La France En Action

La France En Action était un petit parti politique français créé en 2004 par Jean-Marc Governatori [1]. En mars 2009, La France en Action s'allie avec Génération écologie et le Mouvement Écologiste Indépendant pour former la coalition politique Alliance Ecologique Indépendante (AEI)[2]. En 2010 Génération écologie se retire de l'AEI. En 2011 La France En Action, en compagnie de mouvements de défense des animaux, reprend à son compte l'Alliance Ecologique Indépendante[3], elle est dirigée depuis 2011 pour l'essentiel par Jean-Marc Governatori[4]. Celui-ci se présente à la candidature à l'élection présidentielle de 2012, mais n'a pas réussi à obtenir les 500 signatures nécessaires.

Un des thèmes favoris de Mr Governatori est la médecine alternative[5], il donne son appui aux divers acteurs de ce secteur et ceux-ci sont ses candidats aux élections. Il est bien connu que les thèmes de l'écologie, de la nourriture bio, de modes de vie proche de la nature servent de tremplin à maintes pratiques de médecines complémentaires et de médecines alternatives, ce qui explique le rapprochement avec les écologistes et l'évolution du nom.

Sous son égide a été créée en 2009 l'Alliance Pour la Santé (APS)[6], association de défense des médecines non-conventionnelles. L’APS, qui compte avoir au moins deux référents par départements, est présidée par Michèle Richet, responsable de la commission santé de La France En Action (FEA)[7].

Divers candidats se présentant sous la bannière de La France En Action

Aux législatives de 2007: Christian Cotten vendeur de silicium organique, Thierry Bécourt, l'islamiste, intégriste, antisémite et conspirationiste Smaïn Bédrouni[8], Roselyne Morel, Sylvie Simon, le Dr Martine Gardénal (orientation homéopathie), Philippe Dargère et Chantal Dargère sa femme, ...

Liens externes

  • http://ns4005993.ip-192-99-13.net/FEA.pdf Médiapart Le Journal. Législatives de 2007 : les sectes se cachaient-elles dans les urnes ? Par Fabrice Arfi. Le parti politique La France en action, dont le leitmotiv est «le bien-être durable de tous les êtres» , a-t-il été le paravent des sectes lors des élections législatives de juin 2007 ? C’est la question, délicate, à laquelle les juges de la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris vont devoir répondre ce jeudi 16 octobre. Trois anciens candidats de cette organisation autoproclamée «parmi les dix premiers partis français» poursuivent en citation directe l’ancien juge et député UMP Georges Fenech qui avait pointé, quelques jours avant le premier tour des législatives, les «liens» entre des représentants de La France en action (FEA) et diverses mouvances sectaires comme l’Eglise de scientologie.
    Les plaignants, Christian Cotten (candidat dans les Hauts-de-Seine), Thierry Bécourt (Nord) et Smaïn Bedrouni (Seine-Saint-Denis), s’estiment victimes tout à la fois d’«injures [...] en raison de leur appartenance à une religion déterminée» , de «diffamation» et de «détournement de suffrages par fausses nouvelles».
    Ce premier rendez-vous judiciaire, qui sera suivi pour Georges Fenech dans les prochains mois d’un autre procès intenté par le fondateur de la FEA, l’homme d’affaires niçois Jean-Marc Governatori, s’apparente d’ores et déjà à un baptême du feu pour le nouveau patron français de la lutte anti-sectes. Car, ironie du sort, le premier ministre François Fillon a nommé, le 26 septembre dernier, l’ancien magistrat au poste de président de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes). Au grand dam des partisans déclarés des «minorités spirituelles» , dont Christian Cotten, Thierry Bécourt, Smaïn Bedrouni et Jean-Marc Governatori ? voir ici une interview donnée par ce dernier au Centre d’information et de conseil des nouvelles spiritualités, qui propose un «autre regard sur les sectes» . [...] Le 7 juin 2007, soit trois jours avant le premier tour des élections législatives, le candidat Fenech (photo) ? il a perdu, depuis, son siège de député, le Conseil constitutionnel ayant rejeté ses comptes de campagne ? a présenté La France en actioncomme «l’émanation de plusieurs mouvements sectaires» , selon les termes d’une dépêche de l’Agence France-Presse (AFP) reprise dans plusieurs médias.
    La FEA, qui a présenté près de cinq cents candidats dans toute la France, a vu quarante-six de ses représentants obtenir plus de 1% des suffrages à l’issue des législatives. Et il s’en est fallu de très peu, une dizaine de voix seulement, selon les décomptes du ministère de l’intérieur, pour que le parti incriminé n’obtienne le financement public alloué à toutes les organisations politiques ayant enregistré 1% des voix dans au moins cinquante circonscriptions. C’est-à-dire plusieurs dizaines de milliers d’euros de manque à gagner par an dans le cas présent. [...]
  • http://www.prevensectes.com/FEA.pdf L'activisme judiciaires de certains membres de La France En Action, et en particulier de Christian Cotten
  • http://www.youtube.com/watch?v=dpeQ9RYZcMA Une vidéo de Me Isabelle Robard, qui défend les médecines non-conventionnelle. Elle fut l'avocate de Mr Jean-Marc Governatori qui avait intenté un procès contre Mr Fenech président de la MIVILUDE et que Mr Governatori a perdu. Elle conclue sa vidéo en déclarant que le parti de Mr Governatori était le seul à aller dans la bonne direction.

Références