Médecine orthomoléculaire

De Psiram
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Le médecine orthomoléculaire est une méthode pseudo-médicale sur laquelle Linus Pauling a exercé une influence décisive. Elle est basée sur l'utilisation de doses élevées de vitamines et de minéraux pour la prévention et le traitement de la maladie.

Aucune preuve médicale de son efficacité n'a être apportée jusqu'à présent. Dans la médecine orthomoléculaire, on recommande en règle générale de prendre quotidiennement des doses beaucoup plus élevées de vitamines qu'il n'est nécessaire physiologiquement et justifié sur le plan médical et scientifique.

Plusieurs études montrent qu'à long terme l'administration de hautes doses de vitamines, comme c'est pratiqué dans la médecine orthomoléculaire, peut conduire à de sérieux problèmes de santé et raccourcir l'espérance de vie moyenne.

Théorie

De l'avis des représentants de la médecine orthomoléculaire, un déséquilibre biochimique dans le corps conduit à la maladie. On essaie de corriger ce déséquilibre en prenant de fortes doses de vitamines, minéraux, acides gras essentiels et acides aminés sous forme de compléments alimentaires.

Les représentants de la médecine orthomoléculaire sont d'avis que les aliments d'aujourd'hui sont appauvris en ingrédients essentiels par les méthodes de culture, le transport, la transformation et le stockage à tel point qu'ils ne permettraient pas couvrir seuls les besoins de l'alimentation normale quotidienne et que, par conséquent, un apport supplémentaire de ces substances serait nécessaire.

Certaines vitamines comme les vitamines C et E agissent comme des antioxydants. Avec la prise de hautes doses de ces vitamines, on espère, en raison de l'effet antioxydatif, un effet préventif contre des maladies cardiovasculaires, le cancer et les refroidissements.

Certains acides aminés sont des précurseurs de transmetteurs et hormones endogènes (par exemple, le Tryptophane [précuseur] de la Sérotonine, la Tyrosine [précurseur] de la Dopamine et de la Mélatonine et l'Histidine [précuseur de l'histamine). On essaie de compenser un manque de ces substances avec des préparations qui contiennent ces acides aminés. Cependant, de tels états de manque, quand ils existent donc réellement, peuvent également apparaître quand le corps ne peut pas absorber (correctement) ou transformer la substance qui est un précurseur ou un transmetteur, et ne dépendent donc pas de la quantité qu'on en absorbe (voir aussi l'article Psychiatrie orthomoléculaire [1]).

Domaines d'utilisation

La médecine orthomoléculaire est recommandée par ses partisans dans de nombreuses indications: pour la prévention contre le cancer, la sclérose en plaques, l'athérosclérose, le diabète de l'adulte, l'ostéoporose, les rhumatismes, les infections grippales et d'autres maladies.

Critique

Les bases de la médecine orthomoléculaire vont d'hypothèses semi-scientifiques jusqu'à des hypothèses pseudo-scientifiques. C'est surtout le commerce de compléments alimentaires qui bénéficie des retombées subtantielles de cette sorte de thérapie.

La prétendue carence de la population en substances nutritives ne sont pas le résultat d'études scientifiques reconnues concernant la diététique. Ainsi, l'étude approfondie de la prestigieuse American Medical Society en vient à la conclusion que la supposition d'une carence générale en vitamines et minéraux de la population est inexacte, que la supposition que de nombreuses maladies seraient dûes à une mauvaise alimentation est fausse et que la supposition que de nombreuses maladies pourraient être guéries par la supplémentation, est erronée.[2]

Etudes sur l'efficacité

Jusqu'à maintenant, l'efficacité du concept de la médecine orthomoléculaire n'a pas pu être prouvée par des études scientifiques et médicales et qu'on puisse en apporter la preuve dans le futur est considéré comme improbable.

La vitamine A (ß-carotene)

Singh et al. ont constaté chez 505 patients qu'un régime alimentaire réduit en glucides et en graisse et enrichi avec de la vitamine C, E et bêta-carotène fait augmenter les concentrations plasmatiques de vitamine C une semaine après l'infarctus, mais cela ne dit rien au sujet d'un effet protecteur éventuel sur le coeur.

La vitamine B12

Références

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