| * http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article886 : L’image de l’homéopathie est celle d’une médecine « douce », « naturelle », « traditionnelle ». [...] C’est pourquoi elle est la médecine préférée des écologistes « sentimentaux ». Cette image est d’ailleurs soigneusement entretenue par l’industrie homéopathique. [...] Passons sur le premier de ces termes, l’utilisation de l’adjectif « douce » n’étant là que pour faire paraître « dure » la médecine moderne. En fait une technique médicale n’est ni « dure », ni « douce », elle est, ou n’est pas, efficace. [...] Le qualificatif de médecine naturelle mérite lui, plus d’attention. D’abord parce qu’il s’appuie sur l’inconscient rousseauiste, pour lequel la nature est bonne et les créations humaines mauvaises. Le mythe du bon sauvage a encore frappé ! Peu importe l’éradication de la variole, la disparition de la polio, la maîtrise des maladies infectieuses, les progrès des anticancéreux et des antiviraux. Peu importe la libération des enfants-bulles grâce à l’apport des thérapies géniques. Peu importe que les peuples encore privés, hélas, des progrès médicaux survivent dans des conditions désastreuses avec une espérance de vie deux fois plus faible que la nôtre... De plus, elle est loin de n’utiliser que des végétaux : broyât d’abeilles, de vers de terre, de puces de chats et de chiens ou de chenilles processionnaires sont aussi au programme. Tout cela évoque plus la caverne de la sorcière que l’herboristerie provençale. Bien entendu, les homéopathes se gardent bien d’insister sur ces détails peu ragoûtants et, dignes héritiers du « médecin malgré lui », [...] D’ailleurs l’opposition médecine naturelle médecine moderne est un faux problème. En effet nombre de médicaments actuels sont extraits ou copiés de molécules présentes dans la nature. Depuis l’aspirine, héritière de la décoction de feuilles de saule, jusqu’à l’extrait de pervenches et aux taxoïdes de l’écorce d’if utilisés en chimiothérapie anticancéreuse. Ce que fait le chimiste, c’est extraire la molécule active, la synthétiser, ou en trouver une nouvelle qui présente des groupes fonctionnels équivalents, dans l’espoir d’en éviter les inconvénients, ou de rendre le remède plus efficace. [...]<br><br> | | * http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article886 : L’image de l’homéopathie est celle d’une médecine « douce », « naturelle », « traditionnelle ». [...] C’est pourquoi elle est la médecine préférée des écologistes « sentimentaux ». Cette image est d’ailleurs soigneusement entretenue par l’industrie homéopathique. [...] Passons sur le premier de ces termes, l’utilisation de l’adjectif « douce » n’étant là que pour faire paraître « dure » la médecine moderne. En fait une technique médicale n’est ni « dure », ni « douce », elle est, ou n’est pas, efficace. [...] Le qualificatif de médecine naturelle mérite lui, plus d’attention. D’abord parce qu’il s’appuie sur l’inconscient rousseauiste, pour lequel la nature est bonne et les créations humaines mauvaises. Le mythe du bon sauvage a encore frappé ! Peu importe l’éradication de la variole, la disparition de la polio, la maîtrise des maladies infectieuses, les progrès des anticancéreux et des antiviraux. Peu importe la libération des enfants-bulles grâce à l’apport des thérapies géniques. Peu importe que les peuples encore privés, hélas, des progrès médicaux survivent dans des conditions désastreuses avec une espérance de vie deux fois plus faible que la nôtre... De plus, elle est loin de n’utiliser que des végétaux : broyât d’abeilles, de vers de terre, de puces de chats et de chiens ou de chenilles processionnaires sont aussi au programme. Tout cela évoque plus la caverne de la sorcière que l’herboristerie provençale. Bien entendu, les homéopathes se gardent bien d’insister sur ces détails peu ragoûtants et, dignes héritiers du « médecin malgré lui », [...] D’ailleurs l’opposition médecine naturelle médecine moderne est un faux problème. En effet nombre de médicaments actuels sont extraits ou copiés de molécules présentes dans la nature. Depuis l’aspirine, héritière de la décoction de feuilles de saule, jusqu’à l’extrait de pervenches et aux taxoïdes de l’écorce d’if utilisés en chimiothérapie anticancéreuse. Ce que fait le chimiste, c’est extraire la molécule active, la synthétiser, ou en trouver une nouvelle qui présente des groupes fonctionnels équivalents, dans l’espoir d’en éviter les inconvénients, ou de rendre le remède plus efficace. [...]<br><br> |
| * http://www.charlatans.info/news/L-homeopathie-est-dangereuse-et Les supporters de l’homéopathie argumentent en disant que si un patient répond à un effet placébo, alors c’est tout bénéfice pour le patient. Le Dr Smith (un médecin anglais) réfute cet argument en disant : ''"si l’effet placébo est la seule forme de bénéfice, alors vous mentez effectivement au patient et allez à l’encontre d’un principe fondamental de l’éthique médicale – celui établissant que les patients doivent avoir toute l’information disponible afin de donner leur consentement totalement éclairé."'' [...] ''Ceux qui croient que cela marche soit ne comprennent rien à la science, soit sont tout simplement trompés. Il est important de réaliser que l’homéopathie n’est pas neutre éthiquement ; c’est un gaspillage d’argent et potentiellement dangereux, et elle entre en conflit avec des principes éthiques fondamentaux.''<br><br> | | * http://www.charlatans.info/news/L-homeopathie-est-dangereuse-et Les supporters de l’homéopathie argumentent en disant que si un patient répond à un effet placébo, alors c’est tout bénéfice pour le patient. Le Dr Smith (un médecin anglais) réfute cet argument en disant : ''"si l’effet placébo est la seule forme de bénéfice, alors vous mentez effectivement au patient et allez à l’encontre d’un principe fondamental de l’éthique médicale – celui établissant que les patients doivent avoir toute l’information disponible afin de donner leur consentement totalement éclairé."'' [...] ''Ceux qui croient que cela marche soit ne comprennent rien à la science, soit sont tout simplement trompés. Il est important de réaliser que l’homéopathie n’est pas neutre éthiquement ; c’est un gaspillage d’argent et potentiellement dangereux, et elle entre en conflit avec des principes éthiques fondamentaux.''<br><br> |