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Toutefois, le Comité l'a reconnu coupable d'inconduite professionnelle insatisfaisante à l'égard des deux plaintes. Le Comité [des normes professionnelles] a ordonné qu'une réprimande et certaines conditions, décrites ci-dessous, soient imposées, qui ne peuvent toutefois être mises en œuvre que si le Dr Mayne redevient membre de l'AHPRA (article 146B(2) de la loi nationale). [AHPRA: Australian Health Practitioner Regulation Agency. Les praticiens de santé en exercice en Australie, médecins, dentistes, pharmaciens, etc. doivent y être enregistrés. C'est ce même organisme qui intervient quand il advient une plainte à l'encontre de l'un d'eux. Un peu comme en France, pour les médecins, avec l'Ordre des médecins, et sa chambre disciplinaire] [...]
 
Toutefois, le Comité l'a reconnu coupable d'inconduite professionnelle insatisfaisante à l'égard des deux plaintes. Le Comité [des normes professionnelles] a ordonné qu'une réprimande et certaines conditions, décrites ci-dessous, soient imposées, qui ne peuvent toutefois être mises en œuvre que si le Dr Mayne redevient membre de l'AHPRA (article 146B(2) de la loi nationale). [AHPRA: Australian Health Practitioner Regulation Agency. Les praticiens de santé en exercice en Australie, médecins, dentistes, pharmaciens, etc. doivent y être enregistrés. C'est ce même organisme qui intervient quand il advient une plainte à l'encontre de l'un d'eux. Un peu comme en France, pour les médecins, avec l'Ordre des médecins, et sa chambre disciplinaire] [...]
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Contexte général
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CONTEXTE GENERAL
    
Le Dr Mayne travaille dans le domaine de la médecine générale depuis 1975 et exploite des cliniques de médecine générale dans les régions rurales depuis 1978. Il nous a dit que son cabinet, où le patient A était traité, était un cabinet accrédité, avec lui-même et deux autres médecins et un certain nombre d'infirmières. Il a dit au Comité que s'il est ré-enregistré, il n'a pas l'intention de s'occuper d'autres patients atteints de la [[maladie de Lyme]], mais qu'il aimerait déménager dans le Queensland, où vit son fils, et travailler à temps partiel dans une clinique du cancer de la peau, pour laquelle il a une formation.
 
Le Dr Mayne travaille dans le domaine de la médecine générale depuis 1975 et exploite des cliniques de médecine générale dans les régions rurales depuis 1978. Il nous a dit que son cabinet, où le patient A était traité, était un cabinet accrédité, avec lui-même et deux autres médecins et un certain nombre d'infirmières. Il a dit au Comité que s'il est ré-enregistré, il n'a pas l'intention de s'occuper d'autres patients atteints de la [[maladie de Lyme]], mais qu'il aimerait déménager dans le Queensland, où vit son fils, et travailler à temps partiel dans une clinique du cancer de la peau, pour laquelle il a une formation.
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Dans son témoignage oral, le professeur Beaman a commenté l'auto-évaluation que le patient A avait faite, notamment en indiquant, par exemple, qu'il avait du brouillard cérébral et des inquiétudes au sujet de sa mémoire. Selon le professeur Beaman, il existe des tests simples pour ces auto-évaluations, par exemple le mini examen de l'état mental. Il a également noté l'âge du patient, qui en 2012 était de 68 ans, et a estimé que les symptômes décrits pouvaient être liés à l'âge. De plus, il a noté que le patient A souffrait également d'hypertension, de cardiopathie ischémique et d'anévrisme de l'aorte abdominale.
 
Dans son témoignage oral, le professeur Beaman a commenté l'auto-évaluation que le patient A avait faite, notamment en indiquant, par exemple, qu'il avait du brouillard cérébral et des inquiétudes au sujet de sa mémoire. Selon le professeur Beaman, il existe des tests simples pour ces auto-évaluations, par exemple le mini examen de l'état mental. Il a également noté l'âge du patient, qui en 2012 était de 68 ans, et a estimé que les symptômes décrits pouvaient être liés à l'âge. De plus, il a noté que le patient A souffrait également d'hypertension, de cardiopathie ischémique et d'anévrisme de l'aorte abdominale.
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Le Dr Ellis était tout à fait d'accord avec le Dr Beaman en ce qui concerne le manque de détails et de certitude dans le diagnostic de la [[maladie de Lyme]] par le Dr Mayne et les facteurs généraux et liés à l'âge découlant du formulaire d'auto-évaluation. Le Dr Ellis déclare qu'en outre, la possibilité d'une tumeur maligne occulte chez un homme de 68 ans atteint de MPOC qui fume aurait dû être envisagée.
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M. Ellis critique les comptes rendus de la consultation du 27 février 2012. Selon elle, la liste des symptômes et des signes observés pourrait être attribuée à la [[maladie de Lyme]], mais pourrait aussi être attribuée à un grand nombre d'autres affections cliniques qui causent une arthrite migratoire généralisée. Elle note que le Dr Mayne n'a pas entrepris d'examen des articulations impliquées dans l'arthrite migratoire. Elle a noté qu'aucun examen de l'appareil locomoteur n'avait été effectué et qu'aucune radiographie des articulations touchées n'avait été demandée. Cela a été admis par le Dr Mayne dans le cadre de l'examen particulier 1.j. Le Dr Ellis a estimé qu'il s'agissait d'un examen de première ligne standard effectué par un médecin généraliste sur tout patient souffrant d'arthrite migratoire.
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Le Comité a noté, d'après la fiche d'information sur la santé de la Nouvelle-Galles du Sud, que : La [[maladie de Lyme]] est le plus souvent diagnostiquée par un test de dépistage appelé ELISA, qui est ensuite confirmé par un test Western blot. Ces deux tests détectent les anticorps produits par le système immunitaire d'une personne atteinte de la [[maladie de Lyme]]. Il n'y avait aucune indication que le Dr Mayne ait utilisé l'un ou l'autre de ces tests en relation avec le patient A.
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Le Dr Morris, bien qu'elle n'ait pas critiqué le Dr Mayne en ce qui concerne son examen du patient A, a convenu que le CD57 n'est pas un test approprié pour le diagnostic de la [[maladie de Lyme]]. Elle nous a fait part de sa satisfaction générale à l'égard des examens du Dr Mayne, même si elle a convenu que la documentation était maigre. Elle était satisfaite d'en déduire qu'il avait traité de nombreux domaines d'examen sans les documenter, ni la discussion avec le patient. Comme on le verra plus loin, le Comité n'a pas été aussi satisfait.
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DISCUSSION DES PLAINTES
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Le HCCC a allégué que le Dr Mayne est coupable de conduite professionnelle insatisfaisante en vertu de l'article 139B(1)(a) de la loi nationale en ce qu'il a eu une conduite qui démontre que les connaissances, la compétence ou le jugement du praticien ou le soin qu'il a exercé dans la pratique de la médecine sont considérablement inférieurs aux normes raisonnablement attendues d'un praticien ayant un niveau équivalent de formation ou d'expérience.
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Détails de la première plainte
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Les détails de la plainte dans cette affaire sont très détaillés, se chevauchent souvent et vont de 1.a. à 1.j., où il est allégué que le Dr Mayne a diagnostiqué le 27 février 2012 que le patient A était atteint de la [[maladie de Lyme]] à tort.
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En outre, en particulier 2.a. - 2.d., où il est allégué que le Dr Mayne a indûment commencé les injections intramusculaires de pénicilline au patient A à partir du 6 mars 2012.
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En outre, en particulier 3.a. - 3.l., il est allégué que le Dr Mayne a mal géré le patient A entre le 5 mars 2012 et le 2 janvier 2013.
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