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Tout comme d'autres médicaments, les vaccins doivent passer par un processus d'autorisation complexe avant leur mise en œuvre. Pour cette autorisation, diverses études doivent être présentées par le fabricant qui en démontrent l'efficacité et la tolérabilité. Pour l'autorisation du vaccin contre le rotavirus, par exemple, cette étude, avec plus de 70.000 participants à l'étude, était d'une taille qui permet aussi une évaluation des rares effets adverses de la vaccination. Après la mise en oeuvre d'un vaccin, l'autorisation du vaccin est reconsidérée tous les cinq ans en tenant compte des dernières données, telles que des études de suivi indépendantes d'hôpitaux universitaires et autres intitutions de recherche ou de déclarations d'effets secondaires aux autorités de la santé.
 
Tout comme d'autres médicaments, les vaccins doivent passer par un processus d'autorisation complexe avant leur mise en œuvre. Pour cette autorisation, diverses études doivent être présentées par le fabricant qui en démontrent l'efficacité et la tolérabilité. Pour l'autorisation du vaccin contre le rotavirus, par exemple, cette étude, avec plus de 70.000 participants à l'étude, était d'une taille qui permet aussi une évaluation des rares effets adverses de la vaccination. Après la mise en oeuvre d'un vaccin, l'autorisation du vaccin est reconsidérée tous les cinq ans en tenant compte des dernières données, telles que des études de suivi indépendantes d'hôpitaux universitaires et autres intitutions de recherche ou de déclarations d'effets secondaires aux autorités de la santé.
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Les effets indésirables des médicaments sont suivi très attentivement dans la plupart des pays industrialisés, soit par la déclaration individuelle spontanée des effets (obligatoire en France), soit à l’aide d’enquêtes ciblées (exemple : purpura thrombopénique et vaccination triple rougeole rubéole oreillons). Aux Etats-Unis un système très élaboré de surveillance et de pharmacovigilance (VAERS, Vaccine Adverse Event Reporting System) fonctionne depuis de nombreuses années et fait l’objet de rapports très réguliers publiés sur le site du CDC américain (Centers for Disease Control and Prevention). En France la pharmacovigilance est rattachée à l’AFSSAPS (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) sur le plan national, les centres régionaux (CRPV) faisant remonter toutes les informations. Selon la législation, ''"« Tout médecin, chirurgien-dentiste ou sage-femme ayant constaté un effet indésirable grave ou inattendu susceptible d’être du à un médicament ou produit mentionné à l’article R. 5144-1 du code de la santé publique, qu’il l’ait ou non prescrit, doit en faire la déclaration immédiate au centre régional de pharmacovigilance (CRPV) dont il dépend »''. On peut donc répondre aux critiques qu’il existe un suivi des effets indésirables des vaccins, mais la déclaration étant volontaire, elle peut être incomplète. C’est pour cette raison que devant des événements inhabituels mais rares, des enquêtes sont alors nécessaires pour apprécier la réalité d’un lien, ou son inexistence, avec la vaccination (exemple des enquêtes nombreuses qui se sont mises en place pour répondre au doute sur la relation sclérose en plaque et vaccin de l’hépatite B).
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Les effets indésirables des médicaments sont suivi très attentivement dans la plupart des pays industrialisés, soit par la déclaration individuelle spontanée des effets (obligatoire en France), soit à l’aide d’enquêtes ciblées (exemple : purpura thrombopénique et vaccination triple rougeole rubéole oreillons). Aux Etats-Unis un système très élaboré de surveillance et de pharmacovigilance (VAERS, Vaccine Adverse Event Reporting System) fonctionne depuis de nombreuses années et fait l’objet de rapports très réguliers publiés sur le site du CDC américain (Centers for Disease Control and Prevention). En France la pharmacovigilance est rattachée à l’AFSSAPS (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé) sur le plan national, les centres régionaux (CRPV) faisant remonter toutes les informations. Selon la législation, ''"« Tout médecin, chirurgien-dentiste ou sage-femme ayant constaté un effet indésirable grave ou inattendu susceptible d’être du à un médicament ou produit mentionné à l’article R. 5144-1 du code de la santé publique, qu’il l’ait ou non prescrit, doit en faire la déclaration immédiate au centre régional de pharmacovigilance (CRPV) dont il dépend »''. De plus, depuis 2011, les associations de malades et les malades eux-mêmes sont conviés à déclarer tout effet indésirable<ref>http://ansm.sante.fr/S-informer/Points-d-information-Points-d-information/Les-patients-et-les-associations-de-patients-peuvent-desormais-declarer-directement-les-effets-indesirables-des-medicaments-Point-d-information</ref>. On peut donc répondre aux critiques qu’il existe un suivi des effets indésirables des vaccins, mais la déclaration étant volontaire, elle peut être incomplète. C’est pour cette raison que devant des événements inhabituels mais rares, des enquêtes sont alors nécessaires pour apprécier la réalité d’un lien, ou son inexistence, avec la vaccination (exemple des enquêtes nombreuses qui se sont mises en place pour répondre au doute sur la relation sclérose en plaque et vaccin de l’hépatite B).
    
== Techniques des militants anti-vaccinationistes ==
 
== Techniques des militants anti-vaccinationistes ==
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