Modifications

Aller à la navigation Aller à la recherche
6 442 octets ajoutés ,  20 octobre 2010 à 15:26
aucun résumé des modifications
Ligne 20 : Ligne 20 :     
Nous documentons ici par ordre chronologique des cas bien documentés comme exemples de la réalité de la NMG. Beaucoup d’autre cas ne sont pas énumérés, faute de témoins et documents sérieux. Les rapports que nous montrons sont en relation soit avec Hamer lui-même, soit avec son élève Claude Sabbah (biologie totale, une doctrine très voisine de celle de la NMG), la méta-médecine et de thérapeutes qui s’orientent vers la NMG.
 
Nous documentons ici par ordre chronologique des cas bien documentés comme exemples de la réalité de la NMG. Beaucoup d’autre cas ne sont pas énumérés, faute de témoins et documents sérieux. Les rapports que nous montrons sont en relation soit avec Hamer lui-même, soit avec son élève Claude Sabbah (biologie totale, une doctrine très voisine de celle de la NMG), la méta-médecine et de thérapeutes qui s’orientent vers la NMG.
 +
==Le premier cas: sa femme==
 +
Selon Hamer lui-même, le premier cas à être traité de selon les méthodes de la NMG, a été celui de sa femme Sigrid Oldenburg, atteinte d’un cancer au sein. Elle mourra néanmoins plus tard, en 1985.
 +
 +
==Le début: L’échec total de la NMG dans plusieurs cliniques de Hamer dans les années 80==
 +
La Nouvelle Médecine Germanique échouait de façon spectaculaire durant les premiers essais humains de Hamer, quand il était le seul médecin responsable des cliniques privées.
 +
 +
Deux journalistes de l’ hebdomadaire allemand  « Der Stern" ont pu identifier 50 patients de Hamer dans sa clinique de „Rosenhof“, à Bad Krozingen. Quelque mois après la fermeture de l’établissement, sur ces 50 personnes, seules 7 étaient encore en vie.
 +
 +
De nombreuses personnes (surtout françaises venues de Chambéry) sont décédées dans la clinique privée de Hamer (seul médecin responsable) à Katzenelnbogen. (voir à ce propos: la documentation d’anciennes collaboratrices de Hamer à Katzenelnbogen).
 +
 +
==1995: Olivia Pilhar (Autriche)==
 +
La petite autrichienne Olivia Pilhar avait six ans, quand en mai 1995, elle eut un néphroblastome (tumeur de Wilms“) à un rein. Une thérapie anticancéreuse fut suggérée avec un bon pronostic d’environ 90%. Mais, la thérapie est douloureuse et une néphrectomie à un rein est nécessaire, de plus une chimiothérapie provoque la perte temporaire des cheveux. Les parents de Olivia se mettaient en contact avec une femme médecin de Vienne (Wien, très probablement Elisabeth Rozkydal). Celle-ci les mettait en contact avec Hamer, qui à ce moment-là avait déjà perdu l’autorisation d’exercer la médecine depuis neuf ans. Hamer promettait au début ce que les parents espéraient: l’origine des douleurs d’Olivia était des simples flatulences (météorismes), et il fallait seulement caresser et masser le ventre. L’enfant, selon Hamer, guérirait toute seule, sans thérapie particulière. Le „diagnostic à distance“ de Hamer: un „conflit de famine“ ('Verhungerungskonflikt'), parce que Olivia n’aimait pas la nourriture préparée par la grand-mère (après un déménagement, la grand-mère préparait les repas). Selon le diagnostic à distance de Hamer, Olivia aurait un cancer du foie supplémentaire, apparu en très peu de temps. A cause du temps nécessaire à la formation d’un cancer (temps de latence), ceci est scientifiquement impossible. Hamer a conseillé à la mère de ne plus travailler et de rester auprès de l‘enfant – ce geste suffirait à guérir Olivia. Les parents évitaient de parler du contact avec Hamer avec les médecins d’Olivia. Ensuite les parents ont fuit avec leur enfant à l‘aide de quatre membres de la secte religieuse Fiat Lux a Kärnten (Autriche), et enfin, via Munich (München), à Malaga chez Hamer (qui vivait a l’époque près de Malaga en Espagne). Mais, en Espagne, la guérison n’arrivait pas. La tumeur grossissait de plus en plus et la situation s’aggravait. Le volume de début de la tumeur était de 250 ml (un quart de litre), à Malaga le volume augmenta jusqu’à 4,2 litres et plus tard à 6 litres, le volume d’un ballon de football. Olivia avait de plus en plus de problèmes pour respirer, car la tumeur poussait d’en bas sur les poumons qui commençaient à s‘enflammer. Les jambes étaient gonflées, le sang ne pouvait plus retourner sans obstacle vers le cœur. Ensuite le poumon de droite s’écroulait complètement. „Le ventre était gonflé comme celui d’une femme enceinte qui attends des gémelles“ disaient les médecins. Et Olivia avait de fortes douleurs. La TV allemande „Spiegel-TV“ arriva à trouver la famille Pilhar en Espagne. Hamer en profitait pour se présenter au monde. Il poussa la petite fille à se montrer durant une promenade le long de la plage de Malaga pour montrer qu’Olivia allait bien et que sa méthode fonctionnerait. Entre temps, en Autriche, un tribunal enlevait aux parents leurs droits de garde pour sept ans. A l’aide de la police, l’enfant fut transportée en Autriche où elle a subi une intervention chirurgicale et une chimiothérapie avec succès. Olivia est en bonne sante aujourd’hui (2010), 15 ans après la thérapie.
 +
 +
La presse de l’époque portait un grand intérêt au cas d’Olivia et à ses souffrances. Le père, Helmut Pilhar, envoyait des photos de sa fille à la presse pour influence l’opinion publique et vendait des droits de film pour une somme de 500000 Schilling. 
 +
 +
Hamer essayait de renforcer les liens entre les parents et lui-même en divulguant des messages menaçants: les médecins, selon-lui, essayaient d’exécuter leur fille, disait-il. Selon Hamer, les médecins auraient provoqué des métastases (qui n’étaient pas présentes – donc inventées par lui) : métastases au foie, au cerveau et dans le péricarde. La chimiothérapie tuerait à 95%. Toutes ces interventions contredisent clairement la doctrine hamérienne qui préconise de ne pas terroriser le malade, et d’établir un contact empathique et respectueux envers lui.
 +
 +
Les parents d’Olivia furent à la fin condamnés à une peine de 8 mois de prison avec probation. Le père, Helmut Pilhat, vit actuellement de la vente de livres, œuvres et conférences à propos de la NMG. C’est un ancien ingénieur qui ne possède aucune formation professionnelle en médecine, pas plus que sa femme. Il est resté un des fidèles d'airain de Hamer, et répète aussi les affirmations antisémites et anti-juives de Hamer. Hamer, en mars 2010, a déclaré Helmut Pilhar „agrégé“ de l’université de Sandefjord en matière „théorie de la nouvelle médecine“. La soi-disant université de Sandefjord est une simple entreprise pour la vente des livres de Hamer, enregistrée a l’adresse privée de Hamer et comprend une seule personne: le „recteur Hamer“.
 +
 +
Olivia est actuellement en bonne santé et est devenue une femme adulte. En 2008, elle a été élue durant un concours parmi 3000 filles à cause de sa „beauté captivante“ dans le groupe gagnant. Dans une interview avec l’hebdomadaire autrichien Madonna elle disait qu’elle allait très bien. L’interview n’avait pas plu au père d’Olivia. En 2010 il demandait, selon une source, une somme de 800000 a 1000000 Euro pour une interview de Olivia pour le journal autrichien „News“.
    
==Bibliographie==
 
==Bibliographie==
7 091

modifications

Menu de navigation