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== 1994: María José H. (Espagne) ==
 
== 1994: María José H. (Espagne) ==
[[image:Fermín_Moriano.jpg|Dr [[Fermin Moriano]] (Fermin Moriano Marcos), gérant de l'Hôpital "Virgen de la Salud" de Málaga, exerçant aussi à Madrid. Décédé le 1er décembre 2011 d'un cancer du poumon. Source <ref name='moriano'>https://teatrevesadespertar.wordpress.com/2011/02/16/conferencia-del-doctor-fermin-moriano-sobre-la-cura-del-cancer-mediante-la-nueva-medicina-germanica-del-doctor-hamer/</ref>|400px|left|thumb]]
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[[image:Fermín_Moriano.jpg|Dr [[Fermin Moriano]] (Fermin Moriano Marcos), gérant de l'Hôpital "Virgen de la Salud" de Málaga, exerçant aussi à Madrid. Décédé le 1er décembre 2011 d'un cancer du poumon. Source<ref name='fermin'>https://teatrevesadespertar.wordpress.com/2011/02/16/conferencia-del-doctor-fermin-moriano-sobre-la-cura-del-cancer-mediante-la-nueva-medicina-germanica-del-doctor-hamer/</ref>|400px|left|thumb]]
 
La douleur rédemptrice<br>Les hamériens s'opposent à la chimiothérapie, à la radiothérapie, ainsi qu'aux analgésiques, parce que - disent-ils -  ils bloquent le cerveau, qui est le responsable de l'ordre de réduction du nombre des cellules cancéreuses. C'est pour cela que María José H. (18 ans) et Maria del Carmen Exposito (40 ans) ne voulaient pas la morphine ni la médecine conventionnelle, parce qu'elles espéraient que la douleur les sauveraient. Mais la souffrance ne leur a servi à rien. Toutes deux sont mortes il y a quelques mois.<br>Le cas de María José fut le plus poignant. Considérée comme incurable par la médecine traditionnelle, elle s'est mise dans les mains de [[Fermin Moriano|Moriano]] [Fermín Moriano Marcos, médecin agréé à Málaga et converti aux thèses d'[[Hamer]]], pour qu'il la guérisse du cancer des ovaires dont elle souffrait. Devant la progression de la maladie, compliquée par une occlusion intestinale, elle a été admise à l'hôpital de Málaga. Là, une thérapeute allemande nommée llsen et ses propres parents ont bloqué en permanence le traitement palliatif avec des analgésiques avec la conviction que la douleur lui rendrait la santé. Une situation qui a généré de forts conflits avec l'équipe médicale qui s'occupait de la jeune fille et qui obligeait à une négociation presque quotidienne avec la famille pour lui fournir un analgésique. Mais la douleur a été inutile. Elle est décédée il y a moins d'un an [L'article du journal date du 13 septembre 1995]. La mort de Marie José a été attribuée par les parents et les hamériens aux oncologues, parce qu'avec la morphine ils auraient bloqué le processus de guérison<ref name='elpais'>http://elpais.com/diario/1995/09/13/sociedad/810943222_850215.html "Nuevos enfermos y familiares revelan el martirio sufrido con el método Hamer" (Les nouveaux malades et leurs proches révèlent le martyre subi avec la méthode Hamer". Par Leonor Garcia, Málaga, le 13 septembre 1995</ref>.
 
La douleur rédemptrice<br>Les hamériens s'opposent à la chimiothérapie, à la radiothérapie, ainsi qu'aux analgésiques, parce que - disent-ils -  ils bloquent le cerveau, qui est le responsable de l'ordre de réduction du nombre des cellules cancéreuses. C'est pour cela que María José H. (18 ans) et Maria del Carmen Exposito (40 ans) ne voulaient pas la morphine ni la médecine conventionnelle, parce qu'elles espéraient que la douleur les sauveraient. Mais la souffrance ne leur a servi à rien. Toutes deux sont mortes il y a quelques mois.<br>Le cas de María José fut le plus poignant. Considérée comme incurable par la médecine traditionnelle, elle s'est mise dans les mains de [[Fermin Moriano|Moriano]] [Fermín Moriano Marcos, médecin agréé à Málaga et converti aux thèses d'[[Hamer]]], pour qu'il la guérisse du cancer des ovaires dont elle souffrait. Devant la progression de la maladie, compliquée par une occlusion intestinale, elle a été admise à l'hôpital de Málaga. Là, une thérapeute allemande nommée llsen et ses propres parents ont bloqué en permanence le traitement palliatif avec des analgésiques avec la conviction que la douleur lui rendrait la santé. Une situation qui a généré de forts conflits avec l'équipe médicale qui s'occupait de la jeune fille et qui obligeait à une négociation presque quotidienne avec la famille pour lui fournir un analgésique. Mais la douleur a été inutile. Elle est décédée il y a moins d'un an [L'article du journal date du 13 septembre 1995]. La mort de Marie José a été attribuée par les parents et les hamériens aux oncologues, parce qu'avec la morphine ils auraient bloqué le processus de guérison<ref name='elpais'>http://elpais.com/diario/1995/09/13/sociedad/810943222_850215.html "Nuevos enfermos y familiares revelan el martirio sufrido con el método Hamer" (Les nouveaux malades et leurs proches révèlent le martyre subi avec la méthode Hamer". Par Leonor Garcia, Málaga, le 13 septembre 1995</ref>.
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== 1995: Maria del Carmen Expósito (Espagne) ==
 
== 1995: Maria del Carmen Expósito (Espagne) ==
[[image:Fermín_Moriano.jpg|Dr [[Fermin Moriano]] (Fermin Moriano Marcos), gérant de l'Hôpital "Virgen de la Salud" de Málaga, exerçant aussi à Madrid. Décédé le 1er décembre 2011 d'un cancer du poumon. Source <ref name='moriano'>|400px|left|thumb]]
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[[image:Fermín_Moriano.jpg|Dr [[Fermin Moriano]] (Fermin Moriano Marcos), gérant de l'Hôpital "Virgen de la Salud" de Málaga, exerçant aussi à Madrid. Décédé le 1er décembre 2011 d'un cancer du poumon. Source <ref name='fermin'></ref>|400px|left|thumb]]
 
40 ans décédée en mai 1995 d'un cancer du sein
 
40 ans décédée en mai 1995 d'un cancer du sein
 
Maria del Carmen Exposito a également fait connaissance avec la méthode [[Hamer]] dans sa chair. Le cancer du sein dont elle souffrait la tenait prostrée dans le lit, mais cependant [[Fermin Moriano|Moriano]] a fait une recommandation très spécifique à son mari, Jose Davila: qu'il fasse plus l'amour avec la malade. Oliva Dávila Exposito, sa fille, raconte que la souffrance de Maria del Carmen n'était pas seulement physique. "Lors d'une visite domiciliaire que fit [[Fermin Moriano|Moriano]] à ma mère, il lui a dit que tout ce qu'elle avait était de la peur, qu'elle n'était pas malade, qu'elle devait seulement perdre cette peur et se débarrasser d'un seul coup du masque à oxygène sans lequel elle ne pouvait presque pas respirer. Ce fut une torture psychologique pour elle. On aurait dit qu'il lui avait mis un bandeau sur les yeux ". [[Fermin Moriano|Moriano]] lui prescrivait de la gelée royale et quelques petites fioles qui valaient 6.000 pesetas et qui duraient à peine une semaine. De plus, il lui a fait arrêter la chimiothérapie. Elle est décédée en mai.
 
Maria del Carmen Exposito a également fait connaissance avec la méthode [[Hamer]] dans sa chair. Le cancer du sein dont elle souffrait la tenait prostrée dans le lit, mais cependant [[Fermin Moriano|Moriano]] a fait une recommandation très spécifique à son mari, Jose Davila: qu'il fasse plus l'amour avec la malade. Oliva Dávila Exposito, sa fille, raconte que la souffrance de Maria del Carmen n'était pas seulement physique. "Lors d'une visite domiciliaire que fit [[Fermin Moriano|Moriano]] à ma mère, il lui a dit que tout ce qu'elle avait était de la peur, qu'elle n'était pas malade, qu'elle devait seulement perdre cette peur et se débarrasser d'un seul coup du masque à oxygène sans lequel elle ne pouvait presque pas respirer. Ce fut une torture psychologique pour elle. On aurait dit qu'il lui avait mis un bandeau sur les yeux ". [[Fermin Moriano|Moriano]] lui prescrivait de la gelée royale et quelques petites fioles qui valaient 6.000 pesetas et qui duraient à peine une semaine. De plus, il lui a fait arrêter la chimiothérapie. Elle est décédée en mai.
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== 2011: Décès dû à un cancer du médecin-[[MNG]] espagnol Fermin Moriano et autres victimes espagnoles ==
 
== 2011: Décès dû à un cancer du médecin-[[MNG]] espagnol Fermin Moriano et autres victimes espagnoles ==
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[[image:Fermín_Moriano.jpg|Dr [[Fermin Moriano]], gérant de l'Hôpital "Virgen de la Salud" de Málaga, exerçant aussi à Madrid. Décédé le 1er décembre 2011 d'un cancer du poumon. Source<ref name='fermin'></ref>
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Le 1er Décembre 2011, le médecin espagnol Fermin Moriano (Fermín Moriano Marcos) est mort à l'âge de 54 ans d'un cancer du poumon. Moriano était médecin et également partisan, propagateur et utilisateur de la [[MNG|Médecine Nouvelle Germanique]]. Moriano dirigeait la clinique privée "Virgen de la Salud" à Malaga, avait un cabinet médical à Madrid et faisait des conférences de promotion de la [[MNG]] en Espagne et dans les pays sud-américains. L' "expert" en [[MNG]] Moriano avait exercé pendant deux ans à Malaga en collaboration avec [[Hamer]] (qui, à cette époque-là, ne possédait plus d'autorisation d'exercer en Allemagne et n'avait pas non plus d'autorisation d'exercer la médecine en Espagne) et aurait partagé [avec celui-ci] son cabinet médical de traitement.<ref>http://sobremoriano.blogspot.com/</ref> D'après des compte-rendus, au moins deux de ses patientes seraient également décédées de cancer parce qu'il les aurait dissuadées d'effectuer une thérapie efficace. Sont citées María José H. âgée de 18 ans et María del Carmen Expósito âgée de 40 ans. María José avait aussi été traitée à Malaga par une thérapeute allemande ayant pour nom Ilsen qui lui déconseillait strictement les analgésiques et les thérapies médicales.<ref>http://elpais.com/diario/1995/09/13/sociedad/810943222_850215.html</ref> Selon des compte-rendus du journal quotidien espagnol El Pais, il rétorqua de manière cynique à une patiente atteinte d'un cancer du sein et souffrant de fortes douleurs qu'une augmentation des douleurs tumorales serait un signe de guérison et il a convaincu la patiente Concepción C. d'interrompre une thérapie conventionnelle dans un hôpital. Moriano collaborait avec le médecin colombien Jorge Ivan Carvajal Posada, inventeur d'une "Medicina Integral".
 
Le 1er Décembre 2011, le médecin espagnol Fermin Moriano (Fermín Moriano Marcos) est mort à l'âge de 54 ans d'un cancer du poumon. Moriano était médecin et également partisan, propagateur et utilisateur de la [[MNG|Médecine Nouvelle Germanique]]. Moriano dirigeait la clinique privée "Virgen de la Salud" à Malaga, avait un cabinet médical à Madrid et faisait des conférences de promotion de la [[MNG]] en Espagne et dans les pays sud-américains. L' "expert" en [[MNG]] Moriano avait exercé pendant deux ans à Malaga en collaboration avec [[Hamer]] (qui, à cette époque-là, ne possédait plus d'autorisation d'exercer en Allemagne et n'avait pas non plus d'autorisation d'exercer la médecine en Espagne) et aurait partagé [avec celui-ci] son cabinet médical de traitement.<ref>http://sobremoriano.blogspot.com/</ref> D'après des compte-rendus, au moins deux de ses patientes seraient également décédées de cancer parce qu'il les aurait dissuadées d'effectuer une thérapie efficace. Sont citées María José H. âgée de 18 ans et María del Carmen Expósito âgée de 40 ans. María José avait aussi été traitée à Malaga par une thérapeute allemande ayant pour nom Ilsen qui lui déconseillait strictement les analgésiques et les thérapies médicales.<ref>http://elpais.com/diario/1995/09/13/sociedad/810943222_850215.html</ref> Selon des compte-rendus du journal quotidien espagnol El Pais, il rétorqua de manière cynique à une patiente atteinte d'un cancer du sein et souffrant de fortes douleurs qu'une augmentation des douleurs tumorales serait un signe de guérison et il a convaincu la patiente Concepción C. d'interrompre une thérapie conventionnelle dans un hôpital. Moriano collaborait avec le médecin colombien Jorge Ivan Carvajal Posada, inventeur d'une "Medicina Integral".
  
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