Cancérométrie de Vernes

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Cancérométrie de Vernes Une série de tests ont été mis au point en 1934 à Paris par le Dr Arthur Vernes (1879-1976) qui avait acquis un certain renom dans l'étude de la syphilis. Ces tests analysaient des protéines du sang et servaient à la surveillance de la maladie vénérienne et des fonctions du foie. Leur promoteur a pensé qu'ils pouvaient permettre de dépister les cancers et suivre leur évolution, d'où le nom de cancérométrie. Repris par le Dr [Yves] Augusti, ces tests, répétés à intervalles réguliers, étaient proposés pour apprécier l'évolution du cancer, l'état général du sujet et formuler un pronostic. En fait, ils signalent une inflammation, même sans gravité, et ne sont pas suffisamment sensibles ni spécifiques pour dépister ou diagnostiquer une tumeur ils sont d'ailleurs abandonnés pour apprécier l'état hépatique. Leurs promoteurs les conseillaient pour surveiller l'action des solutés de Vernes, présentés comme une immunothérapie des cancers . En fait, il ne s'agit pas d'une immunothérapie et ces solutés n'ont aucune action thérapeutique. L'Académie de Médecine a déclaré que ce bilan de biologie (tests de Vernes) est largement dépassé et périmé, que l'efficacité thérapeutique de la méthode Vernes n'est nullement prouvée et que son application risquerait d'abuser la crédulité des patients. Les tests de la cancérométrie de Vernes appartiennent au passé.[1]

Liens externes

Schweiz Rundsch Med Prax. 1989 Aug 2;78(31-32):851-3. [Vernes/Augusti cancer assessment. Documentation 17. Auteur Olivier Jallut.[2]

Références

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