Le terme Superfruit est tout nouveau et désigne au niveau du marketing de l'industrie alimenatire et de l'industrie des compléments alimentaires des fruits rares, qui sont riches en nutriments, en vitamines et en antioxydants. Par contre, des fruits connus comme des fraises, des framboises ou des oranges ne sont pas de superfruits, car ils ne sont pas exotiques.


Commercialisation

La commercialisation de ces superfruits se base sur la stratégie de combiner marketing, (pseudo-)science avec un prétendu potentiel d'action positif pour la santé. Le plus souvent les superfruits sont proposés sous forme de jus, de capsules ou des extraits comme complément alimentaire dans des produits de bien-être, de cosmétique ou produits pour sportifs.


Déclarations sur la santé

Des superfruits sont proposés comme complément alimentaire avec des vertus très différentes. Le spectre des prétendus effets sur la santé est très large et va des déclarations floues comme "un renforcement général", "fournisseur d'une nouvelle énérgie" jusqu'à la prophylaxe et/ou guérison des maladies plus ou moins graves: mycoses, chute de cheveux, neurodermite, allérgies, maladies cardio-vasculaires, alzheimer, cancer et bien plus. D'habitude on parle toujours d'un contenu très elevé en vitamines et en antioxydants. Cependant,il n'a pas des études scientifiques qui prouveraient quoi qu'il soit. D'une part les producteurs exagerent grandement sur la quantité des éléments contenus dans leurs produits, et d'autre part, il n'est pas prouvé que ces éléments aient vraiment une telle efficacité extraordinaire par rapport à une multitude de maladies. En outre il est remarquable que la plupart des promesses de la publicité concernent des maladies chroniques, qui guerissent généralement spontanément (Neurodermite, allérgies) et/ou varient dans leur action et le profil des symptomes tellement qu'une amélioration de l'état de santé du patient pourrait facilement être mis sur le compte du produit.


Juridique

Des jus, des extraits, des capsules et des compléments alimentaires similaires ne se trouvent pas encore depuis très longtemps sur le marché. C'est pourquoi beaucoup de ces produits sont soumis à l'arrêté de la Nouvel-Food de la CEE, si leur commerce n'a pas encore été une habitude avant la publication de cet arrêté européen.