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On y retrouve la plupart des têtes de file de ceux qu'on peut qualifer de détracteurs de la médecine conventionnelle.
 
On y retrouve la plupart des têtes de file de ceux qu'on peut qualifer de détracteurs de la médecine conventionnelle.
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== La Nébuleuse Laarman ==
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Un article "Pollinis : balade dans la nébuleuse Laarman"<ref>http://agriculture-environnement.fr/a-la-une,6/article/pollinis-balade-dans-la-ne%CC%81buleuse-laarman</ref> permet, entre autres, de comprendre les liens étroits existant entre [[Santé Nature Innovation]] et l'IPSN et la répartition des tâches entre ces deux organismes. Après une étude sur les nombreux membres de la famille Laarman, ses méthodes et réseaux, sur Vincent Laarman et [[Santé Nature Innovation]], vient le tour de l'IPSN.
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"'''''L’Institut pour la protection de la santé naturelle (IPSN)'''<br>À l’instar des autres associations de la nébuleuse Laarman, l’IPSN serait le fruit d’une action « spontanée » de citoyens : « À l’origine de la création de l’Institut pour la protection de la santé naturelle, il y a la mobilisation spontanée d’un groupe de citoyens avertis et sensibles aux problématiques de la médecine naturelle ». Aucune précision sur ce groupe de citoyens ne figure sur le site. Et pour cause ! L’IPSN est avant tout la création d’un certain Augustin de Livois, son président et unique salarié. « Après avoir exercé le métier de lobbyiste à Bruxelles, je me suis mis à mon compte en 2010. Des médecins [[homéopathie|homéopathes]] m’ayant demandé de lancer un collectif pour les défendre, ma première action a consisté à faire circuler une pétition qui a rassemblé 1,4 million de signatures », a-t-il expliqué à A&E lors d’un entretien.<br>En décembre 2011, Augustin de Livois transforme le collectif en association et dépose les statuts à Bruxelles, son lieu de résidence. Modeste, son budget s’élève à 60000 euros. De quoi lui payer son salaire, le loyer de l’association et les quelques prestataires de services. « Environ un tiers de nos revenus proviennent des dons, un autre tiers, des recettes de nos conférences (qui ont lieu environ une fois par mois), et le reste, d’un partenariat avec SNI Éditions », précise l’ancien lobbyiste. Car Vincent Laarman, un ami du frère d’Augustin, est évidemment de l’aventure ! Depuis la création de l’institut, il apporte à celui-ci environ 15000 euros par an, confirme Augustin de Livois. Mais surtout, c’est lui qui se charge gratuitement de la gestion des fichiers et des envois par mail. En échange, le patron de l’IPSN affiche sur ses newsletters, qui sont adressées chaque semaine à ses abonnés, un lien qui renvoie au site santenatureinnovation.com de Laarman. Augustin de Livois se défend de faire partie de la nébuleuse Laarman. « L’IPSN, c’est mon bébé », affirme-t-il, tout en admettant que Vincent et lui ont « des points de convergence ». Difficile en effet de trouver des différences dans les propos des deux complices sur les bienfaits des [[médecine alternative|médecines alternatives]] en tout genre...<br>Vincent Laarman n’a d’ailleurs jamais dissimulé son soutien à l’IPSN. « Faut-il lancer une nouvelle pétition sur les polluants qui empoisonnent nos rivières, nos nappes phréatiques, nos océans ? C’est bien sûr la question que je me suis posée, et que j’ai posée à Augustin de Livois, le président de l’Institut pour la protection de la santé naturelle (IPSN), que nous “sponsorisons “depuis l’origine », peut-on lire dans l’une de ses newsletters. « N’oubliez pas non plus que, même si nous faisons de notre côté tout ce que nous pouvons pour soutenir financièrement l’IPSN, il s’agit d’une association non subventionnée par les pouvoirs publics, et tous les dons sont bienvenus pour les aider à défendre notre droit à tous de nous soigner autrement », poursuit l’auteur de la newsletter.<br>Comme pour les autres associations de la nébuleuse Laarman, le fichier de l’IPSN —500000 adresses selon Augustin– a été constitué grâce à de nombreuses pétitions, toujours soutenues par des vidéos qui ressemblent à s’y méprendre à celles réalisées par la société SNI Éditions et Pollinis. « Nous avons probablement les mêmes prestataires », reconnaît Augustin de Livois... Parmi celles-ci, une vidéo dans laquelle le [[Henri Joyeux|Pr Joyeux]], membre de son comité scientifique, fait part de son [[critique de la vaccination|opposition à la vaccination]] des enfants contre les papillomavirus, a circulé sur le net en 2014. La même année, l’IPSN a lancé une pétition pour soutenir le viticulteur bio Emmanuel Giboulot. Une opération qui a connu un véritable succès grâce au buzz internet ! Et qui a soulevé quelques interrogations quant à l’usage des adresses récoltées...<br>Cette année, le président de l’IPSN prépare une grande conférence sur les nouveaux traitements issus de la « santé naturelle ». Elle aura lieu au Parc Floral à Paris, les 3 et 4 octobre prochains. « Je dois encore finaliser le programme, mais je peux vous annoncer la présence du [[Henri Joyeux|Pr Joyeux]], et aussi celle de [[Gilles-Éric Séralini]] et de Jean-Marie Pelt, du CRIIGEN », se réjouit Augustin de Livois, qui entend ainsi élargir son petit réseau d’amis. Joël Spiroux de Vendômois, le médecin [[homéopathie|homéopathe]] et [[acupuncture|acupuncteur]] du CRIIGEN, en fait déjà partie...<br>Bien entendu, le patron de l’IPSN est également un ardent soutien du Conservatoire des Fermes et de la Nature. Il en a même été l’un de ses premiers promoteurs ! « C’est un très beau projet, essentiel et novateur ; un combat pour la vie auquel je suis particulièrement sensible et que je soutiens sans réserve », écrivait-il dès 2012 au sujet du réseau de conservatoires d’abeilles. Aujourd’hui, il confirme ses dires : « Je connais moins bien Nicolas, que je n’ai rencontré que trois ou quatre fois, mais ce qu’il fait en défense des abeilles, c’est bien ».<br>La boucle est donc bouclée : l’IPSN et Pollinis sont deux associations qui participent – certes indirectement – au business santé de Vincent Laarman : la première fait office de vitrine pour les [[médecine alternative|médecines alternatives]], tandis que la seconde mène sa petite guérilla contre les produits chimiques ; et toutes deux rassemblent des adresses particulièrement attractives pour Laarman. Aujourd’hui, Bernard Vaissière, de l’INRA, sert d’hameçon à la seconde, tout comme en 2014, le viticulteur bio Emmanuel Giboulot a servi d’appât à la première. Avant eux, le Colonel Schmitt, dont la malheureuse fille, Anne-Lorraine, a été assassinée à coups de couteau dans le RER, a rempli le même office. Parrain de l’Institut pour la Justice pendant deux ans, le colonel a depuis lors cessé toute collaboration avec l’IPJ, en raison de désaccords sur « le fonctionnement de cette association ».''"
    
== Liens externes ==
 
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