L'ancien médecin R G Hamer

Ryke Geerd Hamer (né le 17. Mai 1935 à Mettmann en Allemagne) est un guérisseur et ancien médecin allemand. Hamer est l'inventeur et instaurateur de la Nouvelle Médecine Germanique (MNG, aussi nommée "Germanische Heilkunde"), une doctrine pseudo-médicale fortement contestée et à considérer comme extra-scientifique. Il se qualifie lui-même de "maître" (Meister), ou de "recteur", ou de "recteur universitaire" ou encore de "réfugié politique". Actuellement (2010), Hamer est accusé de plusieures crimes: démagogie anti-juive, homicide involontaire et exercis illégal de la médecine.
Comme auparavant en Allemagne, Autriche, France et Espagne, Ryke Geerd Hamer n'a pas le droit d'excercer la médecine en Norvège.[1]

La demeure actuelle: Sandefjord en Norvège

 
Hamer à Sandefjord (2010)
 
La maison à Sandefjord (image dagbladed)
 
(image: Report/ARD 2010)
 
(image: Report/ARD 2010)
 
Entrées d'argent de Hamer en 2008/9
 
Une fuite par peur des journalistes (2010)

Depuis mars 2007, Hamer est (selon sa propre affirmation) en fuite à cause d'un mandat d'arrêt et vit "en exil" au sud de la Norvège, dans la ville de Sandefjord.

Le 23 septembre 2007 il expliqua les raisons de sa fuite dans une interview:

J'ai su par un coup de fil que le gouvernement allemand voulait me faire emprisonner par la police. Je suis parti un jour avant l'arrêt pour la Norvège, parce que la Norvège ne fait pas partie de la Communité Européenne et qu'ici il est plus difficile de m'emprisonner.[2][3]

Le 20 mai 2008 Hamer indique dans une lettre publique pour la première fois son adresse en Norvège. Il s'agit en même temps de l'adresse de sa propre maison d'édition (Germanische Neue Medizin Forlag DR. Hamer) et de son entreprise Université de Sandefjord. En 2008, Hamer a fait enregister une entreprise privée du nom de "Université de Sandefjord" et désormais s'intitule lui-même "recteur universitaire", ou simplement "recteur". Il a également intitulé son adhérent Helmut Pilhar "professeur d'université" en matière de "théorie de la Nouvelle Medecine Germanique". Pilhar (père de Olivia Pilhar) n'est pas médecin. Il est ingénieur et complètement profane en médecine, comme également la professeur de musique (et partisanne de la NMG), l'italienne Giovanna Conti, qui, elle aussi, a été intitulée "professeur". Selon les plans de Hamer, la soi-disante "université de Sandefjord" louerait dans le futur des chambres dans une clinique vide de Sandefjord pour y pratiquer la Nouvelle Médecine Germanique.

Hamer a déclaré vivre en Norvège de dons de ces disciples et amis et fait régulièrement des appels à la générosité dans l'internet. En vérité, Hamer vit confortablement dans une maison, deux voitures sont régulièrement parquées devant sa porte. En 2008, Hamer a declaré une entrée d'argent de 80587 Euro par an, et en 2009 de 51501 Euro.[4]

Quand, en 2010, un journaliste de la télévision bavaroise (ARD/BR) voulut lui parler pour une interview, Hamer envoya d'abord son chien pour chasser le journaliste, et fuit ensuite avec sa mercédès noire.

Selon un article du journal "Sandefjords blad" du premier octobre 2010, Hamer aurait été dénoncé à la police locale par le médecin de la santé publique Svein Lie.[5] Cela à cause du "traitement" d'une jeune fille allemande de 12 ans de la région d'Hamburg, atteinte d'un cancer aux os (M.F.). La jeune fille séjourna, avec sa mère, deux semaines à Sandefjord pour être traiée par Hamer. Hamer qualifia ce séjour de "fuite" et déconseilla aux parents un traitement médical scientifique prévu en Allemagne.

Renseignements biographiques et carrière professionnelle

 
RG Hamer
 
Ryke Geerd Hamer

A propos d’Hamer circulent sur Internet diverses biographies, qui diffèrent souvent des indications qui figurent dans les jugements et les dossiers de procès, mais aussi les unes des autres. Hamer lui-même a aussi donné des indications sur sa biographie, qui ne sont pas exactement concordantes avec d'autres sources.

Hamer est né le 17 mai 1935 à Mettmann (près de Düsseldorf), troisième des quatre fils d'Heinrich Hamer et Margot Hamer (née de Fumetti) (Hamer indique qu’il y en aurait eu six, la différence peut s’expliquer si on considère les enfants physiques seulement) et a grandi tout d’abord jusqu'à sa 7ème année chez son grand-père en Frise orientale. Son père était Heinrich Hamer, qui travailla comme pasteur protestant à Meschede de 1945 jusqu'à 1969. Hamer indique cependant dans son livre "Un contre tous" que son père s’appelait Heinz. Selon son frère, le Prof. Dr. Dr. Heyo Hamer Erke (marié à Margaret princesse de Lippe- Weißenfeld) des juifs auraient été cachés pendant la guerre dans la maison familiale de Krefelder. Hamer a passé son baccalauréat en 1953 à Krefeld. Il a épousé une de ses camarades étudiante (médecine) Sigrid Oldenburg en 1956. D'après ses propres indications, il a étudié la théologie à Tübingen et Erlangen pendant 8 semestres et a passé en 1957 à Erlangen sa maîtrise de théologie protestante (soi-disant "examen de fin d’études de faculté" en tant que maître). D’après les propres indications d’Hamer, il aurait assisté également pendant quelques semestres à des conférences de physique. Sur un examen de fin d’études, rien n'est connu. Hamer n'est donc pas à considérer comme un physicien, comme on peut le lire sur beaucoup de pages d'Internet.

Le 10 avril 1962 il concluait ses études de médecine à Tübingen et Marburg après les 12 semestres usuels avec le troisième examen d'Etat et était reçu docteur à l'âge de 28 ans en décembre 1963 sur un sujet (Lutein) d'ophtalmologie. La date de sa thèse est visible à la bibliothèque allemande (où le travail est déposé). Selon ses propres indications, Hamer aurait cependant reçu sa promotion et approbation en 1960. D'après les indications des dossiers de procès Hamer est devenu médecin seulement en 1962 et ne pouvait pas avoir travaillé auparavant en tant que médecin. Hamer indique aussi par exemple qu’en 1960 (donc 4 semestres avant la fin de ses études) avoir été autorisé à donner des instructions à sa propre femme en tant que Famula, ce qui est complètement impossible. Il est beaucoup plus vraisemblable qu'ils terminaient là ensemble une Famulatur usuelle (voir la citation à droite) en tant qu’étudiants.

Des adeptes d'Hamer et de sa "Nouvelle Médecine" prétendent par contre qu'Hamer aurait été "le plus jeune médecin de l'Allemagne". Cette déclaration contredit cependant les dossiers judiciaires et d'autres indications rendus publics. On sait avec certitude qu'Hamer a travaillé de 1964 jusqu'à 1986 dans huit différents cabinets de médecin, ainsi de 1964 jusqu'à 1966 à Hirschau.

En Février 1972, Hamer après 10 ans (généralement après cinq ans et plus) devint spécialiste en médecine interne. Contrairement aux fausses déclarations répandues, Hamer n'a jamais été médecin-chef, psychiatre, gynécologue, radiologue ou oncologue. Il n’a également pas de qualifications officielles en tant que professeur d'université, puisque ses deux tentatives postdoctorales sur sa propre doctrine ont échoué (à la fois à Tübingen et à Trnava pour des raisons de qualité). La même année 1972 Hamer déménage à Hambourg pour conclure une affaire de bien immobiliers qui a cependant échouée. Dans le Stern du 24 Novembre 1983 on peut lire les détails à ce sujet: Entre 1967 et 1976, il a pratiqué, ainsi que son épouse Sigrid aussi médecin, dans la région d’Heidelberg, sauf pour un bref intermède à Hambourg. Le chaos dans la pratique frappait/étonnait les collègues : «Là bruissaient toujours perruches et autres oiseaux dans les cabinets médicaux." En 1972, le Dr Hamer partit à Hambourg-Blankenese. Maintenant, il se faisait appeler Hamer Fumetti et voulait aménager dans une vieille villa des appartements en copropriété. Mais l'argent n'était pas suffisant et un tribunal lui interdit de porter le nouveau nom. L'ancien monsieur de Fumetti revint avec une montagne de dettes à Heidelberg et ouvrit de nouveau un cabinet. (Note: "Hamer de Fumetti" est le nom de sa mère).

En 1976, Hamer retour après des affrontements avec l'association de médecins Nordbaden son permis d'assurance. Le Kaev Nordbaden Hamer aurait ait obtenu l'autorisation mais apparemment retirée de toute façon parce qu'ils l'accusaient d'irrégularités. En 1976, Hamer a pour quelques mois après les autres villes où la ville lui a accordé un prêt de 70.000 DM pour l'équipement d'une pratique. Hamer a ouvert la pratique et non pas selon un article du Star, il ne devrait pas avoir remboursé le prêt, mais le règlement au lieu de l'Italie, cependant. 1978 est aussi le diagramme de sa femme en matière de sécurité sociale sont de retour.

En 1976 Hamer après des affrontements avec l'association médicale de caisse de Bade-Nord rendait son admission de caisse. La KÄV Bade-Nord aurait retiré de toute façon l'admission évidemment à Hamer, puisque on lui reprochait des irrégularités. En 1976 Hamer déménageait pour quelques mois vers une autre ville, où la commune lui accordait un crédit de plus de 70.000 DM pour l'équipement d'un cabinet. Hamer n'ouvrit cependant pas le cabinet, et selon un article du Stern il n’aurait pas remboursé le crédit, mais au lieu de cela serait parti en Italie. En 1978 sa femme aurait aussi rendu l'admission de caisse.

Les brevets et inventions de Hamer

Avant l'invention de sa "nouvelle médecine", Hamer avait inventé quatre appareils médicaux différents. Le succès économique ne fut pas cependant au rendez-vous et Hamer se trouva en difficulté financière. Hamer avait déposé des brevets (entre temps expirés) pour un scalpel électrique, une scie à os électrique, une couchette spéciale et un procédé d'injection. La société Kienzle allemande essaya de commercialiser son scalpel électrique. Il se révéla cependant inutilisable car le scalpel causait des blessures à la peau dans les coupes en courbe. La société demanda à Hamer le remboursement de l’argent avancé et ses créanciers exigèrent de lui et de sa femme le serment déclaratoire. Après cela, le couple déménagea en 1978 avec ses quatre enfants à Rome (via Cassia 1280 et via Margutta).[6] Selon le jugement judiciaire ultérieur de l’OVG de Coblence de 1990, Hamer est inscrit en 1990 39 fois dans la liste des débiteurs.

La mort du fils Dirk en 1978

 
Vittorio Emanuele avec son épouse Maria Doria
 
Fusil M1 Garand
 
Ile de Cavallo (Corse).
 
Restaurant Maison des pêcheurs
 
Cavallo: Photo de la police.
 
Dirk Hamer et sa soeur
 
Birgit Hamer et Nicky Pende

On comprend mieux l'invention de la Nouvelle Médecine d’après Hamer (rebaptisée par la suite Nouvelle Médecine Germanique) en tenant compte de la structure de la personnalité de Hamer lui-même, connue par les circonstances de la mort violente de son fils Dirk en 1978.

Rappels : Hamer s’était expatrié avec sa famille à Rome après que plusieurs créanciers aient exigé avec toujours plus d’insistance des remboursements dus par Hamer. Son fils Dirk devait alors avoir été expulsé d’Italie, car selon des rumeurs tirées d’un article de journal italien en 1978, on lui reprochait "la résistance à l'autorité publique".

Les circonstances compliquées de la mort de Dirk Hamer : en août 1978, Dirk Hamer et sa sœur Birgit, avec des personnes de leur connaissance, faisaient une croisière en bateau à la pointe de sud de la Corse. Le point de départ était le port à la mode Portorotondo au nord de la Sardaigne. En faisait partie trois bateaux à moteur (le yacht à moteur Coke (terme usuel pour cocaïne) de Nicky Pende, médecin à la mode connu alors à Rome et play-boy, ainsi que le Mapagia de l'ancien président de la République italien Leone et un yacht du nom de Master). Le voyage allait à l'île de Cavallo qui appartient à la France, près de la côte sud de la Corse et pas loin de la côte nord de la Sardaigne. Pende est le fils du médecin personnel de l’aristocrate italien Vittorio Emanuel (fils du dernier roi d’Italie Umberto II) qui ne pouvait pas à cette époque selon la loi constitutionnelle italienne entrer sur le sol italien. Pende devient plus tard accompagnatore (l'ami) de l'actrice de cinéma Birgit Hamer. Le soir le 17 août 1978, on débarquait sur Cavallo. Ne peut entrer sur Cavallo ou s'approcher de l'aérodrome privé que ceux qui ont une autorisation du "président de l'île", en fait le HOLDING FINANCIER CODIL. Toute l'île de Cavallo est la possession privée de ce CODIL. Dans le passé, des activités de la loge de P2 italienne, mais aussi le début mystérieux de l'empire de Berlusconi ont toujours associés avec le CODIL et Cavallo. Les autres yachts s'en approchant sont repoussés par tous les moyens. Le groupe sur les trois bateaux à moteur se scinda en deux groupes : un groupe décidait d’aller au restaurant, un autre groupe parcourait l'île (qui comprenait Dirk Hamer) et renonçait à aller au dispendieux restaurant. Trois canots pneumatiques furent utilisés pour débarquer. Le soir, le groupe du restaurant entourant Nicky Pende arrivait au restaurant exclusif et à la mode de l’hôtel-restaurant La Maison du Pêcheurs. Une nuit pour une personne seule coûte là actuellement à la pleine saison 1.100 euros, une chambre à deux lits 1.200 euros par jour (durée du séjour minimale : 7 jours). Au restaurant, le groupe de jeunes gens, bruyants et heureux de vivre, tombait sur un groupe d’aristocrates italiens autour de Vittorio Emanuele et de son épouse. Des journalistes écriront plus tard que les noms de l’aristocrate sont si longs qu’ils ne peuvent pas contenus sur une carte d'identité, ainsi z. B. : Vittorio Guglielmi Grazioli Lante della Rovere marquis de Vulci et Montebello, ou simplement Vittorio Emanuele Alberto Carlo Teodoro Bonifacio Amedeo Damiano Bernardino Gennaro Maria prince de Naples etc. Selon des témoignages l’alcool coulait à flot. Selon le témoin Pende, il y aurait eu 18 bouteilles du champagne sur la table du groupe d’aristocrates de 6 personnes. Il y eut alors une discussion bruyante entre les deux groupes italiens. Le différent a commencé, quand le groupe de Pende se fâcha contre les prix élevés, ce qui indisposa les aristocrates saouls de la table voisine si bien qu'ils s’en mêlèrent. Les fêtards en revenant trouvèrent alors uniquement un seul canot pneumatique : Justement celui de Vittorio Emanuele. Le groupe de randonneurs avait déjà utilisé les autres canots pneumatiques. Dirk Hamer était déjà allé plus tôt dormir à bord du Mapagia.

Vers trois heures du matin, l'atmosphère tendue s’est terminée par un échange de coups de feu avec blessure grave. Le point de départ fut le canot pneumatique « emprunté » du yacht personnel Aniram (prénom de son épouse Marina écrit à l’envers) d’Emanuele. Le fils du dernier roi d’Italie, complètement saoul et vêtu seulement d'un caleçon, mais lourdement armé, alla en furie à bord du Coke à l’ancre et commença tout d’abord à se venger en vidant une bouteille d'air comprimé de plongeur à bord du Coke. Auparavant il avait de plus chargé son M1 Garand semi-automatique en enclenchant un magasin de cartouches. Son épouse Maria Doria lui avait auparavant soi-disant conseillé de s'armer (son épouse avait cependant une fois qualifié Vittorio Emanuele de "grand enfant " par le passé). Il avait un fusil américain de gros calibre dont la possession est illégale en France. L’arme devait être un M1 Garand qui a été classée plus tard au procès comme arme de guerre. Les journalistes italiens la qualifiaient d’"arme pour la chasse à l’éléphant". L'arme lui avait été offerte personnellement par le dictateur philippin Ferdinand Marcos (1917-1989) comme cadeau. L'épouse d'Emanuele, la "princesse" Marina Doria, aurait essayé d'éclairer la zone de combat avec les phares d'une voiture pendant qu'un groupe de spectateurs y assistait à terre. On en vint ensuite aux mains à bord du Coke, des coups de feu partirent, des témoins parlent de sifflement des balles proche de la tête. Des injures comme "prince de mes couilles" ou "je vais tous vous tuer!" ont été échangées et le lendemain a été saisi, tiré du fond de la mer par la police, le caleçon complètement déchiré d’Emanuele comme pièce à conviction (bleu clair, de marque King-Kong).

Deux coups de feu auraient été tirés : un coup de feu en l'air et le coup de feu qui blessait gravement Dirk Hamer. Un témoin était Mauro Sabatini, "comandant" du yacht Master. D’après Sabatini, le premier coup de feu aurait transpercé les deux bordages de polyester du yacht Master et, passant au travers du hublot du Mapagia, aurait blessé gravement Dirk Hamer. Selon la sœur Brigit présente, son frère aurait appelé fort "Anestesia, anestesia". Le tir a atteint Dirk Hamer, qui dormait sous une couverture, au bas-ventre, blessant une artère principale à la jambe. Il y avait une plaie qui saignait fortement avec une hémorragie importante. Emanuele ne pouvait en aucun cas avoir pris pour cible dans le viseur le fils non visible d’Hamer (comme son père l’affirmera plus tard à plusieurs reprises). La cible était au contraire Nicky Pende, car celui-ci avec son groupe s’était finalement débrouillé avec un canot pneumatique. Le jeune Hamer fut amené très tard à Marseille dans une clinique, où on dût lui amputer une jambe. Auparavant un médecin de l’île s’était occupé de lui provisoirement. On ne réussissait pas non plus (comme Emanuele l’avait promis tout d’abord) à utiliser l'hélicoptère privé d'Emanuele. Contre l’avis catégorique des médecins marseillais, Ryke Geerd Hamer fit transférer son fils grièvement blessé à Heidelberg, où il décédait le 7 décembre 1978. Le chef de l’unité de soins intensifs de l'hôpital de Marseille, le professeur Michel Olmer, avait reproché à ce propos à la famille sa conduite "inacceptable" parce qu'elle avait transporté "un malade sans leur aval" à Heidelberg.

Emanuele est condamné ultérieurement dans un procès controversé à six mois pour possession d'arme illégale. Les projectiles du magasin du M1 n’ont pas été conservés par la police. Les bateaux n’ont pas été non plus saisis. L'arme a disparu plus tard de manière étrange de sorte qu'une comparaison entre l’arme et un projectile n’est plus possible. Apparemment il y avait aussi en jeu ici des décideurs politiques efficaces ainsi que des agents incompétents ou surchargés. En 2006 Vittorio Emanuele a été de nouveau emprisonné pour d'autres motifs (association de malfaiteurs, manipulation d’automates de jeux d’argent etc.). Par un aveu enregistré par un dispositif d'écoute caché il fut connu qu'il était avec certitude le tireur, puisqu’il en faisait part à un camarade de cellule.

Epilogue : Hamer divulguait après la mort de son fils que Vittorio Emanuele lui proposait 2 millions de DM (1,8 millions plus 200.000 de marks allemands) pour éviter une plainte civile. Plus tard Hamer a même annoncé que 10 millions lui auraient été proposés. En réalité, les deux familles (Hamer - Emmanuele) ont décidé tout d’abord un accord de paiement de seulement 500.000 FF (francs français), et qu’Emanuele paierait 200.000 DM pour frais d'hôpitaux. Il faisait valoir que le transfert de Dirk Hamer non transportable à Heidelberg aurait causé le décès. La femme d'Emanuele, la princesse Marina Doria aurait déclaré, selon le Stern, que Ryke Geerd Hamer aurait influencé sa fille Birgit Hamer (témoin sur le lieu des faits) par le paiement de 2 millions de DM pour faire, lors du procès pénal, un témoignage à la décharge d’Emanuele. En fin de compte, il n’y a pas eu de conclusion de contrat entre les familles. En 2006 Hamer proclame curieusement que son fils avait été tué en 1978 à cause la "nouvelle médecine", pourtant développée seulement trois ans plus tard, et le considère comme victime d'un complot ourdi contre sa théorie médicale.

Des descriptions plus détaillées des événements de Cavallo peuvent être trouvées en italien dans les articles de divers journaux[7][8][9][10][11][12][13], ainsi que dans un rapport du l'ECHR du 7 août 1996.[14]

Maladie du cancer du testicule en 1979

En mars 1979, Hamer, selon ses propres indications, a été opéré chirurgicalement en deux fois d’une tumeur au testicule droit à l’Hôpital Universitaire de Tübingen selon les règles de la médecine scientifique. La tumeur serait apparue selon Hamer courant 1978 ou début 1979, donc environ deux mois après le décès de son fils Dirk. Cependant selon les dossiers judiciaires, l'intervention a été effectuée peut-être seulement en 1981.

L'invention de la Nouvelle Médecine

 
Hamer présente sa "Nouvelle Médecine" à la télévision autrichienne (ORF)

En automne 1981 Hamer inventait sa théorie médicale alternative qu'il appelle tout d’abord "Nouvelle Médecine" et qu’il présente respectivement à la télévision bavaroise le 4 octobre 1981 et à la télévision italienne le 5 octobre 1981. Il voit une confirmation de son invention d'une Nouvelle Médecine dans les messages de son fils défunt Dirk, reçus par voie suprasensible, qu'il aurait perçus en rêve:

Dans la nuit, j’ai fait un rêve: mon fils DIRK, dont je rêvais souvent, et avec qui je délibérait en rêve, m'apparu dans le rêve, sourit de son gentil sourire, comme il avait souvent l'habitude de sourire, et dit : "Ce que Tu as trouvé Geerd est correct, tout à fait correct, je peux te le dire parce que moi, maintenant , j’en sais plus que Toi, tu l'as découvert avec perspicacité […] Tu peux maintenant le faire publier tous ensemble sous ma responsabilité, je te le promets, tu ne te rendras pas ridicule, car c'est la vérité! […] Maintenant, j'étais rassuré et dès ce moment-là convaincu dur comme fer que le syndrome DIRK-Hamer était correct […] La nuit suivante, je rêvais de nouveau et je parlais de nouveau dans le rêve avec mon fils DIRK. Il m’approuvait et disait : "Tonnerre de Brest, Geerd, cela, tu l’as vite découvert, tu as très bien fait." De nouveau, je me réveillais, j’étais du coup complètement convaincu de la justesse de mes résultats. […] J'ai parlé de mes rêves à une série de personnes, déjà également à l’époque, et aussi plus tard, et dit que, au fond, je considérais mon fils DIRK comme le découvreur de la LOI D’AIRAIN DU CANCER […] Qui sait, si j'aurais osé continuer, si mon DIRK ne m'avait pas assuré dans le rêve que ce que j’avais trouvé était correct […]

Le même mois, Hamer dépose à l'université de Tübingen un écrit en tant que thèse de doctorat d’état intitulé "le syndrome d'Hamer et la Loi d’Airain du cancer". Le 4 mai 1982 la thèse est rejetée pour absence de scientificité et manque de preuves par 150 voix à 0. Il est dit mot pour mot:

En séances du comité d'admission au doctorat d’état de la faculté de médecine des 8 décembre 1981 et 19 janvier 1982 les Prof. Dr. Schrage – de l’hôpital de maternité - et le Prof. Dr. Wilms – de l’hôpital médical, service de médecine interne – ont été chargés de produire une expertise sur le travail déposé. Le 2 février 1982 Prof. Dr. Schrage rendait son expertise. Il y est exposé que la forme et la méthodologie du travail ne correspondent pas aux principes d'une thèse donnant accès au doctorat d’état. Le candidat développe ses idées de manière non objective et concise, et le style du travail serait caractérisé par des moments personnels-émotionnels. Il ne fait non plus aucune référence à la vaste littérature disponible. Les manières de voir du candidat ne seraient pas non plus à acceptables en tant que spéculation. Le deuxième expert le Prof. Dr. Wilms exposait dans son expertise du 11 mars 1982 lui aussi que la forme et le procédé méthodique du candidat dans son travail ne correspondent pas aux règles d'une publication scientifique. Un examen de la littérature sur les théories de formation du cancer fait complètement défaut. Le candidat s’exprime, sans aucuns arguments factuels, soit polémiques soit sensibles, en tant que alternatif à la médecine dite conventionnelle. Une description reproductible de la méthodologie, avec des critères scientifiques suffisants, en particulier sur la sélection, la clinique et la conduite des entretiens avec les patients manquent également complètement. La nomenclature du candidat donne l'impression d'une pseudo-scientificité dans beaucoup de domaines. La corrélation temporelle postulée par le candidat entre le conflit et l'apparition de cancer ne serait prouvée de façon concluante dans aucun des exemples présentés par le candidat. En résumé l'expert estime que l'acceptation du travail en tant que performance satisfaisante pour l’admission au doctorat d’état, ne peut pas être recommandée à la faculté, puisque celui-ci souffre des manques importants formels, méthodiques et concrets.

Le temps de la Nouvelle Médecine (Germanique)

 
Clinique privée de Hamer "Sanatorium Rosenhof" à Bad Krozingen
 
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Publicité pour Hamer dans un article de la "Bildzeitung" en 1982: J'ai déja guéri 30 malades du cancer par leur âme

  En 1982 Hamer revenait définitivement en Allemagne et travailla à partir de ce moment comme médecin dans diverses établissements, toujours sous sa seule responsabilité (voir : cliniques d'Hamer). Ainsi il ouvrit en 1982 pour quelques mois le "Sanatorium Rosenhof", établissement privé, à Bad Krozingen, dans lequel il était l'unique médecin. Il voulait maintenant tester sa Nouvelle Médecine par la pratique d’expérimentation humaine sur des patients. Cependant, l'expérience tourna au désastre : la majeure partie de ses patients décéda (voir : Victimes de la Nouvelle Médecine Germanique). Hamer ne se laissa cependant pas démonter par cela, et ouvrit en 1983 une clinique privée du nom de Haus Dammersmoor (Maison Dammersmoor) à Gyhum, en Basse-Saxe près de Brême, (Dammersmoorerweg 17) qui devait être fermée plus tard par les autorités à cause d’infractions à la règlementation. Plus tard Hamer a dit que "certains" de ses patients de Gyhum étaient décédés, car entre temps des journaux, après des articles au début positifs, étaient devenus de plus en plus critiques, ce qui aurait contribué au décès des patients.

Le 12 avril 1985 l'épouse d’Hamer décédait des suites d'un cancer du sein. Plus tard Hamer a raconté à une employée de sa clinique privée Rosenhof que sa femme n'avait pas cru en sa Nouvelle Médecine et qu’à cause de ça son traitement NM du cancer du sein avait été inefficace. La rumeur a également annoncé qu'il s'était séparé de sa femme. Dans son livre, Le cancer - maladie de l'âme, il aborde à la page 28 la maladie de sa femme et décrit la maladie mortelle d’une toute autre façon:

D’ailleurs, la première patiente que j’ai été autorisé à traiter, après que j'ai eu connaissance de la REGLE D’AIRIN, c'était ma femme, qui avait palpé une grosseur au sein gauche, mais nous connaissions le conflit, à savoir l'expulsion de l'appartement de la Via Margutta qui appartenait à la cousine de l'assassin. Mais nous connaissions aussi la thérapie. Ma femme est la personne la plus intelligente que je connaisse. Elle savait, avait compris, elle guérissait. Le conflit avait pu être résolu. La grosseur diminuait.

Une page Web française qui fait de la publicité pour la NMG, mentionne pour l'épouse d’Hamer cinq épisodes de maladie de cancer se suivants l'un l'autre qu'elle aurait à chaque fois surmontés avant qu'elle ne meure.

En août 1985, Hamer ouvrait une autre clinique non autorisée appelée Amis de Dirk à Katzenelnbogen près de Coblence (Rhein-Lahn-Kreis, un district du Land de Rhénanie-Palatinat) qui devait être fermée par les autorités en raison de circonstances effarantes et scandaleuses, après que des plaintes aient été déposées. (voir: les témoignages des collaboratrices). Hamer faisait inscrire la clinique au registre du commerce comme "pension". Avant son utilisation par Hamer en tant qu’unique médecin et sans infirmières diplômées, l’établissement avait déjà été utilisé par l'église protestante comme clinique privée. A Katzenelnbogen, Hamer prenait beaucoup de patients cancéreux étrangers, mais aussi allemands, dont beaucoup sont morts là-bas (comme à Bad Krozingen). On ne connait aucun patient qui aurait guéri là-bas. D’après les déclarations d'anciennes employées de la clinique de Katzenelnbogen, presque tous les patients sont morts.

Pour attirer l'attention sur les prétendus succès du traitement, Hamer n’hésitait pas à cette époque à présenter ceux qui auraient soi-disant survécu et leur guérison à l’aide de radiographies dans les médias, et qui, comme Les Recherches de Panorama de Hambourg (ARD télévison), et la rédaction du Spiegel l’avaient démontré à cette époque, étaient de façon prouvée décédés et se trouvaient au cimetière. Sur 10 patients identifiés de Hamer, 8 étaient décédés en l’espace de 9 mois, annonçait l’émission de télé « Sujet explosif » (ARD). (ARD est un groupement public de neuf radiodiffuseurs régionaux allemands.)

Le cas de Oswald Zemelka, patient de Hamer

 
Hamer avec O. Zemelka durant l'émission III après 9 de la chaine NDR (en 1982)

Ainsi Hamer a présenté en 1982 à télévision publique allemande dans l'émission III après 9 de la NDR l'un de ses patients, Oswald Zemelka, de Stuttgart. Hamer pensait que son patient avait eu un cancer du poumon après une dispute avec son maître, et à cause de la dispute. Pour « guérir » le cancer, Hamer avait prié le maître de s'excuser auprès de Zemelka. En suite, bien sûr, le patient s’est senti tout de suite mieux. Des radiographies qui auraient démontré la disparition d'une tumeur de poumon grâce à la GNM furent montrées. Ensuite cependant, cela devint embarrassant, quand il s’est avéré que les clichés étaient surexposés, et ne se prêtaient donc pas à l’interprétation. Egalement dans le journal Bild-Zeitung, Hamer avait fait fièrement un rapport sur le soi-disant succès de son traitement chez le menuisier âgé de 51 ans. Au doyen de la faculté médicale de l'université de Tübingen, le professeur Vogt, il écrivait en septembre 1982 à ce propos : Je vous ai présenté aussi les radiographies d'un patient (Zemelka), chez qui, exactement et pratiquement à la minute de l’élimination du conflit, une amélioration si rapide de l'image clinique (12 kg d'augmentation de poids en 3 semaines) et des clichés radiologiques, que vous pouvez juger/apprécier vous-même, et dont la régression du cancer bronchique d'épithélium de plaques (du patient) est si incroyable qu’une telle amélioration, du 17-08 au 24-08, n’avait encore jamais été vue par le Dr Schweitzer radiologue à Stuttgart dans sa pratique de radiographie de plusieurs dizaines d'années.

 
la tombe de O. Zemelka (ARD)
 
Article de la "Bildzeitung"

Dans sa thèse de doctorat rejetée pour manquements, Hamer mentionne de nouveau ses patients et écrit à propos de la médecin-chef Hruska de l’hôpital spécialisé Schillerhöhe, ancienne médecin traitante:

Hamer : "Que vous dit maintenant votre instinct médical?"

La médecin-chef : "... Je n’en reviens vraiment pas. Qu'une telle amélioration dramatique soit donc possible. Zemelka rit et plaisante, comme s'il n'était plus du tout malade."

Hamer : "Mais c’est qu’il ne l’est plus."

La médecin-chef : " Pour moi ça devient petit à petit vraiment étrange. Si je n’avais pas hier dans la nuit encore étudié en détail votre "règle d’airain du cancer ", j’aurais peut-être pensé que vous aviez ensorcelé le patient. Je trouve cela merveilleux."

La médecin-chef Dr Dagmar Hruska au magazine STERN : "Aucun mot de cette conversation ne concorde. Hamer est un fou/cinglé."

Zemelka mourut cependant, malgré la GNM, du cancer du poumon. Son généraliste établit que la cause du décès était le cancer. Hamer croyait cependant à un assassinat de Zemelka. La ARD finalement montra la tombe Zemelka pour enlever tout doute sur sa mort.

Le retrait de l'approbation en avril 1986

En mars 1986, Hamer s’installa à Cologne. L'autorisation médicale (approbation) lui fut retirée le 8 avril 1986. Le tribunal du district de Coblence se référait là à l'article 5 du règlement fédéral médical (voir Urteilsbegründug Az 9 K/215/87) ainsi qu’à deux expertises psychiatriques du Prof. B. Pflug de l'université de Francfort du 27 novembre 1985 et du 12 février 1986. Selon la décision de justice du tribunal administratif supérieur (OVG), la révocation de l'approbation résulte de [...] pour le retrait de l'approbation, aurait été considéré exclusivement la structure de personnalité particulière du plaignant (Hamer) et non pas un attachement à la théorie de la loi d’airain du cancer [...] Plus loin il est dit : [...] le décisif n’est pas – que ce soit souligné encore une fois étant donné le contenu de l'acte d'appel - que le demandeur n'utilise pas et ne propage pas « des connaissances scientifiques incontestées", mais avec quelle attitude et comment il le fait [...]. Sur la même problème, le service d'examen d’état de l'Hesse écrivait le 10 août 2007 à Hamer : [...]en raison de votre certitude délirante que vos connaissances scientifiques sont inattaquables/intouchables, vous n'étiez plus en état d'exécuter vos traitements médicaux pratiques dans des conditions médicales [...]. Le retrait de l'agrémentation est à considérer en relation avec les dénonciations de deux médecins qui ont compris les conditions/état scandaleuses de sa clinique privée de Katzenelnbogen, déclarée comme pension, et qui l’ont dénoncé quelques mois avant le retrait de l’agrémentation. (voir là-dessus : documentation sur la NMG)

Des participants à des séminaires à Cologne relatent qu'Hamer a raconté après le retrait de l’agrément qu'il est lui-même, depuis le retrait de l’agrément, dans une constellation schizophrénique à cause du district, qui provoque un délire de la persécution.

Le temps après le retrait de l’approbation/agrément

 
Le chateau de Burgau

Depuis le retrait de l'agrément, Hamer a traité cependant d’autres patients sans qualification en tant que médecin ou thérapeute. Ainsi Hamer a fondé en 1990 à Burgau (Styrie-Autriche), un centre de conseil, qu'il a appelé Centre de la Médecine Nouvelle, et s’est fait là-bas un nom, car il a aidé l'épouse du maire de Burgau Wallner à une «conflit-olyse". En signe de gratitude, le maire a mis à la disposition d’Hamer quelques pièces dans le vieux château de Burgau pour ses essais de traitement. L'autorisation de l’exploitation d’une clinique manquait cependant aussi ici. Sur le papier en-tête de son institution de Burgau, Hamer (sans approbation) se présente en tant que chef. Plusieurs médecins autrichiens le soutenaient : sont connus Willibald Stangl et Wilhelm Limberger. Officiellement il déclarait son centre comme une agence de sa maison d'édition Amici di Dirk, les bureaux de Cologne étaient auparavant les lieux de pratique à Cologne. En fait Hamer conseillait là-bas principalement des cancéreux dont il recevait en contrepartie soi-disant seulement des "cadeaux". Des virements étaient cependant faits régulièrement à son compte en Autriche. Plusieurs plaintes/dénonciations pour charlatanisme ont été rejetées. Plusieurs plaintes pour concurrence malhonnête et calomnie d'un médecin de Graz se sont terminées par des amendes qui ne purent être encaissées pour cause d’insolvabilité. En 1995 le centre de conseils de Burgau est fermé par les autorités. Là, près de 6500 dossiers ont été saisis par la police, et selon Hamer, par un examen des patients près de 6000 retrouvés vivants. Cela signifie que "92% des patients étaient encore en vie." De là, Hamer tire le chiffre que 90-95% de ses patients auraient survécu à sa thérapie.

 
La maison d'Hamer en Espagne

De 1997 à 1998 Hamer a été emprisonné à Cologne. En 2000 Hamer a finalement quitté l'Allemagne et s’est enfuit vers Alhaurin el Grande près de Malaga. En septembre 2004, Hamer a été arrêté en Espagne et extradé vers la France, et a été relâché seulement en février 2006. Il retourna en Espagne. Selon des récits de patients et de proches, il est évident qu'il conseille ou traite d’autres patients par téléphone ou personnellement. Cependant des témoins de sa période espagnol racontent qu'il se sentait de plus en plus poursuivi par des personnes inconnues et par les autorités qui l’auraient soi-disant accompagné partout. Depuis mars 2007, Hamer, d'après ses propres indications, est de nouveau en fuite pour échapper à un mandat d'arrêt possible du ministère public de Cottbus (le reproche : agitation populaire). Il se trouve actuellement à Sandefjord dans le sud de la Norvège, son avocat a publié son numéro de téléphone norvégien fin Septembre 2007. Comme déjà auparavant en Allemagne, en Autriche et en Espagne, Hamer n'a pas non plus d’approbation médicale pour la Norvège. En Norvège, l'exercice de la profession médicale ou de la médecine lui a été interdit par le comité des personnels de santé de l'Etat. Hamer a porté plainte en Norvège contre le ministère de la santé et de l’assistance sociale d'Oslo pour recevoir pourtant l’autorisation. En avril 2009, un tribunal rejetait à Sandefjord après un débat de trois jours la demande d’Hamer, et le condamnait au paiement des frais de procédure d'un montant de 118.000 couronnes norvégiennes (13.600 euros). Hamer a, en outre, à payer les frais personnels d'avocat. Le tribunal était convaincu qu'Hamer, en tant que médecin, ne s’en serait pas tenu aux standards obligatoires légaux.

 
Université de Sandefjord

En 2010 Hamer déclarait une société sous le nom "Université de Sandefjord" et s'intitule désormais "recteur" d'une "Université de Sandefjord". Serait aussi projeté de louer des chambres dans une clinique libre pour ouvrir là-bas une "Clinique Universitaire". Hamer : [...] Nous avons fondé ici une université, je suis le recteur de cette université et que nous voulons établir maintenant une clinique ici [...] parce que nous voulons en faire une clinique universitaire et cette clinique universitaire s’est fixé comme but la vérité absolue. Pas seulement la clinique, mais aussi toute l'université.

A voir aussi

références

  1. Citation du "Statens helsepersonellnemnd (Oslo)" du 20 aout 2008: Statens helsepersonellnemnd postboks 8022 Dep 0030 Oslo Norwegen http://www.helsenemnda.no/ Mr Hamer does not have any authorization or licence to practice medicine in Norway. Elisabeth Furru senior adviser Norwegian appeal board for health personnel
  2. Aus einem Telefonanruf habe ich erfahren, dass die deutsche Regierung mich durch die Polizei einsperren lassen wollte. Ich bin einen Tag vor meiner Verhaftung nach Norwegen gegangen, weil Norwegen nicht Teil der europäischen Gemeinschaft ist und es hier sehr viel schwieriger ist, mich einzusperren.
  3. http://anonym.to/?http://www.nuovamedicinagermanica.it/index.php?option=com_content&task=view&id=98&Itemid=41
  4. http://skattelister.no/skatt/profil/ryke-geerd-hamer-30616761/
  5. http://www.sb.no/nyheter/ekslege-er-rapportert-1.5683066
  6. Article du "Stern" du 24 novembre 1983
  7. http://www.repubblica.it/2006/09/sezioni/cronaca/vittorio-emanuele/savoia-hamer/savoia-hamer.html
  8. http://www.repubblica.it/2006/06/sezioni/cronaca/arrestato-vittorio-emanuele/isola-di-cavallo/isola-di-cavallo.html
  9. http://www.corriere.it/Primo_Piano/Cronache/2006/06_Giugno/16/precedente.shtml
  10. http://www.feltrinelli.it/BlogItem?item_id=2352
  11. http://maurosuttora.blogspot.com/2006/06/vittorio-emanuele-di-savoia.html
  12. http://archivio.panorama.it/home/articolo/idA020001037998
  13. http://www.tgcom.mediaset.it/cronaca/articoli/articolo314836.shtml
  14. http://sim.law.uu.nl/SIM/CaseLaw/Hof.nsf/d0cd2c2c444d8d94c12567c2002de990/f17b35d53bcc006dc1256640004c3306?OpenDocument


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