Jacques Benveniste

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Jacques Benveniste

Jacques Benveniste [1], né le 12 mars 1935, décédé le 3 octobre 2004, était un médecin et immunologiste français. De 1953 à 1960, il étudie la médecine à la faculté de Paris, à partir de 1965, il travaille à l'Institut de recherche sur le cancer du CNRS, puis en parallèle devient chef de clinique à la faculté de médecine de 1967 à 1969. A partir de 1973 il poursuit sa carrière à l'INSERM où il dirige plusieurs unités de recherche. Il est connu pour avoir publié en 1988 des travaux de recherche sur la mémoire de l'eau[2], recherches qui avaient été financées par les laboratoires Boiron connus pour leurs spécialités en homéopathie. Cette publication donna naissance à une controverse qui a mené à l'éviction de Benveniste de l'INSERM en 1995. Après cette éviction Benveniste fonda en 1997 son propre petit institut de recherche (www.digibio.com).

Le Pr Luc Montagnier[3] et la Société DigiBio (alors dirigée par les héritiers de Benveniste) avaient créé, le 12 juin 2006, la société NANECTIS BIOTECHNOLOGIES spécialisée dans la biologie numérique. Un article intitulé "La mémoire de l'eau intéresse Luc Montanier"[4] permet de comprendre pourquoi Luc Montanier fait partie des références favorites de la Biologie totale qui est favorable à l'homoéopathie, et par conséquant à la théorie de la mémoire de l’eau, qui, si elle avait été avérée, expliquerait le principe de l’homéopathie. Ici[5] une vidéo où Montanier prend la défense des thèses de Benveniste.

Suite à cette vidéo, l'AFIS a publié un article critiquant cette prise de position de Montagnier[6] et cite la vidéo[7] où Montagnier affirme que pour ne pas être infecté par le virus du Sida, et autres maladies, il suffirait de bénéficier de bonnes conditions sanitaires et d'avoir de bonnes défenses immunitaires (et où il ne mentionne même pas le préservatif), rejoignant ainsi de fait les partisants de la Biologie totale pour lesquels les microbes et virus n'expliquent rien et que le terrain est tout.

En décembre 2010, Luc Montagnier a annoncé dans le journal Science et dans le quotidien Le Monde [8] qu'il s'exilait en Chine pour «échapper à la terreur intellectuelle » entourant Jacques Benveniste, un « Gallilée des temps modernes», et la mémoire de l'eau. A l'Institut Montagnier de Shangai[9], il poursuivra ses recherches sur les modifications dans la structure de l'eau causées par l'ADN et persistant à de très hautes dilutions.

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références