Modifications

Aller à la navigation Aller à la recherche
aucun résumé des modifications
Ligne 82 : Ligne 82 :  
=== La National Guideline Clearinghouse n'existe plus depuis juillet 2018 ===
 
=== La National Guideline Clearinghouse n'existe plus depuis juillet 2018 ===
 
Et par voie de conséquence, la guideline de l'[[ILADS]] de 2014 que met en avant la FFMVT non plus. <ref name='ahrq'>https://www.ahrq.gov/topics/national-guideline-clearinghouse-ngc.html</ref> L'explication est toute simple: Le site Web du National Guideline Clearinghouse (NGC) de l'AHRQ (Agency for Healthcare Research and Quality) ne sera plus accessible après le 16 juillet 2018, car la NGC fonctionnait sur les fonds alloués à l'AHRQ, et Trump a décidé de faire des coupes budgétaires ... Une recherche sur "ILADS" sur le site de l'AHRQ <ref name='ahrq></ref> ne donne aucun résultat.<br>Une nouvelle embarrassante pour la FFMVT, puisque c'est sur ce site qu'était publiée la nouvelle guideline de 2014 de l'[[ILADS]]. La FFMVT affirmait que la guideline de l'[[ILADS]] avait remplacé celle de l'IDSA ce qui était faux.
 
Et par voie de conséquence, la guideline de l'[[ILADS]] de 2014 que met en avant la FFMVT non plus. <ref name='ahrq'>https://www.ahrq.gov/topics/national-guideline-clearinghouse-ngc.html</ref> L'explication est toute simple: Le site Web du National Guideline Clearinghouse (NGC) de l'AHRQ (Agency for Healthcare Research and Quality) ne sera plus accessible après le 16 juillet 2018, car la NGC fonctionnait sur les fonds alloués à l'AHRQ, et Trump a décidé de faire des coupes budgétaires ... Une recherche sur "ILADS" sur le site de l'AHRQ <ref name='ahrq></ref> ne donne aucun résultat.<br>Une nouvelle embarrassante pour la FFMVT, puisque c'est sur ce site qu'était publiée la nouvelle guideline de 2014 de l'[[ILADS]]. La FFMVT affirmait que la guideline de l'[[ILADS]] avait remplacé celle de l'IDSA ce qui était faux.
 +
 +
== Quand la controverse s'invite dans les journaux scientifiques ==
 +
Le Pr Perronne n'hésite pas émettre diverses lettres de protestation auprès d'auteurs de publications. Quelques exemples [...]
 +
 +
=== To test or not to test? Laboratory support for the diagnosis of Lyme borreliosis ===
 +
Article publié dans Clin Microbiol Infect. en février 2018.
 +
Auteurs: [[Richard Horowitz|Horowitz RI]]<sup>1</sup>, Lacout A<sup>2</sup>, Marcy PY<sup>3</sup>, Perronne C<sup>4</sup><sup><sup>Texte en exposant</sup></sup>.<br>
 +
1: Hudson Valley Healing Arts Center, New York, USA (Psiram: C'est l'adresse du siège de l'[[ILADS]])
 +
2: Centre d'imagerie Médicale, Aurillac, France
 +
3: Polyclinique Les Fleurs, Service Imagerie Médicale, Ollioule, France
 +
4: Infectious Diseases Unit, University Hospital Raymond Poincaré, APHP Versailles Saint Quentin University, Garches, France
 +
 +
Traduction Deepl de l'article:
 +
 +
Dessau et al. [1], dans leur analyse des tests de dépistage de la borréliose de Lyme, abordent d'importants problèmes de tests de dépistage de la borréliose, mais plusieurs problèmes restent à résoudre lors de l'établissement d'un diagnostic. La sérologie formelle chez les patients présentant des symptômes présomptifs de la [[maladie de Lyme]] n'est pas suffisante pour écarter définitivement la [[maladie de Lyme]] pour les raisons suivantes.
 +
 +
Premièrement, une sérologie positive peut être retardée au début de la [[maladie de Lyme]] ou rester négative à la fin de la [[maladie de Lyme]] [2]. Cela peut s'expliquer par les limites inhérentes aux tests (manque de sensibilité à 100%), dans lesquelles une étude comparative appropriée entre une population établie de la [[maladie de Lyme]] et un groupe témoin négatif est obligatoire.
 +
 +
Deuxièmement, il existe de nombreuses variantes sérotypiques d’espèces de Borrelia qui peuvent varier à l’échelle régionale et qui diffèrent en ce qui concerne leurs manifestations cliniques (Borrelia garinii et neuroborréliose, par exemple). Certaines de ces espèces n'ont pas pu être détectées par les kits de sérologie commerciaux [3].
 +
 +
Troisièmement, les résultats sérologiques faussement négatifs pourraient être attribués à une antibiothérapie, à la séquestration d'anticorps anti-Borrelia dans des complexes immuns et / ou à une localisation dans le compartiment intracellulaire, avec des formes kystiques inactives de Borrelia [4].
 +
 +
Enfin, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies a signalé une sensibilité du test immunoenzymatique/immunoblot de 0,77 (intervalle de confiance à 95%, 0,67–0,85) au diagnostic de la neuroborréliose, et a averti que les résultats devaient être interprétés avec prudence. Cela était dû à une grande hétérogénéité dans la sensibilité et la spécificité, avec un risque de biais considérable [5]. Une approche de panel de laboratoire plus large, comprenant l'inclusion d'une PCR ou d'un test d'immunospot lié à une enzyme, peut être plus sensible et spécifique [6], ainsi que l'évaluation des niveaux de chimiokines inflammatoires au début du processus pathologique, avant la production d'anticorps.
 +
 +
Sinon, la neuroborréliose de Lyme pourrait ne consister qu'en une neuropathie périphérique. Dans de tels cas, la recherche de la production d'anticorps intrathécaux peut ne pas être essentielle au diagnostic.
 +
 +
Les références qui accompagnent cette lettre sont:
 +
1. Goddard J. Not all Erythema migrans lesions are Lyme disease. ''Am J Med.'' [American Journal of Medicine]. 2017;130:231-233.<br>
 +
2. Alby K, Capraro GA. Alternatives to serologic testing for diagnosis of Lyme disease. ''Clin Lab Med.'' 2015;35:815-825.<br>
 +
3. [[Raphael Stricker|Stricker RB]], Johnson L [Lorraine Johnson]. [[maladie de Lyme|Lyme disease]]: the next decade. ''Infect Drug Resist''. 2011;4:1-9.<br>
 +
4. Schutzer SE, Coyle PK, Belman AL, Golightly MG, Drulle J. Sequestration of antibody to Borrelia burgdorferi in immune complexes in seronegative [[maladie de Lyme|Lyme disease]]. ''Lancet''. 1990;335:312-315.<br>
 +
5. Bil-Lula I, Matuszek P, Pfeiffer T, Woźniak M. Lyme Borreliosis.The utility of improved real-time PCR assay in the detection of Borrelia burgdorferi infections. ''Adv Clin Exp Med''. 2015;24:663-670. <ref>http://www.advances.am.wroc.pl/pdf/2015/24/4/663.pdf</ref>
 +
 +
La 1ère référence, l'étude de Jérôme Goddard "Toutes les lésions d'Erythèma migrans ne sont pas des lésions de la maladie de Lyme." est une étude dont Perronne conteste la conclusion.<br>
 +
La 2ème référence, "Alternatives aux tests sérologiques pour le diagnostic de la maladie de Lyme" conclu "Bien que les tests sérologiques demeurent la méthode de référence en matière de diagnostic en laboratoire de la maladie de Lyme, la réponse en anticorps peut prendre plusieurs semaines avant d’augmenter davantage que la limite de détection. En raison de cette période prolongée, il est nécessaire d'identifier de nouvelles méthodes de diagnostic pour un diagnostic plus précoce et un traitement approprié de la maladie de Lyme." Il s'agit là de plaider pour des tests détectant de l'ADN de Borrelia à partir d'échantillons cliniques.
 +
Pour la 3ème référence, quand on trouve les noms de [[Raphael Stricker]] et de Lorraine Johnson, membre de l'ILADS et directrice exécutive de la CALDA (California Lyme Disease Association), cela se passe de commentaires. Voir leur publication <ref>https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3108755/ Lyme disease: the next decade. Raphael B Stricker and Lorraine Johnson</ref>
 +
La 4ème référence, "Séquestration d'anticorps contre Borrelia burgdorferi dans des complexes immunitaires dans la maladie de Lyme séronégative", un article de Steven E. Schutzer publié dans ''JAMA'' en 2000, nous n'en sauront pas plus: aucun abstract.
 +
Et enfin, la dernière référence, "Lyme Borreliosis – the Utility of Improved Real-Time PCR Assay in the Detection of Borrelia burgdorferi Infections" <ref>http://www.advances.am.wroc.pl/pdf/2015/24/4/663</ref> ne pose pas de problème, elle est saluée par diverses organisations.
 +
 +
Pour ce qui concerne Alexis Lacout, radiologue à Aurillac, il fait partie du Conseil scientifique de la FFMVT<ref>http://ffmvt.org/conseil-scientifique/</ref>, il a des liens avec Pierre-Yves Marcy, radiologue, qui consulte à Ollioules (83190) mais aussi à La Seyne-sur-Mer (83500), avec lequel il a publié plusieurs livres.
    
== Liens externes ==
 
== Liens externes ==
Ligne 88 : Ligne 128 :  
* https://www.jim.fr/medecin/actualites/pro_societe/e-docs/lyme_le_college_des_generalistes_enseignants_deconseille_d_appliquer_les_recommandations_de_la_has__172701/document_actu_pro.phtml+&cd=1&hl=fr&ct=clnk&gl=fr Publié le 11/07/2018
 
* https://www.jim.fr/medecin/actualites/pro_societe/e-docs/lyme_le_college_des_generalistes_enseignants_deconseille_d_appliquer_les_recommandations_de_la_has__172701/document_actu_pro.phtml+&cd=1&hl=fr&ct=clnk&gl=fr Publié le 11/07/2018
 
* https://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article3035 Pourquoi les sociétés scientifiques et professionnelles refusent de cautionner la recommandation de bonne pratique élaborée par la HAS. ''Communiqué de presse de l’ensemble des sociétés savantes impliquées dans la prise en charge des maladies transmises par les tiques.'' 19 juillet 2018.<br>Les sociétés savantes ont refusé de cautionner les nouvelles recommandations de la HAS [...] et soulignent que la méthode d’écriture de cette recommandation ne répond pas aux critères de qualité habituels de la HAS. Le rapport d’élaboration n’a pas fait l’objet de discussions au sein du groupe de travail. '''Il contient des annexes dont le contenu est dénué de tout fondement scientifique et ne repose sur aucun niveau de preuve. Ces annexes n’ont pas leur place dans un document émanant de la HAS ayant valeur institutionnelle et risquent de susciter des interprétations et des prises en charge dangereuses.''' Elles demandent de poursuivre les travaux afin d’aboutir à une recommandation fondée sur les preuves et les données actualisées de la science, en tenant compte des recommandations internationales disponibles des sociétés savantes allemande, anglaise et américaine.<br>Les sociétés scientifiques et professionnelles ayant refusé de signer les nouvelles recommandation de la HAS :<br><br>'''Pr P. Tattevin, Pr E. Caumes, Pr C. Chirouze, Pr Y. Hansmann, Pr C. Rabaud, Pr F. Roblot''' pour la Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française<br>'''Pr B. Jaulhac''' pour le Centre National de Référence des Borrelia<br>'''Pr V. Renard, Pr O. Saint-Lary''' pour le Collège National des Généralistes Enseignants<br>'''Pr PL. Druais, Dr C. Michel''' pour le Collège de la Médecine Générale<br>'''Pr A. Sotto, Pr D. Boutoille''' pour le Collège des Universitaires de Maladies Infectieuses et Tropicales<br>'''Pr C. Lemogne, Dr M. Bensoussan''' pour le Conseil National Professionnel de Psychiatre, Collège National pour la Qualité des Soins en Psychiatrie<br>'''Dr F. Sellal, Dr T. de Broucker, Dr F. Vuillemet''' pour la Fédération Française de Neurologie<br>'''Pr P. Joly, Pr E. Caumes, Dr C. Lenormand''' pour la Société Française de Dermatologie<br>'''Pr P. Morlat, Pr B. Fantin''' pour la Société Nationale Française de Médecine Interne<br>'''Pr G. Lina, Pr B. Jaulhac, Dr C. Sobas''' pour la Société Française de Microbiologie<br>'''Pr JP. Gangneux''', pour la Société Française de Mycologie Médicale<br>'''Pr B. Bodaghi''', pour la Société Française d’Ophtalmologie<br>'''Pr B. Chabrol, Dr V. Hengten, Dr J. Toubiana''' pour la Société Française de Pédiatrie et le Groupe de Pathologie Infectieuse Pédiatrique<br>'''Pr A. Cantagrel, Pr. A. Perdriger, Pr S. Perrot, Dr C. Sordet''' pour la Société Française de Rhumatologie et la Société Française d’Etude et de Traitement de la Douleur
 
* https://www.pseudo-sciences.org/spip.php?article3035 Pourquoi les sociétés scientifiques et professionnelles refusent de cautionner la recommandation de bonne pratique élaborée par la HAS. ''Communiqué de presse de l’ensemble des sociétés savantes impliquées dans la prise en charge des maladies transmises par les tiques.'' 19 juillet 2018.<br>Les sociétés savantes ont refusé de cautionner les nouvelles recommandations de la HAS [...] et soulignent que la méthode d’écriture de cette recommandation ne répond pas aux critères de qualité habituels de la HAS. Le rapport d’élaboration n’a pas fait l’objet de discussions au sein du groupe de travail. '''Il contient des annexes dont le contenu est dénué de tout fondement scientifique et ne repose sur aucun niveau de preuve. Ces annexes n’ont pas leur place dans un document émanant de la HAS ayant valeur institutionnelle et risquent de susciter des interprétations et des prises en charge dangereuses.''' Elles demandent de poursuivre les travaux afin d’aboutir à une recommandation fondée sur les preuves et les données actualisées de la science, en tenant compte des recommandations internationales disponibles des sociétés savantes allemande, anglaise et américaine.<br>Les sociétés scientifiques et professionnelles ayant refusé de signer les nouvelles recommandation de la HAS :<br><br>'''Pr P. Tattevin, Pr E. Caumes, Pr C. Chirouze, Pr Y. Hansmann, Pr C. Rabaud, Pr F. Roblot''' pour la Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française<br>'''Pr B. Jaulhac''' pour le Centre National de Référence des Borrelia<br>'''Pr V. Renard, Pr O. Saint-Lary''' pour le Collège National des Généralistes Enseignants<br>'''Pr PL. Druais, Dr C. Michel''' pour le Collège de la Médecine Générale<br>'''Pr A. Sotto, Pr D. Boutoille''' pour le Collège des Universitaires de Maladies Infectieuses et Tropicales<br>'''Pr C. Lemogne, Dr M. Bensoussan''' pour le Conseil National Professionnel de Psychiatre, Collège National pour la Qualité des Soins en Psychiatrie<br>'''Dr F. Sellal, Dr T. de Broucker, Dr F. Vuillemet''' pour la Fédération Française de Neurologie<br>'''Pr P. Joly, Pr E. Caumes, Dr C. Lenormand''' pour la Société Française de Dermatologie<br>'''Pr P. Morlat, Pr B. Fantin''' pour la Société Nationale Française de Médecine Interne<br>'''Pr G. Lina, Pr B. Jaulhac, Dr C. Sobas''' pour la Société Française de Microbiologie<br>'''Pr JP. Gangneux''', pour la Société Française de Mycologie Médicale<br>'''Pr B. Bodaghi''', pour la Société Française d’Ophtalmologie<br>'''Pr B. Chabrol, Dr V. Hengten, Dr J. Toubiana''' pour la Société Française de Pédiatrie et le Groupe de Pathologie Infectieuse Pédiatrique<br>'''Pr A. Cantagrel, Pr. A. Perdriger, Pr S. Perrot, Dr C. Sordet''' pour la Société Française de Rhumatologie et la Société Française d’Etude et de Traitement de la Douleur
 +
    
{{(ébauche)}}
 
{{(ébauche)}}
6 953

modifications

Menu de navigation