Moulin à diplômes

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L'expression Moulin à diplômes, équivaut à l'expression anglaise "Diploma mill"[1] [2] [3] et allemande "Titelmühle" (c.à.d. moulin à titres. On trouve également en français l'expression Usine à diplômes.

Les faux diplômes vont de la contrefaçon pure et simple d’un vrai diplôme,ici un exemple de proposition originaire de Chine[4], jusqu'à à la création ex nihilo d’un document écrit attestant un titre ou un grade, délivré par une institution souvent virtuelle et non habilitée à le faire.

La contrefaçon[5] porte des signes distinctifs cherchant à imiter le vrai diplôme, comme le nom ou le logo de l’institution dument habilitée à le délivrer. Une telle falsification est relativement similaire aux fausses fiches de paie, aux faux billets ou aux fausses pièces d’identité.

Le faux diplôme est un document délivré (ou plutôt vendu) par une institution non reconnue, et ne répondant pas aux critères minimaux (personnel qualifié, cours, examens, etc.) permettant de délivrer le titre concerné. La notion de faux diplômes est étroitement liée à celles d’« usines à diplômes » (diploma mills), c’est-à-dire d’institutions non habilitées ou bénéficiant d’habilitations douteuses. Ces habilitations douteuses peuvent correspondre à une large variété de stratégies, comme l’habilitation par des organismes eux-mêmes non habilités à le faire, des « usines à accréditation » (accreditation mills) ou le mensonge pur et simple en affichant une habilitation contrefaite d’un organisme réellement accrédité[6].

Dans tous les cas de figure, pour le faussaire, un marché lucratif. Mais le détenteur d'un diplôme obtenu sans supporter les investissements, notamment humains, nécessaires à son obtention dans des conditions normales, n'a pas acquis les aptitudes ni les compétences requises et les conséquences dans certaines professions liées à la santé peuvent être gravissimes.

Liens externes

Références

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