Mark Geier Source[1]]
Maison principale de Mark Geier dans l'état du Maryland Source [2]
Maison secondaire de Mark Geier en Floride Source[2]

Mark Geier (ou Mark R. Geier)[3], né le 5 mars 1948, de Washington, DC, est un médecin américain exerçant en milieu libéral, généticien et témoin professionnel controversé qui a témoigné dans plus de 90 cas concernant des allégations de blessures ou de maladies causées par les vaccins. Depuis 2011, la licence médicale de Geier a été suspendue ou révoquée dans tous les états ​​dans lesquels il avait été autorisé en raison des préoccupations au sujet de ses traitements de l'autisme.

Geier et son fils, David Geier, sont fréquemment cités par les tenants de la thèse selon laquelle les vaccins causent l'autisme. La crédibilité de Geier comme témoin expert a été mise en question dans 10 affaires judiciaires. En 2003, un juge a statué que Geier s'est présenté comme un témoin expert dans des "domaines pour lesquels il n'a pas de formation, d'expertise et d'expérience." Dans d'autres cas dans lesquels Geier a témoigné, les juges ont qualifié son témoignage d'«intellectuellement malhonnête», «non- fiable» et «tout à fait non-qualifié." Un autre juge a écrit que Geier "peut être intelligent, mais il n'est pas crédible".

Le travail scientifique de Geier a aussi été critiqué quand l'Institute of Medicine (IOM)[4] a passé en revue l'innocuité des vaccins en 2004, il a rejeté le travail de Geier comme gravement compromis, "non interprétable" et entaché par l'utilisation incorrecte des termes scientifiques[5]. En 2003, l'American Academy of Pediatrics a critiqué une des études de Geier qui affirmait un lien entre les vaccins et l'autisme, comme contenant de "nombreuses failles conceptuelles et scientifiques, omissions de faits, inexactitudes et inexactitudes."[6]. Le magazine scientifique international New Scientist[7] a rapporté que le comité d'éthique de la recherche qui a approuvé certaines des expériences de Geier avec des enfants autistes était situé à adresse professionnelle de Geier et comprend Geier, son fils et sa femme, un partenaire d'affaires de Geier, et un avocat d'un plaignant impliqué dans une procédure judiciaire à propos de vaccin[8]. En Janvier 2007, une étude des Geier a été retractée par le journal Autoimmunity Reviews[9][10].

Carrière

Dans les années 1970 et 1980, Geier, au Laboratory of General and Comparative Biochemistry (Laboratoire de biochimie générale et comparée), National Institutes of Health[11], était un étudiant-chercheur de 1969-1970, un généticien de recherche de 1971-1973, un chercheur titulaire de 1973-1974, dans le personnel d'encadrement de 1974-1978, et un travailleur invité de 1980-1982. Il s'est penché sur les questions de l'inoccuité des vaccins depuis[5]. Il est membre de l'American College of Medical Genetics.

Il est actuellement un généticien indépendant et, avec son fils David Geier, à partir de son adresse privée dans le Maryland, il exploite plusieurs organisations, y compris l'Institute for Chronic Illness and the Genetic Centers of America (Institut pour la Maladie Chronique et les Centres Génétiques de Amérique). Comme témoin professionnel, il a témoigné dans plus de 90 affaires de vaccins, à l'appui de l'opinion selon laquelle il existe un lien évident entre le thiomersal et autisme[5].

Recherche

En 1970, lorsqu'il était à l'Institut national de la santé mentale, Geier a été co-auteur d'une étude publiée dans Nature rapportant la première expérience réussie de génie génétique dans laquelle le bactériophage Lambda portant le galactose opéron a corrigé l'incapacité des cellules en culture tissulaire d'un patient souffrant de galactosémie à métaboliser le sucre de lait galactose[12]. Ce travail a suscité beaucoup d'attention, et, en conséquence, l'équipe de recherche a fait l'objet d'articles dans Newsweek et le New York Times[13].

Geier a co-écrit l'article, "The true story of pertussis vaccination: a sordid legacy?" (L'histoire vraie de la vaccination contre la coqueluche : un héritage sordide ?" qui a gagné le prix Stanley Jackson 2003 pour les articles publiés dans le Journal of the History of Medicine and Allied Sciences (Le journal de l'hisoire de la médecine et des sciences connextes).

Geier a publié plusieurs articles spéculatifs avec son fils David Geier suggérant une relation entre l'exposition au mercure pendant la petite enfance et l'apparition de troubles du développement neurologique ainsi qu'un certain nombre d'études épidémiologiques qui en venaient à la même conclusion.[14]

Controverses

Son fils David A. Geier est président de CoMeD[15][16] un cabinet de conseil médico-légal qui aide des plaignants d'accidents vaccinaux à essayer d'obtenir des fonds tant du Programme national Vaccine Injury Compensation (programme national américain d'indemnisation pour préjudice causé par la vaccination) que par le litige civil.

Les points de vue et les pratiques de Mark Geier et de Robert Nataf étant proches, il n'est pas surprenant de les trouver co-auteurs d'une étude controversée publiée en 2008 et de les voir figurer tous les deux sur la vidéo 2 faisant partie des 9 vidéos rediffusant le film franco-canadien fin 2009 Silence, on vaccine. Apparaissent sur cette vidéo les Geier, père et fils, Robert Nataf et ... Andrew Wakefield[17].

Liens externes

Références

  1. Autism doctor with clinic in St. Peters under scrutiny (Le médecin de l'autisme avec la clinique de Saint-Peters sous surveillance). Article publié le 28 juillet 2011 dans le journal St. Louis (Missouri)
  2. 2,0 et 2,1 http://leftbrainrightbrain.co.uk/category/vaccines/mercury/geier/Maison
  3. Article sur Mark Geier dans le wikipedia-anglais
  4. https://en.wikipedia.org/wiki/Institute_of_Medicine
  5. 5,0 5,1 et 5,2 http://www.nytimes.com/2005/06/25/science/25autism.html?pagewanted=all&_r=1& Article "On autism's cause, it's parents vs. research" (Dans la cause de l'autisme, c'est les parents contre la recherche), signé Gardiner Harris et Anahad O'Connor, publié dans le New York Times le 25 juin 2005.
  6. http://web.archive.org/web/20030604060812/http://aap.org/profed/thimaut-may03.htm Article ""Study fails to show a connection between thimerosal and autism." (l'étude ne parvient pas à établir un lien entre le thimérosal et l'autisme), publié dans l'American Academy of Pediatrics le 16 mai 2003.
  7. https://fr.wikipedia.org/wiki/New_Scientist
  8. http://www.newscientist.com/data/pdf/press/2609/260906.pdf Article intitulé "US vaccines on trial over link to autism. A question mark hangs over the credentials of experts advising parents in the latest autism court case", signé Jim Giles et publié le 23 juin dans le New Scientist
  9. http://www.bmj.com/content/334/7595/666Résumé de l'article intitulé "What makes an expert?" (Qu'est ce qui fait un expert ?) publié le 29 mars 2009 dans The New scientist
  10. http://briandeer.com/wakefield/geier-mark.pdf L'intégralité de l'étude des Geiers de 2006 rétractée par le journal Autoimmunity Reviews
  11. https://fr.wikipedia.org/wiki/National_Institutes_of_Health
  12. http://www.nature.com/nature/journal/v233/n5319/abs/233398a0.html
  13. http://abcnews.go.com/Nightline/story?id=3317576&page=1 Article "Researchers Raise Eyebrows With Autism Findings", signé John Donovan et co-auteurs, publié dans ABC News le 26 juin 2007
  14. http://www.jpands.org/vol11no1/geier.pdf Early Downward Trends in Neurodevelopmental Disorders Following Removal of Thimerosal-Containing Vaccines (Les premières tendances à la baisse des troubles du développement neurologique après le retrait des vaccins contenant du thimérosal)
  15. http://www.quackwatch.com/04ConsumerEducation/Nonrecorg/comed.html
  16. Un document émis par CoMeD. Sont citées deux études, celle de Robert Nataf de 2006 et une étude des deux Geier aussi de 2006, puis on en dit "Tout d'abord, l'étude de Geier et Geier [2006] confirme (réplique) les résultats de Nataf et al. [2006]. Puisque Geier et Geier en 2006 ont utilisé un laboratoire d'essai clinique différant, "LabCorp inc." que Nataf et al. 2006, «Laboratoire Philippe Auguste", il est évident pour tout scientifique que ce Geier et Geier 2006 avaient l'intention de réaliser était de confirmer les conclusions de Nataf et al. à l'aide d'un laboratoire de test différent et des enfants différants et pas une réplication de l'étude de Nataf comme le rédacteur (de la lettre) l'affirme. La suite est une longue comparaison des deux études.
  17. Vidéo 2 faisant partie des 9 vidéos qui rediffusent le film "Silence, on vaccine".
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