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[[image:Mirko_Beljanski.jpg|Mirko Beljanski|thumb]]
 
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'''Mirko Beljanski'''<ref>http://fr.wikipedia.org/wiki/Mirko_Beljanski</ref>, né en 1923 à Turija (Yougoslavie) et décédé d'une leucémie le 28 octobre 1998, est un biologiste français d'origine serbe inventeur des produits Beljanski et du protocole de même nom, utilisés par des sidéens et des cancéreux en tant que thérapie alternative.
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'''Mirko Beljanski'''<ref>http://fr.wikipedia.org/wiki/Mirko_Beljanski</ref>, né en 1923 à Turija (Yougoslavie) et décédé d'une leucémie le 28 octobre 1998, est un biologiste français d'origine serbe inventeur des produits Beljanski et du protocole de même nom, utilisés par des sidéens et des cancéreux en tant que [[médecine alternative|thérapie alternative]].
    
== Biographie  ==
 
== Biographie  ==
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Après 1988, il continue ses recherches dans un laboratoire installé dans un garage rue Gaston Picard à Ivry-sur-Seine, qu'il baptise du nom pompeux de Centre de recherches biologiques (CERBIOL). C'est là qu'il finit de mettre au point ses divers produits, qui sont commercialisés de façon illicite par l'intermédiaire d'une association de soutien : COBRA (Centre Oncologique et Biologique de Recherche Appliquée) fondée par Pierre Silvestri. COBRA (le ministère de la Santé lui avait ordonné en 1994 la dissolution de l' association Cobra) sera par la suite remplacé par le CIRIS (centre d’innovation, de recherches et d’informations scientifiques). A Saint Prim près de Lyon, Beljanski  produit et diffuse ses premiers médicaments sans avoir déposé un AMM. Un article de l'Express de 1993 accablant intitulé ''"Les apprentis sorciers du sida"'', et soustitré ''"Ils sont médecins ou non. Avec leurs gélules, parfois leur pendule, ils affirment pouvoir guérir des patients à bout d'espoir. Certains vont jusqu'à faire arrêter l'AZT. Tous pratiquent des prix exorbitants. Enquête sur un étrange business."'' offre un résumé de la situation<ref>http://www.lexpress.fr/informations/les-apprentis-sorciers-du-sida_595717.html</ref>.
 
Après 1988, il continue ses recherches dans un laboratoire installé dans un garage rue Gaston Picard à Ivry-sur-Seine, qu'il baptise du nom pompeux de Centre de recherches biologiques (CERBIOL). C'est là qu'il finit de mettre au point ses divers produits, qui sont commercialisés de façon illicite par l'intermédiaire d'une association de soutien : COBRA (Centre Oncologique et Biologique de Recherche Appliquée) fondée par Pierre Silvestri. COBRA (le ministère de la Santé lui avait ordonné en 1994 la dissolution de l' association Cobra) sera par la suite remplacé par le CIRIS (centre d’innovation, de recherches et d’informations scientifiques). A Saint Prim près de Lyon, Beljanski  produit et diffuse ses premiers médicaments sans avoir déposé un AMM. Un article de l'Express de 1993 accablant intitulé ''"Les apprentis sorciers du sida"'', et soustitré ''"Ils sont médecins ou non. Avec leurs gélules, parfois leur pendule, ils affirment pouvoir guérir des patients à bout d'espoir. Certains vont jusqu'à faire arrêter l'AZT. Tous pratiquent des prix exorbitants. Enquête sur un étrange business."'' offre un résumé de la situation<ref>http://www.lexpress.fr/informations/les-apprentis-sorciers-du-sida_595717.html</ref>.
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Un article du Point publié en 1995 intitulé "L'Etrange cas du professeur Beljanski<ref>http://www.lepoint.fr/actualites-societe/2007-01-26/l-etrange-cas-du-professeur-beljanski/920/0/100853</ref>:[...] ''Au fond, en blouse blanche, le « professeur » Beljanski.<br>Le mystérieux « professeur » Beljanski, devrait-on plutôt dire. Pour commencer, il n'est pas professeur, ni même docteur en médecine. D'ailleurs, la justice l'a condamné, en 1994, pour exercice illégal de la médecine et de la pharmacie. Plusieurs milliers de malades, atteints de maladies très graves, comme le cancer ou le sida, ont pourtant recours à ses « médicaments » illicites. Depuis octobre 1994, Mirko Beljanski peut même se targuer de compter dans sa clientèle un patient illustre nommé François Mitterrand - dont on pourra toujours se demander s'il lui a dû ou non quelque rémission. Quant aux pouvoirs publics, ils se trouvent en porte à faux face à ce biologiste qui prétend détenir des clés pour le traitement du cancer et du sida, mais s'obstine à taire la composition de ses produits.''<br>
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Un article du Point, publié le 18/11/1995, intitulé "L'Etrange cas du professeur Beljanski<ref>http://www.lepoint.fr/actualites-societe/2007-01-26/l-etrange-cas-du-professeur-beljanski/920/0/100853</ref>:Article très complet faisant le tour de l'affaire Beljansky. Citons quelques extraits:<br>[...] ''Au fond, en blouse blanche, le « professeur » Beljanski.<br>Le mystérieux « professeur » Beljanski, devrait-on plutôt dire. Pour commencer, il n'est pas professeur, ni même docteur en médecine. D'ailleurs, la justice l'a condamné, en 1994, pour exercice illégal de la médecine et de la pharmacie. Plusieurs milliers de malades, atteints de maladies très graves, comme le cancer ou le sida, ont pourtant recours à ses « médicaments » illicites. Depuis octobre 1994, Mirko Beljanski peut même se targuer de compter dans sa clientèle un patient illustre nommé François Mitterrand - dont on pourra toujours se demander s'il lui a dû ou non quelque rémission. Quant aux pouvoirs publics, ils se trouvent en porte à faux face à ce biologiste qui prétend détenir des clés pour le traitement du cancer et du sida, mais s'obstine à taire la composition de ses produits.''<br>
...] ''"Abandonner tout autre traitement : c'est cette exigence exorbitante de la part de Mirko Beljanski et de certains médecins prescrivant ses produits qui a conduit Claude Evin, ministre de la Santé en 1989, à porter plainte contre le chercheur et l'association qui le soutenait. Si bien qu'à l'hiver 1994, quelques mois après la condamnation de Beljanski, le cabinet de Simone Veil, ministre des Affaires sociales, connaît une période d'affolement : le traitement présidentiel allait faire de la publicité pour des produits illicites."''  
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[...] '''''"Abandonner tout autre traitement : c'est cette exigence exorbitante de la part de Mirko Beljanski et de certains médecins prescrivant ses produits qui a conduit Claude Evin, ministre de la Santé en 1989, à porter plainte contre le chercheur et l'association qui le soutenait'''''. Si bien qu'à l'hiver 1994, quelques mois après la condamnation de Beljanski, le cabinet de Simone Veil, ministre des Affaires sociales, connaît une période d'affolement : le traitement présidentiel allait faire de la publicité pour des produits illicites."''  
    
Peu avant son décès en 1998, Mirko Beljanski confia les droits exclusifs d’utilisation de son nom, de ses brevets ainsi que la license d’exploitation des produits qu’il développa à la société américaine Natural Source International, Ltd., présidée par sa fille Sylvie Beljanski. Aujourd’hui Natural Source International, Ltd. œuvre en coordination avec la Fondation Beljanski et le CIRIS (Association CIRIS, B.P. 09, 17550 Dolus d’Oléron).
 
Peu avant son décès en 1998, Mirko Beljanski confia les droits exclusifs d’utilisation de son nom, de ses brevets ainsi que la license d’exploitation des produits qu’il développa à la société américaine Natural Source International, Ltd., présidée par sa fille Sylvie Beljanski. Aujourd’hui Natural Source International, Ltd. œuvre en coordination avec la Fondation Beljanski et le CIRIS (Association CIRIS, B.P. 09, 17550 Dolus d’Oléron).
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