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== Origine de l'appareil ==
 
== Origine de l'appareil ==
Difficile de croire que l'Oligoscan soit fabriqué par la sarl Nemopharm de [[Guillaume Moreau]]. On peut soupçonner que l'appareil provient de Russie, étant donné l'origine russe du [[Physioscan]] et du MILTALED qu'il commercialisent également.
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Difficile de croire que l'Oligoscan soit fabriqué par la sarl Nemopharm de [[Guillaume Moreau]]. On peut soupçonner que l'appareil provient de Russie, étant donné l'origine russe du [[Physioscan]] et du MILTALED qu'il commercialise également.
  
 
La base de données de la Food and Drug Administration (FDA), l'administration américaine des denrées alimentaires et des médicaments, qui liste les dispositifs médicaux dont la commercialisation est autorisée aux États-Unis, n'a fourni aucun résultat lorsque Psiram l'a consultée le 30 août 2014 au sujet de l'OligoScan.
 
La base de données de la Food and Drug Administration (FDA), l'administration américaine des denrées alimentaires et des médicaments, qui liste les dispositifs médicaux dont la commercialisation est autorisée aux États-Unis, n'a fourni aucun résultat lorsque Psiram l'a consultée le 30 août 2014 au sujet de l'OligoScan.

Version du 5 février 2015 à 18:34

L'Oligoscan

OLIGOSCAN[1]est un appareil pseudo-médical, un spectophotomêtre portable à main, de la sarl Nemopharm[2] (site web : physioquanta.com[3]) de Guillaume Moreau avec lequel il serait possible de mesurer l’intoxication aux métaux lourds, la biodisponibilité des oligo-éléments & minéraux ainsi que le stress oxydatif d'un patient en temps réel, avec résultat en quelques secondes, sans prise de sang. Il n'existe aucune preuve de la capacité de l'appareil à effectuer ces mesures.

Le procédé

L'élément essentiel de Oligoscan est un scanner optique portable avec lequel le praticien teste quelques points de la peau du patient, par exemple, quatre points de la paume de la main. Au moyen de la spectrophotométrie, autrement dit de la fluorescence des tissus, est déterminée la concentration "intracellulaire" de 36 éléments chimiques. Dans les vidéos de publicité, on peut voir, lors de l'utilisation du scanner, qu'un bref flash de lumière est émis sous celui-ci; en conséquence, celui-ci servirait à stimuler la fluorescence qui serait ensuite soi-disant mesurée. En ce qui concerne les éléments, il s'agit des minéraux calcium, magnésium, phosphore, silicium, sodium, potassium, cuivre, zinc, fer et manganèse, des oligo-éléments chrome, vanadium, bore, cobalt, molybdène, iode, lithium, germanium, sélénium et soufre, et pour les "métaux lourds" aluminium, antimoine, argent, arsenic, baryum, béryllium, bismuth, cadmium, mercure, nickel, platine, plomb, thallium et thorium. Peut-être parce que l'aluminium et le baryum ne font pas partie des métaux lourds, Physioquanta utilise dans la publicité récente le terme de "métaux toxiques".

Le scanner est connecté à un PC qui envoie les données récoltées sur "le serveur central sécurisé d'Oligoscan". De là-bas revient "en quelques secondes" un bilan qui se compose d'une valeur numérique pour chacun des éléments chimiques cités[4].

La norme (la fourchette des valeurs normales) est donnée et les valeurs respectives des minéraux sont classées en BAS-, BAS, NRM-, OK , NRM+, HAUT et HAUT+. Les métaux lourds sont répartis dans les classes NRM, ACCEPTABLE, EXCES. Pour les chiffres indiqués parfois à quatre décimales, aucune unité n'est spécifiée. On ne sait pas s'il s'agit de masse par kilogramme de poids corporel ou d' autre chose; de même n'est pas clair comment les valeurs de la norme (la fourchette des valeurs normales) sont fixées.

D'autres tableaux contiennent des "interprétations" des chiffres mesurés sous forme de "métabolisme 33%", "état émotionnel 71%" ou "prédisposition au diabète 50%". L'analyse pourrait servir de "base pour une supplémentation individuelle et efficace" (c.-à-d. la prise de compléments nutritionnels). En cas d'excès de métal lourd on recommande à l'utilisateur de prescrire une thérapie par chélation.

Dans la page publicitaire française (oligoscan.fr) on lit: "Ce bilan est une technique révolutionnaire pour veiller en temps réel à l'équilibre minéral de vos patients pour une complémentation individuelle et adaptée. En cas de surcharge ou d'intoxication aux métaux lourds, vous pouvez prescrire des chélateurs adaptés."

La formation à l'OLIGOSCAN organisée par le site physioquanta est décrite ainsi : "Cette formation est destinée à découvrir les effets des carences/excès des métaux lourds, oligo-éléments et minéraux sur la santé.
Les signes cliniques d'intoxication et l'évaluation de la toxicité par la méthode Oligoscan seront présentés.
Elle est proposée par le CERS et animée par Mr Daniel Bobin
".[5] qui anime également les formations au Physioscan et à la Mil-thérapie et qui est vendeur de l'Oligoscan pour la Suisse[6].

L'absence de validation

Pour valider l'aptitude de l'Oligoscan à servir à des fins de diagnostic, il seraient nécessaire de faire des recherches comparant les valeurs mesurées avec celles obtenues par des laboratoires d'analyses conventionnels à partir d'échantillons de sang, d'urine ou de tissu. Ensuite devrait, par exemple, être aussi examiné jusqu'à quel point des mesures sur la paume de la main reflètent les concentrations dans le reste du corps[7]. De telles études ne existent pas. Physioquanta fait de la publicité mensongère avec une liste de 35 publications appelée "Références scientifiques"[8]. Dans aucune d'elles, il ne s'agit de telles recherches ou même du procédé de l'Oligoscan, au lieu de cela il s'agit d'articles sur la signification physiologique des substances minérales etc. Il est également peu plausible que les mêmes résultats puissent être obtenus en mesurant la lumière d'un flash de LED réfléchie par la peau que ceux qui nécessitent, dans les analyses conventionnelles, des procédés spectroscopiques différents selon la substance, ainsi que, parfois une préparation compliquée des échantillons.

Modèle commercial

Pour chacune des "analyses" générée automatiquement (les bilans complets), Physioscan facture environ 40 euros ou 50 US$. L'utilisateur de l'Oligoscan doit de plus réserver à l'avance un pack de, par exemple, 60 analyses[9]. Aux USA en 2013, était indiqué pour l'appareil lui-même un prix de 2000 $, s'y ajoutait cependant 500 $ pour une "activation", 250 $ de plus pour un "enregistrement" et une "personnalisation" de l'interface Oligoscan on-line et encore divers autres frais, le total final se montait à 4000 $.

La distribution aux USA (OligoScan North America, LLC) était dirigée en 2014 par Rashid Buttar, un ostéopathe controversé qui, à cause de thérapies pour l'autisme et contre le cancer inefficaces s'est trouvé dans la ligne de mire des services publics de l'état fédéral de Caroline du Nord (USA) et est également un anti-vaccination.[10][11][12][13].

L'Oligoscan est vendu aux USA au travers de la société Luxometrix, 3, rue d'Arlon Windhof, L-8399 (Luxembourg)[14] dont s'occupe Alexander Pregizer qui n'est autre que le co-gérant, avec Guillaume Moreau, de la Sarl Nemopharm de Montpellier.

Aucun prix sur les sites physioquanta et CERS-TA de Daniel Bobin qui proposent les formations[15]. Sur les sites publicitaires oligoscan.fr et oligoscan.es est uniquement indiqué "Pour plus d'information, veuillez remplir le champs d'information dans le formulaire de contact" et l'email du destinataire est anonymisé. Sur Oligan.be, pas de prix, mais on y trouve l'adresse et n° de téléphone d'un vendeur des suppléments nutritionnels de physioquanta ainsi qu'un n° de téléphone (celui de Nemompharm à Montpellier). En ce qui concerne le site publicitaire suisse oligoscan-info.ch, son propriétaire est Daniel Bobin[16] et le prix annoncé, début 2015, est de 1210 Euros hors taxe[17].

En rendant ainsi difficile de contrôler quelle est la société qui vend l'Oligoscan, où en effectuant les ventes au travers de sociétés à l'étranger (Suisse, Belgique, Luxembourg, USA), on met l'Oligoscan à l'abri de l'Agence Nationale de sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM) à qui la Sarl Nemopharm a déjà eu à faire pour publicité mensongère.

Le nom de marque est protégé depuis le 25-03-2011 pour la France au bénéfice de Guillaume Moreau[18] et depuis le 09-09-2013 à l'international[19] au bénéfice de la société anonyme luxembourgeoise LUXOMETRIX-IPC.EU 3 RUE D’ARLON, L-8399 Windorf, Luxembourg créée en août 2011[20], laquelle est administrée par Guillaume Moreau et son associé Alexander Pregizer[21].

Origine de l'appareil

Difficile de croire que l'Oligoscan soit fabriqué par la sarl Nemopharm de Guillaume Moreau. On peut soupçonner que l'appareil provient de Russie, étant donné l'origine russe du Physioscan et du MILTALED qu'il commercialise également.

La base de données de la Food and Drug Administration (FDA), l'administration américaine des denrées alimentaires et des médicaments, qui liste les dispositifs médicaux dont la commercialisation est autorisée aux États-Unis, n'a fourni aucun résultat lorsque Psiram l'a consultée le 30 août 2014 au sujet de l'OligoScan.

A Skeptical Look at the OligoScan par Stephen Barret[7]

Traduction de l'article A Skeptical Look at the OligoScan publié le 17 novembre 2013 sur le site Device Watch (Votre guide pour les dispositifs médicaux douteux) :
Un regard sceptique sur l'OligoScan.

L'OligoScan™ est un appareil manuel de spectrophotométrie qui prétend offrir " un test instantané des minéraux et des métaux toxiques dans les tissus". [La société] OligoScan North America LLC, qui commercialise l'OligoScan via son site web décrit ainsi son usage :

La technologie OligoScan vous permet de faire une analyse rapide et précise des oligo-éléments et des métaux lourds dans les tissus de vos patients. La mesure se fait directement dans votre cabinet avec un dispositif de spectrophotomètre portable approuvé par OligoScan. Les données de votre patient recueillies sont envoyées au serveur central sécurisé OligoScan en quelques clics. Et dans les 20 secondes, vous obtenez les résultats. Ce test est une technique révolutionnaire pour vérifier l'état minéral de vos patients en temps réel. Pour le prestataire de soins de santé, il vous permet de connaître la supplémentation le plus efficace qui maximise les bénéfices nutritionnels pour vos patients. En cas de toxicité des métaux lourds [comprendre : en cas d'intoxication par des métaux lourds], vous pouvez prescrire des techniques de chélation, des suppléments et/ou des changements de style de vie. Plus important encore, la mobilisation efficace est facilement perceptible avec l'OligoScan et nos vidéos cliniques à venir vous expliqueront tous les détails.

Historique

Le fabricant d'OligiScan semble être Physioquanta, de Montpellier, France. OligoScan North America, qui est décrit sur son site Web comme "partenaire exclusif pour les USA d'OligoScan Europe", s'est enregistré et a déposé ses statuts d'organisation en tant que société à responsabilité limitée locale [c'est à dire non internationale] dans le Nevada, le 5 Juin 2013, le domaine de l'entreprise (oligoscan.net) a été enregistré pour un an le 25 mai 2013, par Rashid A. Buttar, DO [docteur en ostéopathie], de Cornelius, Caroline du Nord, qui est identifié dans les vidéos en tant que directeur médical de l'entreprise. Le document d'enregistrement du Nevada mentionne Seguros Management LTD de Nassau comme son "directeur". Le site Web de Seguro offre de fournir des directeurs généraux, des officers [membres dirigeants de l'entreprise] ou des chefs d'entreprise nominaux "pour éliminer sur les documents publics les identités des dirigeants de la société de l'entreprise, et, ce faisant, vous procurer la vie privée que vous méritez." La base de données FDA's 510(k) qui liste les appareils dont la commercialisation a été autorisée aux États-Unis, n'a fourni aucun résultat quand j'y ai cherché le 26 Octobre "OligoScan." Buttar décrit l'appareil comme "probablement la chose la plus excitante que j'ai vue dans le diagnostic dans ma carrière professionnelle de médecin, et je suis médecin maintenant depuis 22 ans."

Buttar, un promoteur majeur de la thérapie par chélation, est président de l'American Board of Clinical Metal Toxicology, un groupe qui prône la thérapie par chélation pour un large éventail d'utilisations non standard[22]. Au cours d'une audience disciplinaire [les conseils de l'ordre des médecins de chaque état des USA "disciplinent", comprenez convoquent, auditionnent et sanctionnent le cas échéant les médecins déviants] qui a eu lieu en 2008, il a indiqué que presque tous les patients qu'il voit sont diagnostiqués intoxiqués par des métaux lourds et reçoivent la thérapie par chélation[23].

OligoScan North America propose l'appareil OligoScan avec un ou deux "packs d'options." Le forfait de base comprend un appareil, un enregistrement et une activation du compte, une inscription sur un annuaire en ligne, des renvois (transferts?) de demandes de renseignements à oligoscan.net, et 10 scans d'essais "gratuits". Le prix du «pack» est de $ 3990 avec 30 tests prépayés ou $ 4990 avec $ 60 essais prépayés.

Utilisation clinique

Oligoscan1.png

L'appareil OligoScan est passé sur la main gauche du patient et transmis à un ordinateur qui génère un rapport comme celui montré à droite. La section du haut compare le résultat de la mesure aux «NORMES» de 18 minéraux et, les graphes des résultats [sont figurés à droite] dans les colonnes intitulées «BAS-, BAS, NORMAL-, OK, NORMAL+, HAUT, ou TRES HAUT". La section du milieu compare les résultats pour 14 "métaux toxiques" : à une "NORME" de <0,010 et les graphes des résultats comme NORMAL, ACCEPTABLE, ou EN EXCÈS.

Dans une vidéo d'instructions, Buttar dit que les patients peuvent être divisés en quatre groupes: (1) en bonne santé (absence de maladie) + métaux bas; (2) en bonne santé (absence de maladie) + métaux élevés; (3) malade (présence de la maladie) + métaux bas; et (4) malade (présence de la maladie) + métaux élevés. Mais il avertit qu'une mesure "basse" ne signifie pas nécessairement que le patient a des métaux bas parce que le scan peut avoir des résultats faux-négatifs et que les personnes dont le test est faible pourraient tout simplement ne pas être capable d'excréter leurs métaux. Il poursuit en disant: « Vous ne pouvez vraiment pas avoir une personne qui est malade et qui a des métaux bas. Dans mes 17 années de pratique de ce type de médecine ... je n'ai jamais vu une personne malade qui n'ait pas des métaux."[24] Résultat final, pour Buttar, il semble que, indépendamment de ce que le test montre, les patients vont avoir besoin de désintoxication.

Pourquoi je suis sceptique

Pour valider l'utilisation d'un tel appareil, plusieurs types d'études seraient indispensables. L'un [type d'études] serait de valider l'exactitude avec des tests de laboratoire qui examinent si l'appareil peut mesurer de manière fiable le contenu d'extraits de sang/plasma purifiés dont on sait qu'ils ont des diverses concentrations de métaux lourds et autres ions. Si ces mesures sont exactes, des tests approfondis seraient nécessaires pour voir (a) si les mesures sur la main reflètent les valeurs sur le reste du corps, (b) pour déterminer quelles concentrations justifient une inquiétude, et (c) si la modification de ces concentrations avec la chélation améliore la santé du patient. Les sites Web de OligoScan offrent une liste de 35 articles soi-disant à l'appui de l'utilisation de l'appareil[25]. Certains concernent la teneur en minéraux des aliments. Certains évoquent les risques pour la santé des métaux lourds. Certains traittent de la spectroscopie. Mais aucun, à ma connaissance, n'évalue ce que prétend la vidéo OligiScan ou ne démontre que les patients ont bénéficié de l'utilisation de l'appareil. Sans études publiées, y compris certaines d'enquêteurs indépendants, je ne vois aucune raison de considérer le test utile, ou même potentiellement utile.

Liens externes

  • http://www.physioquanta.com/images/pdf/Oligoscan/plaquette-OS-03-2014.pdf A la fin, on lit:
    ""*Le spectrophotomètre est mis à disposition au tarif indiqué sur le bon de commande. Ce tarif inclut :
    - le Spectrophotomètre,
    - vos identifiants et mot de passe pour une connexion personnalisée au site OligoScan,
    - un accès illimité au test appelé «évaluation rapide»,
    - 10 «bilans Oligoscan complets» offerts.
    Par la suite, chaque «bilan Oligoscan complet» que vous effectué est facturé en fin de mois, au prix thérapeute.
    Vous le proposez à vos patients au prix conseillé de 60€.
    Vous pouvez proposer un bilan «évaluation rapide» gratuitement à toute votre patientèle.
    Les avantages sont multiples : vous effectuez un bilan minéral rapide, précis et vous pouvez conseiller une complémentation nutritionnelle adaptée.
    Les améliorations peuvent être mesurées par une seconde prise de mesures au bout de trois mois. L’efficacité de votre action est alors objectivée."
  • http://www.ncahf.org/digest13/13-43.html Traduction Psiram : "Un autre test des métaux démystifié. Rashid A. Buttar, DO, qui a témoigné à une audience disciplinaire qu'il chélate la plupart des patients qu'il voit, est maintenant directeur médical d'OligoScan North America Ltd., qui commercialise un appareil spectrographique (l'OligoScan) qui est dit mesurer la concentrations de métaux lorsqu'il est passé sur la peau de la main gauche. Dans une vidéo d'instruction, Buttar dit que (a) les résultats sont comparables à des tests d'urine provoquées, (b) il n'y a jamais de faux résultats positifs, et (c) les résultats faussement négatifs n'excluent pas un problème de métaux parce que le patient peut avoir de la difficulté à excréter les métaux. L'OligoScan n'est pas répertorié dans la base de données 510(k) de la FDA des dispositifs qui ont été autorisés à la commercialisation. Device Watch a publié un rapport sceptique." Il s'agit de l'article A Skeptical Look at the OligoScan

par Stephen Barrett, M.D., voir la traduction en français ci-dessus.

Références

  1. http://www.physioquanta.com/index.php?option=com_k2&view=item&layout=item&id=83&Itemid=819&lang=fr Présentation de l'OligoScan sur le site Physioquanta
  2. 1086 Avenue Albert Einstein, 34000 Montpellier
  3. http://www.physioquanta.com/index.php?lang=fr Site web physioquanta de la sarl Nemopharm de Guillaume Moreau
  4. Un exemple de test (Document publié à titre d'exemple par Physioquanta lui-même)
  5. http://www.physioquanta.com/index.php?option=com_eventbooking&view=category&category_id=13&Itemid=628&lang=fr&limitstart=5
  6. http://www.oligoscan-info.ch/contact.html
  7. 7,0 et 7,1 Stephen Barrett: A Skeptical Look at the OligoScan. Device Watch, 17. November 2013
  8. http://www.oligoscan-europa.com/Scientific%20references.pdf
  9. Liste de prix vente d'Oligoscan North America de l'année 2014
  10. Beware, North Carolina. Beware. Dr. Rashid Buttar is free to practice medicine. Respectful Insolence, Scienceblogs.com, 7. April 2010
  11. http://media.wcnc.com/documents/032610-ButtarConsentForm.pdf
  12. http://skepdic.com/buttar.html
  13. http://americanloons.blogspot.de/2010/07/45-rashid-buttar.html
  14. http://www.ip-adress.com/whois/oligoscan.us
  15. http://www.cers-ta-info.com/oligoscan.html
  16. http://www.oligoscan-info.ch/contact.html
  17. http://www.oligoscan-info.ch/qu_est_ce_que_l_oligoscan.html Pour trouver le prix de l'Oligoscan, cliquer sur "Tarif"
  18. http://bases-marques.inpi.fr/Typo3_INPI_Marques/marques_fiche_resultats.html?index=2&refId=3817761_201236_fmark&y=199
  19. http://bases-marques.inpi.fr/Typo3_INPI_Marques/marques_fiche_resultats.html?index=1&refId=1186019_201503_tmint&y=0
  20. http://www.etat.lu/memorial/2011/C/Html/2668/2011129953.html
  21. http://www.ip-adress.com/whois/oligoscan.us
  22. http://www.quackwatch.org/04ConsumerEducation/Nonrecorg/abcmt/overview.html
  23. Transcript of hearing held before the North Carolina Medical Board, April 23-24, 2008. Dr. Buttar Truth Web site, accessed Feb 10, 2009
  24. https://www.youtube.com/watch?v=bAfTBWi8JX4 Video No. 11. OligoScan North America, 2013. Training: Interpretation of Tests
  25. http://www.oligoscan.net/wp-content/uploads/2013/06/scientific_references_oligoscan_2.pdf