Daniel Bornstein

De Psiram
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Daniel Bornstein Source youtube capture d'écran
Source amazon.fr

Mr Daniel Bornstein[1], né vers 1961, décédé le 8 mars 2014[2], était un professeur d’EPS habitant dans le Morbihan qui avait été atteint en 2009 d’un myélome multiple[3]. Il avait publié en mars 2013 un livre “Merci, mon cancer !” (Editions Assyelle) et animait depuis au moins décembre 2012 un blog “La vie en je”.

Centres d'intérêt, compétences et expertises déclarées par Mr Bornstein lui-même

Sur le site linkedin.com on pouvait apprendre que les centres d’intérêt de Mr Bornstein étaient: Médecines alternatives, psychosomatique, phytothérapie, |décodage biologique, psychogénéalogie, rééquilibrage énergétique et physiologique, spiritualité, et ses compétences et expertises: 1° écriture, blogging, 2° Médecines alternatives, 3° psychosomatique, 4° Phytothérapie, 5° Nutrition et 6° Cancer Reseach.

Sur le site épanews[4], il précisait ses Principaux thèmes d’intérêt: Écriture, Ésotérisme, États modifiés de conscience, Médecines douces, Méditation, Nourritures saines, Psychologie, Relaxation, Sport, Techniques psychocorporelles, il affirmait avoir des connaissances dans les domaines suivants: Astrologie, Ayurvéda, Bouddhisme, Décodage biologique, Diététique, Écriture, Interprétation des rêves, Kinésiologie, Loi de l'attraction, Phytothérapie, Psychanalyse, Psychogénéalogie, Relaxation, Sophrologie, Tarot, Zen, et il annonçait rédiger dans son blog consacré à la santé et développement personnel des articles sur l'hygiène de vie, le déccodage biologique, la psychogénéalogie, le rééquilibrage énergétique, la sophrologie, la spiritualité...

Rappelons que Mr Bornstein n’avait aucune formation ni en médecine et ni en psychologie ou psychanalyse.

Le cancer de Mr Bornstein

Dispersés dans son blog, on apprend certains renseignements sur l’histoire de Daniel Bornstein.

Lui-même raconte[5]: "La prolifération des cellules cancéreuses est parfois très rapide, et l’état du malade peut se détériorer à grande vitesse.
Vous connaissez maintenant ma « théorie » : la chimio soigne mais seul le patient guérit. Et pour cela, je préconise d’adopter une approche holistique de la maladie.
[mis en gras par Psiram]
Mais, si les cellules cancéreuses se propagent à grande vitesse, comment voulez-vous que le malade ait suffisamment de temps pour modifier son hygiène de vie, prendre en compte les raisons psychiques qui l’ont amené à se rendre malade, rééquilibrer son énergie et ses cellules, se reconnecter à la spiritualité ?
Pour ma part, j’ai appris l’existence de mon myélome en janvier 2010. Mais il devait certainement s’être déclaré au moins en juin 2009, car je me suis fracturé une côte ce mois-là; j’ai pensé que c’était suite à un choc, mais le myélome devait déjà être en moi.
Donc, en février
[2010], le myélome était déjà à un stade avancé. Il fallait que je réagisse vite. J’ai entrepris de me soigner de façon naturelle au début, et d’avoir cette approche holistique. Mais le myélome gagnait du terrain, il me fallait plus de temps. Après 4 mois [en mai 2010, donc], j’ai décidé d’accepter la chimio.
Plus loin: "Je souffrais le martyre à cause de douleurs osseuses engendrées par le myélome. Je ne pouvais plus dormir que sur le dos. Les éternuements en particulier, la toux ou même rire me tordaient de douleur au niveau des côtes. Quand l’oncologue m’a dit qu’après la première cure (4 injections et quelques comprimés), je serais débarrassé de ces douleurs, j’ai trouvé l a proposition attirante !
Un jour, j’ai éternué à la piscine alors que j’expliquais un exercice à mes étudiants, et je suis resté souffle coupé près de 30 secondes sans pouvoir prononcer le moindre mot. [...]
Je crois que c’est ce jour-là que j’ai pris ma décision : « si tu veux continuer à travailler, il va falloir prendre le traitement de chimiothérapie » ai-je pensé.
A posteriori, je crois que la bonne décision aurait été de m’arrêter de travaillemis en gras par Psiram]r pour me consacrer à temps plein à ma santé. Mais je ne prendrais cette décision qu’en septembre 2011. En tout cas, l’oncologue n’avait pas menti, la chimio m’a fait beaucoup de bien. [...]
En juin 2011, après une fracture d’une vertèbre suite au myélome, j’ai demandé que l’on reprenne au plus vite les injections de chimio, afin de ne plus souffrir! Trois jours après, j’ai eu la chimiothérapie, et les douleurs sont passées d’un coup. Donc sur ce coup-là, merci, la chimio! [...]
C’est très difficile d’assumer une position anti-médecine conventionnelle
[mis en gras par Psiram]. On se fait rappeler à l’ordre (des médecins) par les médecins bien sûr, mais aussi par les proches, et tous ceux qui ont quelque chose à dire sur la maladie, c’est-à-dire presque tout le monde…
Traiter le myélome avec la chimio rassure les autres. [...] Traiter le myélome avec la chimio rassure le patient. [...] Traiter le myélome avec la chimio rassure le médecin [...] Néanmoins, je reste persuadé que l’on peut s’en sortir sans chimiothérapie
[mis en gras par Psiram], car elle a aussi de multiples inconvénients (voir un prochain article où je retournerai encore ma veste!)."

Début 2013, il déclara qu'on le considérait en rémission depuis moins d’un an. Un mail d’un de ses amis, éclaire sur la raison de cette rémission: “Dis donc, tu reviens de loin, parce que l’auto-greffe quand elle réussit offre la rémission complète, mais il n’y a que 10 pour cent malades qui résistent. Tu fais partie de ceux là, et grâce à cela tu peux témoigner et aider les autres. Moi qui avait si peur de l’auto-greffe, j’aurai moins peur si je dois y passer. C’est super!”

Que pensait Mr Bornstein de la médecine conventionnelle?

Bien que mis en rémission grâce à la médecine conventionnelle, il disait:

  • l’obscurantisme de la médecine classique est pour moi une hérésie.
  • La médecine classique nous fait croire qu’elle a trouvé en la chimiothérapie la parade contre le cancer. Pour moi, il s’agit-là d’une incroyable mystification.
  • Décodage biologique: comprendre les choses, les ressentir, vaut plus que n’importe quel traitement.
  • Personnellement, je pense que le décodage biologique, la quête de sens, le travail que j’ai accompli sur moi en analyse, en psychogénéalogie, ont été déterminants dans le processus de guérison.

Certes, la médecine conventionnelle n'arrive pas à guérir 100% des patients et ne s'avise pas de promettre des miracles, mais le taux de survie à 5 ans tous cancers confondus est de 66,1% selon des statistiques américaines (cancers découverts récemment entre 1999 et 2005), encore faut-il que les patients n'aient pas trop retardé le moment de faire appel à elle. Quant à un patient sauvé par la Médecine Nouvelle Germanique ou la Biologie Totale, on n'en a pas encore trouvé un seul.

Les théories de Daniel Bornstein

En effet, j’avance une nouvelle théorie, qui n’est pas officiellement dans mon livre, mais que l’on peut lire en filigrane dans certains passages. Oui, on peut guérir du cancer avec des mots, avec des idées, avec des intentions. (mis en gras par Mr Bornstein lui-même)

Plus loin: on ne tombe pas malade par hasard ! La maladie est un message, un cri d’alarme de votre corps. En ce qui concerne les maladies graves, bien souvent c’est un événement assez traumatisant qui joue le rôle du déclencheur. Le tout sur une toile de fond conflictuelle. On est soi-même le propre créateur de sa maladie. Donc nous savons défaire ce que nous avons fait.

De fait, ce sont les théories de la MNG et de la Biologie Totale. Bornstein cite Christian Flèche, Jacques Martel, Salomon Sellam, Michel Odoul, Michel Dogna. Et Bornstein d'afficher dans son blog les arguments de Dogna: Ils meurent à cause de la chimio pas du cancer. On se porte mieux sans chimio. La chimio est souvent en échec pour guérir du cancer. La chimio ne prolonge pas la vie. La chimio est généralement inefficace., et de citer Jacques Lacaze[6].

Bornstein, un peu gêné aux entournures, donne toute sortes d’arguments pour justifier son propre recours à la chimio, il n’a pas eu assez de temps, il fallait rassurer ses proches et les médecins etc. Mais si lui n’a pas pu, d’autres ont réussi, et de citer son beau-frère Jacques.

Quand on lit ce que Mr Bornstein publiait au sujet de la chimiothérapie, et surtout les commentaires qui suivent[7], on ne peut que trembler pour ses lecteurs, qui, suivant l'exemple de Jacques, pourraient se tourner "vers des médecines alternatives, des guérisseurs, un chamane, un troupeau de chèvre, des voyages, de l’art thérapie, du décodage, un grand lâcher prise, la méditation", et leur conseiller d'aller auparavant voir à Victimes de la Médecine Nouvelle Germanique.



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Liens externes

Références