Différences entre les versions de « Thierry Bécourt »

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Formé dès la fin des années 1970 à l'Ecole Arcane de Genève avec pour ouvrage de base "Astrologie Esotérique" qui donna lieu à la création de 'l'Institut de Psychanimie' et l'écriture d'un premier ouvrage du même nom.<ref>http://www.astrosophie-psychanimie.sitew.fr/#Presentation_contact.A</ref>
 
Formé dès la fin des années 1970 à l'Ecole Arcane de Genève avec pour ouvrage de base "Astrologie Esotérique" qui donna lieu à la création de 'l'Institut de Psychanimie' et l'écriture d'un premier ouvrage du même nom.<ref>http://www.astrosophie-psychanimie.sitew.fr/#Presentation_contact.A</ref>
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Procès intenté en 2002 par Thierry Bécourt, adhérant aux convictions de l'Institut de Psychanimie, Michel Raoust, membre de l'Eglise de Scientologie, et Jacques Dubreuil, co-fondateur de l'Ordre monastique d'Avallon, à l'encontre de l'Association de Défense de la famille et de l'Individu  du NORD - Pas de Calais – Picardie (ADFI Nord) et de l'Union Nationale des ADFI (UNADFI)<ref>http://www.coordiap.com/Document/adfi/adfi_assignation.rtf </ref>.
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Thierry Bécourt (Nord), [[Christian Cotten]] (Haut-de-Seine) et Smaïn Bedrouni (Seine-Saint-Denis), tous trois candidats du petit parti politique [[La France En Action|La France en action]] de Jean-Marc Governatori aux élections législatives de 2007, poursuivent en citation directe l’ancien juge et député UMP Georges Fenech qui avait pointé, quelques jours avant le premier tour des législatives, les «''liens''» entre des représentants de [[La France En Action|La France en action]] (FEA) et diverses mouvances sectaires comme l’Eglise de scientologie.<br>Les plaignants s’estimant victimes tout à la fois d’«''injures [...] en raison de leur appartenance à une religion déterminée''» , de «''diffamation''» et de «''détournement de suffrages par fausses nouvelles''.<br>[...] Le 7 juin 2007, soit trois jours avant le premier tour des élections législatives, le candidat Fenech [...] a présenté [[La France En Action|La France en action]] comme «''l’émanation de plusieurs mouvements sectaires''» , selon les termes d’une dépêche de l’Agence France-Presse (AFP) reprise dans plusieurs médias.<br>La FEA, qui a présenté près de cinq cents candidats dans toute la France, a vu quarante-six de ses représentants obtenir plus de 1% des suffrages à l’issue des législatives. Et il s’en est fallu de très peu, une dizaine de voix seulement, selon les décomptes du ministère de l’intérieur, pour que le parti incriminé n’obtienne le financement public alloué à toutes les organisations politiques ayant enregistré 1% des voix dans au moins cinquante circonscriptions. C’est-à-dire plusieurs dizaines de milliers d’euros de manque à gagner par an dans le cas présent.<br>[...] Thierry Bécourt (48 ans), candidat de La France en action dans
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le Nord, a vu dès 1995 son nom associé aux sectes par une commission d’enquête parlementaire. L’Institut de psychanimie, dont il était le responsable, avait été répertorié par les députés dans la liste des «''mouvements sectaires de moins de 50 adeptes''» . Cinq ans plus tard, le 24 octobre 2000, Thierry Bécourt participe dans le XIIe arrondissement de Paris aux «''états généraux sur l’inquisition d’Etat''» , dont la tenue avait été annoncée très officiellement quelques mois plus tôt par l’Eglise de scientologie.<br>Quand la scientologie reçoit dans un manoir anglais<br>A l’époque, M. Bécourt intervient en tant que responsable local de l’[[Omnium des libertés]], dont [[Christian Cotten]], autre plaignant, fut aussi l’un des animateurs. Fondé en 1996 par un certain
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Jean Labruyère, l’[[Omnium des libertés]] s’est donné pour but la «''défense des individus victimes de discrimination en raison de leurs choix spirituels''» . A partir de 2000, Thierry Bécourt est devenu l’un des dirigeants de la [[CAP LC|Coordination des associations et particuliers pour la liberté de conscience (Caplc)]] qui n’hésite pas à publier sur son site internet les communiqués de presse de l’Eglise de scientologie. Dans leur rapport 2007, les enquêteurs de la Miviludes rappellent également que M. Bécourt a participé en mai 2002 à un symposium organisé par le bureau des droits de l’homme de l’Eglise de scientologie au manoir de Saint-Hill, «''propriété scientologue en Angleterre''» .<br>Tout récemment encore (le 21 mai dernier), la [[CAP LC|Caplc]], dont M. Bécourt est l’actuel président, a envoyé l’un des avocats américains de la scientologie, William C. Walsh, déposer une «''réclamation''» devant l’ONU contre la nomination de Georges Fenech à la tête d’une mission gouvernementale sur l’efficacité de la justice française dans la lutte contre les sectes. Les arguments qui sont développés dans le document, dont Mediapart a obtenu copie, ressemblent à s’y méprendre à ceux contenus dans la citation directe des trois anciens candidats de [[La France En Action|La France en action]].<ref>http://ns4005993.ip-192-99-13.net/FEA.pdf Médiapart Le Journal. Législatives de 2007 : les sectes se cachaient-elles dans les urnes ? Par Fabrice Arfi.</ref>
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Arrêt du 29 mai 2007 condamnant Thierry Bécourt et autres appelants condamnés aux dépens suite à leurs demandes de dissolution de l'ADFI Nord et de l'Unadfi.<ref>http://www.coordiap.com/Document/unadfi-arret-cour-appel-290507.pdf</ref>
  
 
== Liens externes ==
 
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* http://www.senat.fr/rap/r12-480-2/r12-480-251.html Dérives thérapeutiques et dérives sectaires : la santé en danger (Auditions). Compte-rendu écrit de l'audition de M. Thierry BECOURT, de la Coordination des associations de particuliers pour la liberté de conscience (CAPLC) (mardi 19 février 2013)
 
* http://www.senat.fr/rap/r12-480-2/r12-480-251.html Dérives thérapeutiques et dérives sectaires : la santé en danger (Auditions). Compte-rendu écrit de l'audition de M. Thierry BECOURT, de la Coordination des associations de particuliers pour la liberté de conscience (CAPLC) (mardi 19 février 2013)
* http://www.coordiap.com/Document/adfi/adfi_assignation.rtf Procès intenté en 2002 par Thierry Bécourt, adhérant aux convictions de l'Institut de Psychanimie, Michel Raoust, membre de l'Eglise de Scientologie, et Jacques Dubreuil, co-fondateur de l'Ordre monastique d'Avallon, à l'encontre de l'Association de Défense de la famille et de l'Individu  du NORD - Pas de Calais – Picardie (ADFI Nord) et de l'Union Nationale des ADFI (UNADFI)
 
* http://www.coordiap.com/Document/unadfi-arret-cour-appel-290507.pdf Arrêt du 29 mai 2007 condamnant Thierry Bécourt et autres appelants condamnés aux dépens suite à leurs demandes de dissolution de l'ADFI Nord et de l'Unadfi.
 
  
 
== Références ==
 
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[[category:Pseudo-thérapeute]]
 
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Version du 21 avril 2015 à 20:08

Thierry Bécourt Source son audition le 19 février 2013 devant la commission du Sénat "Dérives thérapeutiques et dérives sectaires : la santé en danger"

Thierry Bécourt, astrologue, coach, consultant en Ressources Humaines et ... président de la Coordination des associations de particuliers pour la liberté de conscience (CAP LC)[1]. Ses autres sites[2][3][4][5][6].

Tel qu'il se présente lui-même

Né dans le Nord de la France, Thierry réside actuellement à Annecy.

Père de 5 enfants, enseignant durant 30 ans, astrologue et écrivain... il fut depuis toujours passionné par l’aventure de la conscience et la défense des droits de l’homme.

Passion qu’il concrétisa à travers l’étude des écrits gnostiques et des méthodes de psychologie transpersonnelle dont l'astrologie spirituelle ou Astrosophie qu’il enseigne depuis 1981 et pour laquelle il écrira deux livres ; ainsi qu’au travers de ses responsabilités au sein d’associations telles, que ‘Institut Antahkarana’, ‘l’Association Française de la Bannière de la Paix’ ou la ‘Coordination Européenne pour la Liberté de Conscience’ sur Paris, Genève et Bruxelles. [...]

Mon cursus astroSophique :

Formé dès la fin des années 1970 à l'Ecole Arcane de Genève avec pour ouvrage de base "Astrologie Esotérique" qui donna lieu à la création de 'l'Institut de Psychanimie' et l'écriture d'un premier ouvrage du même nom.[7]

Procédures judiciaires

2002

Procès intenté en 2002 par Thierry Bécourt, adhérant aux convictions de l'Institut de Psychanimie, Michel Raoust, membre de l'Eglise de Scientologie, et Jacques Dubreuil, co-fondateur de l'Ordre monastique d'Avallon, à l'encontre de l'Association de Défense de la famille et de l'Individu du NORD - Pas de Calais – Picardie (ADFI Nord) et de l'Union Nationale des ADFI (UNADFI)[8].

2007

Thierry Bécourt (Nord), Christian Cotten (Haut-de-Seine) et Smaïn Bedrouni (Seine-Saint-Denis), tous trois candidats du petit parti politique La France en action de Jean-Marc Governatori aux élections législatives de 2007, poursuivent en citation directe l’ancien juge et député UMP Georges Fenech qui avait pointé, quelques jours avant le premier tour des législatives, les «liens» entre des représentants de La France en action (FEA) et diverses mouvances sectaires comme l’Eglise de scientologie.
Les plaignants s’estimant victimes tout à la fois d’«injures [...] en raison de leur appartenance à une religion déterminée» , de «diffamation» et de «détournement de suffrages par fausses nouvelles.
[...] Le 7 juin 2007, soit trois jours avant le premier tour des élections législatives, le candidat Fenech [...] a présenté La France en action comme «l’émanation de plusieurs mouvements sectaires» , selon les termes d’une dépêche de l’Agence France-Presse (AFP) reprise dans plusieurs médias.
La FEA, qui a présenté près de cinq cents candidats dans toute la France, a vu quarante-six de ses représentants obtenir plus de 1% des suffrages à l’issue des législatives. Et il s’en est fallu de très peu, une dizaine de voix seulement, selon les décomptes du ministère de l’intérieur, pour que le parti incriminé n’obtienne le financement public alloué à toutes les organisations politiques ayant enregistré 1% des voix dans au moins cinquante circonscriptions. C’est-à-dire plusieurs dizaines de milliers d’euros de manque à gagner par an dans le cas présent.
[...] Thierry Bécourt (48 ans), candidat de La France en action dans le Nord, a vu dès 1995 son nom associé aux sectes par une commission d’enquête parlementaire. L’Institut de psychanimie, dont il était le responsable, avait été répertorié par les députés dans la liste des «mouvements sectaires de moins de 50 adeptes» . Cinq ans plus tard, le 24 octobre 2000, Thierry Bécourt participe dans le XIIe arrondissement de Paris aux «états généraux sur l’inquisition d’Etat» , dont la tenue avait été annoncée très officiellement quelques mois plus tôt par l’Eglise de scientologie.
Quand la scientologie reçoit dans un manoir anglais
A l’époque, M. Bécourt intervient en tant que responsable local de l’Omnium des libertés, dont Christian Cotten, autre plaignant, fut aussi l’un des animateurs. Fondé en 1996 par un certain Jean Labruyère, l’Omnium des libertés s’est donné pour but la «défense des individus victimes de discrimination en raison de leurs choix spirituels» . A partir de 2000, Thierry Bécourt est devenu l’un des dirigeants de la Coordination des associations et particuliers pour la liberté de conscience (Caplc) qui n’hésite pas à publier sur son site internet les communiqués de presse de l’Eglise de scientologie. Dans leur rapport 2007, les enquêteurs de la Miviludes rappellent également que M. Bécourt a participé en mai 2002 à un symposium organisé par le bureau des droits de l’homme de l’Eglise de scientologie au manoir de Saint-Hill, «propriété scientologue en Angleterre» .
Tout récemment encore (le 21 mai dernier), la Caplc, dont M. Bécourt est l’actuel président, a envoyé l’un des avocats américains de la scientologie, William C. Walsh, déposer une «réclamation» devant l’ONU contre la nomination de Georges Fenech à la tête d’une mission gouvernementale sur l’efficacité de la justice française dans la lutte contre les sectes. Les arguments qui sont développés dans le document, dont Mediapart a obtenu copie, ressemblent à s’y méprendre à ceux contenus dans la citation directe des trois anciens candidats de La France en action.[9]

Arrêt du 29 mai 2007 condamnant Thierry Bécourt et autres appelants condamnés aux dépens suite à leurs demandes de dissolution de l'ADFI Nord et de l'Unadfi.[10]

Liens externes

  • http://www.senat.fr/rap/r12-480-2/r12-480-251.html Dérives thérapeutiques et dérives sectaires : la santé en danger (Auditions). Compte-rendu écrit de l'audition de M. Thierry BECOURT, de la Coordination des associations de particuliers pour la liberté de conscience (CAPLC) (mardi 19 février 2013)

Références