Magazine NEXUS

De Psiram
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Nexus est un magazine controversé qui parait bimestriellement et se vend en kiosque et par abonnement. Une version en français parait depuis 1999.

Ce magazine se présente lui-même ainsi:

"Le magazine NEXUS, est un bimestriel international vendu en kiosque et par abonnement. Son but est de publier une information scientifique alternative, habituellement proscrite, ou difficile à obtenir dans les domaines de la santé, de l'énergie, de la géopolitique, de la physique, de la biologie, de l'histoire, de l'économie, de l'exopolitique (ufologie), et des phénomènes inexpliqués.
Une information qui aborde la connaissance et les implications multiples des découvertes actuelles ou passées occultées par le courant de pensée majoritaire, qu'ils s'agissent des civilisations disparues et de leurs technologies, des origines de la vie sur Terre, de thérapies basées sur l'information, de l'énergie du point zéro, etc.
Une information qui tient compte de la mécanique quantique moderne, frange la plus avancée de la physique, qui réconcilie matière et esprit par une approche phénoménologique d'un Univers fonctionnant plus comme une gigantesque pensée que comme une simple machine inerte.
Une information pour appréhender une réalité infiniment plus large de l'identité humaine, et de sa place dans l'univers, aboutissant à une responsabilité et une liberté accrues permettant d'envisager de réelles réponses aux enjeux cruciaux de notre époque.
Nexus existe depuis 1987 en Australie. L'édition française reprend la plupart de ses articles originaux augmentés d'articles français le cas échéant depuis 1999.
Le terme "nexus" est un terme latin signifiant : lien, entrelas des causes et des effets.
"

Le ton général est donné. La lecture de quelques articles confirment les terribles soupçons qui pèsent en découvrant cette présentation.

En fait de science, le lecteur non averti peut facilement se laisser avoir par le jargon scientifique et technique pour couvrir des théories totalement fumeuses. Le fil conducteur de tous les articles de la revue, c'est que la " Science officielle " ignore en fait tout et que sa seule ligne de conduite et d'opprimer et d'exclure tous les " vrais " chercheurs et de censurer toutes leurs découvertes formidables . Toutes les thèses hallucinantes défendues dans la revue découlent de cette vision paranoïaque : y sont remises en causes la biologie cellulaire, la loi de Lavoisier(2), l'origine virale du SIDA etc...
[...][1]

Avis de l'Association française pour l'information scientifique (AFIS) sur Nexus

La revue Nexus vient de se voir retirer, le 19 juillet dernier, le taux de TVA à 2,10 % attribué aux journaux de presse d’information inscrits sur ses registres. La commission paritaire des publications et agences de presse (CPPAD) a en effet estimé :

« En ce qui concerne Nexus, il ressort des pièces versées au dossier, et notamment des numéros 37 à 43, que cette publication, en contestant dans de nombreux articles les acquis positifs de la science, mettant en doute l’innocuité des vaccins, et, partant, le principe même de la vaccination ou celui des greffes d’organes, est susceptible, si elle est lue au premier degré, d’inquiéter les esprits les plus fragiles, et ne présente pas, de ce fait, le caractère d’intérêt général quant à la diffusion de la pensée requis par les textes.»

Cette revue est en effet spécialisée dans tout ce qui est guerre contre la science, de la physique à la biologie en passant par les pratiques médicales. Elle souscrit à toutes les thèses les plus folles pourvu qu’elles soient contestataires et sectaires, voit des complots partout, mais se targue d’esprit libre.[2]

Avis de l'archéologue Jean-Loïc Le Quellec sur Nexus

L'archéologue Jean-Loïc Le Quellec indique, en 2011, que l'édition française de revue Nexus, dans le numéro de mai-juin 2010, fait l’éloge de « l’archéologie psychique », « autrement dit de l’emploi de la voyance en archéologie, en rhabillant la chose à l’aide d’une dénomination plus convenable : « archéologie intuitive » », méthode américaine qui a fait l’objet d’une réfutation en règle par Marshal McKusick dans le Journal of Field Archaeology dès 1982, ce que méconnait l'auteur de Nexus, ou qu'il omet de signaler, et qu'« en publiant ainsi des textes très superficiels et en ignorant souverainement l’avis des spécialistes, les revues de ce genre ne peuvent aucunement prétendre à divulguer une « information scientifique ».[3]

Avis d'Alexandre Maotti sur Nexus

Alexandre Moatti affirme en 2013, concernant l'édition française, « en médecine, la revue propose aussi une « alternative santé » […] : elle s'oppose à la vaccination, qu'elle considère comme faisant partie du complot ; quant au cancer, ce pourrait être un simple champignon, à traiter au bicarbonate de soude. La diffusion par Nexus de ce genre d'idées lui à fait perdre l'agrément paritaire de la presse (avec taux réduit de TVA et de frais postaux y afférant) ». Pour lui, « la principale caractéristique de Nexus, qui semble être sa raison d'être, est l'explication exogène de l'humanité […]. La théorie de Darwin est une plaisanterie, mais sans doute moins que ne l'est la « fable de la Création », indique Nexus. Il s'agit de discréditer aussi bien la théorie scientifique explicative (Darwin) que la théorie alternative des croyants (la Création), ce au profit d'une explication exogène de l'humanité — la vie sur Terre a été amenée par des extraterrestres ».ref>https://books.google.fr/books?id=Qm79n6-dea8C&pg=PA140&dq=nexus#v=onepage&q=nexus&f=false</ref> Passage concernant Nexus dans le livre "Alterscience, Postures, Dogmes, Idéologies" d'Alexandre Maotti paru le 17 janvier 2013</ref>

Références

  1. http://imposteurs.over-blog.com/article-14915107.html Article Nexus ou la paranoïa alternative publié en 2007
  2. http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article898 Un monde fou, fou, fou : SPS n° 275, décembre 2006. A propose de Nexus, voir tout en bas de l'article le passage sous-titré "La revue Nexus porte atteinte à la santé publique"
  3. http://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article1600 L’archéologie romantique, une pseudo-archéologie. Entretien avec Jean-Loïc Le Quellec Propos recueillis par Yann Kindo et Philippe Le Vigouroux - SPS n° 294, janvier 2011
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