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En tant que procédé de mesure des oligo-éléments dans le corps, ou bien dans la peau, est mentionné la spectrophotométrie. A cet effet, habituellement, un échantillon est traversé par une lumière (colorée) filtrée pour mesurer la concentration d'une seule substance. Ce faisant, il n'est possible de mesurer qu'une seule substance colorée étant donné que seule celle-ci absorbe une partie de la lumière incidente et rend ainsi possible une analyse quantitative. Dans la pratique, les substances qui doivent être mesurées, pour la plupart elles-mêmes incolores, sont colorées avec des produits chimiques spéciaux. L’Oligoscan serait soi-disant capable de mesurer en même temps divers éléments dans les cellules sans l'addition de réactifs colorants. Étant donné que les éléments, dans la plupart des cas, n’existent pas sous forme non liée (élémentaire) mais sont le plus souvent contenus dans des molécules plus grosses, il est quasiment impossible de détecter ceux-ci à l'aide de la spectrophotométrie. Chaque composé dans lequel l'élément en question est intégré, aurait – le cas échéant – une couleur différente de celle de l'élément recherché.
 
En tant que procédé de mesure des oligo-éléments dans le corps, ou bien dans la peau, est mentionné la spectrophotométrie. A cet effet, habituellement, un échantillon est traversé par une lumière (colorée) filtrée pour mesurer la concentration d'une seule substance. Ce faisant, il n'est possible de mesurer qu'une seule substance colorée étant donné que seule celle-ci absorbe une partie de la lumière incidente et rend ainsi possible une analyse quantitative. Dans la pratique, les substances qui doivent être mesurées, pour la plupart elles-mêmes incolores, sont colorées avec des produits chimiques spéciaux. L’Oligoscan serait soi-disant capable de mesurer en même temps divers éléments dans les cellules sans l'addition de réactifs colorants. Étant donné que les éléments, dans la plupart des cas, n’existent pas sous forme non liée (élémentaire) mais sont le plus souvent contenus dans des molécules plus grosses, il est quasiment impossible de détecter ceux-ci à l'aide de la spectrophotométrie. Chaque composé dans lequel l'élément en question est intégré, aurait – le cas échéant – une couleur différente de celle de l'élément recherché.
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A cela s'ajoute le problème de l'étalonnage. Bien que l'absorption de la lumière dépende de la concentration de la substance à mesurer (analyte), elle dépend encore de nombreux autres facteurs. Par exemple, la longueur du parcours du faisceau lumineux qui est réfléchi vers l'appareil au travers de la peau. Étant donné que chaque personne - et ici chaque partie du corps, même dans un espace aussi petit que la paume - a des propriétés cutanées différentes (épaisseur, couleur, perméabilité, etc.), il faudrait adapter spécialement (étalonnage) l’appareil pour chaque personne et pour chaque partie du corps pour chaque élément à détecter. Puisque cela n'est pas fait pour l'Oligoscan (la dépense serait extrêmement élevée), pour cette seule raison, aucune mesure fiable n'est possible.
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A cela s'ajoute le problème de l'étalonnage. Bien que l'absorption de la lumière dépende de la concentration de la substance à mesurer (analyte), elle dépend encore de nombreux autres facteurs. Par exemple, la longueur du parcours du faisceau lumineux qui est réfléchi vers l'appareil au travers de la peau. Étant donné que chaque personne - et ici chaque partie du corps, même dans un espace aussi petit que la paume - a des propriétés cutanées différentes (épaisseur, couleur, perméabilité, etc.), il faudrait adapter spécialement (étalonner) l’appareil pour chaque personne et pour chaque partie du corps pour chaque élément à détecter. Puisque cela n'est pas fait pour l'Oligoscan (la dépense serait extrêmement élevée), pour cette seule raison, aucune mesure fiable n'est possible.
    
Pour des éléments ou de l’analyse élémentaire, la spectrophotométrie est généralement utilisable seulement de façon limitée, surtout qu’il s’agit ici en plus d’une forme particulière - la spectroscopie de réflectance – qui a un champ d’application très limité (par exemple dans le contrôle de la couleur). A cela s’ajoute que, dans de telles conditions (à travers la peau, dans un milieu quasiment opaque: à l'intérieur des cellules), il est pratiquement impossible de mesurer dans la plage de concentration – très faible. Ce n’est pas sans raison que la détermination de quelques-uns des oligos-éléments énumérés soit seulement possible pour les biopsies et les prises de sang dans des laboratoires cliniques avec un équipement de mesure spécial. Les principes et utilisations de la spectrophotométrie sont décrits en détail dans Wikipedia <ref name='photométrie'></ref>. Les limitations inhérentes au procédé - et donc l'impossibilité du fonctionnement de l’Oligoscan - sont décrites dans les livres de cours de chimie analytique, en particulier pour l'analyse instrumentale.<br><br>
 
Pour des éléments ou de l’analyse élémentaire, la spectrophotométrie est généralement utilisable seulement de façon limitée, surtout qu’il s’agit ici en plus d’une forme particulière - la spectroscopie de réflectance – qui a un champ d’application très limité (par exemple dans le contrôle de la couleur). A cela s’ajoute que, dans de telles conditions (à travers la peau, dans un milieu quasiment opaque: à l'intérieur des cellules), il est pratiquement impossible de mesurer dans la plage de concentration – très faible. Ce n’est pas sans raison que la détermination de quelques-uns des oligos-éléments énumérés soit seulement possible pour les biopsies et les prises de sang dans des laboratoires cliniques avec un équipement de mesure spécial. Les principes et utilisations de la spectrophotométrie sont décrits en détail dans Wikipedia <ref name='photométrie'></ref>. Les limitations inhérentes au procédé - et donc l'impossibilité du fonctionnement de l’Oligoscan - sont décrites dans les livres de cours de chimie analytique, en particulier pour l'analyse instrumentale.<br><br>
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Conclusion de Stephen Barret: Pour valider l'utilisation d'un tel appareil, plusieurs types d'études seraient indispensables. L'un [des type d'études] serait de valider l'''exactitude'' avec des tests de laboratoire qui examinent si l'appareil peut mesurer de manière fiable le contenu d'extraits de sang/plasma purifiés dont on sait qu'ils ont des concentrations diverses de métaux lourds et autres ions. Si de telles mesures sont exactes, des essais approfondis seraient nécessaires pour voir (a) si les mesures sur la main reflètent les valeurs dans le reste du corps (b) pour déterminer quelles concentrations justifient une inquiétude, et (c) si la modification de ces concentrations avec la [[thérapie par chélation|chélation]] améliore la santé du patient. De telles études n'existent pas. Les sites Web d'OligoScan offrent une liste de 35 articles soi-disant à l'appui de l'utilisation de l'appareil<ref>http://www.oligoscan.net/wp-content/uploads/2013/06/scientific_references_oligoscan_2.pdf Les 35 prétendus articles scientifiques publiés en 2013 sur le site OligoScan North America.</ref>. Certains concernent la teneur en minéraux des aliments. Certains évoquent les risques des métaux lourds pour la santé. Certains traitent de la spectroscopie. Mais aucun, à ma connaissance, n'évalue ce que la vidéo OligiScan affirme ou ne démontre que les patients ont bénéficié de l'utilisation de l'appareil. Sans études publiées, dont certaines de chercheurs indépendants, je ne vois aucune raison de considérer le test utile, ou même potentiellement utile.<ref name='SB'>[http://www.devicewatch.org/reports/oligoscan/overview.shtml Stephen Barrett: A Skeptical Look at the OligoScan. Device Watch, 17. November 2013]</ref>.
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:Pour valider l'utilisation d'un tel appareil, plusieurs sortes d'études seraient essentielles. L'une d'elles serait de valider la '''précision'' avec des tests de laboratoire qui examinent si l'appareil peut mesurer de manière fiable le contenu d'extraits de sang/plasma purifiés dont on sait qu'ils ont des concentrations diverses de métaux lourds et autres ions. Si de telles mesures sont exactes, des essais approfondis seraient nécessaires pour voir (a) si les mesures sur la paume de la main reflètent les valeurs dans le reste du corps (b) pour déterminer quels niveaux justifient une inquiétude/sont préoccupants, et (c) si la modification de ces niveaux avec la chélation améliore la santé du patient. De telles études n'existent pas. Les sites Web d'OligoScan offrent une liste de 35 articles supposés à l'appui de l'utilisation de l'appareil <ref>http://www.oligoscan.net/wp-content/uploads/2013/06/scientific_references_oligoscan_2.pdf Les 35 prétendus articles scientifiques publiés en 2013 sur le site OligoScan North America.</ref>. Certains concernent les minéraux contenus dans les aliments. Certains évoquent les risques des métaux lourds pour la santé. Certains traitent de la spectroscopie. Mais aucun, pour autant que je sache, n'évalue ce que la vidéo OligiScan affirme ou ne démontre que les patients ont bénéficié de l'utilisation de l'appareil. Sans études publiées, dont certaines de chercheurs indépendants, je ne vois aucune raison de considérer le test utile, ou même potentiellement utile.<ref name='SB'>[http://www.devicewatch.org/reports/oligoscan/overview.shtml Stephen Barrett: A Skeptical Look at the OligoScan. Device Watch, 17. November 2013]</ref>.
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La société Project Health Consulting GmbH, qui distribue l'appareil sous le nom de Zell-Check, soutient que la détection des carences minérales sur la base d'un échantillon de sang est incertaine. La mesure avec vérification des cellules était beaucoup plus précise et avait l'avantage que les minéraux seraient détectés par voie intracellulaire et pas seulement dans le sang. <ref>Die Firma Projekt Gesundheit Consulting GmbH versucht, die medizinische Brauchbarkeit von Zell-Check vor allem mit einer Abhandlung des Heilpraktikers und Biologen Dirk Kuhlmann aus Flensburg zu begründen ''(Dr. Dirk Kuhlmann: Zell-Check in der täglichen Praxis – spektralphotometrische Mineralstoff- und Metallanalyse. Sonderdruck, Bio-Medoc-Verlag, 12/2016, 1-6)''. Allerdings handelt es sich dabei nicht, wie die Quellenangabe suggerieren kann, um einen Sonderdruck aus einer etablierten Fachzeitschrift. Der Bio-Medoc-Verlag wird von Kuhlmann selbst betrieben und für den Eigenverlag seiner Bücher z.B. zur [[Orthomolekulare Medizin|Orthomolekularen Medizin]] oder zur [[Bioresonanz|Bioresonanz-Therapie]] benutzt.</ref>
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Remarque de Psiram: La liste des 35 soi-disant "articles scientifiques" dont parle Stephen Barrett ci-dessus (et qu'il a sauvegardée) avait été également publiée sur le site physioquanta français. Elle a depuis disparu et en 2016 on ne l'y trouve plus.
      
== Modèle commercial et distributeurs ==
 
== Modèle commercial et distributeurs ==
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