Thierry Souccar

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Thierry Souccar Source radio-courtoisie

Thierry Souccar, né le 19 juin 1955, est un journaliste français, auteur et éditeur d'ouvrages sur les thèmes de la santé, la longévité et la nutrition. Il crée en 2006 la maison d'édition "Thierry Souccar éditions"[1] et le site web associé lanutrition.fr[2].

Il défend le régime sans gluten et sans caséine de Jean Seignalet[3] et sa maison d'édition propose maints livres sur les régimes sans gluten et sans lait[4].

Parmi les auteurs sur le thème de la santé, citons en quelque uns : Bérengère Arnal, le Collectif dirigé par Jean-Paul Curtay, bien évidement le Collectif lanutirition.fr, le dr Claude Dalle, le dr Thierry Hertoghe, Eric Ménat, Jean-Marie Magnien, Julien Venesson, Michel de Lorgeril (on peut consulter en cliquant sur les photos une brève présentation de chacun des auteurs).[5].

En contre-partie en quelque sorte, Thierry Souccar fait partie de l'équipe de Santé Nature Innovation[6] en compagnie, entre autres, d'Henri Joyeux et fait également partie du conseil scientifique de NUTRI-SANTE PREVENTION, en compagnie, de Philippe Neaulieu, Luc Bodin, Yves Cassard, Jean-Paul Curtay, Michel de Lorgeril, Philippe Fievet, Dominique Hoareau, Françoise Jadas (qui fait la synthèse de l’enseignement des Pr Joyeux, Servan Schreiber, Drs Kousmine, Seignalet, Masson, Passeberg), David O’Hare, Robert Masson, Alexandre Racanière, Jean-Marc Robin[7].

Livres écrits par Thierry Souccar

Ils sont nombreux, nous n'en citerons que quelques uns :

  • "Le nouveau guide des vitamines" de Thierry Soucccar et Jean-Paul Curtay, paru en octobre 1996.
  • "Le programme de longue vie, De la science à l'alimentation" de Jean-Paul Curtay et Thierry Souccar, mars 1999
  • Dans "Santé, mensonges et propagande", écrit en 2004 avec Isabelle Robard, il dénonce les liens existant entre les autorités sanitaires françaises et les entreprises agro-alimentaires. Ces relations nuiraient à l'indépendance de l'AFSSA et engendreraient des messages nutritionnels contraires aux conclusions des rapports scientifiques.
  • "Le régime préhistorique", Éditions Indigène, 2006, qui reprend une partie des recommandations du régime paléolithique de Guy Claude Burger (dont Jean Seignalet s'était inspiré).
  • Dans "Lait, Mensonges et Propagande", préfacé par Henri Joyeux (Thierry Souccar Éditions, 2007 et 2008), Souccar conteste les recommandations officielles en faveur de la consommation de 3 à 4 laitages par jour. Selon les études citées dans l'ouvrage, la consommation de lait vantée pour ses apports de calcium ne serait pas efficace, notamment pour la prévention de l'ostéoporose. De plus, sa consommation excessive (3 laitages par jour et plus) pourrait favoriser plusieurs maladies comme les cancers de la prostate et de l'ovaire, la maladie de Parkinson, le diabète de type-1. Ce livre reprend les recommandations de Jean Seignalet dont Henri Joyeux avait aussi préfacé les livres. Voir ici[8] et ici [9] la réaction de Léon Guégen, Directeur de recherches honoraire de l’Inra, Rapporteur à l’Afssa, à la publication de ce livre.

Remarque de Psiram: le livre "Jus de Grenade Fermenté", de Jean-Paul Curtay paru en février 2011 a été préfacé par Henri Joyeux (qui a aussi préfacé un livre de Marion Kaplan).

Participation aux congrès organisés par Marion Kaplan

Thierry Souccar est un des intervenants au 2ème Congrès des Thérapies Quantiques, organisé à Lyon en Novembre 2011 par Marion Kaplan[10]. Il anime également un atelier découverte lors du IIIe Congrès international organisé également par Marion Kaplan en novembre 2012[11]. A ces congrès, on croise des médecins radiés de l'ordre, des vendeurs de matériels soviétiques ou hongrois destinés à de pseudo-thérapeutes, des scientifiques controversés et critiqués par toute la communauté scientifique internationale, quand il ne s'agit pas de purs charlatans ou de représentants de la MNG. Mais quoi d'étonnant quand Marion Kaplan vend elle-même des EPFX/SCIO conçus par William Nelson de Budapest et propose des séances de consultations diététiques et des bilans nutritionnels à l’aide de celui-ci, ici par exemple le 20 mars 2010 à Périgeux[12], dans l'article il est précisé que le coût de cet appareil (le SCIO) dépasse les 17 000 € TTC.

Citations

  • "« Nos lointains ancêtres, assure Thierry Souccar, ne consommaient ni lait ni laitages et ils nous ont légué un squelette qui ne s'effrite pas. » "
  • "Oui, on mange trop de céréales et cela pourrait presque s’expliquer génétiquement : les céréales ont été introduites il y a seulement 10/20.000 ans, alors que nos ancêtres ont 7 millions d’années - 4 millions ou 2 millions pour les plus conservateurs de nos paléontologues - Donc 2 millions d’années sans céréales et 10/20.000 ans de consommation de céréales : cela demande une sacrée adaptation sur le plan génétique. Les chasseurs-cueilleurs du XXe siècle ne consommaient pas plus de 40% de leurs calories sous la forme de glucides. Voilà probablement ce pour quoi nous sommes programmés génétiquement."
  • "Le régime paléolithique, c'est le régime de nos ancêtres : assez carné (gibier, poissons, petits crustacées, oisillons...), avec énormément d'oléagineux (noix, noisettes.), des fruits, des fruits secs, des tubercules et des légumes.
    Au paléolithique, on ne mangeait aucune céréale et pourtant on menait une vie intense. Je ne dis pas qu'il faut supprimer les céréales mais en premier lieu il faudrait chercher nos glucides dans les végétaux et puis manger des céréales, surtout complètes mais sans excès comme c’est le cas aujourd’hui.
    De même, on ne mangeaient aucun laitage au paléolithique et l’on n'a pourtant retrouvé aucun signe de dégénérescence osseuse chez eux. Au contraire : les os de nos ancêtres étaient globalement en meilleure santé que les nôtres. Je pense qu'il serait bon de se rapprocher du régime paléolithique."
  • "Faut-il célébrer l'alimentation de l'homme de la préhistoire ? Oui, répond Thierry Souccar ! Pendant sept millions d'années, nos ancêtres se sont nourris de manière relativement constante, puis, il y a seulement 10 000 ans, leur régime nutritif a connu un bouleversement profond, avec pour conséquences un appauvrissement en oméga 3 au profit des oméga 6, le manque de vitamine C, ou l'hypertrophie des céréales raffinées, qui pourraient expliquer l'apparition des maladies dites de " civilisation " comme le cancer, l'obésité, les maladies cardio-vasculaires ou auto-immunes."

Liens externes

  • http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1735 Sur le site de l'AFIS (Association française pouInformation Scientifique). Article "Propagandes mensongères contre les produits laitiers". Par Jean-Marie Bourre - SPS n° 297, juillet 2011. "[...] Le lait est d’utilisation très récente dans l’histoire de l’humanité, par conséquent il ne serait pas adapté au patrimoine génétique de l’homme. Argument fallacieux. Leurs utilisateurs condamnent aussi les céréales, surtout lorsqu’elles sont raffinées. Mais que dire alors des pommes de terre, végétal socle de l’une des gloires de Parmentier, elles qui ne datent que du XVIIIe siècle en Europe ? Comment accepter de consommer du maïs et des tomates, du chocolat qui n’ont que trois ou quatre siècles, la majorité des aliments actuels, arrivés du Proche-Orient, d’Amérique et d’Asie depuis moins de 2000 ans ? Sans omettre ceux d’introduction très récente, comme les kiwis et autres produits plus ou moins exotiques. C’est oublier que le lait est collecté depuis plus de dix mille ans ; il est probable que son utilisation fut la conséquence de l’imagination du cerveau humain : manger des produits animaux, sans avoir à tuer, bénéficier donc d’une production régulière et contrôlée. Les premiers enclos ont sans doute été inventés pour enfermer les animaux et y traire leur lait, plutôt que de les parquer avant de les manger.
    Conclusion.
    Cela reste vrai dans tous les domaines, y compris et surtout celui de la nutrition et de l’alimentation : le réel danger réside dans les comportements extrêmes. Soit l’excès, car il est notamment dangereux au titre de l’excès lui-même, mais aussi en conséquence de la négligence induite d’autres classes d’aliments. Soit, à l’inverse, la suppression injustifiée de classes d’aliments, des produits laitiers en l’occurrence, ce qui prive de leurs apports spécifiques en nutriments, calcium et zinc au premier chef, mais aussi autres vitamines et oligo-éléments, protéines de qualité. Chaque classe d’aliments possède sa spécificité et apporte préférentiellement un ou plusieurs nutriments, aucune ne doit être négligée. Il est beaucoup plus dangereux pour la santé de supprimer les produits laitiers que d’en consommer. Consulter les tables de composition, lire les publications scientifiques et médicales, tout montre sans équivoque que le lait n’est pas... une vacherie ! [...]"

    Suit une impressionante série d'études scientifiques.

Références =


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