram: dans la première diapositive du document (de septembre 2008) "PDF of slides for printing -7 pages" à charger pour impression , il est précisé que Joseph J. Burrascano Jr. M.D. est Director, International Lyme and Associated Diseases et Director, Advanced Diseases Corp.[30]]
5 septembre 2008. Partie d'une lettre de 9 pages de Charles Ray Jones (Ct.) à ses généreux fans, "Je voudrais vous mettre au courant de l'état des fonds [qui ont été levés] pour ma défense juridique ainsi que des accusations actuelles devant le conseil des médecins auxquelles je suis confronté au Connecticut. Il est important que les gens comprennent combien ce cas est important, non seulement pour mon cabinet [médical], mais pour la communauté Lyme en général et les diverses démarches légales en cours de la part de mon équipe de défense juridique". "En dernier lieu, j'aborderai les questions spécifiques qui se sont présentées, par exemple, ma couverture d'assurance pour faute professionnelle".
[référence figurant dans le document [31], cependant la lettre a été supprimée. Mais Charles Ray Jones continue à solliciter des dons, en novembre 2013, il sollicite 23 000 $ [32], puis de nouveau "En fait, 50 000 $ sont nécessaires d'ici le 1/8/2014!" [33]]
7 juillet 2008. Partie d'une lettre d'appel de Jones: "Urgent! Je dois lever 90 000 $ d'ici le 14 juillet 2008 et 110 000 $ supplémentaires d'ici le 10 août afin de conserver l'équipe juridique qui m'a représenté. Si ces sommes ne sont pas réunies, je ne pourrai pas continuer à me défendre des accusations portées contre moi par le Département de la santé publique du Connecticut pour le traitement d'enfants atteints de la maladie de Lyme et je crains que je ne sois forcé par le Conseil d'examen médical du Connecticut de renoncer à ma licence à pratiquer la médecine et à prendre ma retraite. Cela ne doit pas se produire!"
2 mai 2008. Audience signalée au sujet d'une "nouvelle série d'accusations intentées contre lui [Charles Ray Jones] par le CT DPH ... "
[Remarque de Psiram: le CT DPH est le Connecticut Department of Public Health, c.a.d. le Département de Santé Publique du Connecticut. Voir la décision du 10 juin 2011 publiée par le Superior Court of Connecticut (Tribunal Supérieur du Connecticut) dans l'affaire "Charles Ray Jones v. Connecticut Medical Examining Board" [34]]
24 janvier 2008. Atlanta Journal-Constitution. Un médecin de Stone Mountain, initialement accusé d'avoir injecté à ses patients du désherbant de qualité commerciale, a été condamné jeudi à cinq ans de probation pour fraude en matière de soins de santé. Totada R. Shanthaveerappa, 73 ans, qui a été suspendu par la Conseil des licences médicales de l'État après son inculpation en 2005, a traité des patients en phase terminale dans sa clinique à Stockbridge. Il a plaidé coupable en octobre d'avoir fraudé les compagnies d'assurance pour un montant de 650 000 $ en présentant des demandes fausses et trompeuses. Parmi les accusations initiales de Shanthaveerappa, il y avait d'avoir illégalement administré aux patients du Dinitrophénol (DNP), un herbicide et insecticide. Mais Shanthaveerappa n'a pas plaidé à cette accusation. Samuel [l'avocat de Shanthaveerappa] a décaré que le médecin avait donné du DNP à cinq patients qui avaient été diagnostiqués atteints de maladie de Lyme.
[référence figurant dans le document [35]]
19 décembre 2007. Newsweek. Un docteur puni pour le traitement de la maladie de Lyme. Les régulateurs du Connecticut réprimandent et infligent une amende à un pédiatre pour son traitement de la maladie de Lyme. Un pédiatre de New Haven —Charles Ray Jones— qui a été loué par les patients mais critiqué par l'établissement médical pour la façon dont il traite la maladie de Lyme a été réprimandé, condamné à une amende 10 000 $ et placé pendant deux ans sous probation par les régulateurs de l'État.
23 novembre 2007. Topeka, KS (AP) - Un médecin de Topeka ne conteste pas l'accusation d'homicide involontaire par imprudence au sujet de la mort d'une femme qu'il soignait la maladie de Lyme en utilisant une méthode non autorisée. Toth a traité [des patients de lyme] avec une perfusion intraveineuse d'un « métal lourd » connu sous le nom de bismuth qui n'avait pas été approuvé pour une telle utilisation.
[lien mis dans le document sur le mot bismuth [36]]
13 mai 2007. Three Lakes, WI. Gregory Hoffmann, M.D. du Wisconsin, fait l'objet d'une enquête menée par le service de régulation et et d'octroi des licences [autorisation d'exercer] du Wisconsin et du Comité d'enquête médicale du Wisconsin pour son traitement de la maladie de Lyme.
[référence figurant dans le document [37]]
8 décembre 2006. Associated Press. Un médecin du New Jersey et son assistante ont été reconnus coupables vendredi de prendre des milliers de dollars de patients, promettant de les guérir de la maladie de Lou Gehrig avec une thérapie de cellules souches qu'ils n'ont pas faite ou n'ont pas été en mesure de faire. Un jury fédéral a trouvé Charlene DeMarco et son aide, Elizabeth Lerner, tous deux d'Egg Harbor City, coupables de tous les 11 chefs d'accusation dont ils étaient accusés, notamment de complot, fraude postale, fraude et blanchiment d'argent. [Note: DeMarco est connu pour son travail sur la maladie de Lyme et, en 2003, a été nommé au Conseil consultatif sur la maladie de Lyme du gouverneur].
[références figurant dans le document [38] [39]]
Décembre 2006. Faute de diagnostic de tumeur: un 'traitement continu' s'appliquait-t-il?
(Cas de jurisprudence en matière de droit hospitalier du mois).
[Référence figurant dans le document [40], la page n'est plus disponible en 2017, il n'en reste qu'un résumé [41]]
JURISPRUDENCE EN LA MATIÈRE: Zielinski v. Kotsoris, 961 A.2d 1207, 279 Conn. 312 -CT (2006)
FAITS SUR L'AFFAIRE: Le 3 avril 1996, Shelly Zielinski a vu le Dr Harriet Kotsoris, une interniste et neurologiste certifiée pour des symptômes incluant la fatigue, les maux de tête et les acouphènes. La Dr Kotsoris a provisoirement diagnostiqué la patiente atteinte de maladie de Lyme et l'a envoyée à l'hôpital de Stamford pour une IRM de son cerveau qui a été réalisée le 10 avril 1996. Les deux Drs. Kotsoris et Kristan Zimmerman, un radiologue qui était un partenaire à Associés qui constituaient le département de radiologie de l'hôpital, a passé en revue l'IRM. Les médecins n'ont pas réussi à détecter la présence d'une tumeur cérébrale à un stade précoce sur l'IRM. Le Dr Kotsoris a continué à traiter la patiente pour la maladie de Lyme, bien que que le dépistage de cette maladie soit négatif ou non concluant.
[référence rajoutée par Psiram [42] résumant à la fois les faits et les questions de jurisprudence]
17 septembre 2006. À la fin de 2005, le Département de la santé publique de l'État a accusé [Charles Ray Jones] d'avoir violé "la norme de soins applicable" pour son traitement de deux jeunes frères et sœurs qui vivent au Nevada. Après avoir enquêté sur la plainte, le département de la santé a porté plainte au conseil médical, allégeant qu'il a diagnostiqué la maladie de Lyme chez les enfants sans les examiner, qu'il n'a pas pris en considération d'autres causes de leurs symptômes, et qu'il a prescrit de façon inappropriée des antibiotiques. (Hartford Courant, Northeast Magazine section.)
22 Août 2006. Un médecin de Topeka, accusé de meurtre, a fait sa première comparution devant le tribunal. Lors de sa mise en accusation, le Dr John Toth a entendu les accusations de meurtre contre lui après que les procureurs ont fait soutenu qu'il a donné à l'un de ses patients des injections de Bismacine pour traiter la maladie de Lyme. La Bismacine contient de grandes quantités de bismuth, un produit chimique métallique qui peut être toxique et qui n'est pas approuvé par la FDA. Le Conseil des arts de guérison du Kansas a suspendu sa licence l'année dernière après que deux autres patients aient subi des complications potentiellement mortelles. (WIBW - Topeka, KS, 13 News)
[lien mis dans le document sur le nom de John Toth [43]]
19 Juillet 2006. La veuve d'un homme qui est mort du cancer de la prostate en 2004, alors qu'il était suivi par le Dr James Shortt, est parvenu à un accord de principe avec lui dans des procès fédéraux distincts. Lundi, Shortt a été condamné dans une affaire criminelle fédérale distincte à un an et un jour de prison. Il a plaidé coupable en mars d'avoir conspiré pour distribuer des stéroïdes et des hormones de croissance humaine aux athlètes de la NFL, à des bodybuilders et à d'autres. La veuve de Bate, Janet Bate, du comté de Richland, soutient dans un procès que Shortt a fait preuve de négligence lors de la mort, le 21 juillet 2004, de son mari âgé de 66 ans. Shortt lui a donné des traitements de peroxyde d'hydrogène par voie intraveineuse et l'a faussement diagnostiqué comme ayant une maladie de Lyme, dit le procès. En juin 2004, Shortt a prescrit de la testostérone qui a provoqué une progression rapide de son cancer de la prostate et entraîné sa mort environ six semaines plus tard, dit le procès. (The State, S.C.)
[Lien mis dans le document sur le nom de James Shortt [44]]
16 Juin 2006. Un médecin Lyme jugé coupable. Le Conseil médical de Caroline du Nord a suspendu pour un an la licence d'un médecin du comté de Mecklenburg après avoir constaté qu'il s'écartait des méthodes de traitement en vigueur pour la maladie de Lyme. Le conseil de 12 membres a également conclu que le Dr Joseph Jemsek n'a pas informé adéquatement les patients que son approche, qui comporte de laisser les patients sous antibiotiques par voie intraveineuse pendant des mois ou des années, est non orthodoxe. Jemsek, 57 ans, n'a rendu les choses difficile au conseil pour qu'il le déclare coupable. Il a témoigné à maintes reprises qu'il est le seul médecin de l'état qui diagnostique systématiquement les patients atteints de la maladie de Lyme chronique même s'ils ne sont pas testés positifs lorsqu'ils sont dépistés avec des tests de laboratoire standard. Jemsek a également dit qu'il est seul à s'attaquer à la maladie transmise par les tiques avec une thérapie antibiotique de longue durée. La plupart des médecins exigent des résultats de test positifs et croient que Lyme doit être traitée avec des cures ne dépassant pas deux à quatre semaines. Cinq patients, y compris le veuf d'une femme qui est morte d'une intoxication à la morphine alors qu'elle était suivie par Jemsek, ont témoigné en faveur de l'accusation.
(New Observer, N.C.)
[lien mis dans le document sur le nom de Joseph Jemsek [45]]
14 mai 2006. Virginia R. Savely, RN, (surnommée Ginger Savely). Savely est une infirmière praticienne familiale. Elle a récemment déménagé du Texas à San Francisco, parce qu'elle ne pouvait plus trouver un médecin à Austin qui superviserait son cabinet. Le problème était qu'elle était en train de traiter des personnes qui avaient été diagnostiquées atteintes de Lyme chronique (une maladie discutable en soi), avec une thérapie antibiotique de longue durée, quelque chose qui n'est pas approuvé par le Conseil des médecins du Texas, et est généralement considérée avoir seulement un effet placebo ... à Austin, elle avait 400 patients atteints de Lyme, à qui elle prescrivait des traitements antibiotiques de longue durée. Tous ces patients constituent le gagne-pain de Savely. Elle avait également "plus de 50" patients Morgellon, à qui elle donnait à peu près le même traitement qu'à ses patients Lyme. Savely gagnait sa vie en prescrivant un traitement non approuvé par le Conseil des médecins du Texas. Ils l'ont chassée de la ville, et maintenant elle s'est installée [a ouvert un cabinet] avec un médecin partageant la même optique [Stricker] à San Francisco.
(Morgellons Watch)
[référence figurant dans le document [46]]
30 mars 2006. Virginia R. Savely, RN "a été disciplinée l'année dernière par le Conseil d'État des infirmiers(ères) des examinateurs pour ne pas avoir suivi certains protocoles et exigences de tenue de dossiers dans le traitement d'un patient de Lyme." Savely a dit qu'elle ne reproche pas son prochain déménagement à son médecin surveillant. Elle sait que de nombreux médecins traditionnels la considèrent comme une charlatane, a-t-elle dit. (Par Mary Ann Roser, le 30 mars 2006, Austin-American Statesman)
[référence figurant dans le document [47] qui n'est plus accessible en 2017]
31 Mars 2006. Une doctoresse du sud du New Jersey a pris l'argent des patients [atteints] de la maladie de Lou Gehrig en leur faisant payer jusqu'à 35 000 $ pour un traitement par cellules souches qu'elle ne pouvait pas effectuer - et n'a pas effectué -, selon un acte d' accusation fédéral rendu public hier. Charlene DeMarco de Egg Harbor City et son assistante et co-locataire, Elizabeth Copperman, ont été arrêtées hier et accusées de 11 chefs d'accusation, à savoir, de conspiration, de fraude fraude par mail, de fraude informatique et de blanchiment d'argent pour des actes qu'elles sont accusées d'avoir commis entre 2002 et 2004. DeMarco est connue pour son travail sur la maladie de Lyme et a été nommée en 2003 par le gouverneur James E. McGreevey au Conseil consultatif de la maladie de Lyme du gouverneur.
(Associated Press)
28 Avril 2005. Un grand jury fédéral à Camden, New Jersey a rendu un acte d'accusation de 17 chef d'accusation deux hommes du New Jersey complot en vue de frauder les États-Unis, l'évasion fiscale, et l'omission volontaire de rendre compte et payer les taxes sur l'emploi IRS retenues sur les salaires de leurs employés. L'acte d' accusation allègue que Anthony Lionetti, qui résidait à Hammonton, New Jersey, a été le propriétaire et président de deux centres de traitement de la maladie de Lyme, et que Donald DuBeck, qui résidait dans Shamong, New Jersey, a été vice-président et directeur de bureau des entreprises . Elle leur reproche le revenu retenu, la sécurité sociale et les impôts Medicare des salaires des employés du Centre de traitement de la maladie de Lyme et les tiques du groupe Born maladie, et fait que des paiements partiels des taxes sur l' emploi recueillies en 1999 et 2001. (www.usdoj.gov)
14 novembre 2002. le Dr Perry Orens, dont le permis a été révoqué en novembre 1999 à la suite de ses audiences devant l'office d'Etat de New York de déontologie médicale (SVPM), a son permis rétabli par la cour d' appel de la Cour suprême de l'Etat de New York.
23 avril 2002. Le Dr Joseph Burrascano, après audition devant la New York State SVPM sur ses traitements médicaux des patients de Lyme, a été placé en liberté surveillée avec un moniteur de pratique.
2001. Le Dr Richard Horowitz, qui avait été dans les audiences avec le NYS SVPM depuis le printemps 2001, a été proposé un règlement consistant en suspension de trois mois.
29 janvier 2002. Conseil d'État du Texas des médecins légistes Mesures disciplinaires contre William Cowden, MD (2002). William L. Cowden, MD, qui pratique à Fort Worth, au Texas, a été réprimandé à deux reprises par le Conseil d'État du Texas des médecins légistes. En 1996, il a été placé sur deux ans de probation pour (a) l'injection d'un patient atteint de la maladie de Hodgkin avec un produit homéopathique qui manquait approbation de la FDA et (b) prescrire Cytomel (une hormone de la thyroïde) à un patient « sans indication ou la documentation appropriée » que le patient a hypothyroïdie. En 2002, il a reçu une amende de 2500 $ et placé sur la probation de trois ans pour avoir omis de tenir des dossiers médicaux adéquats ou d'obtenir un consentement adéquat lié à sa gestion de trois patients.
« Lee Cowden, MD, de Fort Worth, au Texas, a établi ce qui est devenu connu comme l'un des principaux traitements de Lyme chronique de notre temps. Connu comme le Protocole Cowden, cette série de traitements se compose principalement de divers extraits de plantes, y compris Cumanda et Samento ainsi que le traitement hyperbare, la thérapie d'ozone et d' autres interventions. »
1998. Dr Joseph Natole (Michigan) avait son permis suspendu pour 90 jours, mais a également été condamné à une amende 50 000 $. Il a ensuite été mis en examen et a plaidé coupable à des accusations fédérales de plus de compagnies d'assurance de facturation.
2 février 1996. Brewer Donna du ministère de la Santé publique Ct Etat a dit qu'ils ont déterminé qu'il n'y avait pas « preuve suffisante d'une violation de la norme de diligence qui justifie l' action » contre la licence du Dr Phil Watsky. Le Hartford Courant cite une partie de sa lettre: « Le ministère est néanmoins préoccupé par certaines questions concernant votre traitement de« SM » Le Bristol Press poursuit la citation de la lettre de Brewer, « Le département est concerné au sujet de votre diagnostic continu de la maladie de Lyme malgré la fait que le patient n'a pas été testé positif pour une période de temps considérable, votre sélection d'antibiotiques utilisés dans le traitement, la fréquence et la durée du traitement antibiotique, et les éventuels effets à long terme d' un tel traitement « .
12 août 1995. Le Trenton Times. « Etat cherche licence de la maladie de Lyme Docteur. » Ce fut John D. Bleiweiss, MD. Le bon suicidé médecin peu après.
25 juin 1993. CONCLUSIONS FINALES SCIENTIFIQUE FAUTE, NIH GUIDE, Volume 22, Numéro 23. Raphael B. Stricker, MD, (ancien président du groupe de Lyme ILADS).
Une enquête menée par l'Université a constaté que les données falsifiées Dr Stricker pour un manuscrit et une recherche de rapports de publication soutenue par PHS sur le SIDA. Dans le manuscrit, le Dr Stricker sélectivement des données supprimées qui ne supportait pas son hypothèse, et a rapporté des données toujours positives alors que l'une des quatre expériences ont donné des résultats positifs. Dr Stricker a exécuté une exclusion volontaire et la Convention de règlement dans lequel il a accepté de ne pas demander des fonds fédéraux de subventions ou d'un contrat et ne servira pas à des comités consultatifs PHS, des conseils ou des groupes d'examen par les pairs pour une période de trois ans à compter du 1er Avril 1993. Le publication "antigène plaquettaire cible chez les hommes homosexuels atteints de thrombocytopénie immunitaire" dans le New England Journal of Medicine, 313: 1315-1380, 1985 a été rentrée (New England Journal of Medicine, 325: 1487,1991).
1998. Dr Joseph Natole (Michigan) avait son permis suspendu pour 90 jours, mais a également été condamné à une amende 50 000 $. Il a ensuite été mis en examen et a plaidé coupable à des accusations fédérales de plus de compagnies d'assurance de facturation.
2 février 1996. Brewer Donna du ministère de la Santé publique Ct Etat a dit qu'ils ont déterminé qu'il n'y avait pas « preuve suffisante d'une violation de la norme de diligence qui justifie l'action » contre la licence du Dr Phil Watsky. Le Hartford Courant cite une partie de sa lettre: « Le ministère est néanmoins préoccupé par certaines questions concernant votre traitement de« SM » Le Bristol Press poursuit la citation de la lettre de Brewer, « Le département est concerné au sujet de votre diagnostic continu de la maladie de Lyme malgré la fait que le patient n'a pas été testé positif pour une période de temps considérable, votre sélection d'antibiotiques utilisés dans le traitement, la fréquence et la durée du traitement antibiotique, et les éventuels effets à long terme d' un tel traitement « .
12 août 1995. Le Trenton Times. « Etat cherche licence de la maladie de Lyme Docteur. » Ce fut John D. Bleiweiss, MD. Le bon suicidé médecin peu après.
25 juin 1993. CONCLUSIONS FINALES SCIENTIFIQUE FAUTE, NIH GUIDE, Volume 22, Numéro 23. Raphael B. Stricker, MD, (ancien président du groupe de Lyme ILADS).
Une enquête menée par l'Université a constaté que les données falsifiées Dr Stricker pour un manuscrit et une recherche de rapports de publication soutenue par PHS sur le SIDA. Dans le manuscrit, le Dr Stricker sélectivement des données supprimées qui ne supportait pas son hypothèse, et a rapporté des données toujours positives alors que l' une des quatre expériences ont donné des résultats positifs. Dr Stricker a exécuté une exclusion volontaire et la Convention de règlement dans lequel il a accepté de ne pas demander des fonds fédéraux de subventions ou d'un contrat et ne servira pas à des comités consultatifs PHS, des conseils ou des groupes d'examen par les pairs pour une période de trois ans à compter du 1er Avril 1993. Le publication "antigène plaquettaire cible chez les hommes homosexuels atteints de thrombocytopénie immunitaire" dans le New England Journal of Medicine, 313: 1315-1380, 1985 a été rentrée (New England Journal of Medicine, 325: 1487,1991).
Liens externes
- http://www.quackwatch.org/search/webglimpse.cgi?ARCHID_15=15&query=lyme
- http://www.casewatch.org/doj/bradford/indictment.shtml
- http://www.aldf.com/myths-about-lyme-disease/ Myths About Lyme Disease
- Misinformation on Lyme Disease.
- Two-tier testing for Lyme disease is no better than a coin toss.
- Lyme Disease is not sexually transmitted.
- Lyme disease-autism correlation debunked.
- Chronic co-infections are not invariably associated with Lyme disease.
- Misconceptions about Lyme Disease.
- Chronic Lyme Disease: Misconceptions and Challenges for Patient Management.
-Borrelia burgdorferi Morphologic Variants, Sometimes Called Cyst Forms, Do not Support a Role in Chronic Lyme Disease.
- Is there an association between Lyme disease and certain neurodegenerative disorders such as Alzheimer’s disease, amylotrophic lateral sclerosis (ALS), multiple sclerosis (MS), and Parkinson’s disease? - https://sciencebasedmedicine.org/lyme-two-worlds-compared-and-contrasted/ Lyme: Deux mondes comparés et contrastés. Mark Crislip on March 20, 2015
- https://sciencebasedmedicine.org/florida-revokes-medical-license-of-lyme-literate-doctor/ Florida revokes medical license of “Lyme literate” doctor.
Florida finally revoked the medical license of “Lyme literate” doctor John Lentz, who honed his diagnostic skills and treatments in ILADS seminars and treated “chronic Lyme” for almost a decade. Why does the system allow this?
La Floride révoque la licence médicale d'un “Lyme literate” docteur. La Floride a finalement révoqué la licence médicale du “Lyme literate” docteur John Lentz, qui a perfectionné ses compétences diagnostiques et ses traitements dans les séminaires de l'ILADS et a traité la [maladie de] «Lyme chronique» pendant près d'une décennie. Pourquoi le système l'autorise-t-il ça?
Jann Bellamy on December 22, 2016
Le Conseil de médecine de Floride a révoqué la licence médicale de John Lentz, MD, qui gérait la Lentz Lyme Clinic à Destin, le 4 Novembre 2016, par un vote à l'unanimité. Ce faisant, il a adopté la recommandation d'un Administrative Law Judge (ALJ) [juge spécialisé en droit administratif], publiée en juillet de cette année, suite à une audience de 4 jours en janvier. Le Conseil a voté contre l'imposition d'une amende de 30 000 $ recommandée par l'ALJ.
La seule présence d'une “Lyme clinic” en Floride est une anomalie qui montre que quelque chose pourrait clocher. Comme l'a noté l'ALJ, bien qu'il ne soit pas impossible de contracter la maladie de Lyme en Floride, elle n'est pas fréquente dans l'état. Selon le CDC, en 2015, la Floride avait 0,6 cas confirmés par 100 000 habitants, soit un total de seulement 116 cas. La plupart des personnes diagnostiquées en Floride ont probablement été infectées lors d'un voyage ailleurs.
Mais une clinique de Lyme est parfaitement logique, sur le plan économique au moins, quand on comprend la métamorphose de la vrai maladie de Lyme en maladie de Lyme "chronique" et de la vrai spécialité des maladies infectieuses en "spécialité" des "Lyme Literate" docteurs.
Les vrais praticiens spécialistes des maladies infectieuses passent par une résidence en médecine interne, suivie par des bourses de recherche sur les maladies infectieuses, prennent l'examen de certification de l'American Board of Internal Medicine [Conseil Américain en Médecine Interne] dans les maladies infectieuses, et sont membres de la Infectious Diseases Society of America (IDSA). Les "Lyme Literate" docteurs font des résidences dans n'importe quel domaine et obtiennent leur Lyme "compétences/formation" au moyen de séminaires où aucun soins réels aux patients ne peuvent être associés. Ils sont membres de l'International Lyme and Associated Diseases Society (ILADS), une organisation qui préconise des critères très différents de [ceux de] l'IDSA pour le diagnostic et le traitement de la maladie de Lyme et dont les lignes directrices sont fondées sur "des preuves de très faible qualité".
[...] Un diagnostic de Lyme "chronique", qui n'est pas reconnu par la science médicale, est basé sur une collection de symptômes vagues, non spécifiques qui pourraient être attribués à bon nombre de choses (ou à rien).
"Lyme est une maladie multi-systémique, et peut affecter toutes les parties du corps, causant de la fatigue, de la raideur dans la nuque, des maux de tête, de la sensibilité à la lumière et au son, des acouphènes (bourdonnements dans les oreilles), de l'anémie, des vertiges, des douleurs articulaires et musculaires, le brouillard du cerveau, des picotements, un engourdissement et des sensations de brûlure des extrémités, des problèmes de mémoire et de concentration, des difficultés de sommeil (à la fois d'endormissement et de réveils fréquents), des douleurs thoraciques et des palpitations et/ou des symptômes psychiatriques comme la dépression et l'anxiété."
[...]
Références
- ↑ http://invs.santepubliquefrance.fr/Dossiers-thematiques/Maladies-infectieuses/Maladies-a-transmission-vectorielle/Borreliose-de-lyme/Points-sur-les-connaissances Article "BORRÉLIOSE DE LYME"Publié le 16/09/2013 - Dernière mise à jour le 13/10/2016
- ↑ http://social-sante.gouv.fr/IMG/pdf/hcspa20160219_borreliosedelymemodestransmiss.pdf
- ↑ https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/maladies/maladie-lyme/pour-professionnels-sante-maladie-lyme.html "En 2011, l'Association pour la microbiologie médicale et l'infectiologie Canada a approuvé en totalité les lignes directrices de la Infectious Diseases Society of America (en anglais seulement). Ainsi, les résultats du transfert Western doivent être interprétés selon ces lignes directrices."
- ↑ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4489928/ Article "Antiscience and ethical concerns associated with advocacy of Lyme disease". Paul G Auwaerter, MD, Johan S Bakken, MD, PhD, Prof Raymond J Dattwyler, MD, Prof J Stephen Dumler, MD, Prof John J Halperin, MD, Edward McSweegan, MD, Prof Robert B Nadelman, MD, Susan O’Connell, MD, Prof Eugene D Shapiro, MD, Prof Sunil K Sood, MD, Prof Allen C Steere, MD, Prof Arthur Weinstein, MD, and Prof Gary P Wormser, MD. Publié dans The Lancet Infectious Diseases en septembre 2011
- ↑ http://www.sceptiques.qc.ca/quackwatch/maladielyme.htm La maladie de Lyme: diagnostic et traitement douteux. Edward McSweegan, Ph.D.
- ↑ http://www.amjmed.com/article/S0002-9343(17)30138-9/fulltext?rss=yes Article "False and Misleading Information About Lyme Disease" (Informations fausses et trompeuses sur la maladie de Lyme). Auteurs: Eugene D. Shapiro, MD, Phillip J. Baker, PhD, Gary P. Wormser, M. Publié en janvier 2017 dans The American Journal of Medicine
- ↑ https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4490322/ Unorthodox Alternative Therapies Marketed to Treat Lyme Disease (Thérapies alternatives non orthodoxes commercialisées pour traiter la maladie de Lyme). Auteurs Paul M. Lantos, Eugene D. Shapiro, Paul G. Auwaerter, Phillip J. Baker, John J. Halperin, Edward McSweegan, and Gary P. Wormser. Publié le 6 avril 2015 dans Clinical Infectious Diseases (An Official Publication of the Infectious Diseases Society of America)
- ↑ 8,0 et 8,1 An Evolving Rogues’ Gallery of “Lyme Literate” Quacks and Crooks
- ↑ http://sci.tech-archive.net/Archive/sci.med.diseases.lyme/2008-01/msg00210.html
- ↑ http://cjonline.com/news-state/2010-09-17/man-pleads-lyme-cure-fraud Article "Man pleads in Lyme cure fraud" Posted September 17, 2010. By Kevin Elliott.
[...] Robert W. Bradford, 79, of Chula Vista, Calif., pleaded guilty to conspiracy to commit mail fraud and to introduce misbranded drugs into interstate commerce.
Bradford admitted he and his co-defendants made more than $400,000 selling a microscope they claimed could be used to diagnose Lyme disease and a drug treatment plan they claimed could cure it. Bradford was founder of a company doing business as American Biologics, which distributed marketing materials calling Lyme disease the "Plague of the 21st Century" and claiming more than 50 percent of chronically ill people may be suffering from it. [...] The treatment, marketed as Bismacine, was found to be a solution of Bismuth citrate — a toxic metallic element. Those treatments were "manufactured in a make-shift laboratory" operated by American Biologics and included several chemicals that weren't certified or intended for use in food, drugs or cosmetics for humans or animals, according to the indictment. [...] - ↑ http://www.casewatch.org/board/med/toth/consentorder.shtml
- ↑ http://cjonline.com/news-state/2010-09-17/man-pleads-lyme-cure-fraud Article "Man pleads in Lyme cure fraud" Posted September 17, 2010. By Kevin Elliott.
[...] Robert W. Bradford, 79, of Chula Vista, Calif., pleaded guilty to conspiracy to commit mail fraud and to introduce misbranded drugs into interstate commerce.
Bradford admitted he and his co-defendants made more than $400,000 selling a microscope they claimed could be used to diagnose Lyme disease and a drug treatment plan they claimed could cure it. Bradford was founder of a company doing business as American Biologics, which distributed marketing materials calling Lyme disease the "Plague of the 21st Century" and claiming more than 50 percent of chronically ill people may be suffering from it. [...] The treatment, marketed as Bismacine, was found to be a solution of Bismuth citrate — a toxic metallic element. Those treatments were "manufactured in a make-shift laboratory" operated by American Biologics and included several chemicals that weren't certified or intended for use in food, drugs or cosmetics for humans or animals, according to the indictment. [...] - ↑ http://www.casewatch.org/board/med/toth/consentorder.shtml
- ↑ http://www.casewatch.org/board/med/toth/consentorder.shtml John R. Toth, M.D., Agrees to Inactivate Medical License. Consent Order of December 12, 2005.
In April 2005, the Kansas Board of Healing Arts reprimanded John R. Toth, M.D., of Topeka, Kansas, for not timely responding to hospital pages. Two months later, the board issued an emergency suspension followed by an emergency order limiting his practice. The situation arose after two of his patients he treated with intravenous Bismacine were hospitalized with life-threatening complications. One whom he had treated for 11 years for Lyme disease, had kidney failure. The other's heart stopped beating in Toth's office. Two weeks later, the board concluded that the first patient had been misdiagnosed and that the bismuth product contained a toxic metal and lacked FDA approval. The hospital summarily suspended Toth's privileges, and the board issued an emergency order limiting what Toth could do.
In December 2005, Toth signed a consent agreement (shown below) under which he inactivated his license and cannot resume practice unless he undergoes remedial education and petitions the board for reactivation. He also agreed that if permitted to resume practice, he will (a) do so in a group setting, (b) refrain from diagnosing or treating Lyme disease without prior approval by an infectious disease specialist, (c) refrain from prescribing intravenous bismuth to any patient, (d) use only methods that are generally accepted by the medical community. In July 2006, the FDA issued a public warning not to use Bismacine (a/k/a Chromacine).
In 2008, Toth was sentenced to prison for manslaughter related to the patient who had died. In 2011, after having served 26 months in prison for the manslaughter case, he was sentenced to time served and some financial penalties on a federal charge of conspiring to commit mail fraud and introduce unapproved drugs and a misbranded medical device in interstate commerce. - ↑ http://pilotonline.com/news/local/health/eastern-shore-doctor-faces-probation-over-lyme-disease-cases/article_fe629389-cc2b-5246-994a-e81afa26c0e7.html
- ↑ http://pilotonline.com/news/local/health/with-chronic-lyme-disease-debate-over-diagnosis-treatment/article_daded0be-54b7-5365-ad9e-cec2b8e00132.html With chronic Lyme disease, debate over diagnosis, treatment. Elizabeth Simpson, 21 février 2010.
- ↑ http://www.kansascity.com/2010/09/17/2232002/guilty-plea-in-lymedisease-scheme.html
- ↑ http://www.mbp.state.md.us/forms/spring2010.pdf
- ↑ http://articles.courant.com/2010-02-17/health/hc-lyme-doctor-jones-0217.artfeb17_1_dr-charles-ray-jones-medical-board-diagnoses
- ↑ http://www.casewatch.org/doj/haese/complaint.shtml Lyme Disease Quack Arrested (Un charlatan de la maladie de Lyme arrêté). Stephen Barrett, M.D.
En 2009, Carl E. Haese, propriétaire et exploitant de la clinique Haese de médecine intégrative à Cruces, Nouveau-Mexique, a été accusé de fraude en relation avec le diagnostic et le traitement de personnes pour la maladie de Lyme. La plainte pénale (montrée ci-dessous) indiquait:
- Haese déclarait faussement aux patients qu'il avait guéri 100% des 3000 personnes qu'il prétendait avoir traitées pour la maladie de Lyme.
- Haese fait son diagnostic après avoir examiné un échantillon de sang avec un microscope à haute résolution à projection variable de Bradford, un appareil non approuvé par la FDA pour le diagnostic d'aucune pathologie.
- Le prétendu traitement est un cocktail intraveineux qui contient du dioxychlorure et de la sulfoxine, substances qui n'ont pas l'approbation de la FDA à quelque fin que ce soit.
- Les patients payent généralement environ 5 000 $ pour les services de Haese.< br>Le Dioxychlorure, la sulfoxine, et le système de microscope ont été commercialisés par American Biologics, une société qui a vendu des produits douteux depuis plus de 30 ans. La société affirmait que le Dioxychlor était « un antibiotique naturel qui tue les bactéries en fournissant des quantités généreuses d'oxygène à... des organismes qui ne nécessitent pas d'oxygène pour leur croissance et peuvent même mourir en sa présence ». En 2006, Santé Canada déconseillait l'utilisation de ces produits et du microscope Bradford.
En 2010, Haese a plaidé coupable à une accusation de fraude électronique/informatique. En 2012, il a été condamné à 27 mois de prison suivie de trois ans de liberté surveillée. Il a également été condamné à une amende 10 000 $ et il lui a été ordonné de verser un dédommagement de 164522 $ au total aux 21 victimes.
This page was revised on May 29, 2016 - ↑ https://www.courthousenews.com/patient-says-doctor-clinic-went-wild-misdiagnosing-patients-with-lyme-disease/
- ↑ https://www.aldf.com/pdf/Bowen_Laboratory_Settlement.pdf Who’s left to pay this big verdict? Kansas City Star, May 25, 2009
[...]
La saga des Klausners a débuté en novembre 2004, alors que, après une douleur articulaire sévère, Keith Klausner est allé aux Health Centers of America-Kansas City [HCAKC], qui lui ont diagnostiqué une maladie de Lyme. HCAKC lui a recommandé le test de Bowen QRIBb et, en échange d'un "don" de 250 $ pour le test, ils ont envoyé son sang à Bowen. Le laboratoire a indiqué qu'il avait identifié l'organisme qui causait la maladie dans son sang.
Klausner a subi des mois de traitement, y compris des antibiotiques intraveineux "et de nombreux médicaments et 'substances alternatives'", selon l'action en justice des Klausners.
Les HCKAC ont dit à sa femme qu'elle aussi avait probablement une maladie de Lyme parce que la maladie était transmissible par les larmes, les mucus, le sang ou les contacts sexuels.
Le sang de Sheri Klausner a été envoyé à Bowen, où elle a également été [testée] positive.
En juin 2005, Keith Klausner a été admis au service des urgences du Centre médical de Providence. Les médecins traitants lui ont dit qu'il n'avait pas de maladie de Lyme et avait subi des mois de traitement inutile.
L'expérience des Lamptons était similaire. Avant d'aller aux HCKAC en novembre 2003, Brenda Lampton avait été diagnostiquée avec une fibromyalgie. Après que les HCKAC l'aient diagnostiquée atteinte d'une maladie de Lyme, son sang, après avoir payé le "don" de 250 $, a été envoyé à Bowen, qui a confirmé le diagnostic.
Lampton a ensuite subi des mois de traitement par voie intraveineuse, ce qui a aggravé son état. Finalement, elle a été admise à l'hôpital, où on lui a retiré sa vésicule biliaire et elle a développé une embolie pulmonaire, selon l'action en justice des Lamptons. Son mari, quant à lui, a subi une procédure orale inutile, une thérapie antibiotique, après que Bowen ait déclaré que son sang avait été positif pour la maladie de Lyme.
Dans ses verdicts, Manners a attribué à Keith Klausner 9,7 millions de dollars en dommages médicaux, non économiques et punitifs; à Sheri Klausner près de 6 millions de dollars; à Brenda Lampton 8,6 millions de dollars; et à David Lampton 6 millions de dollars. Après divers plafonds statutaires, le total atteint près de 24 millions de dollars - l'un des plus gros jugements jamais enregistrés cette année au Missouri.
Les HCAKC, alors qu'ils étaient à l'origine un accusé dans les procès, ont été par la suite déboutés [d'un appel?].
Que les Klausners et les Lamptons soient en mesure d'obtenir [les sommes accordées par] les jugements est une question ouverte.
"C'est ce dont nous nous occupons maintenant", a déclaré Lance Baughman, de Wright Green & Baughman à Lee's Summit [une ville du Missouri] et un avocat pour les Klausners et les Lamptons. - ↑ http://www.lymeneteurope.org/forum/viewtopic.php?t=2583
- ↑ http://cjonline.com/stories/032908/loc_262858655.shtml#.WPYM6NLyhPY Toth receives 32 months in death of patient Posted: Saturday, March 29, 2008
- ↑ http://www.casewatch.org/doj/bradford/indictment.shtml Robert W. Bradford Indicted (2008) Stephen Barrett, M.D.
- ↑ http://legacy.sandiegouniontribune.com/news/metro/20081205-1220-bn05lyme.html
[...] Au Kansas, le médecin, John R. Toth, utilisait le microscope de Bradford et ses traitements. Il facturait aux patients environ 100 $ pour chaque utilisation du microscope supposé diagnostiquer la maladie de Lyme et environ 320 $ pour une série d'injections qu'il appelait traitement antimicrobien, selon l'acte d'accusation.
Bradford, le fondateur de CRB, affirmait être un docteur et un professeur, bien qu'il ne soit pas un médecin et n'ait pas de diplôme en sciences d'une université accréditée, selon l'acte d'accusation.
Il affirmait avoir inventé le microscope de détection de la maladie de Lyme et mené des expériences de drogues par voie intraveineuse sur l'homme dans un hôpital de Tijuana qui traitait la maladie, selon l'acte d'accusation.
En cas de condamnation, les trois risquent plusieurs années dans une prison fédérale et des centaines de milliers de dollars en amendes.
Bradford et Byrd n'ont pas été arrêtés, mais il le leur sera dit quand ils doivent comparaître devant le tribunal. - ↑ http://caselaw.findlaw.com/nj-superior-court-appellate-division/1145882.html
- ↑ https://www.mississauga.com/news-story/3142346-doctor-s-files-seized-by-college/
- ↑ http://lymepa.org/html/ldasepa_slide_presentations.html
- ↑ http://lymepa.org/What-s_new-_Slides_Sept_2008.pdf
- ↑ http://www.publichealthalert.org/Articles/miscellaneous/A%20Letter%20from%20Dr. %20Charles%20Ray%20Jones.html
- ↑ https://www.lymedisease.org/news-dr-charles-ray-jones-still-in-precarious-financial-position-2/
- ↑ http://www.mdjunction.com/forums/lyme-disease-support-forums/llmd-info/11196355-50000-needed-immediately-to-keep-dr-charles-ray-jones-connkid
- ↑ http://caselaw.findlaw.com/ct-superior-court/1574453.html
- ↑ http://www.casewatch.org/doj/shantha/indictment.shtml
- ↑ http://www.webmd.com/a-to-z-guides/news/20060721/fda-lyme-disease-compound-risky
- ↑ http://www.publichealthalert.org/Articles/pjlanghoff/wisconsin%20lyme%20doctor.html
- ↑ http://blog.nj.com/ledgerupdates/2007/09/nj_doctor_draws_prison_term_in.html N.J. doctor draws prison term in ALS patient fraud By The Associated Press on September 05, 2007
- ↑ https://www.justice.gov/sites/default/files/usao-nj/legacy/2013/11/29/FinalWebpage1114.pdf Voir la page 62 les 11 chefs d'accusation: un chef d'accusation de fraude par mail et [fraude par] informatique/électronique, trois chefs d'accusation de fraude par mail, six chefs d'accusation de fraude informatique/électronique et un chef d'accusation de blanchiment d'argent. [...]
- ↑ http://www.entrepreneur.com/tradejournals/article/print/151661602.html
- ↑ https://www.highbeam.com/doc/1G1-151661602.html
- ↑ http://caselaw.findlaw.com/ct-supreme-court/1133710.html Supreme Court of Connecticut. Shelley ZIELINSKI et al. v. Harriet KOTSORIS et al. No. 17441. Decided: August 08, 2006
- ↑ http://cjonline.com/stories/041108/opi_267327335.shtml#.WPyC89LyhPY
- ↑ http://www.casewatch.org/doj/shortt/indictment.shtml Acte d'accusation de James Shortt, M.D.
En novembre 2005, James Michael Shortt, M.D., qui pratiquait la "médecine de la longévité" à Greenville, en Caroline du Sud, a été accusé de 43 chefs d'accusations de distribution de façon incorrecte d'hormones de croissance et d'autres médicaments médicaments stéroïdes. Certains déclarent qu'il distribuait des médicaments stéroïdes "pas pour une utilisation légitime" et "en dehors du cours habituel de la pratique professionnelle". D'autres chefs d'accusation déclaraient qu'il a dispensé l'hormone de croissance humaine "pour" une utilisation... autre que le traitement d'une maladie ou d'un autre état de santé reconnu". Les rapports de presse indiquent que certains des bénéficiaires étaient des joueurs de football professionnels. En mars 2006, Shortt a plaidé coupable à un chef d'accusation de conspiration pour distribuer des stéroïdes anabolisants et une hormone de croissance humaine. Sur la base de cet aveu, le Conseil de Caroline du Sud a révoqué sa licence et lui a infligé une amende de 10 000 $, l'amende la plus forte qu'il est permis d'imposer. Shortt est également poursuivi par les survivants de deux patients qu'il traitait avec du peroxyde d'hydrogène. Un avait une sclérose en plaques. L'autre avait un cancer de la prostate.
Page publiée le 9 juin 2006 - ↑ http://www.casewatch.org/board/med/jemsek/charges.shtml
- ↑ http://morgellonswatch.com/2006/07/01/ginger-savely/
- ↑ http://www.standupforlyme.org/getinformed/statesman_20060330.html
cet article est une ébauche