Théorie du complot

De Psiram
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Source conspiracywatch
Carte du monde des thérories du complot les plus connues
La théorie du complot juif. Une représentation parue en 1941 dans un journal allemand pendant le 3me Reich, vers l'époque où l'Allemagne rompt le pacte de non-aggression germano-soviétique et attaque la Russie. Sont associés aux juifs Roosevelt, Churchild et Staline. Voir les commentaires détaillés sur les liens supposés ici[1]
L'imaginaire du complot mondial. Pierre-André Targuieff

On désigne par théorie du complot la tentative d'expliquer certains événements, situations ou évolutions par un complot ou une conspiration, c'est à dire par les activités ciblées ​​secrètes de plusieurs personnes à des fins illégales ou illégitimes. D'une part, le terme est utilisé pour la dévalorisation ou la diffamation de points de vue qui sont considérés comme étant sans fondement, irrationnels, aberrants, paranoïades et fermés idéologiquement. D'autre part un grand nombre de personnes se servent en fait des convictions irrationnelles de la théorie du complot en tant qu'explication la plus simple s'offrant à eux pour l'échec de leurs soins. Ainsi, par exemple, Hamer (Médecine Nouvelle Germanique) prétend l'existence d'une conspiration juive, laquelle consiterait à ne pas employer les soi-disantes connaissances des juifs pour les non-juifs et à les utiliser seulement pour les juifs.

Caractéristiques

Les théories du complot sont souvent utilisées parce qu'elles sont généralement des systèmes de raisonnement fermés sur eux-mêmes. Ceux-ci sont conçus de sorte qu'ils ne peuvent pas être réfutés ou sont difficilesment à réfutables. Celui ne croit pas à une théorie du complot appartient, du point de vue de ses convaincus, soit à un groupe de conspirateurs ou bien alors n'est pas assez informé.

Les théories du complot souvent se contredisent mutuellement et peuvent donc être réfutées du point de vue logique, ou tout au moins remises en question. Les partisans et convaincus du complot ne voient pas d'obstacles à de telles contradictions, même quand, étonnamment, ils se comptent eux-mêmes parmi (ou se considèrent eux-mêmes dans) le groupe des soi-disant "étants dans la vérité", qui se sentent engagés par une «vérité» personnelle.

Comment faire la différence entre de vraies et de fausses théories du complot[2]

  1. La preuve du soi-disant complot vient d'une façon d'établir des liens entre plusieurs événements qui ne sont pas forcément liés par une relation de cause à effet. En l'absence de preuves à l'appui ces liens à l'exception de l'allégation de la conspiration ou si on peut y attribuer d’autres liens de cause à effets – ou si simplement la coïncidence– avec une vraisemblance similaire, la théorie du complot est très probablement fausse.
  2. Les agents responsables du complot devraient posséder des pouvoirs presque surhumains afin de réaliser le complot. Généralement, les gens ne sont loin d’être aussi puissants que ce que nous pensons.
  3. Le complot est complexe, et son succès dépend d’un grand nombre de facteurs.
  4. De plus, le complot dépend des activités d’une multitude de gens, qui devraient tous se taire au sujet de leurs secrets. Plus qu’il y a des gens impliqués, moins la théorie est vraisemblable.
  5. Le complot semble motivé par un intérêt particulier de saisir le pouvoir d’une nation, de l’economie ou d’un système politique. Si le but dit est la prise du pouvoir mondial, la théorie est d’autant moins réaliste.
  6. La théorie du complot se développe et s'empire en commençant par des petits faits vraisemblables jusqu'à la conclusion de grandes thèses irréalistes.
  7. La théorie du complot attribue des grandes significations sinistres à des petits incidents très probablement insignifiants.
  8. La théorie mélange des faits et des spéculations sans vraiment distinguer entre les deux et sans leur attribuer des différents degrés de probabilité ou de factualité.
  9. Le théoricien du complot se méfie indistinctement de toutes agences gouvernementales ou de groupes privés, suggérant une incompétence de distinguer les vrais des faux complots.
  10. Le théoricien du complot refuse toute explication alternative, en rejetant chaque preuve réfutant la théorie et en cherchant manifestement seulement les preuves en support de ce que lui/elle avait prédéterminé d’être la vérité.


Le site Conspiracy Watch (Observatoire du conspirationnisme et des théories du complot) rassemble tout un dossier sur les théories du complot et les conspirationistes, on y trouve par exemple les anti-vaccinations[3] avec Sylvie Simon, Marc Vercoutère, Jean-Jacques Crèvecœur, Christian Cotten[4], etc.

Vidéos

Références

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