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== Moriano et le Bio-Bac ==
 
== Moriano et le Bio-Bac ==
Bien que Moriano soit depuis décédé, lors d'un procès concernant la vente d'un produit anti-tumoral, le Bio-Bac, il est question de celui-ci en mai 2014, en effet il devait être le cinquième accusé. Le journal espagnol El Pais a publié à cette occasion un article intitulé "Les [personnes] affectés par le Bio-Bac disent au juge qu'un médecin leur a conseillé d'abandonner la chimio", et sous-titré "Premier jour du procès pour commercialisation d'un faux médicament anti-tumoral. Plusieurs témoins relatent que des médecins privés le proposait en tant qu'alternative au traitement." Le seul médecin mentionné dans l'article est Moriano, les quatre accusés restants ne sont pas médecins <ref>http://sociedad.elpais.com/sociedad/2014/05/19/actualidad/1400527989_147860.html Article intitulé "Afectados por el Bio-Bac dicen al juez que un médico les aconsejó dejar la quimio". Sous-titre: "Primera jornada del juicio por la comercialización del falso medicamento antitumoral. Varios testigos relatan que médicos privados lo ofrecían como alternativa al tratamiento". Publié dans le journal espagnol El Pais le 20 mai 2014, auteur de l'article Ellen Sevillano</ref>
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Bien que Moriano soit depuis décédé, lors d'un procès concernant la vente d'un produit anti-tumoral, le Bio-Bac, il est question de celui-ci en mai 2014, en effet il devait être le cinquième accusé. Le journal espagnol El Pais a publié à cette occasion un article intitulé "Les [personnes] affectés par le Bio-Bac disent au juge qu'un médecin leur a conseillé d'abandonner la chimio". Le seul médecin mentionné dans l'article est Moriano, les quatre accusés restants ne sont pas médecins <ref>http://sociedad.elpais.com/sociedad/2014/05/19/actualidad/1400527989_147860.html Article intitulé "Afectados por el Bio-Bac dicen al juez que un médico les aconsejó dejar la quimio". Publié dans le journal espagnol El Pais le 20 mai 2014, auteur de l'article Ellen Sevillano</ref>
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Un autre article du journal El Pais concerne le jugement de ce procès du Bio-Bac<ref>http://sociedad.elpais.com/sociedad/2014/03/16/actualidad/1395001599_038746.html?rel=mas Article intitulé "El fiscal pide cinco años de cárcel por el falso fármaco anticáncer Bio-Bac", sous titre "Los responsables de venderlo a 2.000 pacientes van a juicio 12 años después. Según el ministerio público, dieron “una expectativa irreal” a enfermos graves". (Le procureur requiert cinq ans de prison pour le faux médicament anti-cancer Bio-Bac. Les responsables de l'avoir vendu à 2000 patients vont au jugement 12 ans après. Selon le ministère public, ils ont donné “un espoir irréaliste” à des personnes gravement malades.) Publié dans le journal El Pais le 13 mars 2014, auteur de l'article Raphael Méndez.</ref>:<br> "[...] Moriano, toujours selon l'acte d'accusation du procureur, a joué un rôle dans le succès de Bio-Bac et a fait des efforts pour enregistrer le produit au Venezuela et en Colombie: "Il a assuré à ses patients que le produit avait une efficacité thérapeutique, laquelle n'a pas été prouvée, et il arrivait parfois à induire directement ou indirectement certains de ses patients à renoncer à tout ou partie du traitement conventionnel pour le remplacer par du Bio-Bac. L'acte d'accusation cite 15 cas de patients à qui Moriano a recommandé d'arrêter la chimiothérapie ou la radiothérapie pour le cancer. Dans tous ces cas, il n'a pas pu être prouvé un lien de causalité entre la mort des patients et l'utilisation de Bio-Bac ou l'abandon d'un traitement conventionnel.
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Un autre article du journal El Pais concerne le jugement de ce procès du Bio-Bac<ref>http://sociedad.elpais.com/sociedad/2014/03/16/actualidad/1395001599_038746.html?rel=mas Article intitulé "El fiscal pide cinco años de cárcel por el falso fármaco anticáncer Bio-Bac", sous titre "Los responsables de venderlo a 2.000 pacientes van a juicio 12 años después. Según el ministerio público, dieron “una expectativa irreal” a enfermos graves". (Le procureur requiert cinq ans de prison pour le faux médicament anti-cancer Bio-Bac. Les responsables de le vendre à 2000 patients vont au jugement 12 ans après. Selon le ministère public, ils ont donné “un espoir irréaliste” à des [personnes] gravement malades.) Publié dans le journal El Pais le 13 mars 2014, auteur de l'article Raphael Méndez.</ref>, on y lit à propos de Moriano:
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Pour Moriano, le procureur avait l'intention de demander quatre ans de prison, une amende et l'interdiction d'exercer la médecine pendant quatre ans. Mais l'action contre lui est éteinte puisqu'il est mort d'un cancer le 1er Décembre 2011. Les près de 12 années d'études, en partie à cause de changements dans les juges, ont fait qu'il n'est assis sur le banc [des accusés]. [...]"
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Dans cette affaire, il y avait un cinquième: le docteur Moriano, maintenant décédé. C'était un adepte du médecin allemand Hamer qui, en 1995, fut dénoncé en Espagne pour avoir retiré des traitements de cancer à quelques patients. Moriano avait une consultation avec lui à Malaga et il fut, en ce temps là, ouvert une enquête par le Collège des Médecins de Malaga. Dans diverses apparitions publiques, Moriano affirmait que le cancer était une réponse de l'organisme aux conflits émotionnels et que, souvent, il n'y avait pas besoin de traitement et que la chimiothérapie [était] de trop. Un parent de Moriano n'a pas voulu hier commenter l'affaire.
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Moriano, toujours selon l'acte d'accusation du procureur, a joué un rôle dans le succès de Bio-Bac et a fait des efforts pour enregistrer le produit au Venezuela et en Colombie: "Il assurait à ses patients que le produit avait une efficacité thérapeutique, qui n'avait pas été prouvée [l'article est accompagné d'un encart au sujet du manque de preuves scientifiques de l'efficacité du produit], et arrivait parfois à inciter directement ou indirectement certains de ses patients à renoncer à tout ou partie du traitement conventionnel pour le remplacer par le Bio-Bac". L'acte d'accusation cite 15 cas de patients à qui Moriano a recommandé d'arrêter la chimiothérapie ou la radiothérapie pour le cancer. "Dans tous ces cas, il n'a pas pu être prouvé un lien de causalité entre la mort des patients et l'utilisation de Bio-Bac ou l'abandon d'un traitement conventionnel."
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Pour Moriano, le procureur avait l'intention de demander quatre ans de prison, une amende et l'interdiction [l'incapacité légale] d'exercer la médecine pendant quatre ans. Mais l'action contre lui a est éteinte parce qu'il est décédé d'un cancer le 1er Décembre 2011. Les presque 12 années d'instruction dues, en partie, aux changements de juges, ont fait qu'il n'est pas assis sur le banc des accusés. D'autres médecins défenseurs du Bio-Bac qui furent initialement détenus [en état d'arrestation], comme Alberto Martí Bosch, sont restés durant l'investigation sans aucune imputation.
    
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