Fédération Française contre les Maladies Vectorielles à Tiques

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La Fédération Française contre les Maladies Vectorielles à Tiques (FFMVT) est une association créée en 2015 regroupant des associations de patients Lyme, des médecins et des chercheurs. La personnalité la plus marquante et médiatisée de cet organisme est le Prof Christian Perronne qui en est vice-président et président de son Conseil scientifique. Richard Horowitz en est le membre d'honneur [1].

La FFMVT (Fédération française contre les maladies vectorielles à tiques) avait explicitement inscrit dans ses statuts l’objectif de « diffuser en France les directives et protocoles de soins longs, dont les lignes directrices de l’ILADS » [depuis, cette phrase a disparu des objectifs de la FFMVT]. Dans le cadre de la consultation mise en place par le gouvernement, elle propose « une liste d’experts […] pour porter les positions de l’ILADS ».

Les associations de "patients Lyme" regroupées par la FFMVT sont l'association France Lyme créée en 2008 [2], l'association LYM’PACT créée en en juillet 2012[3] et l'association Le Relais de Lyme, créée en 2014, membre fondateur de la FFMVT [4]. S'y rattache un Fonds de dotation Recherche BIOTIQUE contre la Borréliose de Lyme dont le Conseil d'administration est composé de Alain Trautmann, Yves Malthièry, Raouf Ghozzi, Hugues Gascan, Christian Perronne et Hans Yssel [5], et le Conseil Scientifique est le même que celui de la FFMVT.

Le Conseil Scientifique de la FFMVT était composé au 30/09/2018 de : Christian Perronne (Président du Conseil Scientifique de la FFMVT), Hugues Gascan (Vice-Président du Conseil Scientifique de la FFMVT), Raouf Ghozzi [Président de la FFMVT, exerçant à l'hôpital de Lannmezan], Alexis LACOUT Radiologue à Aurillac, Yves Malthièry, Camille Mazé, Philippe Raymond [Membre fondateur de Chronimed, Membre fondateur et du conseil scientifique de la FFMVT, qui propose des cours de formation continue des médecins à la maladie de Lyme, dont, curieusement, une partie, "Perfectionnement II", ne peut manifestement pas être prise en charge ni remboursée par la formation continue des médecins… [6]], Alain Trautmann, Paul Trouillas et Hans Yssel.

La conférence internationale annuelle de l’ILADS s’est tenue à Paris en juin 2017 sous la présidence scientifique du Pr Christian Perronne, alors président de la FFMVT [7], lors de cette conférence l'un des Exibitors (exposants) était IGeneX Inc., un laboratoire d'analyse dont le propriétaire et président était (jusqu'en 2015 date de sa retraite) Nick Harris, un des membres fondateurs de l'ILADS. [8]

Communiqué de presse de l’Académie nationale de médecine du 26 octobre 2017

L’Académie de médecine dénonce les tromperies à propos de la maladie de Lyme [9] :

La maladie de Lyme suscite une inquiétude croissante dans une partie de la population française, attisée par la diffusion d’assertions sans fondement scientifique, notamment par la « Fédération française contre les maladies vectorielles à tiques ».

Pour répondre aux interrogations de patients désorientés, un Plan de lutte contre la maladie de Lyme et les maladies transmissibles par les tiques a été lancé fin 2016 par le Ministère des affaires sociales et de la santé. Ce plan prévoit l’élaboration d’un protocole national de diagnostic et de soins afin notamment de limiter l’errance des patients souffrant de symptômes chroniques, souvent subjectifs, qui ont été imputés à la « maladie de Lyme » sans aucune preuve.

L’Académie de médecine, alertée par les rumeurs diffusées par des groupes de pression, tient à préciser fermement la position exposée lors de sa séance du 20 septembre 2016 [1].

Elle rappelle d’abord l’existence de faits scientifiquement établis :

La maladie de Lyme est une maladie infectieuse due une bactérie du complexe Borrelia burgdorferi sensu lato transmise à l’homme par la morsure d’une tique infectée. Elle est individualisée sur le plan clinique par une évolution en trois phases : phase primaire de diffusion locale de la bactérie, phase secondaire de focalisation tissulaire, phase tertiaire où peuvent intervenir des phénomènes inflammatoires et dysimmunitaires, l’infection guérissant spontanément au stade primaire dans 70 à 80% des cas.
Le diagnostic de la borréliose de Lyme repose sur la clinique à la phase primaire puis, aux stades suivants, sur la clinique et la sérologie. La sérologie associe deux méthodes : des tests ELISA pour le dépistage, l’immuno-empreinte (Western blot) pour la confirmation. Les tests disponibles ont actuellement une sensibilité de 80 à 95% et une spécificité qui dépasse 90%. La sérologie est la plus utile en phase secondaire, avec des taux de positivité de 70 à 90 %. Les anticorps peuvent persister plusieurs années, même après un traitement efficace.
L’antibiothérapie en phase primaire entraîne une guérison rapide et définitive. L’efficacité clinique du traitement est plus lente en phase secondaire et en phase tertiaire.

Elle souligne que certaines assertions n’ont pas de base scientifique

La « maladie de Lyme chronique», qui serait liée à la persistance de l’agent pathogène dans l’organisme pendant des années, repose sur l’hypothèse non scientifiquement démontrée d’une « crypto-infection » servant à justifier le recours à des traitements antibiotiques prolongés.
L’attribution de symptômes mal définis, subjectifs (fatigue, crampes, douleurs musculaires, acouphènes, troubles du sommeil ou de l’humeur, pertes de mémoire, etc.) à cette « maladie de Lyme chronique» ne repose sur aucun élément de preuve.
La calibration des tests Elisa est nécessaire pour limiter à 5% le taux de faux positifs. Les responsables de laboratoires doivent résister à la demande de praticiens désinformés, soucieux de confirmer coûte que coûte, y compris par la modification des seuils de positivité des tests, leur diagnostic de « maladie de Lyme chronique» devant des tableaux cliniques indéterminés.
L’efficacité revendiquée de traitements antibiotiques prolongés, parfois associés à des médicaments antiparasitaires, antifongiques ou anti-inflammatoires, ne repose sur aucune donnée expérimentale probante et ne s’appuie sur aucun essai clinique randomisé contrôlé. En revanche, de telles prescriptions sont dangereuses pour le malade, conséquentes pour l’écologie microbienne, risquées pour la Santé publique et dispendieuses pour l’Assurance maladie.

Elle appelle les médecins à ne pas nourrir l’angoisse de patients désorientés en leur faisant miroiter le diagnostic de « maladie de Lyme chronique » et invite les pouvoirs publics à être attentifs à cette dérive.

Au mépris de toute démarche scientifique et forts de leur seule intime conviction, des médecins, « Lyme doctors» auto-proclamés, dont certains sont soumis à des liens d’intérêt, entretiennent l’inquiétude chez de nombreux malades en errance diagnostique et nourrissent leurs récriminations infondées en se faisant l’écho en Europe, notamment en France, de l’ILADS (International Lyme and Associated Diseases Society), association non reconnue par les instances officielles outre-Atlantique.
Face aux malades souffrant de symptômes chroniques non étiquetés et qui se sentent délaissés, les médecins ne doivent pas céder à la facilité du diagnostic de « maladie de Lyme chronique» ni les soumettre à des traitements prolongés, inutiles et dangereux. Ces malades doivent pouvoir bénéficier d’une prise en charge diagnostique multidisciplinaire. Le « Lyme » est une mauvaise réponse médicale à la question légitime d’un patient qui souffre.
Le protocole national de diagnostic et de soins prévu par le Plan de lutte contre la maladie de Lyme et les maladies transmissibles par les tiques devra s’appuyer sur les faits scientifiquement établis et ne devra pas être influencé par des assertions aujourd’hui scientifiquement non fondées.

En conclusion, l’Académie de médecine

1. Confirme la validité des recommandations nationales en vigueur émanant de la 16ème Conférence de consensus du 13 décembre 2006 « Borreliose de Lyme : démarches diagnostiques, thérapeutiques et préventives » rappelées par le Haut Conseil de la Santé Publique dans son rapport du 28 mars 2014 et met en garde contre toute sollicitation de révision scientifiquement infondée.
2. Met solennellement en garde les pouvoirs publics qui, afin de répondre à l’inquiétude des patients trompés par des groupes de pression, cèderaient au chantage dont ils sont l’objet sans référence scientifique et porteraient ainsi une lourde responsabilité dans l’adoption de mesures inappropriées.
3. Désapprouve l’attitude des praticiens qui cèdent à la facilité trompeuse du diagnostic de « maladie de Lyme chronique » face à des patients en errance diagnostique.
4. Condamne sévèrement les campagnes de désinformation menées par des groupes de pression en quête de judiciarisation et de réparations financières d’un préjudice inexistant.

[1] Maladie de Lyme : prise de position de l’Académie nationale de médecine. Acad. Natle Méd. 2016 ;200(7):1349-50.

Communiqué de presse de l’Académie Nationale de Médecine du 2 juillet 2018… [10]

Dans un précédent communiqué de presse (1), l’Académie nationale de médecine avait souhaité attirer l’attention des autorités et du public sur les dérives et les tromperies concernant la maladie de Lyme. Ayant rappelé l’existence de faits scientifiquement établis, elle avait dénoncé avec insistance des assertions empiriques dénuées de toute base scientifique comme l’existence de la maladie de Lyme chronique, l’attribution de nombreux symptômes polymorphes mal définis et subjectifs à cette infection, l’efficacité revendiquée de traitements prolongés associant des antibiotiques et divers médicaments.

Elle souhaitait solennellement mettre en garde les pouvoirs publics contre la tentation de céder au chantage de groupes de pression en s’écartant des données de la science et condamnait fermement les campagnes de désinformation menées par les prosélytes des doctrines d’une association américaine, l’ILADS (International Lyme and Associated Diseases Society).

En date du 25 Juin 2018, la Haute Autorité de Santé (HAS) a diffusé une « recommandation de bonne pratique pour les maladies transmissibles par les tiques ». Ce texte prétendant « dépasser les controverses et proposer une solution à chacun » a été rédigé par un groupe de travail réunissant des représentants de la Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française (SPILF), de différentes disciplines médicales ainsi que d’associations militantes regroupées dans la Fédération Française contre les Maladies Vectorielles à Tiques et acquises aux théories de l’ILADS.

L’Académie de Médecine souhaite à la lecture de ce document réagir vivement et exprimer clairement sa profonde déception. Loin de clarifier la situation, l’HAS voulant contenter tout le monde ne satisfait personne. Elle maintient l’ambiguïté, en particulier sur la notion de Lyme chronique, à travers ce qu’elle dénomme « symptomatologie / syndrome persistant(e) polymorphe après piqûre de tique ou SPPT ». L’HAS reconnaît de fait implicitement l’existence d’une telle pathologie sans la moindre preuve avec, pour conséquence, des propositions de prise en charge lourde impliquant des investigations nombreuses, couteuses et souvent inutiles. Quant à vouloir créer des « centres spécialisés des maladies vectorielles à tiques », l’Académie tient à émettre fermement ses plus extrêmes réserves sur une proposition dispendieuse qui tend à désavouer l’expertise des services de maladies infectieuses et tropicales existants.

Maladie de Lyme: réponse de la FFMVT au communique de presse de l'Académie de médecine du 2 juillet 2018

Le communiqué de presse du 2 juillet 2018 de l’Académie contient une série d’affirmations contraires aux données de la science.

Le syndrome persistant polymorphe après une possible piqûre de tique (SPPT) est une entité clinique à rapprocher de ce que les Américains appellent le PTLDS (Post-treatment Lyme disease syndrome). [...] L’existence de la maladie de Lyme chronique est une évidence dans les publications scientifiques. De nombreuses études publiées dans des revues médicales ou scientifiques de qualité démontrent que les Borreliae persistent dans les tissus et organes du corps, aussi bien dans différentes espèces animales que chez l’homme. Cette persistance bactérienne est démontrée, même après plusieurs semaines ou mois d’antibiotiques. Il n’est plus possible d’ignorer ces dizaines de publications.

L’errance des malades à qui de nombreux médecins refusent le diagnostic et la prise en charge [...] .

La multiplication récente en France de « consultations spécialisées Lyme » a des conséquences dramatiques pour les malades à qui l’on annonce dans environ 80% des cas que leur maladie est psychosomatique. Ils ressortent de ces consultations humiliés et détruits. De plus on les enferme dans des diagnostics « plus classiques » pour lesquels il n’y a souvent pas de traitement efficace.

L’ILADS (International Lyme and Associated Diseases Society) une société née de la pratique de terrain, et ses membres ne sauraient être affublés du qualificatif péjoratif de « prosélytes de doctrines ». Preuve en est, qu’actuellement les seules recommandations reconnues aux Etats-Unis aujourd’hui sont les siennes. [Commentaire de Psiram.com: C'est faux: le site du département de la santé (HHS) renvoyait toujours sur les sites des CDC (Centres pour le contrôle et la prévention des maladies) et des NIH (Instituts nationaux de santé).] [...]. Les anciennes recommandations de l’IDSA (Infectious Diseases Society of America), qui avaient servi de modèle pour les recommandations françaises de 2006 écrites de la SPILF (Société de Pathologies Infectieuses de Langue Française) n’ont plus cours aux Etats-Unis [Commentaire de Psiram.com: Même remarque, c'est faux.] car jugées obsolètes et non basées sur les connaissances actuelles par un institut d’évaluation indépendant.

Sur le site officiel canadien, à la rubrique International treatment guidelines, en fin de page, on trouve (en lien) les Infectious Disease Society of America (IDSA), les UK National Institute for Health and Care Excellence (NICE), mais aussi les International Lyme and Associated Disease Society (ILADS) ! [11]

Curieusement l’Académie passe sous silence les rapports officiels américains de l’US Department of Health and Human Services, qui ont été mis en ligne le 9 mai 2018 (www.hhs.gov/ash/advisory-committees/tickbornedisease/reports). Ces rapports reconnaissent la non fiabilité des tests diagnostiques actuels, l’existence d’une forme persistante de la maladie, le fait que les traitements n’ont jamais été bien étudiés et qu’il n’y a pas eu assez de recherche.

Nous rappelons que l’expérience du médecin ainsi que l’écoute et la prise en compte de l’avis des malades font partie intégrante des recommandations de la médecine basée sur les preuves (evidence based medicine). On a trop connu dans le passé le déni face à certaines maladies, comme le sida avant la découverte du virus VIH. Il est devenu impensable d’organiser la prise en charge d’une maladie chronique sans la participation des malades eux-mêmes ainsi que des associations qui les soutiennent. C’est la base de la démocratie sanitaire.
Nous appelons l’Académie Nationale de Médecine à intégrer les nouvelles données de la science.

Mme Anne Colin, Présidente de Lympact, membre du Conseil d’administration de la FFMVT
Dr. Hugues Gascan, directeur de recherche première classe au CNRS, ancien directeur d’unité INSERM et de l’IFR Santé du CHU d’Angers, membre du Bureau de la FFMVT
Dr. Raouf Ghozzi, praticien hospitalier, ancien chef de clinique en maladies infectieuses, responsable du Service de Médecine interne, CH de Lannemezan, Président de la FFMVT
M. Pierre Hecker, ingénieur, représentant de France Lyme au sein du Conseil d’administration de la FFMVT
Dr Alexis Lacout, médecin radiologue à Aurillac, membre du Conseil scientifique de la FFMVT
Pr. Yves Malthièry, professeur de médecine, docteur ès-Science, ancien chef de service de Biochimie et ancien directeur d’unités INSERM au CHU d’Angers, membre du Bureau de la FFMVT
Dr Thierry Medynski, médecin généraliste, Bagnères-de-Bigorre, membre du Conseil collégial du Relais de Lyme, membre du Bureau de la FFMVT
Pr Christian Perronne, professeur de médecine, Docteur en médecine, docteur ès-sciences, Université de Versailles Saint Quentin – Paris Saclay, chef du service des Maladies infectieuses et tropicales, Hôpital universitaire Raymond Poincaré, Garches (Assistance Publique – Hôpitaux de Paris), vice-président de la FFMVT et président du Conseil scientifique de la FFMVT.
Pr. Paul Trouillas, professeur de médecine en Neurologie, ancien chef de service des Hôpitaux universitaires de Lyon, Chevalier de la Légion d’honneur, membre de la FFMVT
[12]

La National Guideline Clearinghouse n'existe plus depuis juillet 2018

Il s'ensuit que les guidelines de l'ILADS de 2014 que mettaient en avant la FFMVT n'y sont plus publiées. [13] L'explication est toute simple: Il avait été annoncé que le site Web du National Guideline Clearinghouse (NGC) de l'AHRQ (Agency for Healthcare Research and Quality) ne serait plus accessible après le 16 juillet 2018, car la NGC fonctionnait sur les fonds alloués à l'AHRQ, Trump ayant décidé de faire des coupes budgétaires ... Une recherche sur "ILADS" sur le site de l'AHRQ [13] ne donne aucun résultat.
Une nouvelle décevante pour la FFMVT puisque c'est cette publication qui leur servait pour affirmer que les guidelines de l'ILADS auraient remplacé celle de l'IDSA, ce qui était faux.

En 2014, l’ILADS a mis à jour ses recommandations et les a soumises pour évaluation à l’AHRQ, l’Agence pour la recherche et la qualité des soins de santé qui dépend du ministère américain de la Santé (HHS). Et les résultats étaient désastreux : toutes les recommandations de l’ILADS avaient été confrontées à la littérature scientifique et s'étaient vu attribuer la plus mauvaise note (preuves « très faibles ») sur une échelle comportant quatre niveaux (preuves « hautes », « moyennes », « faibles », « très faibles »). [14]

C’est paradoxalement cette évaluation négative qui était à l’origine d’une fausse information propagée par les associations qui affirmaient que les recommandations de l’ILADS avaient été « validées depuis le 21 septembre 2015 par le HHS' ». La simple mise en ligne servait de « preuve ». Or, comme stipulé clairement dans la section disclaimer (avertissement), « le NGC ne développait, ne produisait, ne validait ou n’approuvait pas les lignes directrices présentées », pas plus « qu’il n’apportait de garantie concernant le contenu ou l’efficacité clinique » des recommandations soumises. Il se contentait juste de mettre en ligne son évaluation dès lors que le requérant, dans sa soumissio, avait bien respecté les critères exigés (description de la littérature scientifique). Pour sa part, le site du département de la santé (HHS) renvoyait toujours sur les sites des CDC (Centres pour le contrôle et la prévention des maladies) et des NIH (Instituts nationaux de santé) avec les recommandations issues du consensus de 2006.

Quand la controverse s'invite dans les journaux scientifiques

Le Pr Perronne n'hésite pas émettre des lettres de protestation auprès de scientifiques renommés des USA. Par exemple ...

En 2012, Christian Perronne critique l'article "Antiscience and ethical concerns associated with advocacy of Lyme disease" publié par Paul G Auwaerter et ses éminents collègues dans le journal Lancet Infect Dis en septembre 2011 (le lien vers l'article intégral figure ci-dessous dans "liens externes") [15].

Il est répondu globalement à Christian Perronne et à Carl Tuttle :

Christian Perronne et Carl Tuttle croient tous deux que les tests sérologiques actuels pour B. burgdorferi ne sont pas fiables. Bien que le système immunitaire humain puisse prendre de 2 à 3 semaines pour produire des concentrations détectables d'anticorps dans les premières phases de la maladie de Lyme, ce retard est également signalé dans de nombreuses autres infections bactériennes. Ce retard n'annule en rien l'utilité de la sérologie à deux niveaux, qui a des résultats fiables dans les symptômes ultérieurs de la maladie de Lyme, y compris l'arthrite et les présentations neurologiques. Plutôt que de demander aux gens de contester cette approche bien validée qui est utilisée depuis plus de 15 ans, les critiques devraient fournir des preuves de qualité à l'appui de leur diagnostic ou leur traitement de la maladie de Lyme chronique. De plus, les recommandations pour la maladie de Lyme dans les directives de l'Infectious Diseases Society of America (IDSA) ne sont pas basées sur des avis d'experts mais plutôt sur des preuves de niveau I provenant d'essais contrôlés randomisés pour des questions cliniques importantes, telles que le défi d'un traitement pour le traitement de la maladie de Lyme précoce ou tardive et la faible efficacité des antibiotiques pour le syndrome post-maladie de Lyme.

Après la remise en question de la directive IDSA 2006 pour le diagnostic et la prise en charge de la maladie de Lyme, un comité d'examen scientifique indépendant a décidé que les recommandations devaient rester inchangées. La notion de maladie de Lyme chronique, qui n'a pas gagné en popularité à juste titre, est peu étayée sur le plan clinique ou scientifique pour la plupart des médecins praticiens. Par exemple, dans le Connecticut, seuls 2 % des prestataires de soins primaires utilisent ce diagnostic
[de maladie de Lyme chronique] bien que que la maladie de Lyme soit endémique dans l'État. Par conséquent, les médecins reconnaissent la valeur des preuves scientifiques si on les comparent avec les efforts législatifs étatiques et les prises de position politiques.[16]

To test or not to test? Laboratory support for the diagnosis of Lyme borreliosis

Dans cet article ou plutôt commentaire, Horowitz, Alexis Lacout, Pierre-Yves Marcy et Christian Perronne entreprennent de critiquer l'article "The Lymphocyte Transformation Test for the Diagnosis of Lyme Borreliosis Has Currently Not Been Shown to Be Clinically Useful." de Dessau and al. publié en 2014 [17]. Pour comprendre leurs critiques, il faut bien sûr consulter le Full text en pdf qui est proposé.

Article "To test or not to test? Laboratory support for the diagnosis of Lyme borreliosis" publié dans Clin Microbiol Infect. en février 2018. Auteurs: Horowitz RI1, Lacout A2, Marcy PY3, Perronne C4.
1: Hudson Valley Healing Arts Center, New York, USA (Psiram.com : C'est l'adresse du siège de l'ILADS)
2: Centre d'imagerie Médicale, Aurillac, France
3: Polyclinique Les Fleurs, Service Imagerie Médicale, Ollioule, France
4: Infectious Diseases Unit, University Hospital Raymond Poincaré, APHP Versailles Saint Quentin University, Garches, France

[Traduction DeepL de l'article : ]

Dessau et al. [1], dans leur analyse des tests de dépistage de la borréliose de Lyme, abordent d'importants problèmes de tests de dépistage de la borréliose, mais plusieurs problèmes restent à résoudre lors de l'établissement d'un diagnostic. La sérologie formelle chez les patients présentant des symptômes présomptifs de la maladie de Lyme n'est pas suffisante pour écarter définitivement la maladie de Lyme pour les raisons suivantes:

Premièrement, une sérologie positive peut être retardée au début de la maladie de Lyme ou rester négative à la fin de la maladie de Lyme [2]. Cela peut s'expliquer par les limites inhérentes aux tests (manque de sensibilité à 100%), dans lesquelles une étude comparative appropriée entre une population établie de la maladie de Lyme et un groupe témoin négatif est obligatoire.

Deuxièmement, il existe de nombreuses variantes sérotypiques d’espèces de Borrelia qui peuvent varier à l’échelle régionale et qui diffèrent en ce qui concerne leurs manifestations cliniques (Borrelia garinii et neuroborréliose, par exemple). Certaines de ces espèces n'ont pas pu être détectées par les kits de sérologie commerciaux [3].

Troisièmement, les résultats sérologiques faussement négatifs pourraient être attribués à une antibiothérapie, à la séquestration d'anticorps anti-Borrelia dans des complexes immuns et / ou à une localisation dans le compartiment intracellulaire, avec des formes kystiques inactives de Borrelia [4].

Enfin, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies a signalé une sensibilité du test immunoenzymatique/immunoblot de 0,77 (intervalle de confiance à 95%, 0,67–0,85) au diagnostic de la neuroborréliose, et a averti que les résultats devaient être interprétés avec prudence. Cela était dû à une grande hétérogénéité dans la sensibilité et la spécificité, avec un risque de biais considérable [5]. Une approche de panel de laboratoire plus large, comprenant l'inclusion d'une PCR ou d'un test d'immunospot lié à une enzyme, peut être plus sensible et spécifique [6], ainsi que l'évaluation des niveaux de chimiokines inflammatoires au début du processus pathologique, avant la production d'anticorps.

Sinon, la neuroborréliose de Lyme pourrait ne consister qu'en une neuropathie périphérique. Dans de tels cas, la recherche de la production d'anticorps intrathécaux peut ne pas être essentielle au diagnostic.

Les références figurant dans ce commentaire de Horowitz et al. sont:
1. Goddard J. Not all Erythema migrans lesions are Lyme disease. Am J Med. [American Journal of Medicine]. 2017;130:231-233.
2. Alby K, Capraro GA. Alternatives to serologic testing for diagnosis of Lyme disease. Clin Lab Med. 2015;35:815-825.
3. Stricker RB, Johnson L [Johnson Lorraine]. Lyme disease: the next decade. Infect Drug Resist. 2011;4:1-9.
4. Schutzer SE, Coyle PK, Belman AL, Golightly MG, Drulle J. Sequestration of antibody to Borrelia burgdorferi in immune complexes in seronegative Lyme disease. Lancet. 1990;335:312-315.
5. Bil-Lula I, Matuszek P, Pfeiffer T, Woźniak M. Lyme Borreliosis.The utility of improved real-time PCR assay in the detection of Borrelia burgdorferi infections. Adv Clin Exp Med. 2015;24:663-670. [18]

La 1ère référence, est l'étude de Jérôme Goddard "Toutes les lésions d'Erythèma migrans ne sont pas des lésions de la maladie de Lyme" dont on peut consulter l'abstract ici [19].
Alexis Lacout, Mostafa El Hajjam, Pierre-Yves Marcy et Christian Perronne ont envoyé une lettre à l'éditeur du Journal of Global Infectious Diseases où a été publiée l'étude de Jérôme Goddard. Ils expliquent dans cette lettre que, pour eux, le cas de ce patient n'est pas un « syndrome de la maladie de Lyme post-traitement » mais une « vraie maladie de Lyme chronique ». [20]
La 2ème référence, "Alternatives aux tests sérologiques pour le diagnostic de la maladie de Lyme" conclu : "Bien que les tests sérologiques demeurent la méthode de référence en matière de diagnostic en laboratoire de la maladie de Lyme, la réponse en anticorps peut prendre plusieurs semaines avant d’augmenter davantage que la limite de détection. En raison de cette période prolongée, il est nécessaire d'identifier de nouvelles méthodes de diagnostic pour un diagnostic plus précoce et un traitement approprié de la maladie de Lyme." Il s'agit là de plaider pour des tests détectant de l'ADN de Borrelia à partir d'échantillons cliniques.
Pour la 3ème référence, quand on trouve les noms de Raphael Stricker et de Lorraine Johnson, membre de l'ILADS et directrice exécutive de la CALDA (California Lyme Disease Association), cela se passe de commentaires. Voir leur publication [21]
La 4ème référence, "Séquestration d'anticorps contre Borrelia burgdorferi dans des complexes immunitaires dans la maladie de Lyme séronégative", un article de Steven E. Schutzer publié dans JAMA en 2000, nous n'en sauront pas plus: aucun abstract.
Et enfin, la dernière référence, "Lyme Borreliosis – the Utility of Improved Real-Time PCR Assay in the Detection of Borrelia burgdorferi Infections" [22] ne pose pas de problème, elle est saluée par diverses organisations.

Pour ce qui concerne Alexis Lacout, radiologue à Aurillac, il fait partie du Conseil scientifique de la FFMVT[23], il a des liens avec Pierre-Yves Marcy, radiologue, qui consulte à Ollioules (83190) mais aussi à La Seyne-sur-Mer (83500), avec lequel il a publié plusieurs livres.

Christian Perronne à une conférence organisée le 23 avril 2014 à Bruxelles dans les locaux du Sénat belge

La sénatrice [belge] Nele Lijnen a organisé une conférence avec [ceux qu'elle considère être] des experts internationaux sur la maladie de Lyme au Sénat [belge]. [24]

Intervenants :

Christian Perronne à une commission sur de la maladie de Lyme de l'Assemblée nationale du Québec le 22 mars 2018

Derrière Christian Perronne au pupitre, il y a de gauche à droite le député québécois Syvain Pagé de la circonscription de Labelle, Marguerite Glazer présidente de l'AQML, la Pr. Vett Lloyd et le Dr. Ralph Hawkins.
Source de l'image [29]

Olivier Bernard, un pharmacien québécois, dit le Pharmachien, dit au passage, alors qu'il traite d'un autre sujet, la vitamine C, dans sa mise à jour du 1er mars 2019 : "J’aimerais aussi rappeler que lors d’une commission parlementaire sur la maladie de Lyme en 2018, l’Assemblée Nationale [du Québec] a convoqué en guise d’expert un médecin français qui soutient l’idée que la progression de la maladie de Lyme est due à un chercheur nazi réfugié aux États-Unis qui aurait trafiqué des tiques pour le compte de l’armée américaine. Cela vous donne une idée du standard accepté dans ce type de commission côté « experts »… [30] "


Le lien mis par le Pharmachien sous la phrase « un chercheur nazi réfugié aux États-Unis qui aurait trafiqué des tiques pour le compte de l’armée américaine » conduit à un article du Journal du Dimanche (JDD) intitulé "Maladie de Lyme, le complotisme appliqué aux acariens"[31] :

L'équipe d'infectiologie de l'hôpital de Garches est aux abonnés absents. Sur le répondeur, un message renvoie les malades de Lyme vers d'autres établissements en région parisienne, les invitant à signaler au ministère de la Santé la saturation du service de Christian Perronne. "Je ne peux quand même pas soigner toute la France tout seul", soupire-t-il. Depuis quelques mois, ce professeur de médecine multiplie les alertes. Dans les médias, il accuse ses pairs de dissimuler les ravages de la maladie de Lyme, une pathologie infectieuse transmise par les tiques, fréquente chez les forestiers et les chasseurs. Minimisation du nombre de personnes touchées, promotion de tests biaisés... On serait face à un Tchernobyl médical franco-français.

L'homme, qui a ses entrées au ministère de la Santé, ainsi qu'à l'Enseignement supérieur et à l'OMS, a fini par convaincre les autorités sanitaires de le suivre, au nom du principe de sécurité. Selon nos informations, le futur plan Lyme, annoncé à la fin du mois, prévoit de financer ses recherches iconoclastes en testant ses protocoles hors des sentiers battus. À mots couverts, certains confrères le jugent "respectable, sympathique et sincère", mais se désolent que son discours "-obscurantiste" soit parvenu à ébranler le ministère. Lui se réjouit de l'issue heureuse d'une décennie de combat solitaire : "Au début, je ne parlais pas de mes théories dans mon milieu, de peur de ne pas être crédible. Heureusement les malades ont fait ma pub."

Sa théorie? Des tiques trafiquées par un chercheur nazi réfugié aux États-Unis

Christian Perronne joue l'émotion contre la raison. Quand on observe que ses positions hétérodoxes n'ont pas été démontrées, il sort de la manche de sa blouse une explication étonnante : l'explosion "cachée" de la maladie de Lyme serait, selon lui, "politique", due à une prolifération mal contrôlée de tiques trafiquées par un chercheur nazi réfugié aux États-Unis. "L'armée américaine et les scientifiques sous sa coupe ont tout intérêt à cacher l'épidémie puisqu'ils l'ont causée ou cautionnée", prétend-il.

En réalité, ce médecin de 61 ans se ferait le porte-voix d'une "hystérie mondiale", selon les mots d'András Lakos, un des grands spécialistes européens de Lyme. Le premier pilier de cette "théorie du complot" reposerait sur un mensonge par omission : en fait, Lyme n'est pas mortelle. Le plus souvent bénigne (éruption rouge sur la peau), elle se guérit grâce à un court traitement antibiotique. D'après un récent rapport, sur les quelque 27.000 personnes touchées en moyenne chaque année en France entre 1986 et 2012, un chiffre en hausse à cause de la prolifération des tiques, environ 950 hospitalisations seulement sont recensées. "Dans la majorité des cas, cela se termine bien. Ces malades-là, on ne les revoit jamais", martèle le professeur François Bricaire, de La Pitié-Salpêtrière à Paris.

Certes, quand les premiers symptomes passent inaperçus, Lyme peut devenir, dans 15 à 20% des cas, une maladie chronique (qui dure plus de trois mois) et invalidante : arthrite, problèmes dermatologiques, fatigue, etc. "Même ces formes s'améliorent en quelques semaines si on adopte le traitement adéquat", rassure le Hongrois András Lakos. Comme ses confrères français, il pointe le vrai scandale de Lyme : méconnue par de nombreux généralistes, elle est souvent mal diagnostiquée.

Deuxième pilier qui nourrit le soupçon : la place des tests sanguins, accusés de manquer de fiabilité. Corollaire, selon Christian Perronne, "de nombreuses personnes, considérées à tort comme séronégatives, sont très malades". En réalité, c'est un truisme : les limites des kits de dépistage sont connues et discutées. "Les résultats sont très variables, admet le Hongrois András Lakos. Si votre sang est analysé dans trois laboratoires, vous obtiendrez probablement un résultat positif même si vous n'avez jamais été mordu par une tique!" Surtout, les cliniciens avertis s'accommodent de cette incertitude biologique fréquente dans les maladies infectieuses. "Pour faire un bon diagnostic, on répète les prises de sang afin de mesurer l'évolution des anticorps, observer les signes cliniques et s'assurer qu'une morsure de tique a bien eu lieu", résume András Lakos.

Une épidémie brandie sur Internet, des hôpitaux assaillis

Après avoir agité la peur, il faut rassurer. Depuis que l'épouvantail d'une épidémie masquée est brandie sur Internet, les hôpitaux sont assaillis par des malades perclus de douleurs et de problèmes neurologiques. Quand les médecins refusent d'incriminer la bactérie borrélia, penchant plutôt pour une autre pathologie (sclérose en plaques, arthrose ou problèmes psychiatriques), certains vont jusqu'à insulter les blouses blanches, les inondent de lettres vengeresses et d'appels téléphoniques rageurs. "J'ai été accusé de tout, même d'être l'auteur d'un génocide médical par une patiente", raconte, sonné, le microbiologiste strasbourgeois Benoît Jaulhac.

À Garches, à condition de patienter un an et demi sur liste d'attente, les "sans diagnostic fixe" de Lyme trouvent une oreille empathique. Même avec plusieurs tests négatifs, Christian Perronne accepte de confirmer une maladie de Lyme et d'administrer un traitement antibiotique de longue durée. "J'ai sauvé des centaines de personnes en détresse, handicapées et même au bord du suicide." "Il s'occupe bien des gens, il y a sans doute un peu d'effet placebo", croit comprendre François Bricaire.

Comparables à ceux des rebelles américains, les choix thérapeutiques hors les clous du professeur Perronne sont discutés. D'après l'infectiologue américain Paul Lantos, enseignant à l'université Duke, "il y a un consensus scientifique autour de la brièveté des traitements : de nombreuses études cliniques ont échoué à montrer un bénéfice réel". Sans parler du danger de cette option : réactions allergiques, infections opportunistes, possibles séquelles permanentes chez les personnes âgées. Pour András Lakos, le principal "effet secondaire massif" des antibiotiques est le risque de "faux diagnostic" : "Ces patients ne sont plus capables de penser à autre chose qu'à leur maladie, font des attaques de panique, perdent leur boulot et même parfois leur famille."

J'ai été victime d'une censure féroce

En deux mots clés et un clic sur Pubmed, le Google des chercheurs en médecine et biologie, il apparaît que Christian Perronne, auteur de seulement six articles sur la maladie de Lyme, n'a pas démontré tout ce qu'il avance. "Je suis crédible car j'ai soigné plein de gens, répond gentiment le professeur. J'aurai les preuves un jour." Pourquoi ne pas porter la controverse dans les grandes revues, comme c'est la règle dans son univers? "J'ai été victime d'une censure féroce", se défend Christian Perronne.

Au ministère de la Santé, certains n'excluent plus qu'il puisse avoir raison seul. "Et si c'était un génie? Les agents infectieux réservent tellement de surprises, certaines bactéries ne sont pas détectées", soupèse un haut responsable. Autre hypothèse formulée par un bon connaisseur des arcanes ministériels : "Les autorités sanitaires cèdent pour se couvrir face à la pression de l'opinion publique."

Une deuxième priorité du plan Lyme pourrait réconcilier Christian Perronne et ses pairs : il faut d'urgence aider les patients en errance. Ou comment la souffrance mal soignée a irrigué la thèse du complot. "Beaucoup de gens atteints de symptômes inexpliqués finissent par croire qu'il s'agit de Lyme, une maladie qui se soigne, analyse l'Américain Paul Lantos. En un sens, c'est peut-être plus simple à admettre que la nouvelle d'une sclérose en plaques…"
Source: JDD papier


Que s'est-il donc passé lors de cette commission de l'Assemblée nationale du Québec pour que le Pharmachien se soit montré aussi exaspéré ?

Tout d'abord, il faut savoir que le Pr Christian Perronne est intervenu le 22 mars 2018 en tant que l'un des trois experts de l'AQML (Association Québécoise Maladie de Lyme dont la présidente est Marguerite Glazer), les deux autres experts étant la Pre Vett Lloyd et le Dr Ralph Hawkins.
L'AQML déclare "Nos expériences personnelles et celles de nombreux malades de Lyme que nous connaissons ou qui nous contactent ont amené l’AQML à appuyer les positions de l’ILADS et à considérer que l'antibiothérapie combinée et prolongée est un moyen efficace pour éradiquer la maladie chez un patient.

Voici, à titre de référence, quelques lignes directrices utilisés pour soigner la maladie de Lyme dans tous ses stades (en anglais).

* Evidence assessments and guideline recommendations in Lyme disease: the clinical management of known tick bites, erythema migrans rashes and persistent disease, 2014, ILADS
* Diagnosis and Treatment of Lyme borreliosis Guidelines, 2010, Allemagne
[Commentaire de Psiram.com: La guideline de la Deusche Borreliose Gesellschaft, pro-ILADS donc.]
* Advanced topics in Lyme Disease, diagnostic hints and treatment guidelines for Lyme and other tick borne illnesses, 2008, Joseph Burrascano, M.D., membre de ILADS
* Buhner Healing Lyme, protocole aux herbes
* Cowden Support Program, protocole aux herbes. [32]

C’est grâce à l’intervention de M. Pagé [33] que l’AQML a également été invitée aux audiences, accompagnée d’une délégation de trois experts, le Pr. Christian Perronne, la Pr. Vett Lloyd et le Dr. Ralph Hawkins. En apprenant que le Pr. Perronne allait être présent, la Commission a décidé de lui accorder à lui seul une heure supplémentaire pour sa présentation. Le Collège des médecins a refusé l’invitation des députés et n’a pas jugé pertinent de se présenter aux audiences. Le 11 avril 2018, le rapport de la CSSS sur les audiences publiques a été publié sur le site de l’Assemblée nationale du Québec (ANQ).

L'audition de Christian Perronne a fait l'objet d'une vidéo accessible sur le site du Parlement du Québec [34] ainsi que d'une transcription écrite de celle-ci [35].


Voir aussi l'article "Maladie de Lyme: un expert français défend la thèse de la «forme chronique»" publié le 22 mars 2018:
Du Québec aux États-Unis en passant par la France, des malades affirment souffrir d'une forme « chronique » de la maladie de Lyme - cette infection transmise par une tique et qui est en pleine progression au Québec. Ils ne sont pas toujours pris au sérieux par le corps médical, plusieurs grandes agences de santé ne reconnaissant pas cette forme de la maladie.

Or, un expert français qui a milité pour modifier les protocoles officiels en France viendra aujourd'hui à Québec donner son soutien à ces malades. Christian Perronne, chef de l'Unité des maladies infectieuses et tropicales à l'Hôpital universitaire Raymond-Poincaré, témoignera devant la Commission de la santé et des services sociaux de l'Assemblée nationale.

« Je vais montrer que la forme chronique de la maladie, qui souvent n'est pas acceptée dans plusieurs pays, est maintenant une évidence scientifique dans les publications. C'est ça, le message important », a-t-il dit à La Presse hier soir, à sa descente de l'avion.[...] [36]

Publications du vice-président de la FFMVT

Nouvelle édition augmentée parue le 2 octobre 2019 chez Odile Jacob
Un document publié le 6 mars 2018 dont Christian Perronne est un des co-auteurs avec maints membres du groupe ILADS
Livre de Jenna Luché-Thayer paru le 14 mai 2020 avec une préface de Christian Perronne, [37]
Publié le 17 juin 2020 chez Albin Michel [38]
  • La vérité sur la maladie de Lyme. Auteur Christian Perronne. Publié chez Odile Jacob, paru le 4 janvier 2017 [39]), puis ré-éditée dans une Nouvelle version augmentée le 2 octobre 2019 toujours chez Odile Jacob.
  • Lyme Disease: medical myopia and the hidden epidemic by Bernard Raxlen (Author), Allie Cashel (Author, Contributor) Paru le 25 juillet 2019. En feuilletant la partie consultable du livre, on apprend que le chapitre 16 intitulé "From Lyme disease to crypo-infections: the story of Lyme in France" (pages 116-139) a été écrit par le Pr Christian Perronne. Citons deux autres co-auteurs: Mualla McManus, Armin Schwarzbach[40]
  • Christian Perronne a écrit la préface du livre de Jenna Luché-Thayer "$lyme: Comment des codes médicaux ont blessé mortellement la corruption et la fraude scientifique" paru le 14 mai 2020. La préface de Christian Perronne fait partie de la partie consultable du livre. À lire… [41]
  • Y a-t-il une erreur qu'ILS n'ont pas commise. Covid-19 : l'union sacrée de l'incompétence et de l'arrogance. Paru le 17 juin 2020.
    Présentation du livre :
    Vous croyez savoir ce qui s'est passé ?
    Un médecin réputé raconte à quel point la crise du Covid-19 a été un désastre sanitaire.
    Le président ? Le premier ministre ? Les ministres de la santé ? Les experts ? Ils n'ont rien vu venir.
    Plus grave : certains savaient.
    Un témoignage féroce, incontestable, inquiétant.—

Liens externes

  • https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0399077X19301167 Médecine et Maladies Infectieuses Volume 49, Issue 5, August 2019, Pages 318-334.
    Lyme borreliosis and other tick-borne diseases. Guidelines from the French Scientific Societies (I): prevention, epidemiology, diagnosis
    Borréliose de Lyme et autres maladies vectorielles à tiques. Recommandations des sociétés savantes françaises (Argumentaire I) : prévention, épidémiologie, circonstances du diagnostic
    J.Figonia,b, C.Chirouzec, Y.Hansmannd, C.Lemognee, V.Hentgenf, A.Saunierg, K.Bouillerc, J.F.Gehannoh, C.Rabaudi, S.Perrotj, E.Caumesk, C.Eldinl, T.de Brouckerm, B.Jaulhacn, F.Robloto, J.Toubianap, F.Sellalq, F.Vuillemetq, C.Sordetr, B.Fantins, G.Linat, X.Gockou, M.Dieudonnév, O.Piconeah, B.Bodaghiw, J.P.Gangneuxx, B.Degeilhx, H.Partouchey,z, C.Lenormandaa, A.Sottoab, A.Raffetinac, J.J.Monsuezad, C.Michelae, N.Boulangern, P.Cathebrasaf, P.Tattevinag
    Endorsed by scientific societies:
    a Santé Publique France, 94410 St Maurice, France
    b Maladies infectieuses et tropicales, hôpital Avicenne, 93022 Bobigny, France
    c UMR CNRS 6249, maladies infectieuses et tropicales, université Bourgogne Franche Comté, centre hospitalo-universitaire, 25000 Besançon, France
    d Maladies infectieuses et tropicales, centre hospitalo-universitaire, 67000 Strasbourg, France
    e Inserm U1266, hôpital européen Georges-Pompidou, université Paris Descartes, AP–HP, 75015 Paris, France
    f Centre hospitalier, 78000 Versailles, France
    g Médecine interne et maladies infectieuses, centre hospitalier, 24750 Périgueux, France
    h Médecine du travail, centre hospitalo-universitaire, 76000 Rouen, France
    i Maladies infectieuses et tropicales, centre hospitalo-universitaire, 54100 Nancy, France
    j Centre d’étude et de traitement de la douleur, hôpital Cochin, 75014 Paris, France
    k Maladies infectieuses et tropicales, hôpital La Pitié-Salpêtrière, 75013 Paris, France
    l Maladies infectieuses et tropicales, IHU Méditerranée Infection, centre hospitalo-universitaire Timone, 13000 Marseille, France
    m Neurologie, hôpital Delafontaine, 93200 Saint-Denis, France
    n Laboratoire de bactériologie et CNR des Borrelia, faculté de médecine et centre hospitalo-universitaire, 67000 Strasbourg, France
    o Inserm U1070, maladies infectieuses et tropicales, centre hospitalo-universitaire, 86000 Poitiers, France
    p Service de pédiatrie générale et maladies infectieuses, hôpital Necker – Enfants Malades, AP–HP, 75014 Paris, France
    q Département de neurologie, hôpitaux Civil, 68000 Colmar, France
    r Rhumatologie, centre hospitalo-universitaire, 67000 Strasbourg, France
    s Inserm UMR 1137 IAME, médecine interne, hôpital Beaujon, université Paris Diderot, 92110 Clichy, France
    t Microbiologie, centre hospitalo-universitaire, 69000 Lyon, France
    u Département de médecine générale, faculté de médecine, 42000 Saint-Étienne, France
    v Centre Max Weber, CNRS, université Lyon 2, 69000 Lyon, France
    w Ophtalmologie, hôpital La Pitié-Salpêtrière, 75013 Paris, France
    x UMR_S 1085, Inserm-EHESP, laboratoire de parasitologie-mycologie, Irset université Rennes1, centre hospitalo-universitaire, 35000 Rennes, France
    y Cabinet de médecine générale, 93400 Saint-Ouen, France
    z Département de médecine générale, faculté de médecine, université Paris Descartes, 75006 Paris, France
    aa Dermatologie, hôpitaux universitaires de Strasbourg et faculté de médecine, université de Strasbourg, 67000 Strasbourg, France
    ab Maladies infectieuses et tropicales, centre hospitalo-universitaire, 30000 Nîmes, France
    ac Maladies infectieuses et tropicales, centre hospitalier intercommunal, 94190 Villeneuve-St-Georges, France
    ad Cardiologie, hôpital René Muret, 93270 Sevran, France
    ae Médecine générale, Strasbourg, 67000 France
    af Médecine interne, hôpital Nord, centre hospitalo-universitaire, 42000 Saint-Étienne, France
    ag Service des maladies infectieuses et réanimation médicale, hôpital Pontchaillou, CHU Pontchaillou, 35033 Rennes cedex, France
    ah Maternité Louis-Mourier, 92700 Colombes, France

    Received 15 March 2019, Accepted 9 April 2019, Available online 13 May 2019.

    Ce document présente donc les nouvelles guidelines pour les "Lyme borreliosis and other tick-borne diseases" (qu'on peut aussi télécharger au format pdf) élaborées par les sociétés savantes françaises énumérées ci-dessus, qui sont à comparer avec les "Recommandations de bonne pratique" publiées par la HAS le 20 juin 2018 [42], recommandations que ces mêmes sociétés savantes avaient refusé de cautionner en l'état.

  • https://www.jim.fr/medecin/actualites/pro_societe/e-docs/lyme_le_college_des_generalistes_enseignants_deconseille_d_appliquer_les_recommandations_de_la_has__172701/document_actu_pro.phtml+&cd=1&hl=fr&ct=clnk&gl=fr Publié le 11/07/2018

  • https://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article3035 Pourquoi les sociétés scientifiques et professionnelles refusent de cautionner la recommandation de bonne pratique élaborée par la HAS. Communiqué de presse de l’ensemble des sociétés savantes impliquées dans la prise en charge des maladies transmises par les tiques. 19 juillet 2018.
    Les sociétés savantes ont refusé de cautionner les nouvelles recommandations de la HAS [...] et soulignent que la méthode d’écriture de cette recommandation ne répond pas aux critères de qualité habituels de la HAS. Le rapport d’élaboration n’a pas fait l’objet de discussions au sein du groupe de travail. Il contient des annexes dont le contenu est dénué de tout fondement scientifique et ne repose sur aucun niveau de preuve. Ces annexes n’ont pas leur place dans un document émanant de la HAS ayant valeur institutionnelle et risquent de susciter des interprétations et des prises en charge dangereuses. Elles demandent de poursuivre les travaux afin d’aboutir à une recommandation fondée sur les preuves et les données actualisées de la science, en tenant compte des recommandations internationales disponibles des sociétés savantes allemande, anglaise et américaine.
    Les sociétés scientifiques et professionnelles ayant refusé de signer les nouvelles recommandation de la HAS :

    Pr P. Tattevin, Pr E. Caumes, Pr C. Chirouze, Pr Y. Hansmann, Pr C. Rabaud, Pr F. Roblot pour la Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française
    Pr B. Jaulhac pour le Centre National de Référence des Borrelia
    Pr V. Renard, Pr O. Saint-Lary pour le Collège National des Généralistes Enseignants
    Pr PL. Druais, Dr C. Michel pour le Collège de la Médecine Générale
    Pr A. Sotto, Pr D. Boutoille pour le Collège des Universitaires de Maladies Infectieuses et Tropicales
    Pr C. Lemogne, Dr M. Bensoussan pour le Conseil National Professionnel de Psychiatre, Collège National pour la Qualité des Soins en Psychiatrie
    Dr F. Sellal, Dr T. de Broucker, Dr F. Vuillemet pour la Fédération Française de Neurologie
    Pr P. Joly, Pr E. Caumes, Dr C. Lenormand pour la Société Française de Dermatologie
    Pr P. Morlat, Pr B. Fantin pour la Société Nationale Française de Médecine Interne
    Pr G. Lina, Pr B. Jaulhac, Dr C. Sobas pour la Société Française de Microbiologie
    Pr JP. Gangneux, pour la Société Française de Mycologie Médicale
    Pr B. Bodaghi, pour la Société Française d’Ophtalmologie
    Pr B. Chabrol, Dr V. Hengten, Dr J. Toubiana pour la Société Française de Pédiatrie et le Groupe de Pathologie Infectieuse Pédiatrique
    Pr A. Cantagrel, Pr. A. Perdriger, Pr S. Perrot, Dr C. Sordet pour la Société Française de Rhumatologie et la Société Française d’Etude et de Traitement de la Douleur

  • https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4489928/ Antiscience and ethical concerns associated with advocacy of Lyme disease
    Paul G Auwaerter, MD, Johan S Bakken, MD, PhD, Prof Raymond J Dattwyler, MD, Prof J Stephen Dumler, MD, Prof John J Halperin, MD, Edward McSweegan, MD, Prof Robert B Nadelman, MD, Susan O’Connell, MD, Prof Eugene D Shapiro, MD, Prof Sunil K Sood, MD, Prof Allen C Steere, MD, Prof Arthur Weinstein, MD, and Prof Gary P Wormser, MD.
    Lancet Infect Dis. 2011 Sep; 11(9): 713–719.
    Résumé
    Le plaidoyer en faveur de la maladie de Lyme est devenu un élément de plus en plus important d'un mouvement anti-science qui nie à la fois la cause virale du sida et les bienfaits des vaccins et qui soutient des traitements médicaux alternatifs non éprouvés (parfois dangereux). Certains activistes décrivent la maladie de Lyme, une infection transmise par les tiques limitée géographiquement, comme une maladie insidieuse, omniprésente, difficile à diagnostiquer et presque incurable; ils affirment également que la maladie provoque principalement des symptômes non spécifiques qui ne peuvent être traités qu'avec des antibiotiques à long terme et d'autres traitements non orthodoxes et non validés. Comme d’autres groupes anti-science, ces plaidoyeurs ont créé une sélection pseudo-scientifique et alternative de praticiens, de recherches et de publications et ont coordonné des manifestations publiques, accusé des opposants [à leurs conceptions] la fois de corruption et de complot, et encouragé des mesures législatives pour contourner la médecine fondée sur des preuves et la science contrôlée par des pairs. Les relations et actions de certains activistes, praticiens de santé et organismes commerciaux impliqués dans le plaidoyer en faveur de la maladie de Lyme constituent une menace pour la santé publique. [...]

    [Remarque de Psiram.com : Les divers auteurs de l'article sont les représentants des sociétés savantes des USA suivantes:
    Division of Infectious Diseases, Department of Medicine (P G Auwaerter MD) and Division of Medical Microbiology, Department of Pathology (Prof J S Dumler MD), The Johns Hopkins Medical Institutions, Baltimore, MD, USA; Section of Infectious Diseases, St Luke’s Hospital, Duluth, MN, USA (J S Bakken MD, PhD); Division of Allergy, Immunology and Rheumatology (Prof R J Dattwyler MD) and Division of Infectious Diseases (Prof R B Nadelman MD, Prof G P Wormser MD), Department of Medicine, New York Medical College, Valhalla, NY, USA; Atlantic Neuroscience Institute, Summit, NJ, USA (Prof J J Halperin MD); Mount Sinai School of Medicine, New York, NY, USA (Prof J J Halperin); Crofton, MD, USA (E McSweegan PhD); Lyme Borreliosis Unit, Health Protection Agency Microbiology Laboratory, Southampton General Hospital, Southampton, UK (S O’Connell MD); Department of Pediatrics, Department of Epidemiology and Public Health, and Department of Investigative Medicine, Yale University, New Haven, CT, USA (Prof E D Shapiro MD); Division of Pediatric Infectious Diseases, Cohen Children’s Medical Center, Manhasset, NY, USA (Prof S K Sood MD); Division of Rheumatology, Allergy and Immunology, Massachusetts General Hospital, Harvard Medical School, Boston, MA, USA (Prof A C Steere MD); and Section of Rheumatology, Department of Medicine, Washington Hospital Center and Georgetown University Medical Center, Washington, DC, USA (Prof A Weinstein MD)]

  • https://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2917 Les « Lyme doctors » : un risque pour les patients par Jean-Paul Krivine - SPS n°322 - octobre / décembre 2017

  • https://www.pseudo-sciences.org/La-verite-sur-la-maladie-de-Lyme Publié en ligne le 16 octobre 2017. Note de lecture de Jean-Paul Krivine - SPS n° 321, juillet 2017 (à propos du livre "La vérité sur la maladie de Lyme" du Pr Christian Perronne, publié en janvier 2017)

  • https://lymescience.org/scientific-consensus/

  • https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0944711318305336 Une publication "Effect of Artemisia annua and Artemisia afra tea infusions on schistosomiasis in a large clinical trial, publiée en octobre 2018 semble-t-il, co-signée par Christian Perronne, a été rétractée en décembre 2018.

Références

  1. http://ffmvt.org/le-dr-richard-horowitz-membre-dhonneur-de-la-ffmvt/ Post du 14 février 2014
  2. https://ffmvt.org/la-federation/la-ffmvt/les-associations/association-france-lyme
  3. https://ffmvt.org/la-federation/la-ffmvt/les-associations/association-lym-pact
  4. https://ffmvt.org/la-federation/la-ffmvt/les-associations/association-le-relais-de-lyme
  5. https://www.recherchebiotique.com/2018/11/conseil-dadministration-du-fonds-de.html
  6. Formations-Lyme-Ph-Raymond-V3.pdf
  7. https://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article2917 Les « Lyme doctors » : un risque pour les patients. Par Jean-Paul Krivine - SPS n°322 - octobre / décembre 2017
  8. https://ww2.eventrebels.com/er/ERShow/ExhibitorListing/ExhibitorListing.jsp?ActivityID=19816
  9. http://www.academie-medecine.fr/communique-de-presse-du-26102017-lacademie-de-medecine-denonce-les-tromperies-a-propos-de-la-maladie-de-lyme
  10. http://www.academie-medecine.fr/communique-de-presse-du-2-juillet-2018-mise-au-point-de-la-haute-autorite-de-sante-has-a-propos-de-la-maladie-de-lyme-reactions-et-deception-de-lacademie-nationale-de-medecine/
  11. https://www.canada.ca/en/public-health/services/diseases/lyme-disease/health-professionals-lyme-disease.html#a3
  12. FFMVT.org/maladie-de-lyme-reponse-de-la-ffmvt-au-communique-de-lacademie-nationale-de-medecine-du-2-juillet-2018/
  13. 13,0 et 13,1 https://www.ahrq.gov/topics/national-guideline-clearinghouse-ngc.html
  14. https://web.archive.org/web/20150923192000/http://www.guideline.gov/content.aspx?id=49320
  15. On trouvera dans ce document, entre autres, la lettre de Correspondence [critique] envoyée par Christian Perronne à Paul Auwaerter et ses éminents collègues, lesquels ont publié en 2011 une mise en garde contre les activités et le comportement du groupe dissident ILADS
  16. Réponse de Paul G Auwaerter et ses co-auteurs à Christian Perrone et à Carl Tuttle
  17. https://europepmc.org/article/med/24520912 Auteurs: Dessau RB1, Fingerle V, Gray J, Hunfeld KP, Jaulhac B, Kahl O, Kristoferitsch W, Stanek G, Strle F. Publié le 6 mars 2014.
  18. http://www.advances.am.wroc.pl/pdf/2015/24/4/663.pdf
  19. https://www.amjmed.com/article/S0002-9343(16)30907-X/abstract
  20. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6100330/ La maladie de Lyme persistante : « vraie maladie de Lyme chronique » plutôt que « syndrome de la maladie de Lyme post-traitement »
  21. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3108755/ Lyme disease: the next decade. Raphael B Stricker and Lorraine Johnson
  22. http://www.advances.am.wroc.pl/pdf/2015/24/4/663
  23. http://ffmvt.org/conseil-scientifique/ (au 30/9/18) : Christian Perronne, Hugues Gascan, Raouf Ghozzi, Yves Malthiéry, Camille Mazé, Philippe Raymond, Alain Trautmann, Paul Trouillas et Hans Yssel.
  24. http://www.reseauborreliose.fr/day/2014/04/21/Conf%C3%A9rence%3A-la-maladie-de-Lyme-%C3%A0-Bruxelles Maladie de Lyme".
  25. https://www.youtube.com/watch?v=AaqP2kwz6W4 Ronde Tafel - De strijd tegen de Ziekte van Lyme - deel 1, mise en ligne le 8 mai 2014 par Nele Lijnen. Durée 42:37 Introduction avec Nele Lijnen, puis à à 12:40 le témoignage de Michelle Rauwoens, et enfin, à 23:35, début de l'intervention de Christian Perronne
  26. https://www.youtube.com/watch?v=ZGlejdfH31s Suite de l'intervention de Christian Perronne, puis à 10:10 intervention de Kenny de Meirleir jusqu'à 30:50 (en néerlandais), et enfin, à 33:33, début de l'intervention de Valérie Obsomer. Video mise en ligne le 8 mai 2014 par Nele Lijnen.
  27. https://www.youtube.com/watch?v=cVZN8URIkdo Suite de l'intervention de Valérie Obsomer. Video mise en ligne le 8 mai 2014 par Nele Lijnen.
  28. https://www.youtube.com/watch?v=JSx3KdFaupA Fin de l'intervention de Valérie Obsomer, puis, à 8:40 est passé une video de Richard Horowitz. Video mise en ligne le 8 mai 2014 par Nele Lijnen.
  29. http://aqml.ca/2018/03/seances-parlementaires-maladie-de-lyme-quebec-22-mars-2018/ Séances parlementaires sur la maladie de Lyme au Québec (22 mars 2018) Publié dans la rubrique "ÉVÈNEMENT, MÉDIAS, NOUVELLE, POLITIQUE, REVUE DE PRESSE"
  30. http://lepharmachien.com/injections-vitamine-c/
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  36. https://www.lapresse.ca/actualites/sante/201803/22/01-5158255-maladie-de-lyme-un-expert-francais-defend-la-these-de-la-forme-chronique.phphttps://www.lapresse.ca/actualites/sante/201803/22/01-5158255-maladie-de-lyme-un-expert-francais-defend-la-these-de-la-forme-chronique.php Par Philippe Mercure, publié le 22 mars 2018
  37. https://www.amazon.fr/lyme-m%C3%A9dicaux-mortellement-corruption-scientifique/dp/2322222607/ref=sr_1_1?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&dchild=1&keywords=Jenna+Luch%C3%A9-Thayer+%24lyme&qid=1598377153&sr=8-1
  38. https://www.amazon.fr/erreur-quils-nont-commise-lincomp%C3%A9tence/dp/2226455183/ref=sr_1_1?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&dchild=1&keywords=Christian+Perronne&qid=1598373349&s=books&sr=1-1
  39. https://www.pseudo-sciences.org/La-verite-sur-la-maladie-de-Lyme
  40. https://www.amazon.com/s?k=Lyme+Disease%3A+medical+myopia+and+the+hidden+epidemic&ref=nb_sb_noss_2
  41. https://www.amazon.fr/lyme-m%C3%A9dicaux-mortellement-corruption-scientifique-ebook/dp/B089B696MK
  42. https://www.has-sante.fr/jcms/c_2857558/fr/borreliose-de-lyme-et-autres-maladies-vectorielles-a-tiques « Borréliose de Lyme et autres maladies vectorielles à tiques », recommandations de bonne pratique, 20 juin 2018. Sur has-sante.fr