Ronald Wilson

Ronald Wilson, depuis 2018 président de l'ILADEF
Source[1]

Ronald Wilson (nom complet Ronald Thomas Wilson), M.D., est médecin à Denton, au Texas. Ses croyances sont contraires à celles de la science médicale bien établie. En 2010, le Texas Medical Board a pris des mesures disciplinaires contre Wilson pour conduite non professionnelle, non-conformité aux normes de soins acceptées et prescription d'antibiotiques à des fins non thérapeutiques.

Malgré l'incompétence et la conduite non professionnelle dont il a fait preuve, Wilson n'a reçu qu'une petite tape sur les doigts et a quand même été autorisé à prendre de l'argent à des patients désespérés. Le Dr David Gorski a documenté l'échec du TMB (Texas Medical Board) à empêcher des médecins incompétents comme un charlatan notoire du cancer et d'autres [praticiens de santé] de s'attaquer aux patients. [2]

Ronald Wilson est président de l'International Lyme and Associated Diseases Education Foundation (ILADEF)[3], l'organisme de formation du groupe de pseudo-science ILADS.

En 2010, la Healthcare Protection Agency du Royaume-Uni - après avoir constaté la vulnérabilité des patients " désespérés d'explications et de remèdes possibles pour leur maladie " - a publié des conclusions cinglantes sur les directives [guidelines] publiées par l'ILADS [4] :

  • Les lignes directrices de l'ILADS ne sont pas fondées sur des données probantes et sont mal conçues.
  • L'application des définitions de cas mal définies des lignes directrices de l'ILADS entraînera un risque très élevé d'erreur de diagnostic.
  • L'utilisation des recommandations vagues des lignes directrices de l'ILADS en matière de traitement, y compris l'utilisation prolongée d'antibiotiques, peut avoir des conséquences graves.
  • Les patients chez qui la maladie de Lyme a été mal diagnostiquée risquent de perdre des occasions de diagnostic et de traitement d'autres affections. Ils courent également le risque d'événements physiques, psychologiques, sociaux et financiers graves.

Il y a une grande communauté de croyants en la maladie de Lyme chronique au Texas bien que la vraie maladie de Lyme (une infection facilement guérissable) soit très rare dans cet état. La branche texane sectaire de la Lyme chronique est un bon exemple de la façon dont un système de croyances se répand par le bouche à oreille et sur Internet.

Le TMB [Texas Medical Board] a initialement accusé Wilson (l' "intimé") :

  • Traitement inadéquat du patient pour la "maladie de Lyme chronique" en lui prescrivant des antibiotiques inappropriés et des "suppléments Juice Plus" d'une manière non-thérapeutique.*
  • A agi de façon non professionnelle en collaborant avec un représentant [de la société vendant] des "suppléments Juice Plus", dont l'intimé a insisté sur le fait qu'ils étaient nécessaires pour les soins du patient.
  • N'a pas respecté les lignes directrices de pratique pour les traitements complémentaires et parallèles lorsqu'il n'a pas obtenu le consentement éclairé du patient pour l'utilisation de ces traitements et suppléments parallèles.

En fin de compte, le TMB a déclaré Wilson coupable de trois infractions graves en 2010 :

  • Norme de soins : L'évaluation médicale et le traitement du patient par l'intimé n'étaient pas conformes à la norme acceptée de soins pour le diagnostic et le traitement de la maladie de Lyme selon les lignes directrices de la Infectious Diseases Society of America (IDSA).
  • Conduite non professionnelle : L'intimé a confirmé qu'il avait recommandé au patient d'acheter un supplément vitaminique, pour lequel l'intimé a reçu un pourcentage des profits pour la recommandation, mais a indiqué qu'il avait mis fin à l'entente conclue avec la société de suppléments vitaminiques lorsqu'il a découvert que cette entente était inappropriée.
  • Prescription non thérapeutique : L'utilisation par l'intimé d'un traitement antibiotique sur le patient n'a pas suivi les directives de l'IDSA pour le traitement de la maladie de Lyme.

Wilson et le Texas Medical Board ont conclu une entente [un accord transactionnel] en vertu de laquelle il serait tenu de payer une amende de 2 000 $ et de suivre des cours de formation continue.[5][6][7]

Liens externes

  • https://www.aldf.com/misinformation-about-lyme-disease/ Informations erronées sur la maladie de Lyme. Voir en particulier "Does Lyme disease cause congenital birth defects?" (La maladie de Lyme cause-t-elle des malformations congénitales?) puisque Ronald Wilson, "board-certified in gynecology and obstetrics" qui dit avoir accouché 6000 bébés, s'intéresse au Lyme congénital.
  • https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2018-06/reco266_rbp_borreliose_de_lyme_cd_2018_06_13__tique Dans la recommandation de bonne pratique pour la Borréliose de Lyme et autres maladies vectorielles à tiques (MVT) publiée en juin 2018 par la HAS, on trouve parmi les membres du groupe de travail ayant participé à son élaboration, outre un certain nombre de personnes, organismes et associations de patients clairement pro-ILADS, puis, à la page 48, dans la rubrique "Autres personnes consultées dans le cadre de ce projet":
    Pr Michel Franck, docteur vétérinaire, Grézieu-la-Garenne
    Pr Serge Perrot, rhumatologue et médecin de la douleur, Hôpital Cochin, Université Paris Descartes, Paris
    Dr. Richard I Horowitz, MD, ancien président élu de l'ILADS. Hyde Park, New York, États-Unis.
    Dr Samuel M Shor, MD, président de l'ILADS à la date de l'audition. Reston, Virginie, États-Unis.
    Dr Ronald Wilson, MD, président élu de l'ILADEF (International Lyme and Associated Diseases Educational Foundation) à la date de l'audition. Denton, Texas, États-Unis. [Remarque de Psiram.com: Ronald Wilson s'est aussi impliqué dans la Maladie des Morgellons car, dit-il, "plusieurs de ses patients patients se sont présentés avec cette pathologie compliquant leur Lyme".[8]

Références