Robert Kennedy Jr

De Psiram
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Robert Kennedy jr (à gauche) avec l'interviewer Robert Stein (Berlin, 29.8.2020)
Traduction du titre: Le démocrate Robert F Kennedy Jr défie Biden
Robert Kennedy jr sur OVALmedia
On lit sous l'image:
SOUS-TITRES ALLEMAND Interview avec Robert Kennedy Jr sur les manifestations de Berlin et les vaccinations contre le Corona
Robert Kennedy Jr avec le militant anti-vaccin Charles Hope
Robert Kennedy Jr Sujet dans magazine de l'alimentation crue La racine 02/2020

Sur la couverture du magazine, on lit plusieurs titres du même genre que le premier, à savoir:
Kennedy en direct
Pour les droits de l'homme & contre la vaccination obligatoire
le 10.10 2020 à Munich
avec Alina Lipp qui soutient le Kremlin[1]
Points de vue sur l'invasion de l'Ukraine par la Russie (juin 2023)
Robert Kennedy jr (à gauche), opposant à la vaccination, avec l'activiste Heiko Schöning (Berlin, 28.8.2020)
Robert F Kennedy COVID-19 Juden 2023.jpg

Robert Francis Kennedy Jr (RFK Jr, Bobby Jr, né le 17 janvier 1954 à Washington, DC) est un avocat américain, auteur, militant écologiste et militant anti-vaccination . Il est le troisième enfant de Robert F. Kennedy et de son épouse Ethel Kennedy et le neveu du 35e président des États-Unis d'Amérique John F. Kennedy. Kennedy est également l'auteur d'articles publiés sur le blog Free 21.

En 2019, trois proches parents qui travaillent comme médecins, avocats et hommes politiques se sont distanciés des opinions pseudo-médicales de Robert F. Kennedy . Il a défendu de nombreuses causes admirables, mais il contribue aujourd’hui à « diffuser des informations erronées dangereuses sur les réseaux sociaux qui sèment la méfiance à l’égard de la science des vaccins » .[2] En janvier 2017, le président américain Donald Trump a promis à Kennedy une position au sein du « comité de sécurité des vaccins » prévu. Cependant, cela ne s'est pas produit.

Selon NPR (radio publique nationale, États-Unis), Kennedy est l’une des 12 personnes dans le monde qui diffusent le plus de fausses informations sur les vaccinations. Les personnes citées par NPR sont responsables de 65 % des fausses informations pertinentes.[3] En 2021, sa chaîne a été bloquée par YouTube pour diffusion de fausses informations.[4][5]

Courte biographie

Robert Kennedy jr est diplômé en sciences politiques de l'Université de Harvard et, comme plusieurs autres membres de la famille Kennedy, il a étudié à la London School of Economics. Il est également titulaire d'un diplôme de droit. En 1983, il a été arrêté pour toxicomanie dans le Dakota du Sud. Il a ensuite suivi une cure de désintoxication. Son frère cadet, David Anthony Kennedy, est mort en 1984 d'une overdose de cocaïne. Depuis août 2014, il est marié à l'actrice et réalisatrice Cheryl Hines.

Activités en tant qu'activiste environnemental

Robert Kennedy jr a été avocat de l'organisation à but non lucratif Natural Resources Defense Council (NRDC) de 1986 à 2017. De 1984 à 2017, il a également été avocat chez Hudson Riverkeeper.

Activités en tant qu'opposant à la vaccination

Kennedy est considéré comme un anti-vaccinaliste convaincu. En août 2020, il a fondé l'association anti-vaccination "Children's Health Defence Europe", une émanation de sa Children Health Defence (CHD). Il s'agit d'un groupe de pression contre les programmes de vaccination et les radiations de téléphonie mobile. La directrice de Children's Health Defense Europe est Martina Choy, elle-même présidente de l'association anti-vaccination Verein Netzwerk Impfentscheid Deutschland.

En tant que profane en médecine, Kennedy défend l'hypothèse scientifiquement réfutée selon laquelle les vaccins déclenchent l'autisme. Après que son fils Conor a développé une allergie aux cacahuètes, Kennedy a défendu la thèse selon laquelle certains vaccins étaient responsables de telles allergies. Le mercure contenu autrefois dans les vaccins serait à l'origine de nombreuses maladies, dont l'autisme. Kennedy a produit le film critique sur les vaccins "Vaxxed II : la fin du silence"[6]) (en anglais : Vaxxed II : The People's Truth , dans lequel il s'exprime lui-même.[7] Aux Etats-Unis, les billets pour le film ont été offerts par le distributeur de manière hypocrite, apparemment pour donner l'impression que des cercles puissants allaient empêcher les projections. Les personnes intéressées par les billets aux Etats-Unis ont été informées qu'elles allaient "réserver un billet pour une projection secrète" et que le lieu de la projection ne leur serait communiqué que plus tard.

Le film suit, dans ses indications trompeuses, le film précédent Vaxxed. On y retrouve également le même groupe de personnes que dans le film précédent. Wakefield apparaît dans le film comme une sorte de Goliath contre l'industrie pharmaceutique et un expert en vaccination, bien que sa licence de médecin lui ait été retirée. Le producteur Robert F Kennedy Jr (fils de Robert Kennedy) affirme que le film veut faire entendre la voix des "victimes de la vaccination". Il n'est nullement fait référence à l'état des connaissances scientifiques sur la maladie de l'autisme et ne répond pas non plus aux critiques formulées à l'encontre du film précédent. Le fait que les cas d'autisme rapportés de manière anecdotique n'ont rien à voir avec les vaccins n'est pas pris en compte. L'autisme infantile est typiquement détecté à l'âge d'un ou deux ans, mais il se trouve que c'est le moment où les enfants en bas âge sont vaccinés. Le fait qu'il s'agisse d'une coïncidence n'est pas abordé dans le film, ni même discuté. Le film Vaxxed II mise sur des images et des histoires émotionnelles qui devraient impressionner les profanes et les opposants à la vaccination. On y voit des parents dont les enfants souffrent d'autisme. On y voit également des images d'enfants en bas âge décédés, dont on prétend qu'ils sont morts à cause des vaccins. Aucune preuve sérieuse n'est fournie à l'appui de cette affirmation. On y voit également des parents qui ont interdit la vaccination de leurs enfants. Le film donne l'impression que ces enfants sont en meilleure santé et plus intelligents.

Le film diffuse de fausses affirmations. Ainsi, Kennedy affirme à tort que 79% de tous les cas de rougeole chez les adultes sont survenus chez des personnes vaccinées. Or, les autorités sanitaires CDC donnent des chiffres exactement inverses concernant la rougeole. Ainsi, aux États-Unis, la rougeole est apparue dans 89% des cas chez des personnes non vaccinées. En Californie (39 cas), ce pourcentage était de 69%.[8][9]


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